Prenez-vous du plaisir à jouer juste parce que vous trouvez que le jeu est beau?

Bonjour nobles seigneurs et gentes dames,
j’ai rejoué récemment à Tang Garden-peut-être connaissez-vous ce rejeton du KS- jeu ultra-over-surproduit pour ce qu’il propose en mécanique.
Eh bien j’avoue, presque dans un sentiment de culpabilité, que j’ai pris encore du plaisir à cette partie, car l’esthétique et le thème (ces petites figurines que l’on place de façon à leur faire contempler les panoramas) l’ont emporté sur les délices du défi stratégique.
J’ai ressenti la même chose avec des jeux jolis mais mécaniquement faibles ( Flourish, Meadow, Mystic Vale, Cubitos…)

Alors au-delà de ces jeux, je me demande si vous aussi pouvez éprouver du plaisir à jouer davantage parfois pour l’esthétique que pour la mécanique.
Ou si je vieillis mal.
Ce qui est probablement le cas.

Merci d’avance de me répondre de vos plumes habiles


Alors moi c’est non.

J’ai acheté (bien trop cher) Foundation of Rome qui reste jusqu’à maintenant un des jeux au matos le plus classe que j’ai pu voir jusqu’ici. 
Par contre, j’en ai fait 3 parties et non, définitivement non. L’esthétique n’arrive pas à me faire passer le sentiment d’ennui très profond qu’il m’induit. 

Pareil pour Flourish que j’ai testé cet été. J’avais envie de secouer l’auteur et l’éditeur en leur disant : “hé mais Ho, qu’est-ce que c’est que cette bouse ?!” 
Et ce sentiment est d’autant plus fort que le jeu est joli. 

Donc de mon côté, c’est carrément l’inverse. Comme du temps jadis où je jouais aux jeux vidéos, le gameplay a toujours primé sur le graphisme, et je peux jouer à des trucs bien moches si les mécaniques sont solides. 

Après bien sûr, quand le plumage s’accorde au ramage et qu’on tient un Phenix des hôtes de ma ludo, c’est double combo gagnant. 

(là normalement, y’a MisterGoodies qui devrait intervenir…) 

PS : rappelons que la beauté est subjective et que tous les goûts sont dans la nature. Je peux trouver très joli un Keyflower en fin de partie () ou même un Caylus qui ne manque pas de gueule. 

Par contre, un gros Kickstarter plein de figurines en plastique que me montrera son propriétaire avec un :“t’as vu ? C’est beau hein ?” me laissera bien souvent complètement de marbre.

Non.

Je ne dirais pas que la beauté d’un jeu me procure du plaisir si derrière c’est mauvais mécaniquement, mais clairement si le jeu est bon en plus d’être beau, cela exacerbe mon plaisir ludique.

En revanche l’inverse est vrai : si le jeu est bon mécaniquement, mais vraiment laid, j’ai du mal à me motiver (au-delà du graphisme c’est surtout la qualité du matériel qui me fait cet effet [Alea ? ]).

Bien le bonjour les ami(e)s!

Pour ma part je dirais que le physique est important mais que ça ne fait pas tout. Je l’ai souvent écrit ici bas, j’adore et trouve magnifique It’s a wonderful world, son petit frère It’s a wonderful kingdom est tout aussi beau, si ce n’est plus et pourtant je n’accroche pas à la mécanique.

D’ailleurs, c’est bête à dire mais par la suite quand on a poncer le jeu, on ne regarde plus les illustrations mais on se concentre uniquement sur les mécaniques pour jouer.

Je me suis fait avoir par la beauté d’Everdell ​​​​​​, mais finalement quand j’y joue je n’ai pas beaucoup de plaisir, même si beaucoup essaient de se convaincre du contraire l’intérêt stratégique est très faible.

Merci beaucoup pour vos réponses.

Bien sûr le jeu est avant tout un défi stratégique ou tactique, un defi intellectuel, et en ce sens la mécanique est essentielle.

Y a-t-il néanmoins la place pour un plaisir qui soit simplement esthétique, quelle que soit la performance mentale, en un mot le jeu est il orienté cerveau gauche, ou le cerveau droit et la kinesthésie peuvent-ils suffire?

Un bel objet (avec subjectivité) sans grande dimension ludique peut-il être un jeu?

C’est ce qui renvoie à de vieux jeux tels que Justinian, Feudo… et beaucoup d’autres titres des années 90, souvent de l’école italienne, où l’on jouait directement sur des répliques de tableaux, qui les rendaient vivants et racontaient une histoire, au-delà de toute forme de moteurs, de combos …

J’aime beaucoup les frustes Terraforming Mars, ou le maronnasse des châteaux de Bourgogne, mais ne rechigne pas à la légèreté d’un Everdell.

Et c’est sûr que si la beauté se conjugue à l’élégance mécanique, alors l’extase est proche

Ah ben j’allais prendre le même exemple que Xaad tiens.

Donc la réponse est non, ça ne suffit pas. Ca rajoute bien évidemment du plaisir si EN PLUS le jeu est aussi beau que bon. Un jeu magnifique mais nul, c’est un jouet, pas un jeu (je prends les devants, pas de raccourci, je n’ai pas dit qu’Everdell est nul, mais c’est pas mon kiff).

J’apprécie par exemple d’autant plus Scythe parce que j’aime son univers graphique, ses figurines, ses ressources en résine et ses belles pièces en métal. Mais parce qu’au départ j’aime le jeu derrière tout ça.

Non pour moi.

C’est vraiment les sensations de jeu qui vont primer.

Après, s’il a une esthétique qui me convient, c’est du bonus.
Paradoxalement, la première chose qui attire mon attention sur un jeu va être son visuel… mais je ne vais pas craquer juste parce qu’il est beau, et j’ai plein de jeux auxquels la plupart n’accorderaient pas un regard et que j’adore. (Oui, parce qu’ils sont bons.)
J’en ai aussi des qui sont super beaux et que j’adore parce qu’ils sont très bons.

Mais super beau et pas terrible à jouer, euh, bof. Dans ce cas, je préfère m’acheter une BD, un artbook, etc.

Comme Znokiss, rigoureusement aucun plaisir.

Je préfère mille fois une jeu moche mais bien ficelé (Carpe Diem est un bon exemple).

C’est pour cela que les KS me laissent complètement indifférent. Acheter sur de l’esthétique ou des kilos de matos, non merci. Je préfère attendre les retours des joueurs pour savoir ce que le jeu a dans le ventre.

Bonjour,

j’aurai pour la part une réponse de normand :sweat_smile: 

un jeu « beau » n ‘est pas le critère premier pour l’achat d’un jeu mais l’esthétisme, le travail d’edition peut faire basculer la balance en ce qui me concerne : pour exemple summoner wars, je n’ai jamais franchi le pas pour la 1ère édition car je n’aimais pas le style graphique alors  que j’ai craqué pour la seconde édition (les mécaniques étant les mêmes)

autre exemple everdell (très bon jeu au demeurant) je l’ai acheté en premier car je le trouve beau.

et enfin dernier exemple : zombicide Black Plague, je me suis repris la totale car j ai trouvé de quoi le pimper  sur Etsy (murs et décors 3d) 

donc pour conclure je ne prends pas uniquement du plaisir à jouer à un jeu car il est beau mais ça influe un peu quand même :sweat_smile:

cdt

Qu’est-ce que le beau ?

Si on parle de l’esthétique déjà, elle a autant de prismes que de regards.

Le beau, c’est ce qui sublime l’âme, autrement dit c’est la recherche ultime de la perfection absolue, la transcendance de l’esprit, ce qui nous rend heureux.

Et en matière de jeu, qu’est ce qui nous rend vraiment heureux ? La pensée égoïste, voire narcissique de dominer l’autre qui nous transporte vers un nirvana de suffisance, d’arrogance, de condescendance et que sais-je encore ?

Est-ce l’excitation des sens au travers des matières touchées, des arabesques des formes observées, des essences précieuses ressenties ? Ne pertubent-elles pas la qualité du jeu en dérivant l’attention du joueur vers ses rêves et ses fantasmes ?

Déjà que pour ma part, la concentration est difficile lorsque mon adversaire a certaines qualités physiques et que ma lubricité naturelle prend le dessus sur mes capacités d’analyse…

Chacun voit le plaisir à sa porte mais ce n’est pas ce qu’on pourrait nommer : le beau.

Alors personnellement, je ne joue pas mieux sur un jeu luxueux que sur une version plus commune car le jeu ne s’arrête pas pour moi au plaisir des sens.

J’ai un superbe backgammon qui vaut une petite fortune mais je ne le sors que dans les grandes occasions… et encore, j’ai tellement peur de l’abîmer.

Pour le reste, on ne me fera pas acheter une version de luxe de Carcassonne, de Railways Rivals ou autre, simplement parce que la version classique me suffit amplement pour partager mes soirées avec ma famille ou mes amis dans la meilleure ambiance.

N’y a t il pas un peu de vanité à vouloir posséder ?

Je suis aussi joueur d’échecs et même si j’apprécie la qualité d’un jeu en bois verni, je n’ai pas plus de plaisir à jouer que sur une version de voyage. Là, la vanité, elle est ailleurs :wink:


« Je ne rechigne pas à la légèreté d’un Everdell… »
Oui, everdell c’est léger, encore que… mais cela reste à mon avis un bon jeu ! Enfin, un jeu très correct. En plus il est joli. Je trouve la tournure étrange.
 « Un sentiment de culpabilité… » pour avoir pris du plaisir à jouer à un jeu ? Coupable de quoi ? Envers qui ?



Il faut admettre que certains jeux s’appuient sur notre sens de l’esthétique. Tokaido, avec cette promenade contemplative, joue avant tout sur cela. Et cela fonctionne. Parce que cela n’est pas que beau, cela nous emmène aussi en voyage… Le jeu n’est pas que stratégie tactique tableur Excel ouvriers et règle compliqué, cela peut être aussi communication, ambiance, esprit, créativité, habileté et, pourquoi pas, esthétique.
Le jeu a le droit de nous faire jouer sur bien des composantes de nos capacités meme si, le plus souvent, on ne parle que de tactique stratégie et compta…

Un beau jeu, jouant sur notre sens de l’esthétique peut être parfaitement réussi, même s’ils sont rares. Très rares. Peut être que, pour les apprécier, il faut admettre que le jeu est un moment, une parenthèse, dans laquelle certes il faut essayer de gagner, sinon il n’y a pas de jeu, mais il faut avant tout jouir de ce moment privilégié. 

Si nous restons cantonnés aux « jeux de stratégie » , un beau matériel et une mécanique ratée n’ira pas loin, un matériel pitoyable et une mécanique géniale ne fera carrière que chez les fans du genre. Personnellement il est probable que je finisse par ne plus le sortir, parce qu’il existe des « jeux de stratégie » avec du beau matériel et une mécanique réussie. 

A mon avis, pour un « jeu de stratégie », le « trop beau » n’ajoute rien. Encore que… sans être un pimper fou, loin de là,  il m’arrive d’utiliser des pièces métalliques en remplacement de jetons en carton. Ce n’est pas une recherche d’esthétique visuelle, mais plutôt le plaisir du touché et de l’oreille. La sur production actuellement à la mode principalement sur le marché des ks me laisse un peu dubitatif. 

Par contre, Oscar, ce que tu décris, ne me semble pas être un signe de dégénérescence, au contraire, je pense que c’est un signe d’ouverture vers un simple plaisir esthétique. Le beau fait du bien et y’a pas de mal à ça.

  • Non pour moi.

    exemples : CANVAS est très beau, mais je m’y ennuie. Idem sur TOKAIDO. Ou NARAK

    - Le graphisme est un plus qui vient sublimer l’expérience de jeu (pour moi, la mécanique) 

    exemples : ROOT, SCYTHE , TAKENOKO ou EVOLUTION que je trouve réussis sur tous les plans. 

    - Être beau c’est un plus, au même titre que le thème , ou le matériel d’ailleurs , d’où les amateurs de pimp et autres « goodifications »

    exemples : pions BLOODRAGE, figurines optionnelles de nombreux KS. 

    - Mais ce petit bonus peut justement être l’argument qui permettra d’aller vers ce jeu plutôt qu’un autre au gameplay similaire 

    exemples : je préfère garder CRYPTIDE plutôt que PLANÈTE X, car j’accroche mieux aux illustrations (et pourtant il y a des hexagones, c’est dire !)

    Et j’ai revendu mon SPLENDOR pour garder LES BATISSEURS, plus joli (et aussi plus transportable)

Non, mais ça peut ajouter au plaisir/confort.

Pour que j’achète un jeu il est impératif que le matériel,  le thème et la charte graphique me plaise. Et maintenant plus qu’hier je suis assez exigeant. Ca doit être le coup de coeur.

donc étape 1 : matériel, thème, charte graphique, univers.

C’est seulement si c’est le cas que je m’intéresse à la mécanique et à la jouabilité que que recherche (nombre de joueurs, temps de jeu,…). La aussi cela doit être le coup de coeur. 

Donc étape 1 : mécanique, jouabilité.

Si le jeu me satisfait sur ces deux point que je le prend. 

Maintenant je fais moins d’achat compulsif voire plus du tout alors que je n’accorde au prix qu’une place secondaire.

Oscar de Jarjayes dit :
Bien sûr le jeu est avant tout un défi stratégique ou tactique, un defi intellectuel, et en ce sens la mécanique est essentielle.
La réponse a ta question initiale est évidemment non. Un jeu n'est pas un tableau et l'esthétique ne peut en aucun cas remplacer la mécanique.
Cependant, je pense que ta réflexion est biaisée par la manière dont tu formules la chose. Un jeu n'a pas forcément à être un défi stratégique. Une belle mécanique peut avoir comme but de t'emmener vers un côté assez onirique, où alors le support graphique sera important. Si tu ne recherches que le défi intellectuel dans le jeu, l'esthétique n'est que secondaire. Mais tu peux vouloir chercher autre chose, quelque chose de plus léger. Un jeu, avec des choix et tout, mais avec un défi stratégique plus faible (par exemple Dixit n'invite pas au défi stratégique).
Donc je pense que tu restreins trop les choses. Le jeu, c'est très large. Dans les jeux où la part tactique/stratégique est forte, l'esthétique reste secondaire (même si c'est toujours agréable) et un tel jeu absolument magnifique mais mauvais mécaniquement parlant, sera cantonné au placard.
A mon sens, un jeu, c'est avant tout une mécanique cependant. Donc, si la mécanique est mauvaise, ça ne marche pas. Par contre, pour en revenir à Dixit (mais il y en a d'autres), le graphisme peut vraiment être au service de la mécanique. Mais si la mécanique avait pêché, ça n'aurait pas marché.
 
Un bel objet (avec subjectivité) sans grande dimension ludique peut-il être un jeu?
Un objet non ludique peut-il être un jeu ? Ca parait complqiué.
 
C'est ce qui renvoie à de vieux jeux tels que Justinian, Feudo... et beaucoup d'autres titres des années 90, souvent de l'école italienne, où l'on jouait directement sur des répliques de tableaux, qui les rendaient vivants et racontaient une histoire, au-delà de toute forme de moteurs, de combos ...
Pas "en dehors". Justinian, c'est un Colovini, la mécanique fonctionnait et correspondait à la marque de l'auteur. Certes, servi par un design exceptionnel (surtout pour l'époque), mais avec une vraie mécanique. De ce que j'en sais, Feudo, même chose.
L'autre jeu, c'était Siena qui se jouait sur une reproduction de tableau. Clairement, l'idée est démente et j'y ai beaucoup joué parce que la mécanique d'évolution de carrière fonctionnait très bien. Mais j'avais du le varianter un peu parce que la mécanique pêchait à certains endroits. Et le jeu à beau être magnifique, ce manque mécanique était un problème. Ce qui fait un jeu, c'est sa mécanique, c'est la base de tout. Mais elle peut être très simple et avoir besoin d'être servi par une esthétique forte (c'est le cas de certains jeux très narratifs).
Mais tu peux avoir l'esthétique la plus folle du monde, si la mécanique ne suit pas, ça ne marchera pas.

 

Pour moi l’esthétique est importante et si je ne connais pas déjà l’auteur, peu de chances que je m’y intéresse si je ne lui trouve aucun charme (définition toute personnelle bien sûr) :

J’ai craqué pour :
Parks
Canvas
Stella
Mais je n’ai pas succombé à :
Meadows
Living forest
(trop “chargés” à mon goût, par exemple)

J’ai longtemps refusé Splendor, cette boîte jaune ne passait vraiment pas.
Et pourtant, il fait maintenant partie de ma Ludo depuis des années. 

Pour certains types de jeux, c’est moins important :
Codenames par exemple

Maudit Mot dit, So clover, auraient pu être moche je les aimerais quand même. Mais il se trouve qu’en plus je les trouve beaux

Bon, et il faut dire que je trouve beaux :
Kingdom builder
Dominion
Agricola

Pour ma part, oui, l’esthétisme joue un rôle important.
De nombreux jeux ont été vendu de la part leur esthétisme (majoritairement des jeux « à l’allemande »)

Parmi les jeux que je garde entre autre pour leur esthétisme :

Flourish : mécaniquement sympathique même si en soit c’est du vu et revu, je ne le considère pas autant pour « mauvais »
Chai : un des plus beaux jeux sortis selon moi, on reste sur du « splendor like » mais il le fais bien.
Cleopatre et la cité des architectes : bon ici on est dans le déversage de matos en veux tu en voila surtout au vu de la complexité du jeu. On reste sur du « LADR++ » mais j’aime bien le sortir de temps en temps

Je pense que l’esthétisme est plutôt important.
Je peux citer plusieurs jeux qui m’ont attrapé comme ça :
- Kanagawa. J’ai clairement accroché aux illustrations avant de m’apercevoir que la mécanique était bonne, grâce aux médias ludiques.

Donc il peut y avoir ce premier effet : attirer l’attention sur un jeu qu’on aurait même pas vu sans les graphismes.


Dans les graphismes, on peut apprécier aussi les efforts de l’éditeur pour donner de la profondeur au thème présenté. Sur Kanagawa, ce ne sont pas juste des clichés sur le japon recopiés de google, mais il y a un vrai travail derrière qui se retrouve aussi sur les autres éléments du jeu tels que les plaquettes qui représentent objectifs qui sont clairement inspirées du japon et le plateau de jeu façon natte à sushis.
- Sur Terraforming Mars. Les illustrations dépareillées rappellent clairement les images de stations orbitales, de satellites où on a l’impression que les divers éléments ont été accrochés au gros scotch.
Cela apporte une dimension culturelle au jeu, et attise la curiosité sur certains domaines (Museum, Impérium). D’ailleurs de plus en plus de jeux ajoutent des almanachs (la Gloire d’Odin, Meadow).

D’ailleur Cripure, ce moubourreur de l’extrème est bien trop souvent là pour souligner tout ça !

…dans Calico il y a même la description des chats qui ont servis de modèle … …je ne peux pas dire que ce dernier point est une référence culturelle, mais ça m’a tout de même touché, j’y ai vu l’amour que l’éditeur a porté à son jeu et à son travail. Et c’est forcément agréable. Dans cette catégorie on pourra aussi penser à Bombyx qui aime bien créer des univers: Lueur, Petits peuples, Abysses


Dans le cas de Tang Garden sans l’esthétisme le jeu ne vaut sans doute pas grand-chose. Mais je ne pense pas qu’il faille en avoir honte car si le matériel propose vraiment le sentiment de construire son jardin chinois avec tout ce coté méditatif, créatif et apaisant alors je trouve qu’on peu dire que le jeu accomplit quelquechose d’intéressant.

Au delà du mécanisme les jeux ont aussi des aspects émotionnels et culturels à véhiculer et qui font parti du plaisir de jouer.