Jonathan Pionnier dit :on diabolise un risque de perte de qualité...
C'est légitime aussi.
Imaginons un scénario à 60 cartes, illustrer 180 cartes, ça ne se paye pas peu cher : si cela prends deux mois, c'est assez simple : pour un illustrateur français, dans les 3500€ (= à peine au RSI en payant ses charges) - 7000€ ? Combien de boites devront être vendues à Asmodée pour absorber ce cout-ci ?
J'aimerais bien avoir l'avis d'illustrateurs sur ce sujet quand on remarque qu'une boite d'un jeu classique avec 180 cartes illustrées est proposée 2x plus cher.
Il y a une ou plusieurs personnes qui ont probablement travaillé gratuit sur le sujet. Je ne vais pas jeter la pierre,
j'ai été je suis j'ai été je suis rôliste (je clignote sur cette activité). Mais je me suis toujours demandé si c'était normal de travailler gratuitement pour faire vivre des distributeurs, au final (je ne parle pas des éditeurs).
Il me semble que le modèle économique pour payer les auteurs et les illustrateurs (qui selon moi ont fait autant de travail, sinon plus, que les auteurs ici.) soit de rémunérer tout le monde en droits d'auteurs, donc
de déplacer d'amener une part de risque sur eux ?
Quand je dis "c'est pas industriellement viable", c'est aussi de tout ça dont je parle.
Il me semble que le risque tenu soit plus important avec un jeu comme celui-ci qu'avec un jeu de 7 familles rigolo-meugnon à 10€.
Ou qu'avec un jeu un peu plus coregamer mais rejouable, car il y aura moins d'occasion et moins d'effet de "contagion" ("j'ai adoré, je me le prends !" : là tu aura beau l'adorer en le découvrant chez un ami, tu connais déjà les scénarios, c'est con de prendre une boite. Mais avec une gamme comportant plusieurs boites, je ne dis pas ! C'est une bonne idée d'ailleurs).
-edit- @Harry Cover : l'exemple "murder-party" est mal choisi : on peut jouer puis organiser puis ré-organiser puis ré-ré-organiser une murder-party. Voir la rejouer, par pur plaisir RP.
D'autre part, il n'y a pas de valeur ajoutée entre une murder party du commerce, s'il en existe encore, et une murder-party du web. Deux différences ici qui ne me font pas me dire "ouais c'est pareil de la même chose identique".