Le budget de l'Education Nationale, tombeau des danaïdes...

De mon expérience d'enseignant en primaire (je n'ai que 4 ans d'enseignement dans les pattes mais bon.. je parle pas mal avec mes collègues) :

Les parents ne sont pas "si" désengagés. Certains sont simplement perdus, d'autres n'ont pas les mêmes valeurs, certains élèves leur gosse au poing. Mais la plus grande majorité sont derrière eux et mettent vraiment l'école en avant. Il y a de très rares parents qui s'opposent systématiquement aux enseignants.

La grande majorité des élèves font de leur mieux, essaient d'écouter en classe. Le problème vient essentiellement de la motivation. Les enfants d'aujourd'hui me "paraissent" (je mets entre guillemets car je me base sur ma propre expérience d'enfant et celle de mes amis) plus débrouillards que nous ne l'étions à leur âge mais aussi plus "volage".
A mon avis ils sont plus malin que nous à leur âge, ils savent plus de choses (mais pas forcément les mêmes.. la société évolue) mais moins concentré que nous ne l'étions. Il faut souvent justifier du "pourquoi" avant de passer au "comment". C'est en soi une bonne chose car cela favorise la mémorisation mais cela induit des comportements du genre "mais à quoi cela va me servir?".
Je trouve que se poser cette question à 10 ans à peine c'est tôt ...

Quant aux enseignants : il y a de tout. Et il faut se rappeller qu'il s'agit d'un métier humain. Nous ne sommes pas face à des ordinateurs. L'apprentissage sera modulé en fonction de : l'histoire personnelle des élèves, leur forme (bien dormi? mal dormi? Le sommeil est VITAL à leur âge .. c'est à ce moment là que se fait la mémorisation), le film vu la veille, leur sentiments (ben oui rien à faire du COD alors que je suis assis à côté de mon amoureuse ou de mon pire ennemi), leur matériel (ben oui quand on a pas ses affaires ou qu'elles sont mal rangées on perd un temps fou, on est en retard, pas concentré, etc ... )

Bref autant de variables à prendre en compte. Et certaines nous échappent totalement. Bref enseigner ce n'est pas une science sure car tout dépend de : celui qui enseigne, celui qui apprend, la notion même à apprendre et les conditions temporelles et matérielles d'apprentissage.

Freud disait qu'il y a trois métiers impossibles : gouverner, psychanalyser et enseigner.

Pour illustrer la difficulté d'aborder ce genre de discution je rappellerait qu'une phrase comme "ils ne savent pas lire" est bien trop réductrice car qu'entend-on pas "lire"?
On ne devient lecteur expert que vers ses 18 ans (à peu près, et évidemment il y a des variations personnelles).
Parlons-nous de déchiffrage? De compréhension globale? De compréhension fine? D'analyse de la structure? Du vocabulaire?
Bref "lire" est un mot recouvrant une vaste réalité.
Il en est de même lorsque l'on parle d'apprentissage. Alors les petites phrases ne peuvent que desservir le propos du débat.

Monsieur Phal dit:Cher Monsieur,
Mais pourquoi, pourquoi donc tout ces gens avec leurs supers idées qu'ils ont ils font pas plutôt de la politique pour que l'on vive enfin dans un monde meilleur ! Pourquoi mon dieu tout puissant. Hein, oui, pourquoi ?
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal


Je vais essayer... :? En tout cas, je réfléchirai à deux fois quand on me proposera le ministère de l'Education Nationale, vu les passions que cela déchaîne...

Philippe dit: vu les passions que cela déchaîne...


C'est vrai que le sujet déchaîne les passions en ce moment.
Avec le déchaînement de SOS education entre autres, les réformes en cours, on sent sur plusieurs supports une volonté de "casser du prof".

Au delà de la dialectique, on trouve souvent derrière une acrimonie contre :
- la sécurité de l'emploi
- les 4 mois de vacances annuels
- l'idée que oui, on ferait pas ce boulot, mais c'est quand même un boulot pas trop dur
- la mobilisation du corps enseignant pour les grèves (bien que cette mobilisation soit en perte de vitesse depuis 2003, et que la critique sur la grève ne soit pas portée qu'à l'encontre des enseignants).

Les profs apparaissent pour certains comme des nantis au statut insupportable de confort.

Pierre2.0 dit:Les profs apparaissent pour certains comme des nantis au statut insupportable de confort.


Sans aller jusque là, je trouve que ce sont clairement des personnes qui n'ont pas à se plaindre (grâce à tout ce que tu as énuméré). Tous ne se plaignent pas, heureusement, il y en a qui ont conscience de leur status privilégié.
Si les pauvres petits sont si mal traités que ça, qu'ils démissionnent et prennent un autre boulot, sans les 4 mois de vacances, avec des horaires beaucoup moins souples, et on verra qui décide de sauter le pas (j'ai ma petite idée, mais chuuuuutt).

Cher Monsieur Rody,

Et dans l'autre sens, ça marche aussi, que tout ceux qui pensent que profs c'est le mieux du top, qu'ils le deviennent au lieu de végéter dans des boulot sous payé sans vacances ni privilèges :lol:

Bien à vous de cordialement

Monsieur Phal

Monsieur Phal dit:Cher Monsieur Rody,
Et dans l'autre sens, ça marche aussi, que tout ceux qui pensent que profs c'est le mieux du top, qu'ils le deviennent au lieu de végéter dans des boulot sous payé sans vacances ni privilèges :lol:


Tout le monde n'en a pas les capacités ou la volonté (perso, enseigner - j'ai essayé - me gonfle). Mais quand on a quelques avantages, surtout par rapport à un grand nombre, il peut aussi être de bon ton de la mettre en veilleuse parfois.
Mais c'est plus la mentalité française qui serait à revoir (et c'est impossible, je sais) : "je te donne la main, tu me prends le bras".

Cher Monsieur Rody,

Ha mince, faut des capacités ! j'avais pas pensé à ça moi :pouicboulet: :lol:

Le truc marrant je trouve, c'est toujours le jugement de masse ! Tous les profs se plaignent !!! Tous ! Oui, c'est drôle parce que j'ai pas mal de monde autour de moi instit, prof, tout ça, je les entends jamais se plaindre comme ils ont l'air de se plaindre autour de vous... Doivent avoir peur que je les envois bouler :twisted:

Bien à vous de cordialement

Monsieur Phal

En ce qui concerne les vacances, c'est lié au rythme scolaire, et aux contraintes qu'on peut imposer (ou pas) à de jeunes enfants. Je ne sais pas si ça été tenté récemment, mais il y une quinzaine d'années, lors d'une tentative de remise à plat du rythme scolaire pendant l'année (7 semaines d'école / 2 semaines de repos), ce ne sont pas les enseignants qui ont fait reculer le gouvernement, et revenir à un calendrier moins sensé.
Je me rappelle il y a 2 ans, quand mon fils avait 6 ans 1/2, on était dans la "mauvaise zone" (11 semaines sans vacances entre paques et juillet + des jours fériés du mois de mai qui tombaient le WE je crois), il avait terminé son année de CE1 sur les rotules et faisait peur à voir (cernes, yeux exorbités...) malgré le fait qu'il dormait bien et qu'on n'avait pas des WE fatiguants.
L'année prochaine, ça recommence, mais je pense qu'à 9 ans, il tiendra mieux le choc (et le petit, en maternelle, ça devrait passer aussi, jusqu'à la prochaine fois).

Mais effectivement, tu as raison, il faudrait revoir la mentalité des français et arréter de vouloir prendre le bras (et la tête tant qu'à faire) aux profs alors qu'ils tendent la main à nos enfants :wink:

Rody dit:
Monsieur Phal dit:Cher Monsieur Rody,
Et dans l'autre sens, ça marche aussi, que tout ceux qui pensent que profs c'est le mieux du top, qu'ils le deviennent au lieu de végéter dans des boulot sous payé sans vacances ni privilèges :lol:

Tout le monde n'en a pas les capacités ou la volonté (perso, enseigner - j'ai essayé - me gonfle). Mais quand on a quelques avantages, surtout par rapport à un grand nombre, il peut aussi être de bon ton de la mettre en veilleuse parfois.
Mais c'est plus la mentalité française qui serait à revoir (et c'est impossible, je sais) : "je te donne la main, tu me prends le bras".


Arrrgghhh : j'avais dit pas recommencer mais là c'est trop drôle, je ne peux pas je suis faible :

ça pour sur le Mr Rody zy fait bien d'le dire : la mentalité française qui va pas mon bon monsieur! C'est ça le secret, houla ça réfléchit dur!!!
Eh ben mon bon Msieur Rody faudrait pt'êt sortir un peu pour voir les mentalités des zautes pays hein??? Paske là il en verrait de belle, mais non la poutre et la paille bien sur...
:lol: ouaf ouaf : si c'est pas un cliché à deux balles...

Rody dit:Tout le monde n'en a pas les capacités ou la volonté (perso, enseigner - j'ai essayé - me gonfle). Mais quand on a quelques avantages, surtout par rapport à un grand nombre, il peut aussi être de bon ton de la mettre en veilleuse parfois.
Mais c'est plus la mentalité française qui serait à revoir (et c'est impossible, je sais) : "je te donne la main, tu me prends le bras".


:shock: :shock:

Woot, si j'ai bien compris, enseigner c'est pas un boulot pour toi, tu n'as pas envie de le faire. Par contre, t'as bien envie d'expliquer à ceux qui le font comment ils doivent le faire, et qu'en plus avec les avantages qu'ils ont, il feraient mieux de pas l'ouvrir :lol:

Ouch

tupak amaru dit:Eh ben mon bon Msieur Rody faudrait pt'êt sortir un peu pour voir les mentalités des zautes pays hein??? Paske là il en verrait de belle, mais non la poutre et la paille bien sur...


Ci au lieu de se focaliser sur les autres, on se recentrait sur nous (quitte à faire de l'auto-critique, je sais, c'est dur) ?

Grem dit:Par contre, t'as bien envie d'expliquer à ceux qui le font comment ils doivent le faire, et qu'en plus avec les avantages qu'ils ont, il feraient mieux de pas l'ouvrir :lol:


Tu sais, c'est comme le cinéma, ou les livres : quand c'est mal filmé ou mal écrit, tu le sens, et tu vois ce qui ne vas pas (en comparaison avec d'autres trucs meilleur, ben oui, t'as quand même que ça comme référnece, car tu ne fais pas de cinéma toi-même, ni n'écris de livre).
On a donc le droit pour le cinéma et les livres, mais pas pour l'enseignement ?

Grem dit:Woot, si j'ai bien compris, enseigner c'est pas un boulot pour toi, tu n'as pas envie de le faire. Par contre, t'as bien envie d'expliquer à ceux qui le font comment ils doivent le faire, et qu'en plus avec les avantages qu'ils ont, il feraient mieux de pas l'ouvrir :lol:
Ouch

Mais bien sur, c'est typiquement français comme comportement, de se sentir supérieur aux autres :mrgreen:

Je n'entends pas beaucoup de profs se plaindre non plus. Ce doit être une question d'entourage.

Je me rappelle dans une ancienne école d'un vieux couple d'enseignant qui se plaignait du rapport avec les enfants, les parents, qu'ils n'étaient pas devenus enseignant pour "ça".... Ils n'y arrivaient plus, et je pense que ca les faisait souffrir.

Les plaintes sont plus liés aux effectifs dans les classes. Perso je suis passé en 3 ans de 21 élèves à 29, en ZEP. Ca ne me donne pas beaucoup plus de travail (les corrections, en primaire, ne prennent pas tant de temps que ça), mais c'est clair que j'ai moins de temps à consacrer en particulier à chaque enfant en difficulté.

Pour ce qui est du salaire, à 1750 euros par mois, je trouve que je suis bien payé. Mais je ne pense pas que lorsque de bonnes conditions de vie dans certains cas existent, il faille les détruire pour que tout le monde aille mal. C'est un peu un nivellement par le bas.
Et avec les mêmes conditions, certains collègues ne vont pas bien, c'est certain parce qu'ils vivent mal leur boulot, le rapport avec les enfants.
Il y a trois ans, à l'IUFM d'Orléans Tours, il y avait eu 11 démissions de stagiaires durant leurs périodes pratiques. Ils n'avaient pas réussi à s'en sortir avec une classe.

Pierre2.0 dit:Je n'entends pas beaucoup de profs se plaindre non plus. Ce doit être une question d'entourage.

En fait, c'est plus les syndicats que les personnes physiques eux-mêmes. C'est vrai. Mais les premiers sont censés représentés les autres...
Je suis d'acord aussi pour dire que les syndicats, c'est tout pourri.
Pour ce qui est du salaire, à 1750 euros par mois, je trouve que je suis bien payé. Mais je ne pense pas que lorsque de bonnes conditions de vie dans certains cas existent, il faille les détruire pour que tout le monde aille mal. C'est un peu un nivellement par le bas.

Je n'ai jamais soutenu le contraire. Mais si une condition est bonne, il n'y a pas matière à la ramener (surtout quand d'autres aux conditions plus mauvaises ne la ramènent - qu'ils le puissent ou pas c'est un autre problème).
Et avec les mêmes conditions, certains collègues ne vont pas bien, c'est certain parce qu'ils vivent mal leur boulot, le rapport avec les enfants.

Mais pourquoi continuent-ils donc sur cette voie ? Ne seraient-ils pas plus utiles ailleurs ? Comment peuvent-ils réellement faire du bon boulot avec cet état d'esprit ?
Il y a trois ans, à l'IUFM d'Orléans Tours, il y avait eu 11 démissions de stagiaires durant leurs périodes pratiques. Ils n'avaient pas réussi à s'en sortir avec une classe.


Et il y en a qui sont en poste et qui n'y arrivent pas non plus. N'y a-t-il rien à faire pour eux ?

Personnellement, j'admets l'idée d'une baisse des effectifs dans l'Education Nationale, mais seulement de façon transitoire, comme un moindre mal, de manière à concourir au rééquilibrage du budget du pays. Personne ne souhaite à ses enfants d'aller dans des classes très chargées, à moins bien sûr qu'il s'agisse d'une structure différente (par exemple, dans le privé, même dans des établissements dont le recrutement est sociologiquement proche, on supporte des classes de 35, car on peut toujours "virer" réellement un élève de l'établissement, tandis que dans le public, les chefs d'établissements se refilent les mauvais éléments, qui doivent être scolarisés jusqu'à l'âge légal, que cela leur plaise ou non).

AH LA VACHE ! :pouicbravo: :pouicbravo:
C'est beau !

Et dans l'autre sens, ça marche aussi, que tout ceux qui pensent que profs c'est le mieux du top, qu'ils le deviennent au lieu de végéter dans des boulot sous payé sans vacances ni privilèges

8 pages pour ENFIN en arriver là, vous êtes vraiment trop forts :lol:

+
-=Piesstou=- 30€ la consultation

Rody dit:Tu sais, c'est comme le cinéma, ou les livres : quand c'est mal filmé ou mal écrit, tu le sens, et tu vois ce qui ne vas pas (en comparaison avec d'autres trucs meilleur, ben oui, t'as quand même que ça comme référence, car tu ne fais pas de cinéma toi-même, ni n'écris de livre).
On a donc le droit pour le cinéma et les livres, mais pas pour l'enseignement ?


Ah mais si tu as le droit hein, d'ailleurs, tu l'as fait :)

Par contre, tu choisis une drole d'analogie (c'est pratique les analogies pour prouver tout et n'importe quoi). Donc si je la suis, tu expliques aussi aux auteurs des films ou bouquins que tu trouves mal écrits ou mals filmés comment ils doivent faire, et que vu leurs avantages ils feraient mieux de ne pas l'ouvrir ??

piesstou dit:AH LA VACHE ! :pouicbravo: :pouicbravo:
C'est beau !
Et dans l'autre sens, ça marche aussi, que tout ceux qui pensent que profs c'est le mieux du top, qu'ils le deviennent au lieu de végéter dans des boulot sous payé sans vacances ni privilèges

8 pages pour ENFIN en arriver là, vous êtes vraiment trop forts :lol:
+
-=Piesstou=- 30€ la consultation


Ouaip :)
En tout cas, il a fallu moins de 8 pages, pour qu'un post sur l'éducation nationale, arrive direct sur les privilèges du métier de professeur.

Rody dit:
En fait, c'est plus les syndicats que les personnes physiques eux-mêmes.

A vrai dire, n'est-ce pas le rôle des syndicats...
Certains statuts ne sont pas enviables chez les enseignants. Les nouveaux vacataires recrutés au niveau secondaire sont payés à l'heure, parfois sur trois ou quatre collèges. Ils font le même travail que les autres profs, mais ne sont payés que pour le temps passé devant leurs élèves. Je ne me souviens plus de l'écart de salaire, mais c'était assez considérables. Les syndicats se battent entre autres pour eux.
Pour les Emplois vie scolaire aussi, qui concernent des gens très peu payés et qui n'ont pas l'avantage de bénéficier de formation qualifiante pour faire autre chose après.
Mais si une condition est bonne, il n'y a pas matière à la ramener (surtout quand d'autres aux conditions plus mauvaises ne la ramènent - qu'ils le puissent ou pas c'est un autre problème).

Mais je pense que c'est une vision de la vie que nous ne partageons pas. Je pense que tu n'aimes pas en général les gens qui manifestent pour obtenir des avantages. On trouve toujours plus pauvre que soi, c'est certain, donc au final, personne ne doit jamais protester si j'ai bien compris ce que tu dis.
Je ne vois pas les choses comme toi. Je trouve que nous devrions tous avoir droit à de bonnes conditions de travail, et pas tous à des mauvaises, et qu'il faut contester quand ce n'est pas le cas.
Par exemple, je me suis battu pour que la retraite soit maintenue à 37,5 annuités, ce que je souhaite pour tous.
Quand des salariés touchent des primes de 1,5 euros et que leur dirigeant sortant touche plusieurs millions, je trouve qu'ils ont raison de manifester et que leur dirigeant est un nanti qui ne mérite pas ce qu'il a. Pour illustrer.

Mais pourquoi continuent-ils donc sur cette voie ? Ne seraient-ils pas plus utiles ailleurs ? Comment peuvent-ils réellement faire du bon boulot avec cet état d'esprit ?
Et il y en a qui sont en poste et qui n'y arrivent pas non plus. N'y a-t-il rien à faire pour eux ?


J'ai vu un collègue partir pour un poste de recherche en université parce qu'il n'était manifestement pas doué pour les enfants. D'autres en administration centrale, à des tâches de secrétariat, ou pour la formation.

Mais les postes ne sont pas légions. Reconvertir quelqu'un qui n'a que ça de perspective dans sa vie...

Il y en a aussi qui ne sont pas très doués en classe et ils choisissent un autre chemin : ils deviennent conseiller pédagogique ou inspecteur, pour apprendre aux autres les méthodes qu'ils ont appliquées et qui n'ont pas marché.... je blague.... koik.....