Les Halls Francophones
Essen est quasi le plus grand salon public consacré à la chose ludique en Europe. Un salon qui paraissait exotique il y a 15 ans pour qui n’était pas germanophone, mais qui accueille maintenant de plus en plus de nations. Si la francophonie s’y est imposée, et quand je dis « imposé », je pèse mes mots, on découvre maintenant la vague asiatique qui commence à prendre ses marques. Le Docteur Mops vous en parlera mieux que moi puisqu’il a rédigé un petit lot d’article sur les jeux venu du pays du soleil levant ou pas loin.
Les halls.
Nous avons mis en ligne un reportage avec tous les jeux présentés sur l’espace presse. C’est bien. C’est bien pour l’archivage, la mémoire ludique, tout ça. Mais un salon ce sont des stands et des gens qui jouent. Alors voici quelques photos de ce qui se passait à l’intérieur, histoire de saisir l’ambiance qui, même s’il y a eu un changement d’espace, était la même. Une excitation palpable, un plaisir non dissimulé et un secteur heureux d’exister.
Bruxelles, l’un des jeux qui a marqué cette édition.
Les francophones.
Les photos sont centrées sur la francophonie. Oui, c’est un brin chauvin. Je sais. Mais pour montrer une ambiance « salon », quelques clichés suffisent, et si je mettais quelques éditeurs francophones et pas d’autres, nous aurions eu droit à des remarques. Du coup, focus sur tous les stands francophones que j’ai croisé, et je m’excuse pour ceux que j’ai du louper, parce que forcément j’ai dû au moins en louper un ou deux.
Une sacrée édition avec 863 jeux présentés ! Un record.
Et les étrangers underground alors ?
Il est assez difficile quand on est mauvais en anglais, ce qui est mon cas, d’installer une vraie discussion sur un événement pareil. D’abord parce que les gens sont tous très occupés durant la journée et que le soir, au restaurant (le meilleur endroit pour avoir des infos, des impressions), on est assis à côté de maximum 4 ou 5 personnes, et qu’en général on ne fait pas 26 repas durant le salon, donc on ne peut pas vraiment voir tout le monde. Mais nous avons eu confirmation visuelle des tendances évoquées par le Docteur Mops dans ces news japonisantes. L’Asie est en train de nous offrir une fraicheur attirante. Assurément. La sobriété, l’épuration, le minimalisme plait, et les Japonais semblent bien maitriser tout cela.
Les Belges nous la font à la mode US et c’est bien !
Le secteur va bien.
Pour l’instant, le secteur va bien. Très bien. Les jeux dont on parlait avant, ici ou ailleurs, ont fait un carton. Les « Sold Out » se sont enchainé, parfois de manière spectaculaire avec des 200 exemplaires vendus en 24h. Des ruptures qui font du bien et qui démontrent que pour sortir du lot, les éditeurs n’ont plus d’autre choix que de bien communiquer en amont. Ceux qui négligent cet état de fait risquent d’y laisser des plumes, de louper le virage qui est en train d’être pris par le secteur. Avec 900 jeux par an, avoir une bonne mécanique ne suffit plus. Il faut être beau et montrer que l’on existe !
Pour qu’un jeu existe, il va falloir briller, communiquer, s’afficher…
De la vidéo.
Une vidéo arrive d’ici quelques jours avec une balade dans tout le salon, et vous verrez donc des stands exotiques et étrangers.