les 10 droits des joueurs

Bof si un truc est formulé de manière imprécise et sujette à de trop diverses interprétation alors il y a un problème...
Pour le droit de jouer, je ne sais pas ce qui est dit dans ces droits, mais je serais étonné que cela soit le droit de jouer 'quand il veut'

Pardon, mais il me semble que le malentendu vient de ce que vous lisez comme un texte de loi, un texte littéraire...

La source d'inspiration est citée : c'est Les dix droits imprescriptibles du lecteur que Pennac cite dans "Comme un roman" (son essai sur le plaisir de lire). Si j'ai bien compris, l'idée n'est pas d'établir un règlement intérieur mais plutôt de poser de manière un peu légère et humoristique quelques principes pour nous faire réfléchir sur le plaisir de jouer et sula manière de partager ce plaisir, notamment avec des enfants, du coup notre côté stakhanoviste de ludopathes en prend un coup...
Personnellement, me manquent un "droit de jouer toujours à la même chose" et un droit de se tromper dans les règles" peut être à la place de jouer n'importe où avec n'importe qui

Le "droit de ne pas finir une partie", pour moi c'est le droit de prendre un poing sur la gueule ...

Merci Eric !!

Je n'ai surement pas compris la démarche car la littérature et moi ça fait deux. :)

Le seul truc que j'ai voulu dire est que l'établissement de droits ne permet pas de jouer ensemble, ce sont les devoirs qu'il faut mettre en avant. D'autres l'ont également dit. Peut-être est-ce du au fait que le jeu est une activité collective alors que lire est une activité solitaire ?

Sur collectif et solitaire, je me suis fait la même réflexion.
Mais je crois qu'il est plutôt question de chercher le point commun : ici, notre tendance à faire d'un plaisir pour nous, une corvée pour les autres.

Peut être qu'en parlant des dix libertés du joueur, le malentendu serait moindre

Eric dit: plutôt de poser de manière un peu légère et humoristique quelques principes pour nous faire réfléchir sur le plaisir de jouer et sula manière de partager ce plaisir,


L'exemple de ludautan est intéressant et s'est exactement posé il y a peu autour d'une table de jeu et pas avec des enfants :)
La joueuse avait visiblement l'air de se faire suer, voire de bouder.
Finalement la question lui a été posée: "Tu n'as pas l'air de t'amuser... tu souhaites que nous arrêtions pour changer de jeu...?".
La réponse fut "non" mais à partir de là, l'attitude fut beaucoup plus positive.
Je ne pense pas que l'ambiance aurait été la même autour de la table si la joueuse avait revendiqué le droit d'arrêter la partie parce qu'elle en avait marre.
Donc je maintiens que le droit n'est pas le bon angle d'attaque et j'appuie la différence entre ce qui relève de l'individuel du collectif...

Eric dit:Peut être qu'en parlant des dix libertés du joueur, le malentendu serait moindre

Ou pourquoi pas les 10 commandements des joueurs ? :wink:

Jack dit:Le "droit de ne pas finir une partie", pour moi c'est le droit de prendre un poing sur la gueule ...


Ouais, pareil.

Y compris et surtout si c'est un gosse.

Marre de ces petits merdeux qui se croient tout permis.

Emlyn dit:
Jack dit:Le "droit de ne pas finir une partie", pour moi c'est le droit de prendre un poing sur la gueule ...

Ouais, pareil.
Y compris et surtout si c'est un gosse.
Marre de ces petits merdeux qui se croient tout permis.


En fait ça pose aussi le problème des mauvais perdants...

Après j'avoue que ya des cas limites oùe arrêter la partie n'est pas si stupide.
Je pense à une partie récente d’innovation à 3 (et je trouve que ce jeu très intéressant à 2 est juste une horreur indicible à plus de 2 joueurs, justement) que j'ai fait ou au bout de deux heures et demi on en est encore qu'à l'âge 7, et que tout le monde a des combos pour tout casser et empêcher quiconque de gagner...
Je repense aussi avec angoisse à mes parties de Mare Nostrum...
:lol:

Eric dit:Pardon, mais il me semble que le malentendu vient de ce que vous lisez comme un texte de loi, un texte littéraire...
La source d'inspiration est citée : c'est Les dix droits imprescriptibles du lecteur que Pennac cite dans "Comme un roman" (son essai sur le plaisir de lire). Si j'ai bien compris, l'idée n'est pas d'établir un règlement intérieur mais plutôt de poser de manière un peu légère et humoristique quelques principes pour nous faire réfléchir sur le plaisir de jouer et sula manière de partager ce plaisir, notamment avec des enfants, du coup notre côté stakhanoviste de ludopathes en prend un coup...
Personnellement, me manquent un "droit de jouer toujours à la même chose" et un droit de se tromper dans les règles" peut être à la place de jouer n'importe où avec n'importe qui



Ah oui les trucs littéraires c'est ceux qui patinent sur place depuis 5 siècles et n'ont jamais rien apporté d'utile. Personnellement, je me souviens de conférences sous-pitoyables par un prof d'univ sur l'apport de la critique littéraire pour l'interprétation cinématographique de Frankenstein).

Les bronzés et leur moquerie sur la thèse "les chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru sont dans le vrai" (thèse réellement soutenue).

Full bullshit pour moi, mais je me reconnais volontiers un petit coté intégriste :mrgreen:

Jeremie dit:
Eric dit:Pardon, mais il me semble que le malentendu vient de ce que vous lisez comme un texte de loi, un texte littéraire...
La source d'inspiration est citée : c'est Les dix droits imprescriptibles du lecteur que Pennac cite dans "Comme un roman" (son essai sur le plaisir de lire). Si j'ai bien compris, l'idée n'est pas d'établir un règlement intérieur mais plutôt de poser de manière un peu légère et humoristique quelques principes pour nous faire réfléchir sur le plaisir de jouer et sula manière de partager ce plaisir, notamment avec des enfants, du coup notre côté stakhanoviste de ludopathes en prend un coup...
Personnellement, me manquent un "droit de jouer toujours à la même chose" et un droit de se tromper dans les règles" peut être à la place de jouer n'importe où avec n'importe qui


Ah oui les trucs littéraires c'est ceux qui patinent sur place depuis 5 siècles et n'ont jamais rien apporté d'utile. Personnellement, je me souviens de conférences sous-pitoyables par un prof d'univ sur l'apport de la critique littéraire pour l'interprétation cinématographique de Frankenstein).
Les bronzés et leur moquerie sur la thèse "les chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru sont dans le vrai" (thèse réellement soutenue).
Full bullshit pour moi, mais je me reconnais volontiers un petit coté intégriste :mrgreen:


Libre à toi mais la littérature,ca sert au moins à comprendre le sens d'un texte, les chevaliers paysans, c'est uné thèse d'histoire, pas de littérature, et le film, c'est pas les bronzés, c'est on connaît la chanson...

Ludautan dit:"Le droit de ne pas finir son jeu " entre autre (puisque vous avez beaucoup réagi pour celui-ci) : voir des enfants pleurer, trépigner, lancer le dé sans plaisir, dans la contrainte d' "obéir" à l'adulte PARCE QUE FAUT FINIR LE JEU (comme son assiette à table) ... Vous serez bien d'accord cela n'est plus du jeu !!!


Effectivement, apprendre à un enfant à aller au bout de ce qu'il entreprend, à ne pas baisser les bras à la première contrariété, à pouvoir maintenir son attention sur un même sujet plus longtemps que la durée moyenne d'un clip vidéo ce n'est pas un jeu, ça s'appelle l'éducation.

Curieusement, quand je propose un jeu à mes enfants, je ne tiens pas à ce qu'il soit assimilé à leurs devoirs scolaires ou à l'aide que je leur demande dans les tâches ménagères...

Bon maintenant, les joueurs parmi eux ont 15 et 17 ans et j'aurai plus facilement un problème s'ils m'évoquaient le droit imprescriptible de finir uné partie quand on les appelle à table et qu'il faut qu'ils libèrent le plan de jeu...

En fait le but d'un jeu si tant est que l'on puisse exprimer sa finalité ainsi, c'est avant tout se faire plaisir ...

Pour un pétard mouillé, je suis satisfaite du remue-méninges que ce post créé ... Il y a des chose très intéressantes ! sisi :)

Au risque de me prendre un coup de gourdin sur mon doux visage ... Pour moi, c'est une évidence de jouer pour me faire plaisir et pour les autres aussi. Et c'est un apprentissage long et douloureux pour certains de gagner en restant humble et de perdre avec dignité. Selon qui on a en face de soi, on ne gère pas de la même façon et il y a des joueurs que je ne supporte pas, c'est vrai aussi, je me sens tout à fait libre de refuser de jouer avec eux (en fait je dis ça mais je suis une personne très patiente donc je peux jouer avec quasiment tout le monde sauf les personnes dont le comportement (pas le jeu) est agressif)...

Le jeu est collectif et il faut parfois négocier avec les autres joueurs pour continuer une partie, voire de modifier des points de règles (aie ouille non pas le bingcoco !). Les règles du jeu posent déjà un cadre mais ce cadre en accord avec les joueurs est également modulable me semble t- il, c'est ce qui permet à certains jeux d'évoluer ! Par contre je suis intransigeante sur le fait de ranger un jeu correctement avant d'en prendre un autre (c'est ma limite).

Le jeu est éducatif en lui-même, il s'y passe tellement de choses !

Je pense qu'avec de bonnes illustrations humoristiques, vous les verriez différemment ces "droits des joueurs" mais vous avez tout à fait le droit et la liberté de ne pas y adhérer !

En effet, des illustrations orienteraient la lecture et diminueraient le risque d’interprétation…

Sinon, pour faire avancer le sujet, je proposerais :
1 le droit de ne pas jouer
2 le droit de déclarer forfait (sans pour autant obliger les autre joueur à arrêter)
3 le droit de choisir son jeu
4 le droit d'enchaîner les parties
5 le droit de choisir ses partenaires de jeu
6 le droit de perdre
7 le droit de modifier les règles
8 le droit de se tromper
9 le droit de rire
10 le droit de jouer juste pour le plaisir

Tan nimac dit:
2 le droit de déclarer forfait (sans pour autant obliger les autre joueur à arrêter)


1/. Déclarer forfait ou ne pas finir une partie, c'est la même chose.
2/. Je ne vois pas beaucoup de jeux où on peut continuer sereinement si un joueur abandonne, en général ça modifie complètement le jeu et ça pourrit bien l'ambiance.
3/. J'exagère peut-être avec le poing sur la gueule mais ça vaut au moins un coup de pied au cul.

Ben non, se n'est pas tout à fait la même chose.
Dans un cas on stop la partie, il n'y a ni gagnant, ni perdant, dans l'autre on abadonne et au pire on a au moins un perdant (celui qui déclare forfait), au mieux on continue (ex : Dixit quand on passe de 5 à 4)

Après, ce n'est pas parfait mais sur la forme ça me parait plus sain, d'autant qu'arreté la partie en un acte collectif, ce qui pose problème quand on le fait pour 1 seul joueur alors que déclarer forfait et un acte individuel...

merci Tan Nimac

En fait les droits de jouer avec n'importe qui et n'importe où, sont un peu provocateurs dans leur formulation, on peut jouer dans des lieux autres que sa maison et avec ses copains et on ne sait pas nécessairement avec qui on joue : des festivals, des prisons, des maisons de retraite, dans un train etc ... On a le droit d'essayer de découvrir d'autres personnes et d'autres lieux pour jouer serait peut être mieux !? On a aussi le droit de choisir ses partenaires de jeu :)