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FlatlinedGames a commenté cet article.il y a 1 mois
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FlatlinedGames a commenté cet article.il y a 1 moisMerci pour cet article. J'ai vraiment hâte de lire ce livre.
Pour répondre aux deux questions :
- Il y a beaucoup de livres sur l'édition de livres ou de jeux vidéos mais je ne connais pas d'ouvrages spécifiques destinés aux éditeurs de jeux (je sais qu'il y a des vidéos Youtube dédiées à ce sujet : la série Forbidden Limb sur The Dice Tower était chouette ; il y a aussi d'autres types d'initiatives comme la chaîne Boardgame Publisher qui parle de l'envers du décor). ;)
- Pour acheter des livres qui sont imprimés à la demande, je n'ai encore jamais sauté le pas (mais ce sera justement l'occasion).Chouette initiative ! Ce sera mon premier livre à la demande :)
Concernant la première question, il y a "A Crowdfunder's Strategy Guide" de Stegmaier qui parle plus précisément du financement participatif et de la construction d'une communauté. Mais plusieurs aspects de l'édition y sont abordés. -
FlatlinedGames aime cet article.il y a 2 mois
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FlatlinedGames a commenté cet article.il y a 6 moisEn gros une boutique qui ne prend pas tout a une remise de 40% et une boutique qui prend tout dispose d'une remise de 43%. Asmodee n'oblige personne à avoir ces 3 Pts supplémentaires. C'est bien le choix de la boutique de prendre plus d'Asmodee pour gagner ces 3 Pts. C'est purement incitatif. C'est ce qu'on appelle "être commerçant" ("si tu m'en prends plus je te ferai une ristourne"). En quoi est-ce moralement condamnable de proposer un rabais sur les grosses quantités ?bah ça peut arriver si le jeu n'a pas de distri français ...
j'ai eu 2 fois le coup : flamme rouge (pourtant avec une regle en fr) et chocolatl (extension pour cacao)"Indépendant" ça n'est pas seulement une question de taille pour moi, ça veut surtout dire que les décisions finales sur la gestion et les directions à prendre de la boite appartiennent au(x) dirigeant(s) et que ce(s) dirigeant(s) travaillent exclusivement pour cette boite.
En gros, quand il y a des actionnaires majoritaires qui ne sont pas là pour faire avancer la boite, alors ce n'est plus une boite indépendante.
(maintenant que j'ai déblatéré tout ça, concernant Asmodée, j'en sais rien du tout :) Si ca appartient à un groupe financier dont le métier n'est pas uniquement le jeu, alors non, ils ne sont pas indépendants)Je pense que le problème est pris à l'envers dans cet article. Il faut d'abord faire des bons jeux et ceux-ci se retrouveront dans les boutiques et ce, quelque soit leur mode de distribution.Et du coup, pour trouver son public, le jeu ne doit-il pas déjà être en boutique ? C'est un peu le serpent qui se mord la queue non ?Heuuu pas d'accord. avec le propos de base.... Il m'est arrivé de demander un jeu en boutique. Y a pas !
OK, je commande....ha non, comprenez que ça nous revient un peu cher (on préfére un max de jeux franco de port donc on doit commander "beaucoup" sans certitude de vendre) et puis, ha non, lui il est auto-distribué (encore pire, impossible de l'avoir en boutique de ville)Certains détaillants gèrent mieux que d'autre les commandes. C'est évidemment un facteur de différentiation... Et nous allons aussi vers une évolution du marché ou les différents canaux (boutique/distrib, détaillants web, vente directe sur le site éditeur, kickstarter, ...) vont devenir plus complémentaires les uns des autres suivant le jeu et le joueur qui veut se le procurer, alors que beaucoup les perçoivent encore comme canaux concurrents les uns des autres.Kingdomino est certainement excellent mais en effet je suis d accord avec ehanuise. Pour ma part en 2016 j ai découvert Isle of Skye que j ai apprécié, j ai aussi trouvé 4 Gods et en "vieux" jeu Gaïa. Qui dit plus de jeux ne dit pas que problème de capacité de stock. Il dit aussi problème de capacité de temps pour les joueurs. En 2016 j ai donc eu déjà des bons jeux de tuiles et l envie d acquérir Kingdomino ne nous disait rien pour mon groupe de jeu.Bonjour Fred,
Pour moi l'indépendance est une relation réciproque entre deux entités ou personnes. Tu est un auteur indépendant car tu es libre de choisir avec quel éditeur tu vas travailler à chaque jeux que tu fais, de même que j'imagine qu'un éditeur est libre de refuser d'éditer un de tes jeux même si il t'as déja édité auparavant.
Ce qui à mon sens n'est plus le cas avec Asmodée. Asmodée est libre de faire ses choix, par contre en tant que clients d'Asmodée je le suis beaucoup moins: obligation de référencement, objectifs de CA, et objectifs de vente. La taille de leur catalogue rend asmodée indispensable à toute boutique, ce qui les mets dans une position de force vis vis des revendeurs et certainement également auprès des éditeurs qu'il distribue. le fait qu'Asmodée soit détenue par un fond d'investissement les poussent à une rentabilité extrême. Aucun autre distributeur avec lesquels je travaille ne se permet de changer aussi régulièrement ces conditions toujours à son avantage.Justement, ce n'est plus suffisant ! Un jeu excellent, bien publié et vendu au bon prix peut maintenant passer sous le radar. Alors oui, il finira par se retrouver en boutiques, mais seulement après que les joueurs aient eu l'occasion d'y jouer et d'en parler, et de le demander à leur boutique. Et vu la prolifération de titres d'une part, et la pression sur les détaillants pour rentrer tout le catalogue d'un distributeur d'autre part, plus rien n'est garanti ni automatique !Tu entends peut-être "indépendant" dans le sens où le distributeur ne fait que distribuer (et n'est pas éditeur) ?Oui, bien sûr, le téléphone existe (et je déteste téléphoner), mais on a aussi inventé d'autres moyens de communication plus modernes. Pourquoi se contenter que du téléphone ? Ca me fait penser aux majors de musiques qui ont mis tellement de temps à passer du CD au MP3.
Enfin bref, je donne juste mon avis en tant que client et ce qui fait que je choisisse une boutique plutôt qu'une autre. Et ce qui pourrait, pour mon cas personnel, permettre à la boutique de gérer ses commandes auprès des distributeurs.Pour répondre à Tomfuel, il n'est pas obligé de remplir ces étagères avec des produits Asmodee.
Ça ne l'est que si la boutique veut ensuite profiter d'une remise plus grande, ça ne l'est que si le boutiquier en prend la décision en considérant qu'il (lui) ne saurait (ou ne voudrait finalement) pas faire autrement et donc qu'il ne peut (ou ne veut) s'en passer pour ce que ça lui rapporte (en terme de ventes, de présences des jeux, de conditions de ventes...) Bref, le différentiel est positif.
Le fait de s'en passer reste donc une question de choix, avec une remise en question qui s'en suit de son activité, un risque (non-négligeable) de ne pouvoir passer le cap, comme le dit justement Phoenixeux.
Discussions intéressantes... il faut que je me discipline pour le continuer dans le forum... :-DPetit point de vue de client et de joueur à cheval entre le causual et le core :
Je pense que l'une des missions des boutiques physiques (qui s'adressent effectivement en priorité au grand public) pourrait être de réserver un espace, même réduit, à la mise en avant de certain jeux très core vendus hors distribution traditionnelle. Un peu dans une optique de montrer : "ça existe, peut-être êtes-vous un passionné en devenir de tel ou tel type de jeu. Et voici comment acquérir ce gros jeu." (via la boutique directement ou un code promo désignant la boutique comme prescripteur de la vente).
Outre la commission minime possible en cas de vente, cette mission de présentation ne serait pas forcément bénévole : le marchand pourrait "vendre" l'espace "publicitaire et demander (imposer ?) des éléments de matériel pour démo (PnP de bonne qualité, petit module d'initiation, etc).
Bref, j'imagine qu'une relation boutique/éditeur voir boutique/auteur-autoéditeur pourrait se développer.
Et mon côté core serait content de conseiller des titres au crémier pour que la bonne parole soit diffusée sans pour autant effrayer le débutant !Prenons l'exemple de l'excellent KINGDOMINO par exemple. De mon point de vue parce que le jeu a le bon mix (auteur communicant, cible inter-générationnelle, principe mécanique connu mais innovant dans son approche), il aurait pu être vendu par à peu près n'importe qui comme distributeur et aurait été un succès. Le souci c'est que le goulot est très étroit et que seuls quelques jeux arrivent chaque année à être sous les feux de la rampe. A nous de nous remettre en cause plutôt que de demander à nos clients de faire le boulot. Ils achètent nos jeux, c'est déjà pas si mal...Tu n'as pas compris mon propos: Ce que je dis en substance c'est que pour un jeu comme kingdomino il y en a 30 autres sur le marché, qui s'adressent à un public plus restreint. ca ne veut pas dire qu'ils sont moins bon ou meilleurs ou plus ou moins méritants, ils s'addressent à des publics différents.
Et pour ces jeux là, le joueur doit savoir que s'il ne les demande pas à son détaillant, il ne les rentrera très probablement pas.
De la même manière que ton libraire propose un assortiment de magazines, et si tu aimes particulièrement la philatélie ou le mécanique, il ne rentrera le ou les magazines dédiés que si tu lui en fais la demande.Kingdomino est certainement excellent mais en effet je suis d accord avec ehanuise. Pour ma part en 2016 j ai découvert Isle of Skye que j ai apprécié, j ai aussi trouvé 4 Gods et en "vieux" jeu Gaïa. Qui dit plus de jeux ne dit pas que problème de capacité de stock. Il dit aussi problème de capacité de temps pour les joueurs. En 2016 j ai donc eu déjà des bons jeux de tuiles et l envie d acquérir Kingdomino ne nous disait rien pour mon groupe de jeu.Chers tous,
Je crois que pour pas mal de monde, l'utilisation du mot "indépendant" est sans doute un abus de langage. Si l'on fait un parallèle avec le cinéma, la musique, la BD, Asmodee est un distributeur indépendant, comme tous les autres. Ils ne sont liés part contrat à personne, même si un fond d'investissement possèdent la majorité des parts. Ils n'ont pas de contrat les liants à une entité supérieure. Par contre, leurs studios d'éditions ne sont pas des éditeurs indépendants. Space Cowboys, par exemple, s'ils font bien ce qu'ils veulent, n'est pas un éditeur indépendant. Ils sont liés à Asmodee.
Penser que l'indépendance est une question de taille, de CA ou de nombre d'employés est une erreur.Plus difficile à faire, quand les quelques points de pourcentage représentent quasiment un mois de salaire.Et du coup, pour trouver son public, le jeu ne doit-il pas déjà être en boutique ? C'est un peu le serpent qui se mord la queue non ?Bonjour hérisson,
je me permets une petite intervention. Vous dites donc qu'une boutique ne peut plus vivre sans Asmodee ? ça me paraît très contraint et catastrophique, dit comme ça.
J'avais l'impression que ça restait un choix de la boutique, en fonction de sa taille, ses possibilités, ses clients qu'elle connaît... et enfin, d'un choix personnelle du propriétaire de la boutique. J'avais l'impression qu'une boutique pourrait bien (en ayant tout-à-fait conscience que ça demanderait un gros travail de conseils et de restructuration) si elle en faisait le choix, celui justement de ne plus travailler avec Asmodee, avoir de quoi satisfaire tous les types de clients avec d'autres jeux à mettre en face de chaque jeu "manquant", vu la richesse du milieu ludique... donc d'innover et se ré-inventer pour faire face à un élément déplaisant et dont le ratio "intérêt/pénibilité" est défavorable.
Ainsi, si la boutique reste avec Asmodee malgré des changements vécus comme des contraintes fortes, c'est que "l'intérêt commercial et économique" pour la boutique est encore de rester avec Asmodee comme partenaire commerciale... c'est dans son intérêt... Si ce n'est plus intéressant (que ce soit économiquement, certainement la raison première, ou autres puisqu'on peut faire des choix éthiques différents aussi), pourquoi rester ?Histoire de mettre tout le monde d'accord, je pense qu'il y a un peu des deux : le marché se rétrécit et les boutiques doivent faire des choix alors que, paradoxalement, il y a de plus en plus de jeux. Cependant, un très bon jeu aura toujours plus de chance de percer, quelque soit la taille du distributeur / éditeur.
Alors certes, on sent tout le poids des grosses machines mais un petit éditeur peut encore s'en sortir s'il se défonce. Après, il y a ceux qui considèrent l'édition comme un hobby.Cher tous,
J'ai créé un sujet dans le forum, cela sera mieux pour discuter...
https://www.trictrac.net/forum/sujet/l-independanceJe suis un peu surpris par ce texte qui ressemble à un appel à l'aide.
Pour fréquenter plusieurs boutiques de jeux, de type un peu différent (en gros "gamer" et "famille"), les clients font déjà cette démarche de demander un jeu spécifique. Et souvent c'est plutôt "on en a plus" que "j'en ai pas commandé". Pour le moment j'ai une exception, c'est pour le jeu Bubblee Pop que j'ai recommandé à une petite boutique spécialisé "enfant et famille" (et qui pour le coup a un nombre de référence très limités hors "enfants") et dont le jeu me paraissait pouvoir rencontrer un certain succès auprès de sa clientèle.On est d'accord.
J'entends plus "indépendant" dans le sens de l'indépendance vis-à-vis du contenu du catalogue : si je suis distributeur-éditeur, j'aurai probablement tendance à mettre le paquet sur les titres que j'édite parce que je vais gagner plus d'argent avec. En même temps, le risque est de faire fuir les éditeurs qui sont en contrat avec moi pour les distribuer, mais la tentation est là.Tu n'as pas compris mon propos: Ce que je dis en substance c'est que pour un jeu comme kingdomino il y en a 30 autres sur le marché, qui s'adressent à un public plus restreint. ca ne veut pas dire qu'ils sont moins bon ou meilleurs ou plus ou moins méritants, ils s'addressent à des publics différents.
Et pour ces jeux là, le joueur doit savoir que s'il ne les demande pas à son détaillant, il ne les rentrera très probablement pas.
De la même manière que ton libraire propose un assortiment de magazines, et si tu aimes particulièrement la philatélie ou le mécanique, il ne rentrera le ou les magazines dédiés que si tu lui en fais la demande.Chacun est dépendant du marché, mais un éditeur petit par la taille (de l'entreprise) peut prendre ses décisions tout seul et assumer ses erreurs tout seul.
Plus gros, il y a plus d'obligations et de dépendance a d'autres parametres (dividendes pour les actionnaires, croissance, payer et satisfaire ses employés, tenir les contrats avec les partenaires extérieurs ...), ce n'est donc plus un acteur indépendant.Tu as l'effet 'tiers de remise' Asmodée quand même, ou une fois qu'un détaillant a pris toutes les références obligatoires pour obtenir un niveau de remise donné, il ne lui reste plus beaucoup de cash à répartir pour le reste.Cher Monsieur Pikaraph,
Je crois que tous les distributeurs français sont tous aussi éditeur... Si j'applique votre utilisation du mot, il n'y en a donc aucun distributeur indépendant. Me trompe-je ?Cher Monsieur Cesare D'Atalia,
Il me semble qu'il y a dans votre catalogue un jeu dont vous êtes au moins l'auteur... Je n'ai aucun soucis avec ce fait, juste si l'on pense que l'idée est d'avoir comme image l'indépendance en opposition à d'autre en prétextant certains aspects, il vaut mieux être sûr de ne pas soit même être sur un ligne, si minime soit elle, tout autant dépendante. :o) Encore une fois, je n'ai aucun soucis avec le fait qu'un distributeur puisse être auteur, éditeur ou même tienne une boutique, un site web ou une revue. Et quoi qu'il en soit, je pense que vous ne refuseriez pas de devenir un GROS distributeur. :o)La concurrence est clairement devenue terrible et force les éditeurs à trouver de nouveaux modèles. Les joueurs ont changé, les boutiques ont changé et les éditeurs changent. Il suffit d observer l'évolution du rayonnage et du public des boutiques depuis 20 ans (du Jdr à Dooble).Ben je le précise pcq pas mal de monde refuse de voir que les choses e ont changé et avec les fonctions des différents acteurs.Fred, c'est sur, les jeux se vendent bien et continueront de se vendre. Ceux qui peuvent s'adapter au marché survivent, pas les autres. Le problème c'est que les boutiques indépendantes risquent de disparaître s'elles doivent "dealer" avec des géants qui profitent de leur position de force pour appliquer des conditions commerciales dures à encaisser... Certes, tes gros succès continueront de se vendre partout, même en grande distribution. Sans boutiques, sans leurs conseils, je crois qu'on arriverait à ce qui s'est passé dans le monde du jeu vidéo à ne voir principalement que des extensions ou des reprises de jeux déjà publiés et grand public. Les éditeurs de jeux de geek trouverons leur public sur internet (par KS principalement).
J'aime les boutiques, le contact humain avec des vendeurs généralement adorables, je veux pas les voire disparaître, alors je trouve que cet article, entre les lignes, c'est une espèce de mise en garde que c'est à eux de s'adapter en cherchant des solutions alternatives et ne pas se limiter à vendre les blockbuster que tout le monde demande. Le jour où les gens croiront qu'ils peuvent se passer des boutiques pour choisir un jeu, elles disparaîtront encore plus vite car on peut trouver les jeux moins chers sur internet. En accompagnant les clients, en leur faisant découvrir des nouveautés "alternatives", elle les fidéliseront et survivront.Le jeu vidéo a pris un tournant en 2004 avec la sortie de Half Life 2. Son éditeur, Valve Software, a sorti en même temps une plate-forme de distribution de ses jeux, passage obligé à l'installation. Cette plate-forme, Steam, est devenue un mastodonte de la distribution des jeux de son propre catalogue comme de ce lui d'autres éditeurs. Et maintenant de jeux indépendants, de jeux en version beta, voire alpha.
Certains éditeurs ont fait pareil de leur côté avec un wagon ou deux de retard et sont plus limités dans leur offre.
D'autres sites sont ensuite venus se greffer comme Humble Bundle, essentiellement des jeux confidentiels, indépendants ou ayant moyennement marché et au milieu quelques gros jeux. Les acheteurs donnent ce qu'ils veulent, une partie allant à des associations caritatives.
Il y a beaucoup à apprendre de l'évolution de la distribution dans le jeu vidéo mais beaucoup de bémols à apporter.
Avec l'évolution des modes de distribution c'est le marché lui-même qui a évolué. On a vu un éditeur prendre le quasi monopole du secteur pendant des années, se faisant rogner un tout petit peu des parts depuis. La dématérialisation aidant, les intermédiaires disparaissent, la gestion du stock est inexistante et les chiffres de vente gardés secrets avec beaucoup de facilité. Énormes marges, chiffres cachés, contrôle total de la distribution du producteur au consommateur. Le joueur s'y retrouve à la fin avec des jeux vite devenus obsolète. Un jeu sorti à 60 € peut se retrouver à -75% seulement quelques semaines plus tard si les ventes ne sont pas bonnes ou qi un autre jeu lui vole la vedette. Ce qui cache une crise grave des acteurs en amont. De gros studios ont perdu énormément, donnant plus de place à de petits studios indépendants. Ils représentent une part très importante des ventes en volume et dans les jeux les mieux notés ils sont de plus en plus présents. Ils peuvent se permettre des prises de risque plus importante.
Les gros studios ayant la responsabilité de plusieurs dizaines de personnes avec des budgets importants sont freinés par la prise de risque d'une mauvaise vente. Les actionnaires ont aussi un rôle là-dedans dans les grandes structures. Mais la vie d'indépendant ne semble pas rose, ça ressemble plus à l'amour du beau jeu plus qu'à un business model pour essayer de faire fortune.
Transposer ça dans le jeu de société semble compliqué. Le jeu reste physique, ne tombe pas en désuétude aussi vite, n'engage pas les mêmes équipes ni les mêmes sommes. Et ne pourra pas avant longtemps se passer de boutiques (grosses ou petites). Il y a encore de la place pour les conseils avisés des boutiques. Pourvu que les éditeurs n'aient pas le ventre trop gros en essayant de regrouper en une seule entité la production, la distribution et la vente.
Steam n'est pas un bon exemple au final car s'il a permit de voir apparaître des jeux moins mainstream qu'avant, c'est au prix d'un sacrifice important de beaucoup de studios. Sans parler de l'inflation des jeux, et donc des mauvais jeux. Le joueur devenant consommateur avec tout ce que ce mot a de plus mauvais.
Dans le jeu de société on a encore un lien fort avec le matériel, les illustrations et donc les illustrateurs, les gens qui éditent et ceux qui créent. On sait, si on le veut, qui est derrière tel projet. Et on peut les rencontrer, échanger sur salon et sur internet.
Ca reste très humain. Kickstarter aura un impact c'est certain, mais rien de diabolique encore. D'une certaine manière il démocratise les jeux à 80 € et plus sans qu'on sourcille plus que ça. C'est ce qu'à permit Conan d'après moi. En plus d'être un bon jeu, il me semble qu'il a démocratisé les grosses boîtes dans cette gamme de prix.Le point de vue de Phoenixeux est intéressant et pour moi, symptomatique. Je n'analyse pas la proposition, même si elle me semble intéressante, mais juste ce qu'elle représente : face à un système, constitué de sous-systèmes inter-connectés, changeant, tous doivent s'adapter, changer et se remettre à inventer... ou mourir (même si c'est un peu rude).
Je reprends un exemple que m'a susurrer Monsieur Phal dans nos discussions : Lorsque les voitures sont arrivées, je veux bien croire que les maréchaux-ferrants ont dû tirer la gueule pour leurs emplois, leurs petits commerces... il aurait donc fallu stopper les voitures ? possible... mais ça n'a pas été le choix fait... et depuis, il y a des garagistes.Ben je le précise pcq pas mal de monde refuse de voir que les choses e ont changé et avec les fonctions des différents acteurs.Si on renonce au catalogue d'Asmodée, on renonce donc entre autre à Cocktail Games, Ferti, Lui-même, Ludonaute, Filo, Bombyx, Libellud, Edge, Space Cowboys, Hurrican, Days of Wonder, Repos Prod, GameWorks, FFG....
Comment une boutique peut espérer survivre sans la majeur partie de ces éditeurs dans son magasin ? C'est une vrai question que je pose. J'ai du mal à entrevoir la possibilité pour un revendeur de se passer de tout ou parti de ces éditeurs.Monsieur Guillaume
Pour rebondir sur l'article, une boutique aujourd'hui ne peut pas se passer d'Asmodée: ses titres sont demandés.
Si tu rentres dans une boutique de jeux et qu'il n'y a pas Dobble, Splendor, Aventuriers du rail ou Timeline, je ne pense pas que tu puisses t'en sortir, meme avec toute la bonne volonté du monde et une qualité de conseil haut excellente.Cher Monsieur eldarh,
Une boutique qui n'est pas considéré comme un gros client par Asmodee (basé sur le chiffre de commandes j'imagine), qui ne commande donc pas beaucoup, n'a juste pas la même remise, les même conditions qu'un gros client qui lui, parce qu'il commande beaucoup aura une bonne remise. Les boutiques qui se plaignent du système sont donc des boutiques qui n'ont pas accès à ces remises parce qu'elles ne commandent pas assez. Si elle commande quand même, elle aura quelques euros de moins de marge. A la boutique de voir si cette différence est trop importante. Asmodee n'a aucun interêt à mettre à mal les boutiques qui vendent leurs jeux, ce sont ses clients. Si le système est mauvais, il finira par s'effondrer car si plus aucune boutique ne peut commander chez Asmodee, comment Asmodee va gagner de l'argent ? Comment les éditeurs qui passent par Asmodee vont gagner de l'argent ?comment Asmodee va gagner de l'argent ? Comment les éditeurs qui passent par Asmodee vont gagner de l'argent ?
J'aurais tendance a dire: avec des gros volumes et des grosses/tres grosse boutiquesSi le système ne "s'effondre" pas, localement on assiste à des ajustements. Par exemple, ma petite (vraiment petite) boutique à moi, semble avoir simplement décidé de "favoriser" les commandes Asmodée au "détriment" des autres distributeurs. Et en effet, à part quelques Iello (en tant qu'éditeur mais aussi par l'intermédiaire de la gamme "contes"), Gigamic et l'incontournable Habba (boutique familiale) peu d'autres distributeurs présents, avec qui elle me dit travailler "moins". Je pense, je suppose, car je ne lui en ai pas parlé en détail, qu'elle se satisfait de cela car Asmodée propose suffisamment de jeux qui ciblent sa clientèle.
Je suppose que ce genre d'arbitrage a lieu dans pas mal de boutiques de ce type, et finalement ça rejoint le propos de l'article.je me permets juste de dire ça j'ai connu certains boutiquiers qui bougonnaient à commander une référence juste pour un client un peu exigeant, parce que, "sincèrement, ça rapporte pas grand chose..." :DPetit point de vue de l'autre coté du comptoir, ce qui est mon cas en tant que gérant d'une petite boutique de province. Pour présenter un peu ma situation, sur l'année 2016 j'ai référencé un peu moins de 900 titres différents. (Selon les chiffres que l'on entend ici et là, cela correspond à peu près au nombre de sortie annuelle. Dans les 2 cas je compte les extensions). Parmi ces 900 références, une bonne partie sont des classiques et sont le moteur de ma boutique en terme de vente, bref cela laisse peut de place aux nouveautés, environs 120 pour 2016 pour ma petite boutique.
Alors oui, je sélectionne en fonction de ma clientèle, des jeux que j'ai pu tester en salon, qui m'ont été présenté par les commerciaux qui vienne me voir ou lors de journée pro, et des infos qu'on peu avoir sur internet. Mais surtout, j'en zap, d'autant plus que les sorties sont de plus en plus concentré sur de courtes périodes (essen, cannes). et que le principale outil de communication des éditeurs est le mail, vite perdu dans la masse ou dans la corbeille.
Certains jeux sont inratables portés par de grosse opération de com, mais beaucoup se retrouve noyé dans tout ça. Bien sur, si je rate un "bon jeu" au moment de sa sortie, mon commercial va certainement m'alerter sur cette "nouveautés bientôt en rupture qu'il faut rentrer", mais les recommandations des clients vont m'inciter encore plus à référencer tel ou tel jeu. L'article est à mon sens très juste sur ce point, il est beaucoup plus dur d'exister pour les petits éditeurs distribué par de petit distributeur fasse à de grosse machine qui, elle, nous impose de référencer leurs nouveautés et dont nous avons les commerciaux au téléphone toute les semaines.
Et effectivement, aucun de mes clients ne m'as demandé Argo, et je ne l'ai pas encore rentré.
Ceci dit arriver sur les étagères ne fait pas tout, il faut pouvoir encore y rester et faire ses preuves pour conserver ces quelques centimètre carré car une nouveauté qui arrive chasse inévitablement un autre jeu. Et là commence le deuxième dilemme du gérant de boutique, "quel jeu ne plus référencer?"Oui, les choix sont cornéliens pour les détaillants, et c'est d'autant plus important que c'est leur grosse valeur ajoutée : offrir à leurs clients qui recherchent du conseil un 'filtre' pour 'y retrouver dans la masse des sorties!
Une partie importante du message que je veux faire passer aux joueurs qui recherchent un titre particulier est que les jeux qui ne sont pas en rayons peuvent toujours être demandés à leur détaillant, qui sera ravi de les commander :)Tout à fait, et je soutien ta démarche dans ce sens. Et effectivement je connais peu de boutiquier qui refuserait de commander un jeu pour un client.bah ça peut arriver si le jeu n'a pas de distri français ...
j'ai eu 2 fois le coup : flamme rouge (pourtant avec une regle en fr) et chocolatl (extension pour cacao)je me permets juste de dire ça j'ai connu certains boutiquiers qui bougonnaient à commander une référence juste pour un client un peu exigeant, parce que, "sincèrement, ça rapporte pas grand chose..." :DFred, c'est sur, les jeux se vendent bien et continueront de se vendre. Ceux qui peuvent s'adapter au marché survivent, pas les autres. Le problème c'est que les boutiques indépendantes risquent de disparaître s'elles doivent "dealer" avec des géants qui profitent de leur position de force pour appliquer des conditions commerciales dures à encaisser... Certes, tes gros succès continueront de se vendre partout, même en grande distribution. Sans boutiques, sans leurs conseils, je crois qu'on arriverait à ce qui s'est passé dans le monde du jeu vidéo à ne voir principalement que des extensions ou des reprises de jeux déjà publiés et grand public. Les éditeurs de jeux de geek trouverons leur public sur internet (par KS principalement).
J'aime les boutiques, le contact humain avec des vendeurs généralement adorables, je veux pas les voire disparaître, alors je trouve que cet article, entre les lignes, c'est une espèce de mise en garde que c'est à eux de s'adapter en cherchant des solutions alternatives et ne pas se limiter à vendre les blockbuster que tout le monde demande. Le jour où les gens croiront qu'ils peuvent se passer des boutiques pour choisir un jeu, elles disparaîtront encore plus vite car on peut trouver les jeux moins chers sur internet. En accompagnant les clients, en leur faisant découvrir des nouveautés "alternatives", elle les fidéliseront et survivront.Je suis un client final.
C'est à dire la dernière personne qui dépense son argent pour acheter une boite dans laquelle il y a un jeu de société.
Après je peux l'offrir, y jouer ou lui faire prendre la poussière (et dans poussière, il y a toutes les autres possibilités).
Moi ce que j'entend clairement dans le message d'Ehanuise, c'est que le client final à le droit tout puissant d'acheter ce qu'il veut acheter au marchand et pas juste ce qu'il peut acheter parmi ce que le marchand lui propose.
Pour cela, il doit être informé. Et Tric Trac informe, et çà c'est génial. Informé de ce qui existe, à quoi cela ressemble, pour savoir si c'est fait pour lui.
Mais surtout, pour être informé, le plus réellement informé possible, il faut S'informer, c'est à dire être actif dans sa démarche d'information. Et à la lecture de l'article d'Ehanuise, le client final aura l'information que ah oui il peut peut être l'avoir dans sa crèmerie sympa habituelle, le jeu qui à l'air cool, qu'il a vu il ne sait plus trop ou, sur tric trac peut être.
Et juste pour info, car c'est un peu le même gros sujet cosmique, les knackis. Achetez rapidement un paquet de 10 knackis dans votre crèmerie habituelle. Vous les mangez, elles sont bonnes, parfait. Maintenant, informez-vous. Une knacki, historiquement c'est une knacki à base de porc, çà coûte dans les 4 euros le kilo, et c'est bon. Il se peut que dans le rayon de votre crèmerie, il n'y avait de disponible que des knackis au jambon, visuellement le paquet c'est tout pareil sauf que la ou c'est pas marqué porc, c'est marqué jambon, çà coûte dans les 8 euros le kilo, et c'est surement bon, voire très bon. Je dis surement, parce que des knackis au jambon, je n'en achète pas. J'en achète des au porc les semaines ou j'en trouve, parce que je suis bien informé de l'existence de cette différence. Et Hehanuise il me rappelle que oui cela fait des semaines que je suis bien bête de ne pas le dire que j'en veux moi aussi des knackis au porc, et le aussi est très important car je ne dois pas être le seul.La meilleure comparaison reste les magasines en librairie : si je suis passionné d'horlogerie ou de petits trains électriques, mon libraire ne propose probablement pas de titres spécialisés sur le sujet parceque ca n'est pas un truc qu'il rentre d'office. mais si je lui signale que ca m'intéresse, il y pensera lors de sa prochaine commande :)Je crois qu'il y a aussi des knacki au poulet maintenant. Non, ne me remercie pas, remercie Tric Trac :)Et bien en fait ici on parle de la différence entre un charcutier et un marin.
Le charcutier voit le porc avant les côtes, le marin....c'est le contraire !!
Simple non ?Oui, les choix sont cornéliens pour les détaillants, et c'est d'autant plus important que c'est leur grosse valeur ajoutée : offrir à leurs clients qui recherchent du conseil un 'filtre' pour 'y retrouver dans la masse des sorties!
Une partie importante du message que je veux faire passer aux joueurs qui recherchent un titre particulier est que les jeux qui ne sont pas en rayons peuvent toujours être demandés à leur détaillant, qui sera ravi de les commander :)Cher Mr Guillaume, on parle là de l'uberisation de certains domaines, ou de phénomènes similaires. Une force de concurrence/complémentarité qui n'a pas vraiment d'équivalence dans l'histoire, ce qui rend la situation déroutante pour les professionnels "traditionnels". L'exemple des garagistes me semble mauvais car il ne s'agit pas de la conversion professionnelle des mêmes individus.
Si je prend 2 exemples opposés que je connais de plus ou moins loin :
1/ On a d'un côté les taxis qui ont verrouillé dès l'origine leur métier par le mécanisme de licence, s'enfermant dans un mode rigide stoppant l'innovation, et même baissant la qualité de service et/ou le rapport qualité/prix.
2/ De l'autre, l'hôtellerie qui a l'habitude de tenter des initiatives (cabanes dans les arbres, base de loisir intégrée aux campings, offres package en fonction des atouts de l'environnement, etc...). Et pourtant une partie de la clientèle "fuit" vers les nouveaux marchés du particulier à particulier, qui ont comme gros avantages de subir 15 fois moins de pression légale et normative (ce qui est décourageant pour l'esprit d'initiative soit dit en passant).
Dans les deux cas, ces professions doivent accepter la donne et trouver une place plus petite qui puisse leur convenir et être viable. Et l'état d'esprit pour survivre, à mon avis, est de ne se refuser aucune idée originale. Se démarquer, en lien avec ses convictions/passions, tout en acceptant de ne pas conquérir la masse de clientèle catégorisée par le marketing. Oser offrir des concepts et expliquer la démarche au client qui, je le pense, est demandeur d'une consommation chez un commerçant au profil authentique, ne le prenant pas pour un mouton.
C'est cette réflexion qui devrait pousser les boutiques de jeux à prendre des risques, sans même attendre la demande explicite de la clientèle (voir ma proposition ;)).La meilleure comparaison reste les magasines en librairie : si je suis passionné d'horlogerie ou de petits trains électriques, mon libraire ne propose probablement pas de titres spécialisés sur le sujet parceque ca n'est pas un truc qu'il rentre d'office. mais si je lui signale que ca m'intéresse, il y pensera lors de sa prochaine commande :)Cher Monsieur Pikagraph,
Peut-être qu'il faut voir avec les boutiques qui en sont contentes s'il faut le changer :o)Je crois qu'il y a aussi des knacki au poulet maintenant. Non, ne me remercie pas, remercie Tric Trac :)Une remise proportionnelle à un volume commandé ne me semble pas problématique.
Mais l'obligation de commander de certains jeux en package comme pré-requis à la remise, ça me chagrine plus. Et je vois mal les boutiques profitant de la-dite remise se plaindre de la disparition de ce fonctionnement.
Asmodée semble globalement assez soucieux de maintenir un marché vivant et dynamique. ce serait bien qu'il existe une offre différentiée selon le type de clients (conditions plus favorable à certaines taille de boutiques modestes, par exemple). En même temps, je ne connais pas du tout l'offre d'Asmodée donc je suppute grave. ^^Bonjour Mr Guillaume,
Afin de mieux m'expliquer et de vous faire comprendre notre situation de boutiquier, je me permet de faire un parallèle avec TT, car nous avons un point commun,celui de conseiller les gens pour les aider à trouver le jeux qui leur conviendra le mieux. Et une grosse différence, je suis client d'Asmodée alors que pour TT c'est l'inverse, c'est un annonceur qui vous achète de l'espace publicitaire.
Que penseraient les lecteurs de TricTrac si tout les jeux distribué par Asmodée disparaissait de TricTrac, plus d'articles, plus de fiche de jeu, plus de TTTV. Cela représenterai combien de contenu en moins, 30%, 40%? (regardez pas curiosité, si vos stats vous le permettent)
Imaginez: Aucune info sur 10 jeux primé au As d'or et 4 Spiel ces 4 dernières années.
Difficilement envisageable, je suis dans la même situation
Que penserai un client lambda qui entrerai dans ma boutique est qui n'y trouverai pas:
Les aventuriers du rail, carcassonne, catan, 7 wonders, dobble, mystérium, splendor, jungle speed,...et j'en passe. Sans compter Novalis qui élargi sont catalogue à vitesse grand V, jeux de role, magic et débauche des éditeurs habituellement distribués par d'autre. Oui le secteur ludique est riche, la diversité de jeux est là, mais porter pas des locomotives bien souvent distribué pas Asmodée.
Dans tout les cas, il ne comprendrai pas pourquoi dans cette boutique, ou site d'information ludique il n'y as pas les jeux parmi les plus connus et les plus joués. Et on perdrai tous grandement notre crédibilité et très certainement notre emploi.
De plus, ce serai ce passer de moultes très bon jeu , c'est sur que si la qualité des jeux distribués par asmodée était celle des jeux dujardin/TF1 ça faciliterai les choses, mais ce n'est pas le cas. Et effectivement je ne pense pas qu'une boutique spé puisse vivre économiquement sans le catalogue Asmodée/Novalis (environs 2300 références) et il l'ont bien compris.Tout à fait, et je soutien ta démarche dans ce sens. Et effectivement je connais peu de boutiquier qui refuserait de commander un jeu pour un client.Mr Phal
Je vous dis pas d'enlever des jeux, je vous demande juste d'imaginer ce que serai TT sans les jeux distribué par Asmodée, aussi vide que mes étagères si je faisais de même. Vous ne pouvez pas vous passer d'en parler, ce serait mal faire votre travail, comme je ne peux me passer de les vendre.Article très intéressant et surtout (en tant que consommateur final) vécu! Après avoir réclamé l'excellent "Capital Lux" à mon crémier, il va enfin le rentrer. "Capital Lux", vous connaissez (peut-être) le jeu, mais sans doute moins son distributeur indépendant: Pixie games. Leur catalogue est encore assez peu étoffé et il peine, du moins me semble-t-il, à s'implanter en boutique. Et oui, sans l'avoir essayé lors d'une soirée jeu au salon Essen 2016, je n'en aurais sans doute jamais entendu parler.
Cela pose une autre question: comment, du coup, entendre parler de ces jeux laissés-pour-compte dans le contexte du marché du jeu actuel?Messieurs,
est-ce qu'un boutiquier a déclaré ici que les conditions d'Asmodee étaient abusives?
Si oui, est-ce qu'il pourrait les énoncer (sauf si elles sont confidentielles bien sûr) pour qu'on puisse juger de leur caractère abusif plutôt que de parler en supposant qu'elles incluent ceci ou cela?Encore un article, d'un détaillant américain, qui relève la même situation: vu l'augmentation du nombre de références, il préfère stocker plus d'exemplaires de quelques 'hits', et faire l'impasse sur les productions plus indie.
http://blackdiamondgames.blogspot.be/2017/01/too-many-board-games-tradecraft.htmlHeuuu pas d'accord. avec le propos de base.... Il m'est arrivé de demander un jeu en boutique. Y a pas !
OK, je commande....ha non, comprenez que ça nous revient un peu cher (on préfére un max de jeux franco de port donc on doit commander "beaucoup" sans certitude de vendre) et puis, ha non, lui il est auto-distribué (encore pire, impossible de l'avoir en boutique de ville)Cher Monsieur hérisson,
:) certes, mais je n'ai aucune raison d'imaginer un jour devoir retirer ou ne plus parler d'un éditeur ou d'un distributeur. C'est un peu comme le demander d'imaginer écrire des articles sans la lettre E :)Et bien en fait ici on parle de la différence entre un charcutier et un marin.
Le charcutier voit le porc avant les côtes, le marin....c'est le contraire !!
Simple non ?Certains détaillants gèrent mieux que d'autre les commandes. C'est évidemment un facteur de différentiation... Et nous allons aussi vers une évolution du marché ou les différents canaux (boutique/distrib, détaillants web, vente directe sur le site éditeur, kickstarter, ...) vont devenir plus complémentaires les uns des autres suivant le jeu et le joueur qui veut se le procurer, alors que beaucoup les perçoivent encore comme canaux concurrents les uns des autres.@ Mr Phal : Phoenixeux a bien résumé la chose : la ristourne appliquée c'est très bien, tout le monde est content, mais quand on vous refile dans le même temps un bundle qui contient des jeux que vous savez ne pas pouvoir vendre facilement comme pré-requis, c'est un peu moins avantageux.
Finalement, si la ristourne est conditionnée par un côté moins attrayant, pourquoi ne pas faire disparaître la ristourne et l'obligation de prendre ceci ou cela ? Ca permettrait à chaque boutique, même celles qui sont plus modestes d'être sur un pied d'égalité.
Je suis bien conscient que ce n'est pas dans l'intérêt du distributeur, mais pour la survie des points de ventes plus modestes mais nécessaires dans le paysage, peut-être faut-il y réfléchir.
Je serais personnellement très ennuyé que ma crémerie ferme.Les éditeurs communiquent et les distributeurs aussi : ici sur trictrac, sur Facebook et Twitter, sur leurs sites, dans leurs mailing listes, dans la presse écrite (plato, TTmag), ...
Ca va par contre renforcer la segmentation entre jeu 'grand public', qui a vocation à être découvert en boutique par des joueurs occasionnels qui recherchent le conseil du détaillant et les jeux 'core' comme on les appelle (jeux pour joueurs passionnés) pour lesquels il va devenir indispensable que les joueurs qui s'y intéressent signalent à leur détaillant favori qu'ils aimeraient les voir en rayons.
Et les canaux multiples de vente que sont le détaillant/distributeur, les sites de vente en ligne, kickstarter, amazon, les sites des éditeurs qui vendent en direct, ... vont devenir complémentaires alors que jusqu'ici ils sont perçus comme concurrents.
Il deviendra à terme je pense assez naturel pour un joueur de se diriger vers son détaillant pour certains titres et vers internet pour d'autres, suivant le type de jeu (genre Kingdomino je prends chez mon crémier, mais Conan ou Mechs and Minions je sais que je dois l'acheter en ligne).Petit point de vue de client et de joueur à cheval entre le causual et le core :
Je pense que l'une des missions des boutiques physiques (qui s'adressent effectivement en priorité au grand public) pourrait être de réserver un espace, même réduit, à la mise en avant de certain jeux très core vendus hors distribution traditionnelle. Un peu dans une optique de montrer : "ça existe, peut-être êtes-vous un passionné en devenir de tel ou tel type de jeu. Et voici comment acquérir ce gros jeu." (via la boutique directement ou un code promo désignant la boutique comme prescripteur de la vente).
Outre la commission minime possible en cas de vente, cette mission de présentation ne serait pas forcément bénévole : le marchand pourrait "vendre" l'espace "publicitaire et demander (imposer ?) des éléments de matériel pour démo (PnP de bonne qualité, petit module d'initiation, etc).
Bref, j'imagine qu'une relation boutique/éditeur voir boutique/auteur-autoéditeur pourrait se développer.
Et mon côté core serait content de conseiller des titres au crémier pour que la bonne parole soit diffusée sans pour autant effrayer le débutant !Le point de vue de Phoenixeux est intéressant et pour moi, symptomatique. Je n'analyse pas la proposition, même si elle me semble intéressante, mais juste ce qu'elle représente : face à un système, constitué de sous-systèmes inter-connectés, changeant, tous doivent s'adapter, changer et se remettre à inventer... ou mourir (même si c'est un peu rude).
Je reprends un exemple que m'a susurrer Monsieur Phal dans nos discussions : Lorsque les voitures sont arrivées, je veux bien croire que les maréchaux-ferrants ont dû tirer la gueule pour leurs emplois, leurs petits commerces... il aurait donc fallu stopper les voitures ? possible... mais ça n'a pas été le choix fait... et depuis, il y a des garagistes.Cher Mr Phoenixeux,
je ne citais pas l'exemple du garagiste pour la conversion professionnelle. La voiture qui, pourtant à son démarrage n'était pas "positive" pour tous(sale, bruyante, un peu lente...), restait à l'époque des charrettes et des chevaux une concurrente. Les professionnels "traditionnels" ont bien dû être "déroutés".
Et ça ne contredit pas, je trouve, les exemples que tu donnes :
1) Über, face à une situation verrouillée (celles des taxis) montre bien à quel point ces derniers, appuyés sur leurs "privilèges", en protecteur de leur pré carré et (peut-être) incapable d'évoluer, se crispe sur leurs acquis et veulent bloquer toute évolution. (Peut-être sentent-ils qu'ils risquent de "mourir" sinon ?)
2) L'hôtellerie, visiblement plus adaptative, change et évolue (au moins en partie) pour perdurer.
On se rejoint donc pour ne se refuser aucune idée originale, se démarquer... et savoir ce que l'on veut (qui peut être "ne pas conquérir la masse de clientèle catégorisée par le marketing). Là encore, une boutique qui voudrait "conquérir la masse de clientèle catégorisée par le marketing" devrait donc jouer avec les règles de ces "gros du marketing, de la com', du chiffre & co"... en sachant ce que ça coûte... et ce que ça "coûte" !Oui, nous sommes d'accord : rien ne sert d'aller contre un courant de fond. Il faut l'accompagner, éventuellement lui opposer résistance en déviant avec conviction les tendances qu'il impose.
Punaise, on dirait un maître de arts martiaux qui parle ! ^^
Ceci dit, ayons une pensée pour les maréchaux-ferrants qui n'avaient guère de choix que celui de disparaitre...
Tentative d'uchronie pour le fun : ils réagissent avant l'avènement de l'automobile, forment une coopérative d'échelle européenne, proposent des chevaux clé-en-main avec contrat vétérinaire de maintenance et revendent en même temps les vieux attelages (hors leasing) à bas coup aux usines de voitures qui trouve là une force mécanique moins chère que la vapeur et le charbon. De part leur poids économique, ils influencent la politique de construction du réseau routier et on se retrouve avec un Paris hippique à base de vignettes anti-crottin et de service de Galop-bleu.
Hum. Pardon. :-P
Ca sent la fin de notre raisonnement si personne n'y trouve à redire.Cher Mr Guillaume, on parle là de l'uberisation de certains domaines, ou de phénomènes similaires. Une force de concurrence/complémentarité qui n'a pas vraiment d'équivalence dans l'histoire, ce qui rend la situation déroutante pour les professionnels "traditionnels". L'exemple des garagistes me semble mauvais car il ne s'agit pas de la conversion professionnelle des mêmes individus.
Si je prend 2 exemples opposés que je connais de plus ou moins loin :
1/ On a d'un côté les taxis qui ont verrouillé dès l'origine leur métier par le mécanisme de licence, s'enfermant dans un mode rigide stoppant l'innovation, et même baissant la qualité de service et/ou le rapport qualité/prix.
2/ De l'autre, l'hôtellerie qui a l'habitude de tenter des initiatives (cabanes dans les arbres, base de loisir intégrée aux campings, offres package en fonction des atouts de l'environnement, etc...). Et pourtant une partie de la clientèle "fuit" vers les nouveaux marchés du particulier à particulier, qui ont comme gros avantages de subir 15 fois moins de pression légale et normative (ce qui est décourageant pour l'esprit d'initiative soit dit en passant).
Dans les deux cas, ces professions doivent accepter la donne et trouver une place plus petite qui puisse leur convenir et être viable. Et l'état d'esprit pour survivre, à mon avis, est de ne se refuser aucune idée originale. Se démarquer, en lien avec ses convictions/passions, tout en acceptant de ne pas conquérir la masse de clientèle catégorisée par le marketing. Oser offrir des concepts et expliquer la démarche au client qui, je le pense, est demandeur d'une consommation chez un commerçant au profil authentique, ne le prenant pas pour un mouton.
C'est cette réflexion qui devrait pousser les boutiques de jeux à prendre des risques, sans même attendre la demande explicite de la clientèle (voir ma proposition ;)).Perso, plutot que de se déplacer en boutique pour lui demander de commander un jeu et d'attendre 1 semaine, je préfèrerai demander à l'avance à la boutique, par un moyen de communication rapide : texto, chat, forum, site internet.
Malheureusement, la boutique près de chez moi (à 20 minutes en voiture, 40min aller-retour) ne propose pas cela. Résultats : je commande beaucoup en ligne... Au moins, je connais le stock et je réserve ma boite. Et ça m'évite de me déplacer pour rien (oui, j'habite un peu en campagne !).Oui, bien sûr, le téléphone existe (et je déteste téléphoner), mais on a aussi inventé d'autres moyens de communication plus modernes. Pourquoi se contenter que du téléphone ? Ca me fait penser aux majors de musiques qui ont mis tellement de temps à passer du CD au MP3.
Enfin bref, je donne juste mon avis en tant que client et ce qui fait que je choisisse une boutique plutôt qu'une autre. Et ce qui pourrait, pour mon cas personnel, permettre à la boutique de gérer ses commandes auprès des distributeurs.Cher M Phal,
le Monsieur Herisson répondait a Mr Guillaume qui lui le suggerait, que les boutiques se passent de Asmodée, d'ou la comparaison avec ce meme cas de figure chez TT.
Ceci dit, je serais content d'avoir le meme type de discussion/vision sur le monde du jeu en UK (ou j'habite), les boutiques n'ont pas l'air de fonctionner de la meme maniere ...Par contre j'aimerais bien savoir ce que l'on appelle un distributeur "indépendant" et savoir en quoi Asmodee ne l'est pas.Cher Monsieur hérisson,
:) certes, mais je n'ai aucune raison d'imaginer un jour devoir retirer ou ne plus parler d'un éditeur ou d'un distributeur. C'est un peu comme le demander d'imaginer écrire des articles sans la lettre E :)"Indépendant" ça n'est pas seulement une question de taille pour moi, ça veut surtout dire que les décisions finales sur la gestion et les directions à prendre de la boite appartiennent au(x) dirigeant(s) et que ce(s) dirigeant(s) travaillent exclusivement pour cette boite.
En gros, quand il y a des actionnaires majoritaires qui ne sont pas là pour faire avancer la boite, alors ce n'est plus une boite indépendante.
(maintenant que j'ai déblatéré tout ça, concernant Asmodée, j'en sais rien du tout :) Si ca appartient à un groupe financier dont le métier n'est pas uniquement le jeu, alors non, ils ne sont pas indépendants)Par "distributeur indépendant", j'entends les petites structures, composées de 10 - 20 employés (et c'est sans doute déjà beaucoup). Asmodée ne remplit pas pour moi ce critère. La taille du catalogue est de facto proportionnelle. Si les grands peuvent dicter leur loi aux détaillants (pas de souci avec ça, après tout, on parle de business, on n'est pas dans le monde des bisounours), ce n'est pas le cas des petits.Bonjour Fred,
Pour moi l'indépendance est une relation réciproque entre deux entités ou personnes. Tu est un auteur indépendant car tu es libre de choisir avec quel éditeur tu vas travailler à chaque jeux que tu fais, de même que j'imagine qu'un éditeur est libre de refuser d'éditer un de tes jeux même si il t'as déja édité auparavant.
Ce qui à mon sens n'est plus le cas avec Asmodée. Asmodée est libre de faire ses choix, par contre en tant que clients d'Asmodée je le suis beaucoup moins: obligation de référencement, objectifs de CA, et objectifs de vente. La taille de leur catalogue rend asmodée indispensable à toute boutique, ce qui les mets dans une position de force vis vis des revendeurs et certainement également auprès des éditeurs qu'il distribue. le fait qu'Asmodée soit détenue par un fond d'investissement les poussent à une rentabilité extrême. Aucun autre distributeur avec lesquels je travaille ne se permet de changer aussi régulièrement ces conditions toujours à son avantage.Bonjour hérisson,
je me permets une petite intervention. Vous dites donc qu'une boutique ne peut plus vivre sans Asmodee ? ça me paraît très contraint et catastrophique, dit comme ça.
J'avais l'impression que ça restait un choix de la boutique, en fonction de sa taille, ses possibilités, ses clients qu'elle connaît... et enfin, d'un choix personnelle du propriétaire de la boutique. J'avais l'impression qu'une boutique pourrait bien (en ayant tout-à-fait conscience que ça demanderait un gros travail de conseils et de restructuration) si elle en faisait le choix, celui justement de ne plus travailler avec Asmodee, avoir de quoi satisfaire tous les types de clients avec d'autres jeux à mettre en face de chaque jeu "manquant", vu la richesse du milieu ludique... donc d'innover et se ré-inventer pour faire face à un élément déplaisant et dont le ratio "intérêt/pénibilité" est défavorable.
Ainsi, si la boutique reste avec Asmodee malgré des changements vécus comme des contraintes fortes, c'est que "l'intérêt commercial et économique" pour la boutique est encore de rester avec Asmodee comme partenaire commerciale... c'est dans son intérêt... Si ce n'est plus intéressant (que ce soit économiquement, certainement la raison première, ou autres puisqu'on peut faire des choix éthiques différents aussi), pourquoi rester ?On est d'accord.
J'entends plus "indépendant" dans le sens de l'indépendance vis-à-vis du contenu du catalogue : si je suis distributeur-éditeur, j'aurai probablement tendance à mettre le paquet sur les titres que j'édite parce que je vais gagner plus d'argent avec. En même temps, le risque est de faire fuir les éditeurs qui sont en contrat avec moi pour les distribuer, mais la tentation est là.Chacun est dépendant du marché, mais un éditeur petit par la taille (de l'entreprise) peut prendre ses décisions tout seul et assumer ses erreurs tout seul.
Plus gros, il y a plus d'obligations et de dépendance a d'autres parametres (dividendes pour les actionnaires, croissance, payer et satisfaire ses employés, tenir les contrats avec les partenaires extérieurs ...), ce n'est donc plus un acteur indépendant.Cher Monsieur Pikaraph,
Je crois que tous les distributeurs français sont tous aussi éditeur... Si j'applique votre utilisation du mot, il n'y en a donc aucun distributeur indépendant. Me trompe-je ?Cher tous,
J'ai créé un sujet dans le forum, cela sera mieux pour discuter...
https://www.trictrac.net/forum/sujet/l-independanceSi on renonce au catalogue d'Asmodée, on renonce donc entre autre à Cocktail Games, Ferti, Lui-même, Ludonaute, Filo, Bombyx, Libellud, Edge, Space Cowboys, Hurrican, Days of Wonder, Repos Prod, GameWorks, FFG....
Comment une boutique peut espérer survivre sans la majeur partie de ces éditeurs dans son magasin ? C'est une vrai question que je pose. J'ai du mal à entrevoir la possibilité pour un revendeur de se passer de tout ou parti de ces éditeurs.Monsieur Guillaume
Pour rebondir sur l'article, une boutique aujourd'hui ne peut pas se passer d'Asmodée: ses titres sont demandés.
Si tu rentres dans une boutique de jeux et qu'il n'y a pas Dobble, Splendor, Aventuriers du rail ou Timeline, je ne pense pas que tu puisses t'en sortir, meme avec toute la bonne volonté du monde et une qualité de conseil haut excellente.Cher Monsieur eldarh,
Une boutique qui n'est pas considéré comme un gros client par Asmodee (basé sur le chiffre de commandes j'imagine), qui ne commande donc pas beaucoup, n'a juste pas la même remise, les même conditions qu'un gros client qui lui, parce qu'il commande beaucoup aura une bonne remise. Les boutiques qui se plaignent du système sont donc des boutiques qui n'ont pas accès à ces remises parce qu'elles ne commandent pas assez. Si elle commande quand même, elle aura quelques euros de moins de marge. A la boutique de voir si cette différence est trop importante. Asmodee n'a aucun interêt à mettre à mal les boutiques qui vendent leurs jeux, ce sont ses clients. Si le système est mauvais, il finira par s'effondrer car si plus aucune boutique ne peut commander chez Asmodee, comment Asmodee va gagner de l'argent ? Comment les éditeurs qui passent par Asmodee vont gagner de l'argent ?comment Asmodee va gagner de l'argent ? Comment les éditeurs qui passent par Asmodee vont gagner de l'argent ?
J'aurais tendance a dire: avec des gros volumes et des grosses/tres grosse boutiquesSi le système ne "s'effondre" pas, localement on assiste à des ajustements. Par exemple, ma petite (vraiment petite) boutique à moi, semble avoir simplement décidé de "favoriser" les commandes Asmodée au "détriment" des autres distributeurs. Et en effet, à part quelques Iello (en tant qu'éditeur mais aussi par l'intermédiaire de la gamme "contes"), Gigamic et l'incontournable Habba (boutique familiale) peu d'autres distributeurs présents, avec qui elle me dit travailler "moins". Je pense, je suppose, car je ne lui en ai pas parlé en détail, qu'elle se satisfait de cela car Asmodée propose suffisamment de jeux qui ciblent sa clientèle.
Je suppose que ce genre d'arbitrage a lieu dans pas mal de boutiques de ce type, et finalement ça rejoint le propos de l'article.Cher Monsieur Pikagraph,
Peut-être qu'il faut voir avec les boutiques qui en sont contentes s'il faut le changer :o)Une remise proportionnelle à un volume commandé ne me semble pas problématique.
Mais l'obligation de commander de certains jeux en package comme pré-requis à la remise, ça me chagrine plus. Et je vois mal les boutiques profitant de la-dite remise se plaindre de la disparition de ce fonctionnement.
Asmodée semble globalement assez soucieux de maintenir un marché vivant et dynamique. ce serait bien qu'il existe une offre différentiée selon le type de clients (conditions plus favorable à certaines taille de boutiques modestes, par exemple). En même temps, je ne connais pas du tout l'offre d'Asmodée donc je suppute grave. ^^Bonjour Mr Guillaume,
Afin de mieux m'expliquer et de vous faire comprendre notre situation de boutiquier, je me permet de faire un parallèle avec TT, car nous avons un point commun,celui de conseiller les gens pour les aider à trouver le jeux qui leur conviendra le mieux. Et une grosse différence, je suis client d'Asmodée alors que pour TT c'est l'inverse, c'est un annonceur qui vous achète de l'espace publicitaire.
Que penseraient les lecteurs de TricTrac si tout les jeux distribué par Asmodée disparaissait de TricTrac, plus d'articles, plus de fiche de jeu, plus de TTTV. Cela représenterai combien de contenu en moins, 30%, 40%? (regardez pas curiosité, si vos stats vous le permettent)
Imaginez: Aucune info sur 10 jeux primé au As d'or et 4 Spiel ces 4 dernières années.
Difficilement envisageable, je suis dans la même situation
Que penserai un client lambda qui entrerai dans ma boutique est qui n'y trouverai pas:
Les aventuriers du rail, carcassonne, catan, 7 wonders, dobble, mystérium, splendor, jungle speed,...et j'en passe. Sans compter Novalis qui élargi sont catalogue à vitesse grand V, jeux de role, magic et débauche des éditeurs habituellement distribués par d'autre. Oui le secteur ludique est riche, la diversité de jeux est là, mais porter pas des locomotives bien souvent distribué pas Asmodée.
Dans tout les cas, il ne comprendrai pas pourquoi dans cette boutique, ou site d'information ludique il n'y as pas les jeux parmi les plus connus et les plus joués. Et on perdrai tous grandement notre crédibilité et très certainement notre emploi.
De plus, ce serai ce passer de moultes très bon jeu , c'est sur que si la qualité des jeux distribués par asmodée était celle des jeux dujardin/TF1 ça faciliterai les choses, mais ce n'est pas le cas. Et effectivement je ne pense pas qu'une boutique spé puisse vivre économiquement sans le catalogue Asmodée/Novalis (environs 2300 références) et il l'ont bien compris.Mr Phal
Je vous dis pas d'enlever des jeux, je vous demande juste d'imaginer ce que serai TT sans les jeux distribué par Asmodée, aussi vide que mes étagères si je faisais de même. Vous ne pouvez pas vous passer d'en parler, ce serait mal faire votre travail, comme je ne peux me passer de les vendre.Messieurs,
est-ce qu'un boutiquier a déclaré ici que les conditions d'Asmodee étaient abusives?
Si oui, est-ce qu'il pourrait les énoncer (sauf si elles sont confidentielles bien sûr) pour qu'on puisse juger de leur caractère abusif plutôt que de parler en supposant qu'elles incluent ceci ou cela?@ Mr Phal : Phoenixeux a bien résumé la chose : la ristourne appliquée c'est très bien, tout le monde est content, mais quand on vous refile dans le même temps un bundle qui contient des jeux que vous savez ne pas pouvoir vendre facilement comme pré-requis, c'est un peu moins avantageux.
Finalement, si la ristourne est conditionnée par un côté moins attrayant, pourquoi ne pas faire disparaître la ristourne et l'obligation de prendre ceci ou cela ? Ca permettrait à chaque boutique, même celles qui sont plus modestes d'être sur un pied d'égalité.
Je suis bien conscient que ce n'est pas dans l'intérêt du distributeur, mais pour la survie des points de ventes plus modestes mais nécessaires dans le paysage, peut-être faut-il y réfléchir.
Je serais personnellement très ennuyé que ma crémerie ferme.Cher M Phal,
le Monsieur Herisson répondait a Mr Guillaume qui lui le suggerait, que les boutiques se passent de Asmodée, d'ou la comparaison avec ce meme cas de figure chez TT.
Ceci dit, je serais content d'avoir le meme type de discussion/vision sur le monde du jeu en UK (ou j'habite), les boutiques n'ont pas l'air de fonctionner de la meme maniere ...Effectivement, cher mr Hérisson, je vois la différence... et surtout, je me rends compte qu'on pouvait trouver mon ton très péremptoire sur les boutiques.
Si nous cessions (avec tout plein de scénarios différents quant aux raisons de cette cessation) de parler des jeux Asmodee, il y aurait effectivement une grosse période de "vide", de "changement"... peut-être même la possibilité que nous "mourrions"...
Cependant, je veux croire, même à tort, que l'inflexion serait possible, que notre ton et nos choix changeraient pour présenter des alternatives, des jeux autres, avec un public cible certainement plus restreint... au moins au départ... mais avec un intérêt et une histoire réelle afin d'emporter avec nous le public... et donc finalement une adaptation et une survie possible... mais autrement... et si le public suit... sinon...
... et bien sinon, changer de métier... :(.... ;) :Ddonc .. pour eviter ce scenario cata, les boutiquiers sont bien obligés de remplir leurs etageres avec une palette d'Asmodée ne laissant que peu de place à l'alternative, aux autres editeurs non distribués par Asmo.
nou y revoici au point de depart de la discussion
et c'est souvent le cas lorsqu'il s'agit de faire un constat, un etat des lieux ou de la chose.C'est vrai que la notion d'adaptabilité diffère franchement entre un site web dont la trésorerie est simplement lié à ses charges de fonctionnement et une boutique qui immobilise une bonne part de sa trésorerie dans un stock de marchandise.
Le défi de renouveler son métier est plus difficile dans le second cas et passe probablement par une diversification d'activité (boutique-bar, boutique-animationPro, boutique-collectivitéLudothèque, etc...) afin de réduire l'amplitude du risque lors d'un changement de politique dans le coeur du métier (la vente de jeux en contact direct).Une petite correction, Monsieur Phal, quand vous avez écrit que "je crois que tous les distributeurs sont aussi éditeurs". C'est pas le cas d'Atalia. Les quelques jeux avec la marque Atalia par dessus, c'est uniquement en tant que distributeur. Mais c'est le sujet, ici.
Je suis d'accord, qu'il serait idiot pour une boutique de s'en passer d'Asmodée. Dans la quantité, ils ont pleins de bons jeux alors ne pas les proposer à ses clients ne serait pas pro, par contre, je ne pense pas qu'il faille se battre pour quelques points de pourcentage en achetant des jeux que l'on ne souhaite pas commander....Cher Monsieur Cesare Atalia,
Vous êtes bien l'auteur d'un jeu qui est distribué par vous ? Notez que je n'ai rien contre, voire je m'en fout, cela ne me pose pas de problème, c'est juste que si l'indépendance c'est de ne pas avoir de conflit d'intérêt avec les éditeurs que l'on distribue, je crois que peu peuvent se vanter de rentrer dans la case "indépendant".Plus difficile à faire, quand les quelques points de pourcentage représentent quasiment un mois de salaire.Cher Monsieur Cesare D'Atalia,
Il me semble qu'il y a dans votre catalogue un jeu dont vous êtes au moins l'auteur... Je n'ai aucun soucis avec ce fait, juste si l'on pense que l'idée est d'avoir comme image l'indépendance en opposition à d'autre en prétextant certains aspects, il vaut mieux être sûr de ne pas soit même être sur un ligne, si minime soit elle, tout autant dépendante. :o) Encore une fois, je n'ai aucun soucis avec le fait qu'un distributeur puisse être auteur, éditeur ou même tienne une boutique, un site web ou une revue. Et quoi qu'il en soit, je pense que vous ne refuseriez pas de devenir un GROS distributeur. :o)Tu entends peut-être "indépendant" dans le sens où le distributeur ne fait que distribuer (et n'est pas éditeur) ?Pour répondre à Tomfuel, il n'est pas obligé de remplir ces étagères avec des produits Asmodee.
Ça ne l'est que si la boutique veut ensuite profiter d'une remise plus grande, ça ne l'est que si le boutiquier en prend la décision en considérant qu'il (lui) ne saurait (ou ne voudrait finalement) pas faire autrement et donc qu'il ne peut (ou ne veut) s'en passer pour ce que ça lui rapporte (en terme de ventes, de présences des jeux, de conditions de ventes...) Bref, le différentiel est positif.
Le fait de s'en passer reste donc une question de choix, avec une remise en question qui s'en suit de son activité, un risque (non-négligeable) de ne pouvoir passer le cap, comme le dit justement Phoenixeux.
Discussions intéressantes... il faut que je me discipline pour le continuer dans le forum... :-DEn gros une boutique qui ne prend pas tout a une remise de 40% et une boutique qui prend tout dispose d'une remise de 43%. Asmodee n'oblige personne à avoir ces 3 Pts supplémentaires. C'est bien le choix de la boutique de prendre plus d'Asmodee pour gagner ces 3 Pts. C'est purement incitatif. C'est ce qu'on appelle "être commerçant" ("si tu m'en prends plus je te ferai une ristourne"). En quoi est-ce moralement condamnable de proposer un rabais sur les grosses quantités ?Chers tous,
Je crois que pour pas mal de monde, l'utilisation du mot "indépendant" est sans doute un abus de langage. Si l'on fait un parallèle avec le cinéma, la musique, la BD, Asmodee est un distributeur indépendant, comme tous les autres. Ils ne sont liés part contrat à personne, même si un fond d'investissement possèdent la majorité des parts. Ils n'ont pas de contrat les liants à une entité supérieure. Par contre, leurs studios d'éditions ne sont pas des éditeurs indépendants. Space Cowboys, par exemple, s'ils font bien ce qu'ils veulent, n'est pas un éditeur indépendant. Ils sont liés à Asmodee.
Penser que l'indépendance est une question de taille, de CA ou de nombre d'employés est une erreur.Merci GloomyNours :)
Capital Lux c’est comme les knackis, c’est bon, mangez-en !
Vous avez bien fait de le demander à votre crémier ;)Par "distributeur indépendant", j'entends les petites structures, composées de 10 - 20 employés (et c'est sans doute déjà beaucoup). Asmodée ne remplit pas pour moi ce critère. La taille du catalogue est de facto proportionnelle. Si les grands peuvent dicter leur loi aux détaillants (pas de souci avec ça, après tout, on parle de business, on n'est pas dans le monde des bisounours), ce n'est pas le cas des petits.Cher Mr Phoenixeux,
je ne citais pas l'exemple du garagiste pour la conversion professionnelle. La voiture qui, pourtant à son démarrage n'était pas "positive" pour tous(sale, bruyante, un peu lente...), restait à l'époque des charrettes et des chevaux une concurrente. Les professionnels "traditionnels" ont bien dû être "déroutés".
Et ça ne contredit pas, je trouve, les exemples que tu donnes :
1) Über, face à une situation verrouillée (celles des taxis) montre bien à quel point ces derniers, appuyés sur leurs "privilèges", en protecteur de leur pré carré et (peut-être) incapable d'évoluer, se crispe sur leurs acquis et veulent bloquer toute évolution. (Peut-être sentent-ils qu'ils risquent de "mourir" sinon ?)
2) L'hôtellerie, visiblement plus adaptative, change et évolue (au moins en partie) pour perdurer.
On se rejoint donc pour ne se refuser aucune idée originale, se démarquer... et savoir ce que l'on veut (qui peut être "ne pas conquérir la masse de clientèle catégorisée par le marketing). Là encore, une boutique qui voudrait "conquérir la masse de clientèle catégorisée par le marketing" devrait donc jouer avec les règles de ces "gros du marketing, de la com', du chiffre & co"... en sachant ce que ça coûte... et ce que ça "coûte" !Effectivement, cher mr Hérisson, je vois la différence... et surtout, je me rends compte qu'on pouvait trouver mon ton très péremptoire sur les boutiques.
Si nous cessions (avec tout plein de scénarios différents quant aux raisons de cette cessation) de parler des jeux Asmodee, il y aurait effectivement une grosse période de "vide", de "changement"... peut-être même la possibilité que nous "mourrions"...
Cependant, je veux croire, même à tort, que l'inflexion serait possible, que notre ton et nos choix changeraient pour présenter des alternatives, des jeux autres, avec un public cible certainement plus restreint... au moins au départ... mais avec un intérêt et une histoire réelle afin d'emporter avec nous le public... et donc finalement une adaptation et une survie possible... mais autrement... et si le public suit... sinon...
... et bien sinon, changer de métier... :(.... ;) :DOui, nous sommes d'accord : rien ne sert d'aller contre un courant de fond. Il faut l'accompagner, éventuellement lui opposer résistance en déviant avec conviction les tendances qu'il impose.
Punaise, on dirait un maître de arts martiaux qui parle ! ^^
Ceci dit, ayons une pensée pour les maréchaux-ferrants qui n'avaient guère de choix que celui de disparaitre...
Tentative d'uchronie pour le fun : ils réagissent avant l'avènement de l'automobile, forment une coopérative d'échelle européenne, proposent des chevaux clé-en-main avec contrat vétérinaire de maintenance et revendent en même temps les vieux attelages (hors leasing) à bas coup aux usines de voitures qui trouve là une force mécanique moins chère que la vapeur et le charbon. De part leur poids économique, ils influencent la politique de construction du réseau routier et on se retrouve avec un Paris hippique à base de vignettes anti-crottin et de service de Galop-bleu.
Hum. Pardon. :-P
Ca sent la fin de notre raisonnement si personne n'y trouve à redire.donc .. pour eviter ce scenario cata, les boutiquiers sont bien obligés de remplir leurs etageres avec une palette d'Asmodée ne laissant que peu de place à l'alternative, aux autres editeurs non distribués par Asmo.
nou y revoici au point de depart de la discussion
et c'est souvent le cas lorsqu'il s'agit de faire un constat, un etat des lieux ou de la chose.C'est vrai que la notion d'adaptabilité diffère franchement entre un site web dont la trésorerie est simplement lié à ses charges de fonctionnement et une boutique qui immobilise une bonne part de sa trésorerie dans un stock de marchandise.
Le défi de renouveler son métier est plus difficile dans le second cas et passe probablement par une diversification d'activité (boutique-bar, boutique-animationPro, boutique-collectivitéLudothèque, etc...) afin de réduire l'amplitude du risque lors d'un changement de politique dans le coeur du métier (la vente de jeux en contact direct).Le jeu vidéo a pris un tournant en 2004 avec la sortie de Half Life 2. Son éditeur, Valve Software, a sorti en même temps une plate-forme de distribution de ses jeux, passage obligé à l'installation. Cette plate-forme, Steam, est devenue un mastodonte de la distribution des jeux de son propre catalogue comme de ce lui d'autres éditeurs. Et maintenant de jeux indépendants, de jeux en version beta, voire alpha.
Certains éditeurs ont fait pareil de leur côté avec un wagon ou deux de retard et sont plus limités dans leur offre.
D'autres sites sont ensuite venus se greffer comme Humble Bundle, essentiellement des jeux confidentiels, indépendants ou ayant moyennement marché et au milieu quelques gros jeux. Les acheteurs donnent ce qu'ils veulent, une partie allant à des associations caritatives.
Il y a beaucoup à apprendre de l'évolution de la distribution dans le jeu vidéo mais beaucoup de bémols à apporter.
Avec l'évolution des modes de distribution c'est le marché lui-même qui a évolué. On a vu un éditeur prendre le quasi monopole du secteur pendant des années, se faisant rogner un tout petit peu des parts depuis. La dématérialisation aidant, les intermédiaires disparaissent, la gestion du stock est inexistante et les chiffres de vente gardés secrets avec beaucoup de facilité. Énormes marges, chiffres cachés, contrôle total de la distribution du producteur au consommateur. Le joueur s'y retrouve à la fin avec des jeux vite devenus obsolète. Un jeu sorti à 60 € peut se retrouver à -75% seulement quelques semaines plus tard si les ventes ne sont pas bonnes ou qi un autre jeu lui vole la vedette. Ce qui cache une crise grave des acteurs en amont. De gros studios ont perdu énormément, donnant plus de place à de petits studios indépendants. Ils représentent une part très importante des ventes en volume et dans les jeux les mieux notés ils sont de plus en plus présents. Ils peuvent se permettre des prises de risque plus importante.
Les gros studios ayant la responsabilité de plusieurs dizaines de personnes avec des budgets importants sont freinés par la prise de risque d'une mauvaise vente. Les actionnaires ont aussi un rôle là-dedans dans les grandes structures. Mais la vie d'indépendant ne semble pas rose, ça ressemble plus à l'amour du beau jeu plus qu'à un business model pour essayer de faire fortune.
Transposer ça dans le jeu de société semble compliqué. Le jeu reste physique, ne tombe pas en désuétude aussi vite, n'engage pas les mêmes équipes ni les mêmes sommes. Et ne pourra pas avant longtemps se passer de boutiques (grosses ou petites). Il y a encore de la place pour les conseils avisés des boutiques. Pourvu que les éditeurs n'aient pas le ventre trop gros en essayant de regrouper en une seule entité la production, la distribution et la vente.
Steam n'est pas un bon exemple au final car s'il a permit de voir apparaître des jeux moins mainstream qu'avant, c'est au prix d'un sacrifice important de beaucoup de studios. Sans parler de l'inflation des jeux, et donc des mauvais jeux. Le joueur devenant consommateur avec tout ce que ce mot a de plus mauvais.
Dans le jeu de société on a encore un lien fort avec le matériel, les illustrations et donc les illustrateurs, les gens qui éditent et ceux qui créent. On sait, si on le veut, qui est derrière tel projet. Et on peut les rencontrer, échanger sur salon et sur internet.
Ca reste très humain. Kickstarter aura un impact c'est certain, mais rien de diabolique encore. D'une certaine manière il démocratise les jeux à 80 € et plus sans qu'on sourcille plus que ça. C'est ce qu'à permit Conan d'après moi. En plus d'être un bon jeu, il me semble qu'il a démocratisé les grosses boîtes dans cette gamme de prix.Une petite correction, Monsieur Phal, quand vous avez écrit que "je crois que tous les distributeurs sont aussi éditeurs". C'est pas le cas d'Atalia. Les quelques jeux avec la marque Atalia par dessus, c'est uniquement en tant que distributeur. Mais c'est le sujet, ici.
Je suis d'accord, qu'il serait idiot pour une boutique de s'en passer d'Asmodée. Dans la quantité, ils ont pleins de bons jeux alors ne pas les proposer à ses clients ne serait pas pro, par contre, je ne pense pas qu'il faille se battre pour quelques points de pourcentage en achetant des jeux que l'on ne souhaite pas commander....Cher Monsieur Cesare Atalia,
Vous êtes bien l'auteur d'un jeu qui est distribué par vous ? Notez que je n'ai rien contre, voire je m'en fout, cela ne me pose pas de problème, c'est juste que si l'indépendance c'est de ne pas avoir de conflit d'intérêt avec les éditeurs que l'on distribue, je crois que peu peuvent se vanter de rentrer dans la case "indépendant".Bonjour à toutes et tous :-)
Dans la continuité de cette réflexion, je vais tenter quelque chose de nouveau pour SteamRollers.
Le jeu va faire l'objet d'une campagne de financement sur Kickstarter, et sera une exclusivité Kickstarter pendant une période de un an.
En pratique, les backers auront naturellement leur exemplaire, et les détaillants qui participent à la campagne pourront proposer le jeu en rayons.
Par contre, les autres détaillants et la distribution n'auront pas accès au jue durant une période de 12 mois après la campagne.
L'idée n'est évidemment pas de limiter les ventes pour le plaisir, et encore moins de couper les ponts avec les détaillants. D'ailleurs les détaillants qui prendront la peine de participer à la campagne auront une exlcusivité de un an par rapport aux autres, un bon moyen de se différencier!Presque un an après l'article initial, ca reste un sujet d'actualité, d'autant plus en cette période d'approche des fêtes :-)4 ans après, tut ceci reste globalement très vrai. La pandémie a un peu redessiné certaines habitudes de consommation, au profit de lka vente en ligne. Le nombre de nouveautés a continué d'exploser. Plus que jamais votre détaillant doit filtrer ce qu'il propose, et c'est d'ailleurs une part de sa valeur ajoutée. -
FlatlinedGames aime cet article.il y a 8 mois
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FlatlinedGames aime cet article.il y a 9 mois
Vous pouvez d'ailleurs voir un aperçu de son travail (sur Petits Peuples) ici : https://www.trictrac.net/actus/petits-peuples-le-carnet-dillustrateur-de-maxime-morin
Merci beaucoup pour cet article
On s'en dé lecte dé jà... 🐟🐠🐡🦈🐋🐳
Et pourtant aucun TT approved, bizarre....
Probablement le manque de thème, il est vrai que vu comme ça, et sans avoir encore eu le temps de le tester, le jeu, bien que très alléchant, fait quand même très froid, très mécanique, ça manque d'une touche d'améritrash. (voire d'urotrash mais ça rendrait le jeu bien moins familial...)
Je propose d'y coller une thématique marine, où le nombre fixé par le dé serait celui des poissons à compter pour son stock de ressources. Ce qui permettrait de pouvoir ensuite corrompre les juges lors de la phase expert pour influencer le verdict final.
Merci pour ce bel article, que votre jeu ait le succès qu'il mérite et qu'il s'arrache dans toutes les bonnes poissonneries !
Comment, mais comment donc, pourrait-on bien déterminer cela ... !?!?!?!?
Le jeu doit être « revampé » dans l’univers à la Small World d’après les indiscrétions qui me sont parvenues.
Pour rendre le jeu plus intéressant pour les gros joueurs, avec mes compères de jet de dés, on a déjà pensé à une variante expert: le joueur qui lance le dé en applique le résultat sur la feuille d'un autre joueur de son choix (un joueur dont la case n'est pas déjà remplie, évidement). Ça rend de suite le jeu beaucoup plus technique.
On se verra devant les tribunaux ! :p
... Nan passque faut pas déconner non plus... Putain 32 pages quoi !