La notation des profs par les élèves...

Je pense (des fois) que le concept de socle de connaissances est incompatible avec le concept de classe d'élèves.
Ma proposition au ministre (je n'ai peur de rien ce soir !!) :
les élèves passent un minimum de 2 années et un maximum de 5 années dans un collège. Ils progressent individuellement de groupe de niveau en groupe de niveau (à plusieurs dates clé dans l'année scolaire) selon les compétences acquises dans chaque discipline enseignée.
Un élève a donc peut-être atteint le niveau 5 en math et le niveau 8 en français.
Plus de classes, mais des groupes modifiés régulièrement.
Ingérable ?
Plus ingérable que la moyenne de 5 à 10 élèves noyés et ne faisant par conséquent plus rien en math ni en français dans les actuelles classes de 3e ?

Une vraie réforme de fond, nécessaire pour respecter jusqu'au bout la réflexion sur le socle commun, me semble pourtant bien difficile à mener. Elle ne ferait pas que dresser contre elle bien des profs, beaucoup restent attachés au système de la note venant sanctionner le travail d'une séquence, mais elle remettrait de fond en comble en cause l'organisation de l'institution, du rectorat à l'établissement, de la rédaction des programmes à la méthode de préparation d'un cours... On en fait pas aisément du passé table rase.

Krka dit:
greuh dit:Ce qui me rassure d'autant moins sur l'étrange désir de toujours vouloir utiliser les US comme référence.

Pour moi, les US restent une référence, car c'est le pays étranger que je connais le moins mal (j'y ai travaillé, et j'y vais de temps en temps).


Je pense que Greuh utilisait référence dans le sens du "bon exemple du système qui marche bien".

Flubuh2 dit:Une vraie réforme de fond, nécessaire pour respecter jusqu'au bout la réflexion sur le socle commun, me semble pourtant bien difficile à mener. Elle ne ferait pas que dresser contre elle bien des profs, beaucoup restent attachés au système de la note venant sanctionner le travail d'une séquence, mais elle remettrait de fond en comble en cause l'organisation de l'institution, du rectorat à l'établissement, de la rédaction des programmes à la méthode de préparation d'un cours... On en fait pas aisément du passé table rase.


Tout à fait d'accord, le conservatisme l'emportera forcément ... et c'est pour celà que les solutions les plus démagogiques voient le jour.

Voici ce que j'ai trouvé sur ce site :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/01/21012008Accueil.aspx

Le rapport Attali veut "libérer" l'Ecole
Le journal Les Echos a réussi à se procurer le rapport de la Commission Attali chargée de "libérer la croissance". Parmi ses 314 propositions, une dizaine concernent l'Ecole. La commission souhaite introduire un système de choix d'établissement à l'américaine. Les parents recevraient un chèque éducation (équivalent des vouchers américains) qu'ils pourraient utiliser dans n'importe quelle école. Cela devrait permettre le développement du privé qui est souhaité par la commission. Les enseignants seraient évalués "sur leur capacité à faire progresser tous les élèves", les règles de rémunération à l'ancienneté seraient revues, l'employeur privé pouvant "déterminer les conditions de rémunération" de ses agents. L'évaluation des écoles serait publique et les enseignants seraient également évalués par leurs élèves… Enfin l'enseignement de l'économie serait revu… Libérer l'Ecole c'est bien. Mais de qui ? Des profs ?


Sinon pour répondre à Vieux Chat, j'ai entendu cette nouvelle à la radio... Attendons ce soir le JT ? ou les journaux dans les prochains jours ?

http://www.liberationdelacroissance.fr/files/rapports/rapportCLCF.pdf

Rémy-lee dit:Voici ce que j'ai trouvé sur ce site :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/01/21012008Accueil.aspx
Le rapport Attali veut "libérer" l'Ecole
Le journal Les Echos a réussi à se procurer le rapport de la Commission Attali chargée de "libérer la croissance". Parmi ses 314 propositions, une dizaine concernent l'Ecole. La commission souhaite introduire un système de choix d'établissement à l'américaine. Les parents recevraient un chèque éducation (équivalent des vouchers américains) qu'ils pourraient utiliser dans n'importe quelle école. Cela devrait permettre le développement du privé qui est souhaité par la commission. Les enseignants seraient évalués "sur leur capacité à faire progresser tous les élèves", les règles de rémunération à l'ancienneté seraient revues, l'employeur privé pouvant "déterminer les conditions de rémunération" de ses agents. L'évaluation des écoles serait publique et les enseignants seraient également évalués par leurs élèves… Enfin l'enseignement de l'économie serait revu… Libérer l'Ecole c'est bien. Mais de qui ? Des profs ?

Sinon pour répondre à Vieux Chat, j'ai entendu cette nouvelle à la radio... Attendons ce soir le JT ? ou les journaux dans les prochains jours ?


Ouki j'attendrai donc des info plus solides pour me faire un avis définitif :)

L.S.G. dit:Je pense (des fois) que le concept de socle de connaissances est incompatible avec le concept de classe d'élèves.
Ma proposition au ministre (je n'ai peur de rien ce soir !!) :
les élèves passent un minimum de 2 années et un maximum de 5 années dans un collège. Ils progressent individuellement de groupe de niveau en groupe de niveau (à plusieurs dates clé dans l'année scolaire) selon les compétences acquises dans chaque discipline enseignée.
Un élève a donc peut-être atteint le niveau 5 en math et le niveau 8 en français.
Plus de classes, mais des groupes modifiés régulièrement.
Ingérable ?
Plus ingérable que la moyenne de 5 à 10 élèves noyés et ne faisant par conséquent plus rien en math ni en français dans les actuelles classes de 3e ?


Ca ne va pas être évident de convaincre les "anciens" profs de faire du "Freinet" (ben oui c'est lui le premier qui a lancé l'idée de "brevets"), chaque élève avançant à son rythme.

DÉCISION 5
Évaluer les professeurs sur leur capacité à faire progresser tous les élèves.
Chaque école devra faire l'objet d'une évaluation par une autorité administrative spécialisée et indépendante du ministère, tenant compte de l'avis des usagers, de leurs résultats, de leurs évolutions à moyen terme. Ces évaluations devront être rendues publiques.
L'évaluation des professeurs ne peut pas reposer uniquement sur les notes qu'obtiennent leurs meilleurs élèves ni sur l'examen d'inspecteurs. Elle doit aussi reposer sur une évaluation de leur pédagogie par leurs élèves, sur leur capacité à faire progresser chacun et sur la prise en compte des résultats scolaires ultérieurs.


Voilou....

Une notation ! Laissez-moi rire ! Je passe évidemment sur tous les problèmes démagogiques que cela posera, l'alimentation de la paranoïa dans les relations enseignants/élèves - enseignants/enseignants, l'ajout au stress des enseignants etc.

Mais plus profondément, je me demande sur quels critères un élève - intelligent, cela va de soi... - va-t-il pouvoir s'appuyer pour évaluer le professeur ? Et si critère il y a (sic), à partir de quel moment ces critères s'appliquent-ils ? Dès le premier cours ? Au milieu du semestre ? Trois ans plus tard ? Une fois sorti de la scolarité ? etc.

Sentant déjà poindre les problèmes que cela posera, dont un certain nombre ont été évoqués ici, je propose le plan suivant, histoire de résoudre tous ces problèmes :
1) - Suppression de tous les cours.
2) - Instaurer de nouveaux cours en renversant les rôles. Les élèves se chargeront de l'enseignement au professeur nommé pour son inaptitude pédagogique dans sa matière.
3) - Les examens nécessaires pour l'évaluation professorale ne porteront pas nécessairement sur le contenu enseigné par les élèves, ni sur ce que l'enseignant aura appris. La nature des sujets et des contrôles seront libres : ils porteront notamment sur le langage SMS, l'éristique face à une opinion, la tectonique, les jeux vidéos dits FPS et MMORPG, Harry Potter, le mouvement 'goth', et ainsi que sur tous les sujets à la mode.
4) - Évaluation de l'enseignant par un comité composé de tous les élèves de chaque classe. De la délibération des élèves surgira par la grâce démocratique une notation juste qui sera appliquée à la personne de l'enseignant. Attention : Il sera important de prendre en considération l'habillage vestimentaire de l'enseignant lors de la délibération pour réviser si besoin est, l'appréciation du comité.
5) - Sanctions en cas d'échec à l'examen. Le professeur devra refaire ses preuves l'année suivante et retourner au point 2.
6) - Sanctions en cas de réussite : le professeur recevra les félicitations sincères du comité, des parents d'élèves et du personnel administratif chargé de son encadrement.

Erf en effet ... [ironie on]Les élèves sont quand même vachement bien placés pour savoir si la pédagogie est bonne. Non?[mode ironie off]

Etre jugé par des personnes non formées au métier de l'enseignement ... mouai ...

sbeuh dit:Une notation ! Laissez-moi rire ! Je passe évidemment sur tous les problèmes démagogiques que cela posera, l'alimentation de la paranoïa dans les relations enseignants/élèves - enseignants/enseignants, l'ajout au stress des enseignants etc.
Mais plus profondément, je me demande sur quels critères un élève - intelligent, cela va de soi... - va-t-il pouvoir s'appuyer pour évaluer le professeur ? Et si critère il y a (sic), à partir de quel moment ces critères s'appliquent-ils ? Dès le premier cours ? Au milieu du semestre ? Trois ans plus tard ? Une fois sorti de la scolarité ? etc.
Sentant déjà poindre les problèmes que cela posera, dont un certain nombre ont été évoqués ici, je propose le plan suivant, histoire de résoudre tous ces problèmes :
1) - Suppression de tous les cours.
2) - Instaurer de nouveaux cours en renversant les rôles. Les élèves se chargeront de l'enseignement au professeur nommé pour son inaptitude pédagogique dans sa matière.
3) - Les examens nécessaires pour l'évaluation professorale ne porteront pas nécessairement sur le contenu enseigné par les élèves, ni sur ce que l'enseignant aura appris. La nature des sujets et des contrôles seront libres : ils porteront notamment sur le langage SMS, l'éristique face à une opinion, la tectonique, les jeux vidéos dits FPS et MMORPG, Harry Potter, le mouvement 'goth', et ainsi que sur tous les sujets à la mode.
4) - Évaluation de l'enseignant par un comité composé de tous les élèves de chaque classe. De la délibération des élèves surgira par la grâce démocratique une notation juste qui sera appliquée à la personne de l'enseignant. Attention : Il sera important de prendre en considération l'habillage vestimentaire de l'enseignant lors de la délibération pour réviser si besoin est, l'appréciation du comité.
5) - Sanctions en cas d'échec à l'examen. Le professeur devra refaire ses preuves l'année suivante et retourner au point 2.
6) - Sanctions en cas de réussite : le professeur recevra les félicitations sincères du comité, des parents d'élèves et du personnel administratif chargé de son encadrement.



Enaurme .. merci pour cette tranche de rire ^__^

sbeuh dit: Sacrée forme Mr Sbeuh :lol:


voici quelques passages qui m'ont fait bondir............. je reviendrai dessus dans quelques temps... parce que là je suis écoeuré !!!!!!!!

J'aime mon métier, je le vis avec passion, avec bonheur et souffrance parfois... mais alors là... je me répète, je suis dégoûté !!!!!!

Note plus amère : Si une telle réforme passe un jour, je crois qu'il va falloir sérieusement envisager une réorientation vers le privé pour ceux dont la vocation est d'enseigner.

Et dieu sait ce que ça me coûte de dire cela.

Voici quelques passages... sur l'école publique (maternelle ? primaire)

Lorsqu’ils entrent à l’école, ils vivent cette épreuve comme un véritable traumatisme,
régressent, dorment mal, et leur angoisse provoque une inhibition
relationnelle et intellectuelle qui les place d’emblée parmi les
mauvaises performances scolaires. Humiliés par l’école, ils se
mettent à la détester et développent souvent des comportements
hostiles. _


Au total, quand ils arrivent à l’école primaire, les enfants présentent
des différences en termes d’éveil, de maîtrise du vocabulaire, de capacité
d’écoute, d’aptitude à retenir, etc. L’école primaire ne permet pas
de réduire les difficultés décelées à la maternelle. Les facteurs de base
de la croissance sont alors irréversiblement en place


La priorité est de mieux former les 280 000 assistantes maternelles
et l’ensemble des éducatrices de crèche pour qu’elles participent à
l’acquisition par les enfants, dès les tout premiers mois de la vie,
des éléments fondamentaux, dont le langage. Cette formation
pourrait être largement effectuée par Internet, à coût très réduit, et
pourrait être mise en place dès la rentrée 2009.
Aussi faut-il doubler de 120 à 240 heures le nombre d’heures de
formation des assistantes maternelles et des éducatrices de
crèche, et augmenter le nombre de ces personnels.


Permettre aux parents de choisir librement le lieu de scolarisation
de leurs enfants.
La carte scolaire, qui oblige les enfants à s’inscrire dans l’école de
leur quartier, sépare les élèves des quartiers difficiles de ceux des
centres-villes. Elle est contournée par ceux qui ont les moyens de
bénéficier de passe-droits ou de financer des études dans un établissement
privé. Il faut donc permettre, dans un premier temps, un
libre choix total de l’établissement par les parents et les élèves, qui
pourront tenir compte de l’évaluation publique des établissements.
En cas de demande excédentaire pour un établissement, des priorités
transparentes, géographiques et sociales, seront établies.
Des « droits à l’école » seront attribués à chaque enfant et utilisables
dans toutes les écoles : ce dispositif permettra d’établir une véritable
liberté de choix, pour que chacun puisse bénéficier dans son voisinage
d’écoles publiques et privées conventionnées. En pratique, l’État
affectera aux parents une somme d’argent par élève. Chaque parent
pourra l’utiliser dans un établissement public ou privé de son choix.
Le conventionnement des écoles privées devra être très strict sur la
nature des enseignements et le respect des valeurs de la République.
Les parents pourront ainsi bénéficier d’une totale liberté de choix de
l’établissement et profiteront de ce financement quel que soit leur
choix. La Suède utilise déjà ce système efficacement


La casse de l'école publique ?

Tiens, ça m'évoque la démagogie de Doman ça... pour rappel :

http://www.commercialfreechildhood.org/ ... lebaby.htm

greuh dit:Au fait, utiliser pour argument "ça marche très bien aux US" sous-tend que le système éducatif aux US est bon. Ce qui reste à prouver...
greuh.


Ce qui serait surtout à prouver, c'est que le notre est meilleur qu'aux US...ce que je crois d'ailleurs, mais de nombreux responsables politiques, pour de bonnes ou mauvaises raisons, n'en sont pas persuadés. Par contre, ce qui m'amuse parfois, c'est le fait de mettre en avant le système scandinave : Les petits finlandais par exemple seraient les bénéficiaires d'un systéme éducatif extraordinaire dont nous pauvres français devrions nous inspirer. C'est ne pas tenir compte de moult différences, culturelles, sociologiques, économiques et autres entre la Finlande et la France. Les moyens aussi ne sont pas les mêmes. Bref, à défaut de les marier, on compare la carpe et le lapin...

Le Zeptien dit:
greuh dit:Au fait, utiliser pour argument "ça marche très bien aux US" sous-tend que le système éducatif aux US est bon. Ce qui reste à prouver...
greuh.

Ce qui serait surtout à prouver, c'est que le notre est meilleur qu'aux US...


C'est en effet tout autant à prouver, je n'ai jamais dit le contraire. Merci d'éviter les procès d'intention.

Sinon, je suis plutôt d'accord avec le reste.
greuh.

En tant que nouvel arrivé dans le lycée hongrois où je travaille depuis septembre 2006, j'ai eu droit, à la fin de l'année scolaire dernière, à une évaluation de la part des élèves.

Tous les élèves de toutes les classes où j'ai donné cours ont dû me donner des notes sur une série de critères préétablis ; de mémoire : "l'enseignant tient en compte l'état de fatigue des élèves", l'enseignant utilise un matériel pédagogique varié (CD, DVD, etc.)", "l'enseignant remet les copies corrigées dans un délai de 15 jours", "l'enseignant donne des travaux à la maison", "l'enseignant établit un programme adapté pour les élèves en difficultéé, "l'enseignant s'intéresse à ce que l'on fait en dehors des heures de cours", "l'enseignant fait attention à ce que tout le onde dans la classe ait compris ce qu'il expliquait ou disait", "il est visible que l'enseignant sait, avant d'entrer en classe, ce qu'il va dire et faire", etc.

Comme on le voit, il y a à boire et à manger dans ce questionnaire. Les élèves devaient, pour chaque point donner une note de 1 (insatisfaisant) à 5 (très bien).

Sauf qu'il ne s'agit ni plus ni moins d'impression : les faits sont là pour dire que j'ai, l'an dernier, toujours rendu les copies corrigées dans les 15 jours suivant la date de l'interrogation. Je n'ai pourtant pas eu une moyenne de 5 sur ce point-là. La direction regarde de près les résultats de ce questionnaire et si la moyenne globale est en dessous de 3,5, l'enseignant est convoqué et il lui est demandé de changer ses manières ou méthodes d'enseignement. De toute façon, toute note en dessous de la moyenne de 3,5 est pointée du doigt.

Le principe est pourtant bon au départ : faire en sorte que les enseignants aient un feedback sur leur activité. Ce qu'ils ont rarement, ou alors avec des années de retard. D'autres l'ont dit avant moi : sur leoment même, on ne mesure pas si un prof nous fait progresser, on ne s'en rend généralement compte que plus tard. Et j'ai malheureusement l'impression que, là où je suis, de tels questionnaires existent pour se donner une façade de sérieux et pour légitimer la mise à la porte d'un enseignant dont le profil ne reviendrait pas à la direction. (Avec un nouveau contrat annuel, je suis un peu dans ce cas, et malgré des résultats honorables, j'ai quand même l'impression d'avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête...)


Par ailleurs, les profs de lycée en Hongrie prestent 22 heures de cours par semaine (heures de 45 minutes certes, mais quand même) et gagnent environ 400 euros. Le calcul est d'ailleurs simple : si je dois rester en Hongrie, je quitte le métier d'enseignant : il y a moins de pression, un meilleur salaire et une meilleure ambiance dans des boîtes privées. Et puis, je n'aurais pas en permanence la préoccupation de mon boulot (cf. post de Spacemarmotte).

Parce que je ne vous ai pas dit non plus que chaque responsable de groupes pédagogiques (les profs de la section bilingue franco-hongroise, les profs de maths, les profs de géo, etc.) peut, à la fin de l'année, attribuer l'équivalent d'un mois de salaire à la personne qui aura, selon lui ou elle, le mieux travaillé. Faut bien s'entendre avec son/sa chef. ET ne pas avoir mis des notes réalistes si tous les autres profs ont tendance à noter plus largement.

Il faut dire aussi que souvent, par ici, si l'élève ignore quelque chose, c'est qu'on ne le lui a pas (bien) expliqué. Voilà pour un aperçu du statut idyllique des profs dans mon lycée.

Voilà pour un aperçu du statut idyllique des profs dans mon lycée.

Ca donne pas envie d'être prof dans le primaire ou le secondaire (faut quand même mettre la fac de coté parce que niveau planque il n'y a pas mieux!).