La ferme empoisonnée

[Poison]

Quant on parle de violence, on fait presque toujours référence à une délinquance citadine comme ça discute sur un sujet voisin.

Pourtant dans nos campagnes Françaises, il y a des pratiques impitoyables qui traversent les siècles dans l’indifférence presque générale.

En rentrant de vacances, nous avons fait une étape dans des chambres d’hôtes situées à la ferme du Niederwyhl sur la commune de Bourbach-le-haut, village du massif régional des Vosges, l’endroit est splendide.

La taulière (comme c’est à la mode en ce moment) nous accueille, la poignée de main ferme, le sourire discret, l’expression contenue.
Elle nous invite à visiter nos chambres et nous pénétrons dans la grande bâtisse.
Sensation confuse d’être tombé dans un endroit qui a une âme mais où il n’y a pas de vie.
La ferme est encore dans son jus.
Elle allume l’immense poële à bois en faïence qui réchaufferont nos chambres par les conduits.
Elle est au petit soin pour nous au cours du repas.
Le lendemain, au petit déjeuner on se jette sur ses confitures maisons.
Puis, elle nous raconte son histoire.

En rentrant, j’ai trouvé sur le net, un article du 30/ 01/ 07 qui la retrace.
La voici :

840 moutons morts de brouter du cuivre
Après quinze ans d'hécatombe, la justice enquête sur la pollution criminelle des terres d'une ferme alsacienne.
Bourbach-le-Haut envoyé spécial
Elle se tient debout, pieds joints et droite comme un «i», au sommet d'un coteau qui marque la limite de sa propriété, une terre qu'elle croyait «maudite». Au-delà, c'est une forêt de sapins qui montent à l'assaut des reliefs plus escarpés du sud du massif des Vosges. Anne-Marie Singer leur tourne le dos, regard porté vers sa ferme du Niederwyhl, une bâtisse blanche du XVIIe siècle édifiée sur la rive gauche d'un torrent, en bordure de la petite route peu fréquentée qui relie Bourbach-le-Bas à Bourbach-le-Haut (Haut-Rhin). Anne-Marie Singer baisse les yeux. «C'est là», dit-elle. Là, sous les semelles de ses bottes en caoutchouc, ont été observées les concentrations les plus élevées de cuivre. Et puis aussi un peu en contrebas, dans le réservoir d'eau qui alimente la ferme. C'est le cuivre qui a empoisonné ses moutons : l'éleveuse en a perdu 840 depuis 1992. Elle est ruinée. Elle répète sa conviction, forgée depuis longtemps : «Le cuivre a été épandu par des gens, c'est criminel !»
Un rapport d'expertise ordonné par la justice vient d'étayer ses soupçons. «La contamination du sol, des dépôts des canalisations et des eaux de la ferme du Niederwyhl provient d'un apport exogène de cuivre soluble, non présent dans le milieu naturel», concluent les scientifiques. Dans la foulée, le juge Jacques Bourguignon, chargé à Mulhouse d'instruire la plainte pour «tentative d'empoisonnement» déposée en 2002 par Anne-Marie Singer, a décidé l'exhumation du corps de Marie-Jeanne, la mère de la plaignante. Il s'agit de vérifier si la vieille dame, décédée en 1992 à l'âge de 76 ans, n'a pas elle aussi succombé à une intoxication au cuivre. L'affaire pourrait prendre une tournure criminelle, vingt ans après son déclenchement.
Tradition familiale. C'est en 1987 qu'Anne-Marie Singer, 66 ans aujourd'hui, s'installe à la ferme du Niederwyhl avec sa mère et son fils. La famille est d'abord locataire, puis elle achète les bâtiments et les 32 hectares de terres agricoles trois ans plus tard. A l'époque, Anne-Marie, qui a vécu longtemps en Grèce, souhaite renouer avec la tradition familiale d'élevage de moutons. Mais l'herbe pousse mal, le chien meurt et les moutons dépérissent. «Ils avaient les yeux encavés, ils devenaient maigres et décharnés, et ils mourraient au bout d'un an et demi, raconte l'éleveuse. On se demandait si les béliers n'étaient pas consanguins, si c'était l'alimentation, les engrais, la manière de les soigner...» Rien de tout ça n'a permis d'expliquer la mortalité des ovins. Mais, dans la vallée, la rumeur enfle : «Tout le monde me marchait dessus, c'était dégueulasse, les gens disaient que j'étais incompétente et incapable de m'occuper de mes moutons.»
Le «point de bascule» arrive en 1995, quand un expert vétérinaire lâche pour la première fois le mot «cuivre». A ses frais, Anne-Marie Singer se lance dans une longue série d'expertises. Elle fait autopsier les moutons, analyser leurs foies, l'herbe et la terre. En 1996, les résultats mettent en évidence une «toxicité avérée» au cuivre. L'année suivante, l'«intoxication chronique» des moutons est établie. Se sentant abandonnée tant par les administrations que par la justice, qui classe sans suites ses deux premières plaintes, Anne-Marie Singer s'obstine à prouver seule l'empoisonnement. Elle y parvient peu à peu, écartant d'abord l'hypothèse d'une présence naturelle de cuivre dans le sol, puis celle d'une pollution d'origine atmosphérique. Découvrant du cuivre dans ses canalisations, elle remonte jusqu'au captage d'eau et déterre, en amont, une bouteille en plastique contenant du cuivre dissous : l'origine de la pollution, doublée de plusieurs épandages de poison en surface.
Querelle. Pour l'éleveuse de moutons, c'est «le crime plus que parfait : rudimentaire, efficace, difficile à prouver». «Cette technique du cuivre soluble est vieille comme le monde, note son avocat, Me Alban Raïs, mais on la connaît peu parce qu'elle est complètement tombée en désuétude.» Le mobile ? Anne-Marie Singer s'est envisagée en victime collatérale d'une querelle entre chasseurs, les uns empoisonnant le lot des autres. Elle a aussi soupçonné les mêmes chasseurs de s'en être pris à ses moutons par peur de la douve, un ver parasite du foie qui prospère chez les ovins. Finalement, elle privilégie la piste agricole : «Je suppose que l'empoisonneur voulait nous faire partir pour reprendre la ferme à bas prix...» Son avocat confirme, c'est «la terre» qui est à l'origine de tout.
Dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Mulhouse, plusieurs personnes ont été entendues comme témoins assistés. «Des gens qui sont intervenus dans le cadre de la vente de la ferme ou par la suite et qui ont tenu des propos étonnants», indique Me Raïs. Selon lui, les suspects seraient nombreux dans les deux villages voisins. L'empoisonneur de moutons est-il aussi un meurtrier ? «Marie-Jeanne Singer est décédée à la suite d'une opération bénigne due à des troubles gastro-intestinaux, explique l'avocat. Or on sait que c'est une des premières choses que provoque l'intoxication au cuivre.» Persuadée que sa mère n'est «pas morte de manière naturelle», Anne-Marie Singer se plaint elle-même d'inflammations du tube digestif, de maux de tête, de douleurs articulaires. Elle continue pourtant à boire l'eau de son réservoir. «Je filtre, ça doit marcher en partie, mais pas totalement. C'est bien gentil de dire qu'il faut acheter de l'eau en bouteille, mais, la semaine dernière, je n'avais que 6 euros en poche...» L'éleveuse n'a plus que les revenus de la location, l'été, des trois chambres d'hôtes aménagées dans la ferme. De l'autre côté de la route, l'immense bergerie n'abrite plus que deux moutons rescapés.

Mitsoukos dit:Quant on parle de violence, on fait presque toujours référence à une délinquance citadine comme ça discute sur un sujet voisin.
Pourtant dans nos campagnes Françaises, il y a des pratiques impitoyables qui traversent les siècles dans l’indifférence presque générale.


:|
dans ces cas-là, la chappe de silence qu'il faut combattre rajoute à la violence.

très très glauque :s
vive l'humanité :s

Kouynemum dit:
Mitsoukos dit:Quant on parle de violence, on fait presque toujours référence à une délinquance citadine comme ça discute sur un sujet voisin.
Pourtant dans nos campagnes Françaises, il y a des pratiques impitoyables qui traversent les siècles dans l’indifférence presque générale.

:|
dans ces cas-là, la chappe de silence qu'il faut combattre rajoute à la violence.


J'en ai entendu des vertes et des pas mûres dans les pyrénées, également. ( ya des endroits hors du temps ou on se croirait au temps du clash entre éleveurs et fermiers US, mais façon campagnes françaises... )

La principale différence que je vois, moi, entre la violence urbaine et la violence rurale, c'est que dans le cas de la violence rurale, dans 99.9% des cas, tout le monde se connait: ça se passe entre famille, entre voisin, entre amis, pour des questions de bêtes, de terre...

La violence urbaine est anonyme, elle.

Cela me rappelle mon enfance. J'habitais en ville et je me suis toujours baladée seule, à pieds ou à vélo, depuis l'âge de huit ans environ, sans souci. Mais pendant mes vacances à la campagne, ma mère était sur des charbons ardents; elle disait qu'on rencontrait des fous partout mais qu'à la campagne, on est seul donc que les agressions prennent des tournures rapidement plus... définitives.
De fait, pour cette raison, je me suis toujours sentie plus en sécurité en ville qu'à la campagne.
En plus la perception de la violence est variable. Et pour ma part, la violence d'une connaissance m'agresse plus que celle d'un inconnu [ Si on a intégré dette idée, Violence urbaine anonyme / Violence rurale sur proche, qui serait à vérifier].

Lamentable, dégueulasse, mais malheureusement pas si exceptionnel :

Dans le limousin récemment un jeune éleveur qui venait de s'installer : cheptel empoisonné, menace de mort/viol sur sa fille (envoie d'un mini cercueil par la poste avec lettre de menace), incendie de sa grange.
il a jeté l'éponge et il est reparti...

D'ailleurs en cherchant un peu : bonne nouvelle la police a appréhendé cet ...bip...


L'homme placé en garde à vue mardi à Paris, dans l'enquête sur les menaces et violences à l'encontre d'un jeune éleveur du Puy-de-Dôme, doit être transféré ce mercredi à Riom (Puy-de-Dôme) pour être présenté à un juge d'instruction.
Un homme, âgé d'une quarantaine d'années, doit être transféré ce mercredi dans le Puy-de-Dôme pour être présenté à un juge d'instruction dans le cadre de l'enquête sur les menaces dont a fait l'objet Jean-Hugues Bourgeois, un agriculteur du Teilhet. L'individu a été confondu par son empreinte digitale retrouvée sur l'un des courriers envoyés à l'éleveur. Il avait été interpellé mardi à Paris. Des analyses génétiques sont par ailleurs en cours de vérification.
Originaire des Hautes-Alpes, Jean-Hugues Bourgeois s'était installé début 2006 dans cette région des Combrailles pour y faire de l'élevage bio et des céréales. Il avait repris progressivement 50 hectares de très bonnes terres, ce qui lui avait valu plusieurs actes de vandalisme et des menaces de mort contre ses proches de la part d'inconnus.
Le 4 septembre 2008, le procureur de la République de Riom, Dominique de Bouclans, avait ouvert une information judiciaire contre X pour mort donnée volontairement à des animaux domestiques, destruction par incendie volontaire et menaces de mort. Découragé, l'agriculteur avait annoncé fin novembre sa décision de quitter le village après avoir vendu son troupeau de chèvres.

ah ca.... dans mon bled natale de bourgogne, 90 habitants, 450 vaches. que des agriculteurs. Les coups de putes pour recuperer un hectare par ci ou par la ne se comptent plus. Heureusement, ce n'est jamais allé bien loin, mais ca donne un climat de psychose assez detestable.

Bref, je ne sais pas si on peut parler de violence au sens propre, mais le harcellement moral qui parfois en decoule, lui est d'une violence inouie.

quelqu'un a le taux de suicide chez les agriculteurs? il me semble que c'est une profession dans le top 5 du taux de suicide, mais je ne me rappel pas du detail...

tupak amaru dit:D'ailleurs en cherchant un peu : bonne nouvelle la police a appréhendé cet ...bip...


C’est déjà une bonne chose :), elle n’a pas eu cette chance depuis 15 ans qu’elle mène seule son combat.

D’ailleurs elle ne cherche pas (plus) le coupable, elle veut juste faire valoir ses droits et être indemnisée mais la justice et la Chambre d’Agriculture entre autre y mettent une réelle mauvaise volonté (les mots sont faibles).

Quand on en parle dans les médias, ces histoires sont cantonnées dans les rubriques « faits divers » et glissent sans cela ne fasse débat. Malgré les preuves qu’accumulent les victimes, les plaintes restent la plupart du temps classées sans suite les coupables rarement identifiés, les victimes non indemnisées etc.
Elle dit continuer pour défendre son patrimoine mais aussi pour tout ceux qui ont jeté l’éponge.

Nos préoccupations citadines sont loin de ce genre de combat et pourtant il faut savoir que celui qui d’entre nous souhaiterait un jour s’installer pour élever du bétail, faire de la culture ou autre, ne sera pas en sécurité en devenant une victime potentielle et dans l'état actuel des choses il ne sera beaucoup soutenu s’il lui arrivait ce genre de mésaventures. :|

Il y a bien des requins dans la finance...
C'est la même chose pour les agriculteurs.
Là où mon père habite, il y a une famille de paysans en place depuis des décennies qui dirige le village un peu à la manière d'une "mafia". Le terme est un peu fort, mais disons que cette famille contrôle la vie politique du village et sait habillement ennuyer les habitants qui se détournerait trop des décisions communales.
Heureusement, avec le temps et les nouveaux arrivants, ça se lisse doucement mais ça durera sans doute encore un petit moment comme ça.

Bref, c'est dégueulasse ouai, mais assez courant je pense.

piesstou dit:Il y a bien des requins dans la finance...
C'est la même chose pour les agriculteurs.
Là où mon père habite, il y a une famille de paysans en place depuis des décennies qui dirige le village un peu à la manière d'une "mafia". Le terme est un peu fort, mais disons que cette famille contrôle la vie politique du village et sait habillement ennuyer les habitants qui se détourne trop du troupeau.
Heureusement, avec le temps et les nouveaux arrivants, ça se lisse doucement mais ça durera sans doute encore un petit moment comme ça.
Bref, c'est dégueulasse ouai, mais assez courant je pense.

sans aller jusqu'à l'illégalité, c'est toujours le même modèle de contrôle du pouvoir.
Il me semble avoir vu récemment un bouquin qui parlait justement des moyens de pressions sur les gens.

http://en.wikipedia.org/wiki/Anniston,_ ... al_Cleanup
http://en.wikipedia.org/wiki/Times_beach
Etc.

greuh

le poney dit:sans aller jusqu'à l'illégalité, c'est toujours le même modèle de contrôle du pouvoir.
Il me semble avoir vu récemment un bouquin qui parlait justement des moyens de pressions sur les gens.


La Vague (Todd Strasser)
Storytelling (Christian Salmon)
Soumission à l'autorité (Stanley Milgram)
Propaganda (Edward Bernays)
...

Y'en a un paquet, mais je suis vraiment intéressé si tu retrouves le titre.
greuh.

je regarderai dans ma librairie habituelle où je l'avais vu en présentation, ça m'avait attiré l'oeil à cause du titre.

L'homme est un loup pour l'homme.
+
L'argent appelle l'argent (et le pouvoir)
=
Des situations humaines plus ou moins désastreuses.

C'est un modèle valable à grande ou petite échelle.

Et souvent les principes sont institués donc incontournables.

Mais... un modèle orienté décroissance (à l'inverse du toujours plus) est en train de prendre doucement sa place.
Il y a là un espoir (utopique) pour l'humanité...
(j'avoue que je n'y crois moi-même qu'à moitié)

Richard dit:
Mais... un modèle orienté décroissance (à l'inverse du toujours plus) est en train de prendre doucement sa place.
Il y a là un espoir (utopique) pour l'humanité...
(j'avoue que je n'y crois moi-même qu'à moitié)


Même si un modèle de décroissance prenait la place du modèle actuel, il serait très certainement pervertit rapidement, comme la plupart des systèmes...

Un roi voulait récompenser l'un de ses paysans qui lui avait sauvé la vie. Il lui offrit toute la terre qu'il pourrait parcourir depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher.
Aussi, dès l'aube, l'homme se mit à courir, traversant les champs sans se soucier ni de la chaleur, ni de la faim, ni de la soif, accélérant au contraire sa course à mesure que le soleil déclinait. Et quand l'astre du jour en fut à ses ultimes rayons, il doubla encore ses enjambées pour gagner quelques arpents de terre en plus. Puis, à la dernière lueur du globe de feu disparaissant à l'horizon, il s'abattit sur le sol, étendant encore ses mains crispées pour ne pas perdre une motte de la précieuse terre...
Hélas! il ne se releva pas. Sa course l'avait tué.
A ce moment là, passait justement un riche religieux. Il se pencha sur le cadavre et lui dit:
- Ô paysan, pourquoi désirer tant d'arpents, quand, pour ton repos éternel, six pieds de terre te suffisent?
Conte bulgare

D'où celui-ci:

Sur le trajet de sa promenade du matin, un roi rencontra un mendiant.
Comme il était de bonne humeur, il dit à celui-ci:
-Demande-moi ce que tu voudras et je te l'obtiendrais!
Le mendiant sourit.
-Réfléchis à deux fois avant de faire pareille proposition. Qui te dit que tu peux combler les désirs d'un homme?
Vexé, le roi rétorqua:
-Je suis le souverain de ce royaume. Que pourrais-tu bien me demander que je ne puisse t'obtenir?
- C'est très simple, remplis mon bol!
Aussitôt, le roi appela ses serviteurs et leur ordonna de remplir le bol du mendiant de pièces d'or.
Mais au grand étonnement de tous, au fur et à mesure qu'ils les versaient, les pièces disparaissaient au fond du récipient.
La nouvelle se répandit comme une trainée de poudre: le roi ne parvenait même pas à remplir le bol d'un va-nu-pieds.
Aussi le roi fit appeler ses vizirs:
-Même si je dois y perdre toute ma fortune, je ne peux accepter d'être ridiculisé par ce mendiant.
Et l'on versa dans le bol tout ce qu'on pouvait trouver de plus précieux: argent, perles, saphirs, diamants, émeraudes...Mais le soir venu le bol était toujours vide, et une grande foule silencieuse s'était formée autour du mendiant.
Alors le roi lava son coeur de toute volonté de puissance et se prosterna devant le va-nu-pieds:
-Tu as gagné, lui dit-il, mais explique moi au moins de quoi est fait ce bol magique.
-Ce bol est un crâne humain, lui répond le mendiant. Il est fait de tous les désirs de l'homme, toujours insatisfaits et insatiables. C'est pourquoi il est toujours vide.
parabole soufie

et pourquoi pas finir par celui-ci
Sur les bords d'un marigot, il y avait un scorpion qui désirait passer de l'autre coté. Il s'adressa alors à une grenouille:
-S'il te plaît, lui dit-il, prends-moi sur ton dos et aide-moi à traverser!
-Mais tu es fou, répliqua la grenouille. Si je te prends sur mon dos, tu vas me piquer et je vais mourir!
-Ne sois pas stupide, répondit le scorpion. Quel intérêt aurais-je à te piquer? Si je te pique, tu coules, et je meurs moi aussi puisque je ne sais pas nager...
Finalement à force de palabres, la grenouille se laissa convaincre, et elle entama la traversée du marigot avec le scorpion sur son dos.
Mais, au milieu du fleuve, la grenouille sentit la brûlure d'une piqure et le poison engourdir ses membres.
-Tu vois, cria-t-elle, tu m'as piquée et je vais mourir!
-Je sais, répondit le scorpion. Je suis désolé...mais n n'échappe pas à sa nature.
Et il disparut lui aussi dans le eaux boueuses.

Histoire africaine

Oui je connais ce coin et le malheur de cette dame.......c'est à désesperer de la nature humaine.... :shock:

Un petit combat que chacun peut mener à son niveau c'est ne pas oublier cette histoire et penser s'il vous arrivait de faire étape dans le coin à vous arrêter chez elle :wink:

greuh dit:je suis vraiment intéressé si tu retrouves le titre.
greuh.

c'était celui-là :