festival de Saint-Ouen

festival de Saint-OuenCette année, pour sa dix-huitième édition, le festival de Saint-Ouen avait décidé de rendre hommage aux illustrateurs. Sans eux, pas sûrs que les jeux attirent autant. Surtout les plus jeunes. Et quand on voit l’implication du Festival auprès des écoles et autres centres avec des enfants dedans, on se dit pour les attirer, il faut qu’ils soient beaux les jeux.
Cette année, la scénographie était incroyablement incroyable. Il en faut du talent pour faire disparaître le gymnase dans lequel chaque année s’installe la manifestation. C’est bien simple, dès que l’on passait la “porte” décorée par François Bruel, on oubliait totalement le lieu, le regard attiré par les boîtes géantes dispersées de ça de là.
Ho, une boîte ENORME de “La course des Tortues”, une autre de “Les loups-Garous de Thiercelieux”, et là, dans cette boîte de “Yspahan” on peut faire tenir un chameau entier ! Pas mal d’éditeurs ont aidé la manifestation en envoyant de quoi faire ces grandes boîtes pour qu’au pied l’on puisse y jouer. Effet garanti.
Bien sûr, au milieu, il y a la traditionnelle exposition “Les jeux sont Fêtes”, une façon de montrer au public qui ne sans doute pas que le jeu a une histoire, que le jeu suit l’histoire, que le jeu est notre histoire.
Dans une manifestation consacrée aux illustrateurs, il est normal d’en croiser. L’invité vedette était Pierre Lechevalier, dit Pierô, l’illustrateur du célèbre “Mr Jack” et des prochains “Hurry’Cup” (chez Hurrican) et “Ghost Storie” (chez Repos Prod). Bon, quand je suis passé avec mon appareil bourré d’électronique, il n’était pas là, mais je suis tombé sur le non moins célébrissime Gérard Mathieu, l’homme des Ludodélire, qui peignait une fresque sur le thème de “La vallée des mammouths”…
Le festival de Saint-Ouen, manifestation issue de la volonté d’associations, de bénévoles et de la municipalité, offre aux habitants de la ville une rencontre rare avec le ludique. Toutes les écoles passent durant la semaine, et le week-end, les enfants reviennent avec leurs parents. Un moment de partage et de joie qui montre que le ludique peut-être un élément du tissus social et peut avoir un rôle à jouer dans la vie de la cité.
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Pour Tric Trac,
Monsieur Phal, Reporter.
Crédits photos : Monsieur Phal
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