Quand il y a de la culture, il y a de la contre-culture. Ce qui démontre qu’il y a culture du coup. Quand il y a des évènements, il y a des contre-évènements. Ce qui démontre l’importance de l’évènement du coup. C’est dans l’ordre des choses. Pour des raisons aussi diverses que variées. À Cannes, durant le Festival des Jeux, il y a un contre-événement. En tout cas, la chose est présentée comme cela par l’organisateur. Je vous explique.
Cocktail Games
Au départ, l’idée pour Cocktail Games est de capitaliser un angle de communication, celui de dire que les petits jeux en boîte ne sont jamais primés, jamais mis en avant, que Cocktail Games n’aura jamais l’As d’Or, tout ça*. Technique dite « de la pleureuse », technique que je pratique régulièrement lors de parties un peu « tendues »… Du coup, l’éditeur a imaginé un événement potache, caricaturant les As d’Or. L’idée est de récompenser uniquement des jeux édités par Cocktail Games, sélectionnés par l’équipe de Cocktail Games et d’organiser une cérémonie à base de VIP dedans et pleine de blagues et de rigolade. Les Cocktails D’Or étaient nés.
Un homme stressé…
Les Cocktail d’Or
C’est donc en plein festival des jeux de Cannes, juste le lendemain de la vraie cérémonie, que se déroulent les Cocktail d’Or. Comme il est question de blague et de potache, l’éditeur fait appel à des pointures du domaine. C’est pour cela que le Docteur Mops a été parmi les premiers à présider et présenter la cérémonie. Mais cette année, c’est Monsieur Fabien Bleuze, accompagne de Tom Vuarchex et Yves Hirchfeld, qui ont pris les choses en main. Parce qu’en plus des Cocktail d’Or, il y a les prix de la LiDjA… La aussi, un pôtacherie pleine de caricature qui fait du bien au secteur.
La présentation, que dis-je, le spectacle donné par les coanimateurs était juste exceptionnel pour qui apprécie la finesse des jeux de mots et la mise en scène. Leur jeu d’acteur était juste extraordinaire, à tel point qu’il faudrait inventer une catégorie aux prochains Molières.
Bon, on peut regretter que ce côté potache, plaisanterie, disparaisse un peu. Non pas au niveau des organisateurs, mais au niveau de la perception que peut en avoir une partie du public. Tout cela est pour de rire, mais il semblerait que certains prennent la chose un peu au sérieux. Alors je dis attention, ce prix est agréable parce qu’il pour de rire. C’est tout de même un éditeur qui s’autocongratule, le tout épaulé par la LidJa qui a été inventé par Monsieur Tom, poussé sur Tric Trac par Monsieur 20.100, pour rigoler et s’automoquer de nous même. C’est ça qui est bien…
Des photos de 2015.
Pour vous donner une idée de la chose, voici des photos. Elles ne viennent pas de l’organisation qui a perdu toutes les images prises ce soir-là. Un complot de l’ordre des adorateurs du Kubenbois. Sans doute. C’est donc la boutique « Autre Chose » qui a fourni les souvenirs mémorables de la chose. « Autre Chose » est une boutique belge…
Les deux présentateurs de la soirée…
Prix Lidja Anthume remis à Hervé Marly
Prix Lidja Jeune Pousse remis au couple Fort !
Tric Trac est présent… Toujours.
Spectacle d’Yves et Fabien ou le contraire…
La cérémonie des Cocktail d’Or peut démarrer…
Méfiance…
Cocktail d’Or du jeu Familail attribué à Perlin Pinpin.
Cocktail d’Or du prosélytisme ludique attribué à l’Heure du Jeu.
Cocktail d’Or du Coup de Coeur attribué à “Loony Quest”
Cocktail d’Or de Bronze attribué à “What the Fake”
Cocktail d’Or d’Agrent attribué à “Kaleidos Junior”
Et Cocktail d’Or attribué à “Détective Academy”
Ndlr : * entre nous, c’est un petit mensonge dans la mesure où il y a eu des jeux Cocktail Games sélectionnés, et plusieurs fois, aux As d’Or. Par exemple, « Compatibility » ou « Kaleidos ».