Le fils légitime de Ninjato sur le FLIP.

[Ninjato]

C’est l’incontournable FLIP de Parthenay

Pendant 12 jours au mois de juillet

Le jeu est à l’honneur

Même par forte chaleur

Des pépites à découvrir

Pour notre plus grand plaisir

Je ne sais vraiment par quoi commencer

Tant de coups d’cœur dont je veux vous parler

Mon 1er jeu découvert au festival j’ai choisi

Fils légitime de NINJATO, j’ai nommé KODACHI.

KODACHI, un NINJATO concentré.

Vous souvenez-vous de NINJATO, ce jeu de plateau sorti en 2011 ?

Et bien Il a un fils légitime : KODACHI, dont j’ai raté la sortie en 2021 et que je viens de découvrir sur le FLIP (Festival Ludique International de Parthenay).

Nous sommes dans le japon féodal du XIIème siècle, la guerre de Genpei est terminée et votre épée « Kodachi » est rangée. Période de « Calme, douceur et volupté » de bien courte durée, car les familles dirigeantes, qui veulent imposer leur pouvoir, ont besoin de vous.

Ferez-vous preuve de force, furtivité, ruse ou intrigue pour mener à bien vos missions ?

Petite parenthèse culturelle :

Les deux jeux se déroulent au Japon au XIIème siècle et vous incarnez des Ninjas.

Le NINJATO est une arme blanche à lame droite d’une longueur de 50 cm, utilisée par les ninjas.

Le Kodachi est une petite épée, à un seul tranchant, de 60 cm de long, pas la plus petite, mais bien plus courte que les sabres traditionnels. Et seul le Kodachi pouvait être utilisé par les civils pendant la période féodale du Japon.

Un jeu qui a tous les ingrédients pour séduire les nostalgiques de NINJATO et ceux qui ne connaissent pas encore le deck-building. C’est un jeu de cartes et de stop ou encore, dans une ambiance « japon féodal ».

Kodachi, un jeu de A.B West, illustré par Drew Baker, édité par Tiki éditions, de 2 à 4 joueurs, à partir de 14 ans pour des parties de 45 mn.

Le matériel : 163 cartes (1 carte 1er joueur, 4 cartes « rappel de règles », 4 séries de 12 cartes de départ [votre deck], 60 cartes « clans » [Émissaires, Influences ou Ninjas] 50 cartes « gardes » [« élites » ou « gardes d’élite »], 10 jetons [9 de prestige et 1 shuriken] et enfin, 1 règle du jeu.

Jouons : La mise en place est simple :

Vous avez chacun votre deck de départ, composé de 12 cartes [10 cartes « Dojo » et 2 cartes « compétences »], posé près de vous. Vous piochez 6 cartes dans celui-ci.

Les cartes « clans » sont posées près des joueurs ainsi que les cartes « gardes ».

Le 1er joueur prend le Shuriken et la carte 1er joueur.

Le jeu se déroule en 3 phases :

Attaquer les clans [Stop ou encore] : la 1ère carte du paquet des « clans » est révélée ainsi que la 1ère du paquet « Gardes ».

À ce moment, vous devez déclarer si vous attaquez « en force » ou en « mode furtif ».

Si vous attaquez en force, vous devez atteindre une valeur de combat supérieure à la valeur du garde, et si vous attaquez en mode furtif, vous devez atteindre une valeur inférieure à celle du garde. Le mode d’attaque choisi détermine votre type de combat pendant ce tour de jeu.

Une seule carte « Dojo » [carte portant une valeur chiffrée représentant sa force] peut être jouée pour chaque combat, mais elle peut être accompagnée de cartes modificatrices [comme les ninjas].

Si le garde est vaincu, continuez-vous à attaquer ? [d’où le « STOP OU ENCORE »].

Si oui, vous devez battre le second garde selon les mêmes règles que pour le 1er et ainsi de suite.

Si le garde vous bat : vous ne remportez rien, mais vos adversaires récoltent une récompense chacun.

Tric Trac

Remporter des récompenses : pour chaque garde vaincu au-delà du premier, vous pouvez récupérer une carte parmi les gardes vaincus. Il devient un trésor que vous placez devant vous, face visible. [4 trésors au maximum devant soi].

Ou, vous pouvez acheter des cartes « clans » exposées [elles doivent être achetées avec des trésors] qui rejoignent votre deck de cartes.

Garder 4 trésors max et reconstituez votre main.

Les « gardes » vaincus sont défaussés ainsi que les cartes « clans » non achetées.

Les carte « Dojo » et « Compétences » jouées lors de ce tour sont défaussées.

Puis vous piochez de façon à refaire votre main à 6 cartes. Si votre pioche est vide, mélangez votre défausse qui devient votre nouvelle pioche.

Le joueur de gauche devient le 1er joueur.

Si vous gagnez un combat contre un garde avec un émissaire, vous gagnez de suite le jeton de « prestige » de la couleur du garde.

Lorsque vous gagnez un « 4ème jeton de Prestige », ou que le dernier jeton « Prestige » est remporté, vous terminez le tour de jeu et la fin de partie est annoncée. Vous comptez vos points (trésors non dépensés, jetons de prestige, cartes « émissaires » et cartes » « ninjas », cartes « influence ».

Celui avec le plus de points remporte la partie.

Vous êtes prêts à y jouer.

Une localisation de Tiki éditions :

Autant les illustrations des cartes sont belles, autant la couverture me laisse dubitative et mériterait un « bon coup de neuf ».

Tric Trac

Tric Trac

Tiki éditions a eu le nez en choisissant de traduire ce jeu. Espérons que l’éditeur obtiendra l’autorisation de moderniser le « facing » de la boîte lors d’une prochaine édition et choisira un format plus petit.

Le but de l’auteur a été de garder les meilleurs éléments de NINJATO

3 axes de développement sont gardés :

Les « Ninjas » qui permettent de casser le hasard, plus on a de cartes Ninja, moins on est soumis au hasard.

Les « ambassadeurs » : étaient dans le jeu NINJATO. Ce sont des déclencheurs de fin de partie avec des jetons.

Les cartes « intrigue » (ce que l’on appelle le Palais de La Reine) qui permettent de faire des points par rapport à la manière dont on a constitué son jeu.

Très accessible, ce jeu est une bonne initiation au jeu de deck-building. (Une main de départ puis construction de son jeu au fur et à mesure de la partie).

Il est très épuré, fluide. L’association du « gestion de sa main », tactique et du « stop ou encore » (prise de risque) est parfaite.

Nous avons donc le meilleur de NINJATO concentré dans un jeu de deck-building. Terminées les lourdeurs matérielles (C’était un jeu de plateau), c’est devenu un jeu de cartes.

Comment ai-je pu passer à côté lors de sa sortie ?

En échangeant avec David Duperret, de chez Tiki éditions, j’ai eu quelques explications.

Il a découvert ce jeu lors du salon d’Essen, a demandé de suite les droits pour la France. Mais ce jeu est sorti en France lorsque Tiki éditions changeait de distributeur et le jeu est tombé dans ce qu’il nomme « un vide cosmique ».

Peut-être aussi retoucher les illustrations, mais encore faut-il obtenir les "pleins droits", précise david. ?

Sur le FLIP, le jeu a piqué la curiosité des fans de NINJATO, du Japon féodal, du deckbuilding. Les parties s’enchaînent.

Le prix est passé de 20 € à un prix encore plus attractif de 15 €.

Alors, autant (se) faire plaisir.

Et si vous le voulez bien, retrouvons-nous la semaine prochaine : Retour de FLIP et partage des coups de cœur.

Et surtout protégez-vous, hydratez-vous.

A très vite.

7 « J'aime »

On u tilise plus la pioche que le sabre, non ?

1 « J'aime »

Voilà qui m’a l’air très sympathique !!! Un grand merci pour cet article et ce partage :slight_smile:

Par contre, coté prix, je le vois affiché à 20.9e dans une célèbre boutique en ligne

Les jetons Prestige font souvent la différence entre un bon ninja et un bon ninja !

+1 pour le visuel de la boîte qui n’aide pas vraiment le jeu. Par contre j’adore le visuel des cartes. Ras le bol des graphismes tous mimis et colorés choupi

1 « J'aime »

:smiley:
En fait on utilise plus plus la Tsuruhashi que le Kodachi.
Merci à Google translate de m’avoir fait découvrir comment on disait “une pioche” en Japonais… ça peut servir en soirée j’imagine :stuck_out_tongue:

1 « J'aime »

désolé mais non, pioche en japonais c’est ピオシュ