La Turquie... beau pays !

Je reviens de vacances et pendant celles ci j'ai été 1 jour à Marmaris.. enfin plutôt à Daylan & Caunos. Très bien.
Cela m'a donné goût à retourner un jour en Turquie... quoique je ne sais encore où ... sans doute à Istanbul.

Durant cette excursion, le guide turque nous a parlé de la situation avec les Kurdes. (on a aussi discuté avec le problème avec Chypre)

Une fois rentré au pays... à Bruxelles, on voit plein de problèmes... manif de turques... qui cassent tout !
du n'importe quoi. Je ne sais si cela est pareil en France.

En résumé, d'après le guide, les kurdes et turques vivent ensemble depuis très longtemps et on ne distingue pas une différence entre eux.
Seulement, il existe des extrémistes kurdes appelés le PKK ... et depuis que l' Irak est "américain" ... la région nord de l'Irak n'est pas surveillé... et le PKK a ses bases là bas.. et ils tirent missile ou autre... (attentats) sur la région est de la Turquie tuant des gens comme nous... des civiles, des enfants dans des écoles, etc... ces gens qu'ils tuent sont des turques mais aussi des kurdes... qu'importent ! et la Turquie souhaite que cela cesse. Comme en Irak c'est le bordel.. ils veulent arrêter le PKK.

Cela est sans doute encore bien plus complexe....
La Turquie possède du pétrole aussi... et l'Irak du nord également... (c'est le pq que l'Usa est là bas)

Les turques qui sont dans nos pays européens... de parfois plusieurs générations... ne sont pas toujours clairement au courant... et cela est bien dommage ces manifestations violentes et inutiles.

On parle aussi de la Turquie pour entrer dans l'union européenne... depuis des années... j'ai mon opinion là dessus.
Je ne peux que regretter les jeunes qui ne sont pas au courant.
Si il y a d'autres avis.... différents... ou peut être plus complet... ça m'intéresse...

Il y a un dossier sur le Kurdistan cette semaine dans CI. Pas encore lu.
Et il y a aussi la question arménienne...

Pso76 dit:
Durant cette excursion, le guide turque nous a parlé de la situation avec les Kurdes. (on a aussi discuté avec le problème avec Chypre)


Tant qu'il y était, il a pas parlé du "problème" Arménien ? nan ? ah bon, bizarre. :roll:

BananeDC dit:Tant qu'il y était, il a pas parlé du "problème" Arménien ? nan ? ah bon, bizarre. :roll:


Quel problème ?
Il ne s'est jamais rien passé, alors pourquoi en parler... :wink:

Don Lopertuis

C'est un peu cela le problème....
Si on écoute les médias ;... journal.... il nous parle de ce qu'ils veulent... et donc je trouve parfois plus intéressant d'en parler ici..
J'ouvre mon journal : "Trictrac Vous dites".

Chez nous qu'est ce qu'ils sont casses bonbons avec leur merde politique...

On entend très rarement parlé des conflits en Afrique mais par contre pour parler de l'Irak et l'imbécile de Bu$s$h..

Dernièrement, il y a eu un petit reportage contre Michael Moore.. par une journaliste canadienne...

Quand un français nous demande ce qui se passe en Belgique... l'image des médias est fausse.. y pas de risque en Belgique, y a pas problème entre communauté, juste des histoires d'argent et de politicien (on en a bcp trop). On espére bien que cela va finir bientôt.

Vu le nombre de TT cien... on pourrait lancer le propre journal TT .... et comme les TT ciens sont un peu partout dans le monde... ça pourrait être sympa.

cette idée me plait ... MR phal pourquoi ne pas ouvrir un forum geopolitique ? (bien que cela n'ai strictement rien à voir avec le site ... encore un coup à avoir des attaques exterieurs en tout genre ... du fait je pense po que cela soit bien possible ... :( )

fin

post bouclé par lui-meme

P.S. dommage

Pso76 dit:J'ouvre mon journal : "Trictrac Vous dites".

Je crois qu'on est beaucoup à le faire :wink:
Dernièrement, il y a eu un petit reportage contre Michael Moore.. par une journaliste canadienne...

Tiens ? Pourquoi donc ?
Pourrais-tu passer le lien sur cette info ?
Vu le nombre de TT cien... on pourrait lancer le propre journal TT .... et comme les TT ciens sont un peu partout dans le monde... ça pourrait être sympa.


:pouicok:

Don Lopertuis

Après le "témoignage" de ton guide turc, il aurait mieux valu consulter une encyclopédie

  

© Encyclopædia Universalis 2007, dit:Le Kurdistan a fait son entrée sur la scène internationale, après la Première Guerre mondiale et l'effondrement de l'Empire ottoman, avec le traité de Sèvres, signé en 1920 par les belligérants. Le Kurdistan préconisé dans le traité ne regroupait pas toutes les régions habitées par les Kurdes de l'Empire ottoman et ignorait ceux de Perse, mais il faisait des « sauvages » décrits par les voyageurs européens du XIXe siècle une entité nationale reconnue. Cependant, le redressement de la Turquie et les convoitises des puissances étrangères (France et Grande-Bretagne notamment) sur le pétrole du Kurdistan méridional furent des obstacles majeurs à la création d'un État kurde. Aussi, avec la délimitation des États modernes au Proche-Orient, les Kurdes, qui étaient répartis jusqu'au début du XXe siècle entre deux empires, se retrouvèrent dispersés principalement entre trois États : Turquie, Irak et Iran, avec une petite minorité en Syrie et quelques éléments en Transcaucasie soviétique. Le nationalisme kurde se développa alors, face au patriotisme exacerbé de la Turquie jacobine d'Atatürk, à l'idéologie conquérante de la « Grande Nation arabe » et à la monarchie centralisatrice du chah d'Iran. Chaque fois que les Kurdes se révoltèrent pour obtenir leurs droits nationaux, leurs gouvernements répondirent par une répression sévère.

Et encore:
Dès 1804, les révoltes se succédèrent, toujours durement réprimées par la Sublime Porte. Celle-ci ne put, au cours de la Première Guerre mondiale, rallier à sa cause les populations kurdes disséminées à travers l'Empire ottoman ; au contraire, elles accueillirent en libérateurs les Anglais à Mossoul (Irak). Le traité de Sèvres (10 août 1920) combla les vœux des nationalistes kurdes en leur offrant la perspective d'un État autonome. Mais le traité ne fut jamais appliqué, essentiellement en raison de la farouche opposition d'Atatürk. La victoire remportée par celui-ci contre les troupes grecques ouvrit la voie au traité de Lausanne (1923) : la Turquie conservait la plus grande partie du Kurdistan, en échange de quoi elle s'engageait à respecter les libertés culturelles, religieuses et politiques de toutes les minorités.
Un an après la signature du traité de Lausanne, le gouvernement turc interdit l'usage de la langue kurde, déporte nombre d'intellectuels et chefs tribaux en raison de leurs convictions nationalistes. Dès février 1925, les Kurdes se soulèvent dans quatorze vilayet (divisions territoriales). Le but de l'insurrection est la création d'un État autonome. La répression est particulièrement sévère : des villages sont incendiés ; des tribunaux militaires spéciaux ordonnent la pendaison, le bannissement, l'emprisonnement d'insurgés. Les dirigeants du soulèvement, le cheikh Saïd de Pirane et le colonel Khalid Bey, sont exécutés en août 1925.

Au printemps de 1927, un congrès clandestin, qui se tient sur l'Agri-Dag (mont Ararat), décide de reprendre la lutte armée jusqu'à l'expulsion des Turcs du Kurdistan. En octobre, le parti Xoybûn (l'Indépendance) est fondé et, peu après, Ihsan Noury Pacha est nommé à la tête des forces kurdes. Celles-ci livrent bataille à l'armée turque, mais finissent par capituler après un siège d'un an. Noury Pacha se réfugie en Iran. Ankara en profite pour multiplier les mesures destinées à étouffer le nationalisme kurde.
En 1932, Atatürk décrète que les Kurdes seront désormais désignés comme étant des « Turcs montagnards ». Des dispositions sont prises pour détruire la société kurde traditionnelle et accélérer le processus d'« assimilation ». La déportation de populations vers des régions peuplées de Turcs provoque en 1937-1938 des révoltes, notamment à Dersim (qui deviendra Tunceli), que l'armée d'Ankara parvient à réduire. Le 8 juillet 1937, la Turquie, l'Irak, l'Iran et l'Afghanistan concluent le pacte de Saadabad, dont l'article 7 vise à coordonner l'action des signataires dans leur lutte commune contre la subversion, en particulier kurde.

Après 1945, le gouvernement d'Ankara réduit son emprise sur les populations de l'Est. Mais les jeunes officiers nationalistes qui s'emparent du pouvoir le 27 mai 1960 entendent, au contraire, consolider l'autorité centrale. Au printemps suivant, huit chefs traditionnels, déjà exilés à Bursa, sont incarcérés. En guise de protestation contre les procès intentés à quarante-neuf intellectuels, des manifestations se déroulent le 8 mai 1961 dans plusieurs villes du Kurdistan. Des banderoles proclament : « Nous ne sommes pas Turcs, mais Kurdes ; le gouvernement doit reconnaître nos droits nationaux. » La police ouvre le feu. Selon une estimation, il y aurait eu à Mardin cent vingt et un tués et trois cent cinquante-quatre blessés et à Diyarbekir cent quatre-vingt-quatorze tués et quatre cents blessés. Depuis 1964, cependant, les Kurdes ont bénéficié de la libéralisation progressive du régime politique à Ankara. Ils n'ont pas la possibilité de s'organiser ; la presse, pourtant, a publié de nombreux articles traitant, non sans sympathie, du nationalisme kurde. Mais toute publication en langue kurde reste interdite.