Jeux et écologie

C’est au niveau des émissions de particules, le diesel est plus “sale” et rejette plus de “fumée”.

En tout cas je viens de sortir la bagnole du garage, j’ai l’impression d’avoir perdu 3 ans d’espérance de vie rien qu’à l’odeur. surprise

LEauCEstNul dit :Petit HS sur le diesel, j'ai jamais compris pourquoi on dit que ca pollue plus que l'essence.

C'est très vague de dire "ça pollue plus que", il faut bien distinguer de quoi on parle : rejets de CO2 ? Nanoparticules ? Quantité de polluants ? Toxicité de ces polluants ?

Le souci du diesel vient, me semble-t-il, des nanoparticules cancérogères qu'il emet plus que l'essence à trajet identique. Donc ça "pollue" plus au niveau de la santé humaine.
Par contre, d'un point de vue du CO2 émis dans l'atmosphère, il n'est peut-être pas forcément perdant, comme tu le soulignes.

Santé humaine vs Ecologie (réchauffement climatique)

znokiss dit :
LEauCEstNul dit :Petit HS sur le diesel, j'ai jamais compris pourquoi on dit que ca pollue plus que l'essence.

C'est très vague de dire "ça pollue plus que", il faut bien distinguer de quoi on parle : rejets de CO2 ? Nanoparticules ? Quantité de polluants ? Toxicité de ces polluants ?

Le souci du diesel vient, me semble-t-il, des nanoparticules cancérogères qu'il emet plus que l'essence à trajet identique. Donc ça "pollue" plus au niveau de la santé humaine.
Par contre, d'un point de vue du CO2 émis dans l'atmosphère, il n'est peut-être pas forcément perdant, comme tu le soulignes.

Ok merci, j'ai pas la berlue : râler sur l'effet de serre et le diesel en même temps m'a toujours paru paradoxal.

 

Acathla dit :Santé humaine vs Ecologie (réchauffement climatique)

 

Un équilibre à traduire en gameplay dans "Nonsanto, le jeu" ! :)
(célèbre cube en bois fait à partir de matériaux noble : bois exotique de l'Himalaya et reliure en peau de bébé phoque du Poitou)

LEauCEstNul dit :
znokiss dit :
LEauCEstNul dit :Petit HS sur le diesel, j'ai jamais compris pourquoi on dit que ca pollue plus que l'essence.

C'est très vague de dire "ça pollue plus que", il faut bien distinguer de quoi on parle : rejets de CO2 ? Nanoparticules ? Quantité de polluants ? Toxicité de ces polluants ?

Le souci du diesel vient, me semble-t-il, des nanoparticules cancérogères qu'il emet plus que l'essence à trajet identique. Donc ça "pollue" plus au niveau de la santé humaine.
Par contre, d'un point de vue du CO2 émis dans l'atmosphère, il n'est peut-être pas forcément perdant, comme tu le soulignes.

Ok merci, j'ai pas la berlue : râler sur l'effet de serre et le diesel en même temps m'a toujours paru paradoxal.
 

En fait, c'est loin d'être aussi simple, un article paru ce midi tombe à pic pour décrypter un peu tout ça : Le vrai du faux sur la pollution des voitures au diesel.

Mouais mais l’article est écrit avec les pieds : 2.66.07 = 15.782 kg pour 100km au diesel et 2.37.31 = 16.813 kg pour 100km à l’essence.

D’autre part, si on dit qu’il y a des tas de saloperies NOx dans les fumées restantes, que se cache t’il dans les fumées de l’essence ?

D’expérience, un diesel bien entretenu dure 400.000km (mini) contre 300.000km (max) pour une essence. Dans l’article on lit “c’est moins cher donc c’est normal que ça aille plus loin”, ça n’a rien à voir. Une bagnole essence à 300.000km est une poubelle, c’est tout.

S’il faut jeter une tonne de ferraille tout les dix ans, c’est avec la bagnole essence que c’est fait, pas avec la bagnole au mazout ?
(laquelle dernière peut aussi rouler 100% carburant non minéral).

Je suis très dubitatif, mais aussi très hors sujet :slight_smile:

Hop ! Tentative de recentrage (d’un sujet qui mérite néanmoins débat sur la façon de faire parler les chiffres selon que l’on ouvre plus ou moins le domaine de recherche).

Donc pour les JdS, au niveau transport, on a :
1/ Une production asiatique avec des cargos dont la carburation est affreuse.
2/ Une distribution continentale rationalisée (Allez, un bon point pour le côté “mutualisation du transport” : mon bus de ville en pâlirait presque) mais avec des camions.
3/ Des consommateurs avec leurs choix de transport personnel (polluant ou pas), mais qui achètent de plus en plus dans l’ensemble, générant toujours plus de mouvement de marchandises.

Dit comme ça, les champs d’actions semblent assez clairs :
1/ Les éditeurs doivent relocaliser la production. Outre des initiatives de professionnels engagés, à charge des consommateurs d’effectuer une pression intelligente pour prendre cette direction. Avis aux joueurs-entrepreneurs : y a peut-être de l’activité économique avec du sens écologique à mettre en oeuvre ?
2/ Je ne pense pas que la production ultralocalisée soit envisageable, donc il faut bien prendre en compte le réseau de distribution tout de même. Le ferroutage ? Serait-ce seulement souhaitable ? Quid des taxes environnementales très fortes comme certains pays : un levier fonctionnel ? En tout cas, je ne vois pas trop de mode d’action direct pour nous, joueurs, sur cette partie du problème.
3/ Mutualisation des ludothèques personnelles (co-achat ?) pour un plaisir identique avec moins de boîtes ? Ou alors une vague de sensibilisation PUTSCHiste à l’échelle francophone ?

Excusez les pistes en vrac. Je n’ai pas vraiment le temps d’approfondir mais vous le ferez bien mieux que moi, j’en suis sûr.

3/ les gens doivent acheter moins de jeux.Ca devrait être mis en point 0, en écologie la décroissance, c’est un peu la base…

Bien rangé, un Splendor tient dans une boite de Loup-Garou pour une nuit.

Ce qui fait qu’au lieu d’importer 16 conteneurs, on pourrait n’avoir que 4 conteneurs a choper. Donc moins de camions, etc.

Il y a cette piste aussi.

Acheter moins de jeux et jouer aux jeux qu’ils ont deja … :smiling_imp: (Boucliers et casques mis…)

La pression tu l’as en arretant d’acheter des trucs qui viennent de l’autre bout du monde, et en achetant plus local (remarque valable avec la bouffe, les jeux etc)

apres local pour la bouffe et local pour un jeu, cela peut ne pas être la même échelle.

sujet effectivement intéressant, vaste, et casse gueule…

Merci a ceux qui ecrivent (un lecteur plus ou moins passif)

(Je passe juste pour poser ça là)
​​​​

Excellent, caricaturale et parfois tellement vrai, on peut difficilement faire changer d’avis une masse de personne qui pensent individuellement qu’ils ont raison sur leur petits efforts quotidiens.

Très drôle effectivement !
Je dirai que le mot-clé dans le comportement à avoir est “cohérence” en plus de savoir fixer ses priorités intelligemment. On a tous notre dose d’incohérence vis-à-vis de nos valeurs, mais il faut simplement pas tomber dans l’absurdité.

@LEauCEstNul : j’aime bien la piste de la taille des boîtes. C’est un effort technique très simple pour la production et un effort client indolore voir bénéfique pour les étagères. Reste à voir si l’impact sur les ventes est mesurable à l’avance pour estimer l’effort économique de l’éditeur qui s’engagerait dans cette voie salutaire. Si le coût de non-vente est marginal, il n’y a pas à hésiter !
D’ailleurs, en marketing, il doit y avoir moyen de mettre en valeur la petitesse des boîtes. Les marketeux peuvent tout vendre. ^^

Pour l’idée des boîtes plus petites je suis pour.
Après j’ avais èvoqué ici ce soucis de taille de boîte à propos du jeu “Huns” , et Benoît de la Boîte de jeu ,​m’avait repondu que malheureusement dans l’inconscient des joueurs le prix de la boîte doit être proportionnelle à sa taille. En gros, nous joueurs on était pas prêt à payer un jeu 35 euro dans une boîte où les autres vendent leur jeu à 20 euro. Il tenait de son expérience avec Ilos.
Il a aussi évoqué la présence dans les rayons : plus la boite est grosse, plus elle se remarque.

Après, moi je suis pas d’accord, si le jeu est bon et qu’il m’intéresse, je préfère avoir une boîte plus petite. J’adore ma boîte de Leaving Earth ( juste ce qu il faut en taille, pas de thermoformage et pourtant payé 60 euro ).


Du coup, j’espère qu’il retentera l’expérience avec un jeu qui me plaira, mais à priori Cerbère , leur prochain jeu sera aussi dans une boîte “trop” grosse. Et je risque de le prendre car il a l’air très bon dans son style.

Si l’espace visuel en rayonnage est si important, il doit être possible de l’occuper par une structure cartonnée de taille similaire à la grosse boîte et présentant intelligemment la petite boite. Une sorte de présentoir publicitaire (éventuellement pratique pour la manutention selon sa forme) qui glisserait dans un coin la justification écologique de ce format mini (autant éduquer le client).
Le surcoût en € et la surconsommation de carton de cette affichage ne devraient pas atteindre celui des grosses boîtes avec leur volumineux transport.

Remarquez, j’ai zéro connaissance en marketing, mais plein d’imagination. :slight_smile:

sinon pour se donner bonne conscience connaissez vous le moteur de recherche (comme google) ecosia.org ?

Faire des recherches sur ce moteur permet de planter des arbres. Une petite façon de compenser en partie la ćonsommation de carton que l’on consomme avec notre hobby.

J’ai testé mais a recherche équivalente écosia est moins pertinent quand même.
a voir dans le temps si cela s’etoffe.

Pour les recherches il me semble qu’ils se basent ssur le moteur de bing. :wink:

Bonsoir,

Je suis très peu présent sur ces forums mais moi aussi ce topic m’a accroché. Histoire de disposer d’éléments quantitatifs, j’ai fait un petit modèle pour estimer l’empreinte carbone (c’est à dire son impact sur l’effet de serre ; oui je sais il y a bien d’autres aspects à l’impact environnemental mais il faut bien commencer quelque part) d’un jeu neuf (mise en garde : je ne suis qu’un amateur éclairé et je me suis basé sur des chiffres trouvables publiquement et forcément entachés d’incertitude. Si des pros veulent partager d’autres chiffres, ce serait bienvenu).
En une phrase, la méthode vise à ramener chaque étape (production, transport, utilisation) à une quantité de CO2 émis (pour être précis, du CO2-équivalent, noté CO2e, qui consiste à ramener à une même unité les émissions des autres gaz à effet de serre en   prenant en compte leur “pouvoir réchauffant” différent). A noter, la phase “édition” (de la conception à la promotion) n’a pas été estimée, on reste sur les émissions directes de la boite du jeu.

Il est difficile sans noyer les lecteurs de lister l’ensemble des hypothèse et des calculs mais voici quelques résultats qui en découlent :

  • la différence d’empreinte de fabrication entre un gros jeu “à l’ancienne” (pions, cubes, cartes) et un jeu de figurines est de l’ordre de 1 kg vs. 5 kg CO2e. A cela deux raisons : le jeu de figurines pèse plus lourd et le contenu carbone d’un gramme de plastique est environ le triple de celle du carton imprimé.
  • l’empreinte du volet “transport” est à la fois faible par rapport à la fabrication elle-même et pas très sensible à l’endroit de fabrication (dans la situation actuelle de l’industrie, j’ai pris Shenzhen et Shanghai comme emplacement en Chine et celui des deux usines Ludofact -Allemagne et Tchéquie- pour une fabrication européenne). J’arrive à 0,16 kg pour les usines en Europe et 0,19 kg pour la Chine (on serait à 0,10 kg en fabriquant en France) pour un jeu sans figurines. La raison pour ce résultat qui peut surprendre est que les porte-conteneurs sont des machines extrêmement efficaces en termes d’énergie dépensée par tonne.kilomètre transportée. La part du port dans l’empreinte du jeu livré serait donc de 7 à 15%.
  • l’empreinte carbone d’un français est de l’ordre de 11 t CO2e (7 émises en France, 4 incorporées aux importations). Là-dessus on estime à 2 à 3 t la part liée à la consommation de biens et services hors alimentation et déplacements. L’achat de 5 jeux neufs par an représente alors moins de 1% de cette consommation
  • en ordre de grandeur, une voiture émet 150 g CO2/km donc un jeu sans figurines, c’est 7 km en voiture. Finalement dans l’empreinte d’une soirée de jeux, un paradoxe est que la part dominante peut très bien être les trajets pour aller jouer.