J’aime pas tellement les enfants… Tais toi et manges quand même !
Qui donc va vous parler d’un nouveau deckbuilding ?
Vous n’allez peut-être pas le croire (et vous aurez tort) mais l’éditeur aimé des joueurs velus et autres pousseurs de kubenbois, j’ai nommé Ystari, n’avait dans son prestigieux catalogue ludique aucun deckbuilding à ce jour.
Voilà un jeu qui sort ce week-end et qui va remédier à ce manque flagrant : “Arctic Scavenger” qui est publié dans la collection Ystari Plus et pour l’occasion qui est co-édité avec Rio Grande.
Voyons un peu ce qu’il y a dans cette boîte.
Bien évidemment des cartes puisque dans du deckbuilding nous sommes.
Il fait froid. La planète suite à… quelque-chose de moche… s’est refroidie et une nouvelle période glaciaire fait rage.
Nous sommes à la tête d’un petit groupe de survivants. Tout petit le groupe. Et comme la survie passe par des moments difficiles et que d’autres groupes rodent aussi, notre objectif est de devenir le plus grand groupe de survivants du coin.
Forcément, on pense à “Dominion” quand on parle de deckbuilding. C’est bien normal. La spécificité d’un “Arctic Scavenger” c’est déjà d’être beaucoup plus méchant. L’ambiance n’est pas tellement à la camaraderie ou la construction mais plutôt à la baston, la rapine et le cannibalisme.
On commence avec une petite main de 5 cartes qui vont nous permettre d’acheter d’autres cartes qui rejoindront notre paquet au fur et à mesure. Pendant les trois premiers tours; c’est calme.
Dès le troisième, en plus des cartes habituelles que l’on peut acheter, on peut également entamer une pile de pioche spéciale nommée Les Ressources Contestées. On peut et on doit d’ailleurs.
Ce sont des cartes encore plus mieux mais il y a un hic. D’abord, elles apparaissent face cachée. Seul le joueur actif peut en prendre connaissance secrètement et enfin il va falloir se battre pour les avoir.
Chacun fait ses petites courses comme dans les premiers tours mais si vous voulez la carte plus mieux; il faudra se battre. Pour cela on utilise les cartes encore en main et le joueur qui a la plus forte valeur de combat gagnera la carte convoitée.
Les différentes cartes permettent plusieurs choses : le combat comme nous venons de le voir mais aussi la chasse qui permet d’avoir de la nourriture et donc d’acheter de nouveaux réfugiés, la faculté de creuser pour ramasser des objets et enfin les points de victoire. Pour gagner il faut en avoir le plus en fin de partie.
Une famille par exemple rapportera 3 points de victoire pour la fin de la partie mais ils ne savent rien faire d’autre et tant que la partie n’est pas finie, vous allez les trouver encombrant. En même temps, ça sert aussi à bluffer avant une escarmouche… Et si vous êtes cannibale…
Ce qu’il y a de bien c’est que cette boîte contient aussi la première extension du jeu. Son thermoformage laisse aussi à penser que d’autres devraient suivre…
Dans cette extension des leaders font leur apparition. Vous serez donc identifié par ces cartes qui offrent un ou des pouvoirs pour toutes la durée de la partie. Cela orientera votre stratégie.
On y trouve également des Docteurs qui soignent les blessures des Snipers et des Ingénieurs qui peuvent aller piocher dans une nouvelle pioche de jeu : les Plans.
Les plans offrent des lieux comme des bunkers, des pharmacies et des armureries.
Vous voyez le genre…
Les illustrations que vous voyez ici sont tirées de la version anglaises. Ystari est aussi bon en jeu que mauvais en communication…
Une émission sur Tric Trac TV filmée sur le festival des jeux de Cannes sera bientôt disponible en attendant une prochaine partie dans nos studios.
“Arctic Scavengers”
Un jeu de Robert K Gabhart
Illustré par Matt Burton
Publié chez Ystari et Rio Grande
Pour 2 à 5 joueurs dès 12 ans
Public connaisseurs
Durée : 50 min
Disponible dès ce jour dans les 30€