Dreamscape, j'ai fait un rêve... (KS)

[Dreamscape][Les Aventuriers du Rail]

Demain si tout va bien, commencera l’aventure du financement participatif sur Kickstarter de Dreamscape, un jeu de David Ausloos, illustré par lui-même. David serait donc le Ryan Laukat version flamande.

Comme les gentils gens des éditions Sylex sont venus nous présenter leur première oeuvre, nous leur avons promis que nous vous présenterions le jeu si celui-ci nous plaisait. Comme vous êtes en train de lire ces lignes, vous avez donc la réponse.

En général, les rêves sont plutôt associés à de bonnes choses. Sinon ce sont des cauchemars. Et je suis presque certain que vous avez tous, une nuit ou l’autre, voulu influencer un rêve afin d’en connaître la suite.

Dans Dreamscape, nous allons non seulement contrôler nos rêves mais en plus, composer les paysages où ils se déroulent.

Ne vous y trompez pas, Dreamscape sous ses dehors diaphanes et oniriques est un jeu d’optimisation à l’allemande. Comprenez par là qu’il va falloir mobiliser quelques neurones (rien de méchant) et qu’on ne se fera pas la grosse bagarre. Comprenons-nous bien, optimisation ne veut pas dire calculatoire. En tout cas pas dans ce jeu.

Dreamscape est composé de deux zones essentielles : le plateau commun qui permet collectes et pouvoirs et les plateaux individuels où chaque joueur va élaborer son paysage onirique.

Le plateau commun représente 6 zones du monde des rêves. Dans chacune de ces zones, seront disposés des Fragments de Rêve (jetons ronds) de différentes couleurs (aléatoirement). Chaque zone est également associée à un pouvoir.

À notre tour, nous disposons de 5 points Action qui sont attribués à notre Dormeur (l’équivalent d’un ouvrier).

Pour 1 point Action, nous pouvons : passer d’une zone dans une zone adjacente, prendre le dernier Fragment de Rêve de la zone où nous nous trouvons et/ou déclencher le pouvoir d’un lieu.

Tout cela se fait dans l’ordre que nous souhaitons.

Les Fragments de Rêves collectés viennent prendre place dans nos mains en attendant d’être utilisés. Attention, nos mimines ne sont pas géantes et nous ne pouvons tenir que 2 fragments d’une même couleur à la fois.

Vient ensuite une phase de construction où nous pouvons placer ou dépenser nos fragments.

Comment ? Pourquoi ?

D’abord, en début de chaque partie, nous aurons pioché 4 cartes objectifs. Ces cartes nous indiquent les conditions particulières pour obtenir des points victoire. Ces conditions sont visibles et valables pour tous. Il s’agit souvent de majorités à obtenir en fin de partie.

D’autre part, comme dans les Aventuriers du Rail, nous pourrons nous procurer des cartes Objectif qui nous indiquent des dispositions de paysages. Nous en aurons une en début de partie. Il faudra donc, pour remplir ces objectifs, collecter les bons fragments puis les disposer comme requis.

Petite rivière, prairie, colline, arbre,…

Il existe des contrats de différentes difficultés. Mais attention à ne pas être trop gourmand car le jeu se joue en un nombre de tours finis et chaque objectif non rempli nous fera perdre des points.

Les objectifs ont aussi un autre intérêt. Ils nous offrent un pouvoir si nous posons un fragment sur la carte. Un pouvoir c’est bien et cela permet en plus de stocker une couleur qui nous embêtait et que l’on récupérera ensuite.

L’ordre dans lequel on collecte les fragment est essentiel car ceux que nous avons déjà récolté nous ouvrent les portes de certaines zones gratuitement. De quoi économiser nos précieux points d’Action.

Des règles supplémentaires sont proposées pour les amateurs avec des cauchemars qui vont venir nous mettre des bâtons dans les roues.

Le jeu offre une courbe d’apprentissage très courte malgré ses finesses. On comprend très vite ce que l’on peut faire. Ce qui est tout de suite plus difficile est d’optimiser notre chaine de 5 actions pour en tirer le maximum de bénéfices.

Les interactions ne sont pas nombreuses mais il est parfois important de s’assurer de jouer en premier (ce qui implique de terminer son tour dans les zones du début et ça c’est encore de l’optimisation). Il faut également être capable de changer vite de plan après que le joueur précédent a terminé son tour et pris les fragments que l'on convoitait.

L’ambiance est donc tendue d’un bout à l’autre de la partie. Aurais-je le temps de… Dois-je plutôt… Et si je… sont autant de début de phrases qui surgiront à chaque choix.

Et puis le petit miracle, c’est qu’avec juste quelques pions nous allons nous réjouir de composer un mini paysage. Cette impression de « mon petit chez moi » est très bien rendue en terme de sensation de jeu. Et puis le truc qui ne trompe pas c’est la fin de partie. J’aurais dû… si je n’avais pas… Et là forcément, on a envie de rejouer. Qui aurait cru qu’on puisse combiner poésie et optimisation ?

Alors pour une première fois c’est une belle première fois. Un gameplay tendu, de bonnes sensations de constructions et de temps qui passe trop vite. Les jeunes gens de Sylex ont beaucoup investi dans ce projet. Ils méritent. À vous de voir si vous souhaitez voir leur rêve devenir votre réalité.

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Vivement demain =)

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Ayant vu ce midi les vidéos sur le replay, j’ai hâte de voir ce que va apporter le KS pour ce jeu.
J’aime beaucoup les illustrations et l’optimisation va être un tord neurones.

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Même pas peur :slight_smile: !!

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Bon ça veux dire qu’il risque de finir par chez toi celui là ^^ … On va regarder ca de très prêt alors !

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J’ai hâte aussi =)

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On verra ça déjà demain, d’ici là, fait de beaux rêves ^^

ca me donne envie

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Ce jeu est mon coup de coeur d’Essen, ce soir je suis sur KS obligatoirement !

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Le KS n’a pas démarré on dirait ou alors je suis un manche et je ne le trouve pas :frowning:

Ouin, c’est confirmé, je suis un manche :slight_smile:

Early dreamer râté :frowning: