Un ado à orienter professionnellement-help

[Oriente]

Hello
Mon fils de 16 ans, 1ère S laborieuse, a du mal à se projeter et à imaginer son avenir professionnel. J'aimerai l'aider à s'orienter. On a fait le salon de l'étudiant l'année dernière, sans franc succès. Connaissez vous des sites bien fichu de ce côté là, des revues, des bouquins qui aideraient plus facilement à rendre concret son avenir professionnel. Je galère un peu là, je sens que le fiston lâche un peu l'affaire niveau étude générale, le motiver par du concret l'aiderai beaucoup je pense.
Merci :)

Première chose : pourquoi ton fils s'est-il orienté dans la filière S ?
Par défaut ? Parce qu'il est plus matheux que littéraire (à la louche) ?
Y'a-t-il une motivation plus profonde qui l'y a poussé ?
Si je prend mon cas perso, je voulais faire de la recherche scientifique.
Le mieux que j'avais trouvé à l'époque, c'était d'aller directement contacter des labos du CNRS dans les universités.
Il y en a qui ont eu la gentillesse de me faire visiter, beaucoup m'ont ignoré malgré tout.
Le top serait de pouvoir faire un stage/job d'été, car j'imagine que ce qui lui manque, comme beaucoup, c'est d'avoir du concret.
Quand bien même il déciderait d'aller sur quelque chose de moins scientifique, je ne saurais que trop te conseiller de lui trouver un lieu où voir/pratiquer ce qui l'intéresse. Le concret il n'y a que ça de vrai !
Les quelques conseillers d'orientation que j'ai eu l'occasion de consulter ne m'ont malheureusement jamais rien apporté, même si je ne désespère pas que tu tombes sur meilleur que ce que j'ai pu avoir.

Voilà, je n'ai rien de plus sous le coude.

Personnellement, à 16 ans, je ne savais pas ce que je voulais faire, c'est d'ailleurs ce qui m'a amené à la prépa car ne sachant pas trop ce que je voulais, mais sachant que j'étais clairement scientifique, j'ai choisi les études qui me laissait le plus de choix. Si ton fils est scientifique et n'a pas d'idée d'orientation, l'orienté vers la prépa est une bonne chose car cela te pousse à travailler malgré la flemmardise (alors que l'université demande une grande force de volonté pour réussir). Dans le cas où il aurait une vocation qui se déciderait avant le bac et qu'il y a moyen d'éviter la prépa pour faire ce métier alors qu'il l'évite (la prépa, c'est bien pour les indécis mais pour ceux qui savent ce qu'ils veulent s'ils peuvent éviter la prépa, c'est toujours cela de gagné).

Merci de vos réponses
Il s'est orienté vers S car il préfère et est plus intéressé par les maths-physique et svt que tout le reste où il n'est pas franchement bon (langue, français, c'est pas terrible du tout)
Il voulait faire médecine (plus ou moins sans trop se documenter) mais j'ai personnellement un peu peur de cet orientation, je ne voudrais pas qu'il se casse les dents car tellement s'y casse (moi j'ai fait) et le niveau me semble trop relevé pour lui (je ne lui dit pas mais j'aimerai qu'il ait une orientation de secours). De plus j'ai l'impression que c'est plus une réponse par défaut qu'il me fait, plus qu'une réelle motivation pour une orientation qui demande une grosse implication voire une vocation.
Il n'a pas de réelle motivation pour une orientation car il ne sait pas ce qui existe. Je me souviens moi même avoir eu des difficultés à savoir ce qui existait tout simplement. C'est pourquoi je me demandais s'il y avait des trucs bien fichus pour avoir une vision d'ensemble des métiers et orientations

C'est sûr que pour faire médecine, il faut être motivé, pour l'orientation de personne ne sachant pas trop vers quelle métier se tourner, il existe un test de personnalité(Jung) qui permet de déterminer quelle genre de travail, on est le plus apte à exécuter. Cependant, ce test ne prend pas forcément en compte les désirs de la personne et il ne prends pas en compte le contexte du marché du travail (on peut être fait pour faire de la chimie mais se rendre compte que le secteur ne propose pas de poste et donc se réorienté vers autre choses comme l'informatique).

ElGrillo dit:Merci de vos réponses
Il s'est orienté vers S car il préfère et est plus intéressé par les maths-physique et svt que tout le reste où il n'est pas franchement bon (langue, français, c'est pas terrible du tout)
Il voulait faire médecine (plus ou moins sans trop se documenter) mais j'ai personnellement un peu peur de cet orientation, je ne voudrais pas qu'il se casse les dents car tellement s'y casse (moi j'ai fait) et le niveau me semble trop relevé pour lui (je ne lui dit pas mais j'aimerai qu'il ait une orientation de secours). De plus j'ai l'impression que c'est plus une réponse par défaut qu'il me fait, plus qu'une réelle motivation pour une orientation qui demande une grosse implication voire une vocation.
Il n'a pas de réelle motivation pour une orientation car il ne sait pas ce qui existe. Je me souviens moi même avoir eu des difficultés à savoir ce qui existait tout simplement. C'est pourquoi je me demandais s'il y avait des trucs bien fichus pour avoir une vision d'ensemble des métiers et orientations

Bonjour, ton fils est un peu dans le même cas que moi au même age, j'ai fait une première S plutôt moyenne et je suis arrivé en terminale sans savoir où aller ensuite. J'ai eu l"illumination" au moment de remplir la paperasse d'orientation (en mars de la terminale).
Cette orientation passait aussi par la fac de médecine (kiné) et je m'y suis aussi cassé les dents très violemment (echec à 10 places la deuxième année, à 0,24 points).
Pourtant cet échec m'a permis de rebondir ailleurs, et de rencontrer d'autres personnes qui étaient dans le même cas que moi.
Aujourd'hui, parmi ces personnes, il y a un horloger, un doctorant en sciences, un laborantin, une chargée de mission dans la recherche contre le cancer, un infirmier en reconversion pour kiné (moi)....
Si médecine le tente, dis lui que ça se prépare dès le lycée, dis lui de s'entrainer à apprendre tous ses cours sur le bout des doigts, d'essayer d'être toujours meilleurs même s'il comprends pas forcément,... Il ne suffit pas d'être une tronche pour réussir (même si ça aide), un mec de ma promo a eu son bac au rattrapage et pourtant a été primant au concours, il a "juste" bossé comme un taré pendant un an!!!
Si médecine n'est pas son vrai choix, il s'en rendra peut être en première année et changera d'orientation ensuite (après je ne connais pas les capacités financières de ton ménage pour suivre les errements d'orientation de votre enfant). L'échec en médecine peut servir comme desservir: certains de mes potes avaient besoin de voir qu'ils n'avaient pas le niveau et faire le deuil de leur orientation, d'autres, comme moi, ont pris une grosse baffe dans la gueule et l'on assez mal vécue.
Après il faut aussi reconnaitre que le système d'orientation français n'est pas non plus un modèle d'efficacité (toute ma scolarité on m'a dit: "tu as les capacités pour faire ce que tu veux!", je n'étais pas particulièrement avancé avec ça...). Je pense que le laisser tranquille jusqu'à la rentrée 2015 évitera de lui rajouter la pression de l'orientation à celle du bac (qui est réduite à postériori mais réelle à 17 ans).
Mon seul conseil est s'il trouve une voie, de se renseigner sur tous les tenant et les aboutissants de celle ci (notamment l'embauche en fin de cursus qui est aujourd'hui un critère non négligeable).
my2cent

Idéalement, avant de voir si la voie pour y arriver est praticable, ça serait bien qu'il se rende compte des métiers possibles au bout des études.
Autant kiné, médecin on voit assez bien ce que c'est, mais chercheur par exemple, on se méprend souvent sur ce métier. Ou ingénieur. Ou technicien.
T'as pas des collègues qui peuvent lui expliquer leur métier, ou mieux leur faire visiter leur entreprise/labo etc? Les stages c'est une solution mais c'est pas facile à trouver, et tu ne vois qu'un petit bout de métier.
Sinon avec tous les métiers qu'on se traine sur ce forum il peut nous consulter :)

ElGrillo dit:Hello
Mon fils de 16 ans, 1ère S laborieuse, a du mal à se projeter et à imaginer son avenir professionnel. J'aimerai l'aider à s'orienter. On a fait le salon de l'étudiant l'année dernière, sans franc succès. Connaissez vous des sites bien fichu de ce côté là, des revues, des bouquins qui aideraient plus facilement à rendre concret son avenir professionnel. Je galère un peu là, je sens que le fiston lâche un peu l'affaire niveau étude générale, le motiver par du concret l'aiderai beaucoup je pense.
Merci :)

Il me semble que l'Onisep édite des brochures assez bien fichues. Une petite recherche sur le site onisep.fr en fonction des centres d'intérêts. http://www.onisep.fr/ il y a aussi des fiches métiers.
Ensuite en fonction du premier débroussaillage onisep, ce qui est pas mal, c'est de faire les journées portes ouvertes d'établissements divers et variés : écoles, iut, filières universitaires...en général, les filières sont animées par des étudiants en fin de cycle donc qui sont orientés vie active : les djeunz parlent aux djeunz de problématiques concrètes.
si une filière retient son attention, le prévenir que, souvent, le recrutement se fait sur dossier avec les résultats depuis la 1ère.

Bonjour, je plussois les journées portes ouvertes dans les différentes écoles /fac. Mais, je pense que la période des portes ouvertes touche à sa fin (le boom c'est plutôt courant mars ), donc sinon faudra refaire un tour l'année prochaine.
Et je pluton ce qui a été dit pour la première année de médecine. S'il s'engage là-dedans il faut que ça soit en connaissance de cause. Et un échec peut être très formateur si on sait rebondir.

C'est sans doute angoissant pour un parent de voir son fils ne pas prendre en main son avenir, mais il faut aussi le laisser cheminer tranquillement. A 16 ans, il y en a très peu qui ont un projet pro bien établi.
Bon courage en tout cas.

Je ne plussoie qu'a moitié... encore une fois, visiter les écoles et découvrir les formation possibles c'est bien, mais ce n'est qu'un moyen d'arriver au but final qui est de trouver un métier qui lui plait.
Et si il est un peu perdu c'est qu'il ne voit pas trop quel métier pourrait lui convenir.
Je pense à ma propre expérience où effectivement au lycée on m'a fait faire des salons de l'étudiant, visite de fac etc. Mais à part se dire "oula dis donc ça à l'air sympa la vie d'étudiant sur ce campus" ou bien "oulala ils ont l'air de bosser comme des dingues ça à l'air super dur"...ça te renseigne sur la formation, pas sur la suite, donc sur les 2 à 5-8 ans qui vont suivre et pas sur les 42,5 années derrières :)
Si il est persuadé que médecin c'est sûr, c'est ce qu'il veut faire comme métier, alors il aura quand même plus de chance de résister à la pression de travail énorme et aux risques de découragement. Au contraire si il sait pas trop, bah à la première grosse difficulté il a plus de chance de flancher.
Donc je le redis, je pense que tous les lycéens devraient pouvoir discuter avec des pro, visiter des boites ou tout autre type de cadre professionnel, et voir vraiment ce qu'est un métier au quotidien et ensuite seulement se rencarder sur les écoles etc.

Je plussoie Jabberwock, le concret il n'y a que ça de vrai.
Le plus dur étant déjà de savoir vers quoi il veut s'orienter. Si c'est trop flou, ça n'empêche pas d'essayer d'aller voir un peu de tout, et peut-être qu'il aura la révélation.
Autre chose, aller sur le terrain ça peut aussi être formateur pour "désidéaliser" un job : le quotidien est souvent moins glamour que ce que l'on s'imagine (par exemple, les pompiers ne sauvent pas des bébés d'immeubles en flammes tous les jours, c'est plus l'ambulance qui marche que la lance à incendie), ça aide à relativiser et à prendre la bonne décision en toute connaissance de cause.
Ca peut bien évidemment démotivé aussi (pour un ado qui manque souvent de motivation, sic) mais je pense que ça vaut le coup plutôt que de regretter une fois que l'on est déjà bien engagé dans une voie.
Et là aussi, ça n'a jamais tuer personne de changer d'avis, il ne faudrait pas qu'il se sente enfermé dans une voie et n'ose s'y engager de peur de ne pouvoir jamais en sortir. Laisser des portes ouvertes c'est bien aussi.

Putain fait chier ce forum qui te demande de revalider un post quand qq'un a répondu dans l'interval !!
Du coup ma longue réponse à sauter, pute borgne !!
pas sur d'avoir le courage de reposter à l'identique, je ferai un extract dans l'aprem :(

Merci de prendre du temps pour vos réponses. Vraiment :)
Je vais allez voir sur le site de l'Onisep.
Effectivement les portes ouvertes c'est bien, mais encore une fois, où taper? C'est très compliqué quand il n'y a pas de voie définie. Va falloir défricher tout ça mais c'est une très bonne idée.
La Fac pour lui, je n'imagine pas, c'est pas un acharné du boulot, donc la fac, ça va être le club med et on sera pas derrière.
Médecine, ça serait un bon moteur pour tester son envie, car pour l'instant c'est à peu près la seule qu'il ait. C'est ma peur de père qui me fait hésiter pour lui mais comme dit fort justement il vaut mieux regretter d'avoir fait que jamais n'avoir fait.
C'est un bon gamin, un peu glandeur, mais s'il est motivé pour un sujet qui lui plait, il peut s'investir, reste à trouver le bon :) Mais la vache, 16 ans, c'est hardos, j'étais prévenu pourtant :mrgreen:

Oui je pense aussi que les portes ouvertes c'est bien mais seulement une fois qu'on hésite entre plusieurs formations qui visent plus ou moins un débouché clair. Genre « je veux faire de l'informatique », c'est bien pour pouvoir comparer écoles, IUT, facs et prépas, mais si on n'a pas déjà une idée assez claire de son objectif, c'est un peu mettre la charrue avant les bœufs.
J'avais l'avantage quand j'étais ado de savoir exactement ce que je voulais faire : de l'informatique, et je savais que j'avais les moyens de faire des études longues, restait le choix entre la fac, la prépa + école, IUT + école ou fac ou encore une école en 5 ans (ce que j'ai fait au final). Avec une réorientation vers la recherche une fois arrivé à Bac +5. Maintenant je suis enseignant/chercheur en informatique en DUT.
Les filières scientifiques les plus générales se trouvent à la fac et dans les prépas. Quoi qu'on en dise, ce sont deux approches différentes mais les étudiants qui sortent d'un côté ou de l'autre auront plus ou moins les mêmes compétences techniques et scientifiques mais auront fait preuve d'un « savoir être » différent. La résistance au stress, à la pression et savoir s'organiser pour la prépa, et une certaine maturité, et autonomie en fac (et puis au stress aussi finalement). Les IUT ont aussi pour avantage de permettre de faire des études « courtes » (Bac +3 en licence professionnelle) et une réorientation facilitée vers les études longues (Bac +5 en master ou école).
Je côtoie forcément beaucoup d'étudiants en première année qui se cherchent un peu, c'est normal et une réorientation n'est jamais une catastrophe. Au contraire, à 18 ans on est de moins en moins mature et cette année supplémentaire permet souvent de se trouver. Attention à ne pas regarder /que/ les débouchés. Il y a pas mal d'étudiants qui se lancent dans l'informatique parce qu'actuellement c'est le plein emploi ou presque dans le secteur (en métropole). D'une part, ça ne suffit pas à trouver une motivation pour réussir ses études, et d'autre part, ça peut changer en bien ou en mal d'ici 3 à 5 ans (même si c'est peu probable pour l'info).

Re (du coup).
Je préviens, ce message va certainement être beaucoup moins bitable :)
Je rejoins plusieurs ici sur le fait trompeur d'avoir un focus tourné cible uniquement (visiter les écoles, forums), mais effectivement il faut aussi le faire.
Effectivement, plus jeune, comme d'autres ici, j'étais en mode automatique 1erS, bac C (promo 94, dernière avant la réforme !!), prépa math, école d'ingé (retenue pour être loin de mes parents sous le soleil, donc Toulouse me voila). Bref pas de vocation (pas que je n'y crois pas) juste un gamin qui avait des facilités dans les maths et qui voulait prendre du bon temps.
Quand il a fallu faire un choix dans les différents panels d'écoles, on regarde les métiers (abstraits pour la plupart) et on regarde ce que propose les différents bureau des élèves et sport (beaucoup plus concret pour le coup), si la brochure présentait une jolie fille en blouse c'était indéniablement un bon point pour l'établissement (mixité, bonne ambiance...et calins potentielles).
Donc bon, mon pragmatisme naturel et ma mère "mama italienne" (mon fils tu es le premier de la famille à avoir le bac!) ont fait le job, et je ne regrette rien, j'ai depuis pris les virages que j'ai eu envie de prendre.
De ton coté, Elgrillo, ce n'est pas aussi simple, c'est du moins ce que tu suggères.
Là en principe je déroulais tout un pitch super argumenté pour en arriver à t'amener vers l'identification besoins et leviers associés pour projeter ton fils dans sa future vie d'adulte.
Faisons tous comme si nous avions lu tout ça, et sautons agilement tous ensemble à la conclusion.
Il y a plusieurs livres sur le sujet : comprendre où l'on est, et surtout où on veut aller, ceux que je connais ne sont pas adaptés à ton cas (on va dire c'es tdu gros coaching bien gras). C'est pour ça que je t'encourage à acheter un petit livre, très bien fait autour des grandes questions : Le livre des décisions, de Bourdieu au SWOT, 50 modèles à appliquer pour mieux réfléchir (15€ max de mémoire).
Ce petit bouquin (acheté completement par hasard en cherchant une pelle de camping) a le mérite de présenter un panorama d'outils (bien vulgarisé) interessants pour construire tangiblement ce point nécessaire avec ton fils. Ce n'est pas un test qui te dira : Vétérinaire, mais je pense que bien utilisé il vous aura donné de quoi continuer, sans doute plus sereinement.
Les 50 points en question sont regroupés sous plusieurs banières : COMMENT M’AMÉLIORER, COMMENT MIEUX ME COMPRENDRE, APPRENDRE À MIEUX COMPRENDRE LES AUTRES etc.
Et dedans on retrouve les grands "classiques" : Loi de Pareto, Matrice d’Eisenhower, Pyramide de Maslow, Modèle de Bourdieu, Analyse SWOT, Modèle de la longue traîne, Courbe des tendances.

ElGrillo dit:Merci de prendre du temps pour vos réponses. Vraiment :)
Je vais allez voir sur le site de l'Onisep.
Effectivement les portes ouvertes c'est bien, mais encore une fois, où taper? C'est très compliqué quand il n'y a pas de voie définie. Va falloir défricher tout ça mais c'est une très bonne idée.
La Fac pour lui, je n'imagine pas, c'est pas un acharné du boulot, donc la fac, ça va être le club med et on sera pas derrière.
Médecine, ça serait un bon moteur pour tester son envie, car pour l'instant c'est à peu près la seule qu'il ait. C'est ma peur de père qui me fait hésiter pour lui mais comme dit fort justement il vaut mieux regretter d'avoir fait que jamais n'avoir fait.
C'est un bon gamin, un peu glandeur, mais s'il est motivé pour un sujet qui lui plait, il peut s'investir, reste à trouver le bon :) Mais la vache, 16 ans, c'est hardos, j'étais prévenu pourtant :mrgreen:

J'ai le même avis que les autres : les portes ouvertes, c'est bien mais il faut avoir au moins une idée de secteur avant.
Concernant Médecine, d'expériences proches, bosser c'est bien, mais bosser utile, c'est indispensable. Ceux que j'ai vu réussir le mieux, ce sont ceux qui suivaient en parallèle une prépa au concours. Bon, faut avoir de quoi payer, mais pour quelqu'un qui travaille mieux quand il est encadré, c'est plutôt rassurant pour tout le monde, pour le gamin et pour les parents.
Concernant la fac, il y a des filières qui proposent des masters en alternance : 6 mois de fac + 6 mois de stage pendant deux ans. Ça veut dire qu'après leur licence, ils ont le statut d'apprentis, sont donc payés en tant que tel et ont une formation professionnalisante. C'est vraiment super, parce qu'ils commencent à être un peu autonomes financièrement tout en continuant sur un diplôme d'études supérieures. Au final, c'est moins compliqué de trouver un job, puisqu'ils ont une expérience et un diplôme. Pour les parents, ça permet de voir le gamin respirer en dehors du cocon familial dans de bonnes conditions, tout en continuant ses études.
J'ai un de mes fils qui a fait ça : après son bac S, fac de bio et spécialisation en géologie appliquée. ça existe peut-être sur d'autres secteurs ?

A une époque ou j'avais tendance à glander (enfin à avoir un peu trop d'activités non liées aux études alors que ce n'était pas le moment) j'ai bossé à l'usine en intérim en 3*8 un été...
J'ai été content d'avoir les sous (3*8 c'est mieux payé), pis j'ai pigé qu'avoir la possibilité de faire des études était une chance et que le boulot scolaire "chiant" était infiniment plus distrayant que le boulot "chiant" à l'usine. Et que de même les profs chiants étaient très sympas par rapport à un petit chef.
Bref après j'ai majoré quasiment toutes les épreuves auxquelles j'ai participé alors qu'avant je prenais régulièrement des caramels quand le sujet ne m'intéressait pas trop.

Merci de vos solutions, et aussi de vos témoignages. Je pense que je vais lui faire lire le sujet...

ElGrillo dit:Je pense que je vais lui faire lire le sujet...

Attention peut etre à reéditer tes messages pour "adoucir" tes mots, non ?
Même si le constat est partagé entre vous, le lire sur un forum c'est différent

J'aurais tendance a conseiller de le laisser tranquille même si parents c'est difficile.
Pour parler de moi, je n'ai eu le déclic qu’après le bac, jusque la, je naviguais à vue, ne sachant pas vraiment ce que j'allais faire de l'année suivante.
Il suffit d'un déclic: une matière, un prof, une petite copine... et ça, avec toute la bonne volonté que l'on peut y mettre comme parents, on n'a aucune possibilité de le provoquer.
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