Que se passe-t-il quand vous restez pendu à votre portable..

ou que vous habitez à côté d'une antenne relais :

Dans un village des Yvelines, (St-Cyr-l’Ecole), riverains et élus locaux se sont engagés dans une âpre lutte contre les opérateurs, après que onze cas pédiatriques de cancers aient été détectés en dix ans chez des élèves d’une même école de la commune. La multiplication des tumeurs du tronc cérébral et des leucémies a attiré l’attention des parents d’élèves sur la présence de deux antennes relais de téléphonie mobile installées sur le toit de l’école depuis 1992.
Sous la pression des associations, le ministère de la santé avait, en 2002, dépêché l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS) et la Direction Départementale d’Action Sanitaire et Sociale (DDASS) pour effectuer une étude préalable. Le rapport d’experts a été rendu public le 28 janvier dernier. Résultat : après consultation de la littérature scientifique internationale à ce sujet, aucune enquête approfondie n’est jugée nécessaire. Dominique Dejour-Salamanca, de la cellule d’épidémiologie d’Ile de France, estime que l’apparition d’un nombre si élevé de cas cancéreux rares dans une population si restreinte pourrait être aussi bien due à une cause environnementale inconnue qu’à une « variation statistique liée au hasard ». Tout de suite, la municipalité et les riverains regroupés en associations ont mis en doute la décision des experts.


Téléphonie mobile et ondes électromagnétiques

La transmission des communications s’effectue par le biais d’ondes électromagnétiques qui se propagent dans l’air ambiant entre l’antenne relais et le poste portatif. Les mobiles et les antennes relais émettent des champs électromagnétiques à très haute fréquence et donc assez peu pénétrants comparés à ceux émis par les lignes à haute tension. Après avoir traversé la peau, les muscles du visage et les os du crâne, ces ondes électromagnétiques atteignent pourtant, à 2 cm de profondeur, la région la plus sensible du cerveau : le cortex. Les ondes électromagnétiques sont alors converties en chaleur, provoquant une élévation de la température du tissu cérébral d’environ 1° C. Tout se passe exactement comme dans un four à micro-ondes. Des appels réguliers et longs ou la présence très proche d’une antenne relais sont susceptibles d’induire des lésions de l'ADN cellulaire et de provoquer des tumeurs cancéreuses. En effet, l'ADN des chromosomes porte les gènes qui programment l'ensemble des caractéristiques de la vie ; il suffit que l'un d'entre eux soit lésé pour que les mécanismes vitaux soient perturbés.

« Il y aurait une corrélation positive entre fréquence d’utilisation d’un téléphone portable et apparition de cancers »

Concernant l’effet sur la santé, la controverse s’installe. Les études scientifiques se multiplient, mais les conclusions se contredisent bien souvent. Il apparaît pourtant que de nombreuses études innocentant la technologie mobile aient des déficiences méthodologiques (détermination de l’exposition, durée d’utilisation des mobiles, etc.) pouvant potentiellement, au jeu des statistiques, biaiser la conclusion. Selon une récente mise en revue des preuves épidémiologiques menée par Michael Kundi de l’Université de Vienne en Autriche, toutes les études ayant pris en compte des temps de latence raisonnables ont trouvé une corrélation positive entre fréquence d’utilisation d’un téléphone portable et apparition de cancers. Sont cités en premier lieu les névromes acoustiques et les mélanomes de l’uvée.


Les antennes relais seraient néfastes

Concernant les antennes relais, plusieurs études scientifiques les accablent. Roger Santini, Dr d'état es sciences et spécialiste de bio-environnement du laboratoire de biochimie-pharmacologie de Villeurbanne, a mené une étude par sondage sur 530 personnes vivant ou non à proximité d’une station de base de téléphone cellulaire. Les résultats sont probants : Certains symptômes décrits sous le nom de « maladies de fréquence radio » ont été rencontrés statistiquement plus fréquemment dans les zones proches de la station que dans les autres. En s’éloignant de la station, dans un périmètre de 100m, on trouve des symptômes de nausée, perte d’appétit, perturbations visuelles, irritabilité, tendance dépressive et baisse de la libido. Jusqu’à 300 m autour de la station, les riverains se plaignent plus fréquemment de maux de tête, problèmes de sommeil, sentiment d’inconfort, et de fatigue.


Conseils pratiques

Voici les conseils et mesures de radioprotection de Richard Gautier, biologiste, docteur en pharmacie, ancien interne des hôpitaux de Paris, et membre fondateur du Comité Scientifique sur les Champs Electromagnétiques :
Dans le cas des antennes relais :
•Diminution de la dose légale d’exposition de la population, surtout pour les enfants et les personnes âgées, par un périmètre d’interdiction de 300 m autour des écoles, crèches, hôpitaux et maisons de retraite.
Dans le cas des téléphones :
•Utilisation obligatoire des oreillettes, le téléphone n’étant pas porté à la ceinture.
•Conversations de moins de 3 minutes, repos entre deux communications de 1h 30 minimum.
•Utilisation uniquement sans déplacement dans des conditions de bonne réception.
•Les enfants doivent en utiliser le moins possible, de même que les personnes sensibles : porteurs d’implants cardiaques, femme enceinte et personnes âgées.

Allo chérie, c'est bien des yaourth à la vanille que tu veux ?

Moi je trouve cela intéressant ce que tu as mis là, mais j'ai bien peur que nous ne soyons qu'au tout début de ce genre d'enquête...
Quand on voit le temps qu'il a fallu pour que des études incontestables et unanimes voient le jour pour le tabac par exemple (seule la dernière étude de mars 2006 a permis de changer radicalement notre façon de penser, les précédentes laissaient un doute)...

Il faudrait par ailleurs des liens vers les études que tu cites, pour que chacun puisse vérifier la rigueur des propos avancés.
C'est vrai que le bouc émissaire tout trouvé pour les riverains ne saurait être, à ce jour, une preuve scientifique, au vu des publications scientifiques actuelles sur le sujet (c'est ce qu'on disait -à raison- sur le tabac, sur l'amiante, mais également -à tors- sur le tube cathodique des télévisions ou sur la vitesse des automobiles, des trains...).

Enfin et en toute généralité, il ne faut pas confondre "la dernière étude scientifique" et "la dernière rumeur de Monique".

Je n'ai jamais pris le temps de le regarder, mais il parait que ce film sur le sujet est très intéressant... :roll:

Moi je pensais qu'on mourrait par asphyxie...

Déjà à la fin des années 70: