Les auteurs à plein temps

Je me demandais qui sont les auteurs à plein temps, ceux qui ont abandonné leur boulot pour se consacrer à la création ludique à plein temps. On va dire que les auteurs qui sont également éditeurs ne comptent pas pour ce sujet (Dujardin, Suchý, Pauchon, Luciani, Friese… pour ceux-ci, je suppose qu’ils n’ont pas d’autre activité professionnelle que auteur + éditeur)

Je me lance vite fait, toute devinerie dehors no

Allemagne
Kramer
Kiesling
Knizia
Wrede
Rosenberg
Feld
Teuber

France
Cathala
Bauza
Rivière
Boelinger
Chevalier
Chaboussit

USA
Moon
Garfield
Lehmann
Vaccarino

République tchèque
Chvátil (aussi éditeur ??)

Belgique
Moyersoen

Japon
Hayashi



Mac Gerdts ? Lacerda ?

Surement pas mal d’erreurs et d’oublis dans cette liste…
A vous !

PS: j’ajoute au fur et à mesure les auteurs cités plus loin dans ce topic si l’info semble fiable

Côté Belgique je me dis que Théo Rivière produit pas mal donc pourquoi pas lui ?

Roberto Fraga

dawilok dit :Côté Belgique je me dis que Théo Rivière produit pas mal donc pourquoi pas lui ?

Ça c'est sûr à 100% je confirme. Par ailleurs il vit en Belgique mais est français.

Peut être Wilfried et Marie Fort ?

J'aurais bien ajouté tous les membres de la cafetière mais j'ai un doute.
J'ai un doute également sur Eric Lang car je crois qu'il a des responsabilités chez FFG.

Lacerda il avait pas créé sa maison d’édition au Portugal avec son frère au départ ? Pour s’auto éditer.

L’info doit se trouver dans un JSP, faut demander au Zep :stuck_out_tongue:

Lang est freelance, il a quitte son job chez CMON il y a plus d’un an.

Wolfgang Warsch?

SDO dit :Lang est freelance, il a quitte son job chez CMON il y a plus d’un an.

Mais en freelance il fait que du game design ou il vend d'autres prestations 🤔

Puisque je t'ai sous la main je ai envoyé une relance de partie sur Carnegie, ça t'intéresse ?

Potrick dit :Je me demandais qui sont les auteurs à plein temps, ceux qui ont abandonné leur boulot pour se consacrer à la création ludique à plein temps.

C'est une bonne question.

J'avais vu sur un blog (donc l'info est à prendre avec des pincettes) qu'il n'y a, en France, qu'une vingtaine d'auteurs de jeux qui vivent de leur métier. Si ce chiffre est confirmé, ça me fait dire que le combat de la SAJ pour la reconnaissance du métier d'auteur de jeux sert un peu à rien (à vingt personnes près).
Je trouverai beaucoup plus pertinent que la SAJ produise du contenu pour élever le niveau des auteurs (pour les rendre plus professionnel), en commençant à parler de game design (mot qu'on entend pratiquement jamais dans le JdS français).
Par exemple:
_ en développant des outils et des techniques sur le game design
_ en partageant des trucs et astuces de game designer
_ en essayant de répondre à des questions intéressantes telles que:
        • Comment créer de l'interaction dans le jeu?
        • Comment supprimer l'effet joueur alpha dans un jeu coopératif?
        • Sous quelles formes ludiques peut-on poser des limites aux joueurs?
        • Comment limiter les phases d'entretien dans les gros jeux?
        • Comment créer un sentiment de montée en puissance
        • ...
_ en commençant à parler des sensations dans le jeu. Ce qui devrait être la base de la création plutôt que le sempiternel triptyque mécanique-thème-matériel, car un jeu est avant tout une affaire de sensations, d'expérience de jeu. Et qui dit expérience de jeu, dit joueur. Donc d'avoir aussi une réflexion sur l'importance de mettre l'expérience du joueur au centre de la création
_ en créant des outils pour avoir une créativité de meilleure qualité.
_ en essayant de développer le format PnP (print n' play):
        • format qui serait pertinent pour tout un ensemble de jeu (les petits jeux de cartes par exemple)
        • qui permettrait potentiellement de mieux rémunérer les auteurs (en permettant d'avoir en complément de la version physique et d'une rémunération à hauteur de 5 à 8%, une version PnP où l'auteur pourrait toucher 50 à 70% du prix, avec bien évidemment un prix réduit pour ce format)
        • en raison de l'augmentation du coût de la vie, du coût de l'énergie et du coût des matières premières, le PnP pourrait être une alternative intéressante pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent.
_ ...

Bref, s'il n'y a vraiment qu'une vingtaine de personnes qui arrivent à vivre du métier d'auteurs de jeux en France, alors je pense que c'est plus prioritaire et surtout plus passionnant de développer le game design du JdS (on pourrait même parler de 'board game design'), plutôt que de vouloir promouvoir un statut qui ne profitera qu'à une microscopique minorité.

Est-ce que les auteurs embauchés par leur éditeurs, ça compte ? Parce que dans l’absolu, ils gagnent un salaire régulier, et les droits des ventes vont (si je ne dis pas de bétises) directement à l’éditeur. Enfin, je ne sais pas tous les détails et petites écritures des contrats de chacun, mais j’en ai repéré un qui demande une augmentation directement sur le forum

 

sebduj à Marc Nunès, gérant d’Asmodee :Je peux avoir une augmentation Marc ?
 

 

Ouais mais il est éditeur on a dit que ça comptait pas pour ce topic :stuck_out_tongue:

Puisqu’on parle de salarié, Croc était salarié chez asmo, je ne sais pas comment ça fonctionne pour Space Cowboys mais de toute façon lui aussi est multi casquettes.

Elizabeth Hargrave (US) fait partie des auteurs qui peuvent vivre de la création ludique.

Bonjour tout le monde,
Pour le Japon, j’ajouterai Hisashi Hayashi. 
Il a abandonné le poste qu’il avait il y a quelques années pour se consacrer entièrement à la création de jds. 
Bon dimanche à toutes et tous. :blush:

gr_eg dit :
Potrick dit :Je me demandais qui sont les auteurs à plein temps, ceux qui ont abandonné leur boulot pour se consacrer à la création ludique à plein temps.

J'avais vu sur un blog (donc l'info est à prendre avec des pincettes) qu'il n'y a, en France, qu'une vingtaine d'auteurs de jeux qui vivent de leur métier.

Une vingtaine ?
Surpris, je suis.

Cathala, Bauza, Rivière... plus que 17 à trouver !
Peut-être Christophe Raimbault, qui aurait arrêté son boulot de ludothécaire ?
 

TU en oublies beaucoup mais coté Belge, tu peux ajouter Fred Moyersoen :wink:

znokiss dit :Est-ce que les auteurs embauchés par leur éditeurs, ça compte ? Parce que dans l'absolu, ils gagnent un salaire régulier, et les droits des ventes vont (si je ne dis pas de bétises) directement à l'éditeur. Enfin, je ne sais pas tous les détails et petites écritures des contrats de chacun, mais j'en ai repéré un qui demande une augmentation directement sur le forum

 
sebduj à Marc Nunès, gérant d'Asmodee :Je peux avoir une augmentation Marc ?
 

 

Hors contexte, c'est un peu débile.... C'était une blague sur un topic concernant la radio de jeux et l'interview de Marc Nunes.
Sinon, oui, j'ai un salaire fixe pour ma statut auteur/éditeur.

J’ai effectivement cité ton post un peu trop sérieusement sans doute, mais effectivement, la blague m’a fait rire sur le topic dédié yes

Christophe boelinger pour la france semble auteur à temps plein si on en croit son profil fessebouc.

Fred Moyersoen et Christophe Boelinger ajoutés !

Je suis assez surpris que certains pensent que l’action de la SAJ ne sert à rien, ou presque 

Chacun ses opinions bien entendu mais leur action principale, c’est d’obtenir le statut d’auteur, justement, à ceux qui veulent vivre du jeu.

Même si pour le moment, le nombre de ceux qui pourraient en bénéficier est très limité, qui dit qu’à l’avenir ce sera le cas… Et le statut et donc le cadre juridique sera là déjà pour les accueillir.

Donc, l’action de la SAJ, à mon humble avis, est un combat utile pour la reconnaissance du métier.

Aussi je ne vois pas le rapport avec les actions alternatives proposées : les auteurs sont par essence des créatifs qui cherchent à trouver leur propre style de leur conception du jeu.

Cela me rappelle les cours dispensés à pas mal d’écrivains débutants, en Angleterre et aux Etats Unis… Et même en Australie avec des thèmes comme : comment entretenir le suspens, comment faire des descriptions, comment rythmer les actions… Etc… Alors oui, être écrivain cela s’apprend et ces stages ne sont pas en soi inutiles. Mais, outre qu’ils ont surtout enrichis leurs professeurs, déjà bien établis et surfant sur leur réputation, ils ont engendré des productions, dans presque tous les domaines, de la romance à la Fantasy, qui se ressemblent énormément dans leur écriture et dans la progression de l’histoire. Voulons nous cela dans le jeu ? Peut être que cela existe déjà d’ailleurs.

​​​​​​Mais ce n’est que mon humble avis d’auteur qui a la chance d’avoir un statut grâce à ceux qui ont combattu pour.