Jeu édition et écologie

En attendant c'est le système capitaliste à l'européenne (çàd doublé d'une sécurité sociale forte) qui crèe et continue de créer le plus grand nombre de richesses et de confort pour le plus grand nombre de personnes; c'est jusqu'à preuve du contraire le meilleur système politico-économique, et ce malgré tous ses défauts (dont celui d'ignorer le fait que les ressources naturelles sont limitées, ou encore de vouloir réduire les coûts afin de maximiser les profits, en résulte les délocalisations de la main d'oeuvre).

Malgré la "crise" financière et maintenant économique, nous continuons à manger à notre faim. Ca me paraît presqu'absurde de parler de crise quand par exemple en Afrique des centaines de milliers de personnes meurent chaque jour de famine et de maladies éradiquées dans nos contrées.

Quant à l'écologie elle ne réglera malheureusement pas tous les problèmes; car toutes les énergies présentes dans l'univers finiront de toutes façons par disparaître. Evidemment l'échelle de réflexion n'est plus du tout la même à ce niveau; ce que je veux dire c'est qu'on ne peut que ralentir la consommation des ressources, pas l'arrêter.

En attendant, laissons plutôt le pétrole pour nos figurines en plastique et cessons de l'utiliser pour nos voitures! L'alternative existe et est déjà au point... (Cfr. le roadster et bientôt la berline produites par Tesla avec Lotus).

Comme le disait quelqu'un sur un autre post; l'impact d'un jeu de société sur l'environnement est négligeable. Quand on le compare au transport de marchandises plus courantes ou encore au transport de personnes; le jeu de société reste tout de même très marginal parmi l'ensemble des biens disponibles sur le marché.

Je suis pour une vision plus écologique du développement; il faut clairement que les mentalités changent car sinon on fonce droit dans le mur, mais carrément contre un dérapage idéologique extrême qui consisterait à vouloir rendre "tout" écologique - car le tout écologique (tout comme le "vrai" communisme) est simplement impossible à mettre en oeuvre tant que l'humanité existera.

Pas envie de jouer avec des Genestealers en papier mâché

tupak amaru dit: Je rejoints l'opinion de Mérome de TT, qui posait le jeu comme exception culturel, soulignant que là n'est pas l'urgence...


Je ne voudrais pas faire de mauvais esprout (pardon, esprit*), mais c'est exactement l'argument qu'utilisent les chauffeurs de 4X4 en parlant des jets privés, ou de ceux qui arrosent leurs pelouses vis à vis de ceux qui possèdent des piscines, non?

*Dédicace à Monsieur Meeeuuhhh qu'on n'entend plus guère par ici. Il a dû trouver de plus verts paturages...

Le problème du recyclage c'est celui de la concentration des matières à retraiter et du rendement de transformation.


Si tu cherche à faire une bouteille en plastique recycler, tu vas consommer du pétrole pour les camions qui vont recolter chez les particuliers ou ailleurs les bouteilles usagés.

Evidement, si on suppose une usine local, cela coute moins en pétrole sur un déplacement. Mais en fait il faut plus réfléchir en kilomètre / kg de plastique. Les grandes quantités pouvant coûter moins cher au final à déplacer que des des petites quantités fréquentes.

Ce pose ensuite le problème du nettoyage du plastique usagé, avec de l'eau. Rapport au nettoyage.

Viens en suite le rendement de la filière, et la qualité du plastique recycler.
Si ton rendement est inférieur à celui de la filière issu de la matière première, il faut que les economies environnemental les compensent.
Viens ensuite le problème de la qualité, c'est elle qui determinera l'utilisation possible, et donc l'interet de la fillière. Si à partir d'une bouteille en plastique, tu ne peux fabriquer que des pulls (à cause de la qualité du plastique obtenu après) c'est interessant de recycler en france, pour autant dans les tropiques ça ne l'est pas.

Ensuite vient se poser la question de la concentration du produit final. Si le produit issu du recyclage a pour but d'être diffusé localement, c'est interessant écologiquement parlant, sinon pas tant que ça, puisque ça signifie qu'au prochain recyclage, il y a aura une majoration enorme dans les coûts écologique en transport (qui peuvent être transparante selon comment on définit le système).


Le recyclage c'est un procédé qui vise à economiser une ressource X, et pas forcement à générer moins de pollution.



Pour le commerce équitable, c'est une question de concurence de micro économie à micro économie d'un pays à l'autre, avec un risque de conséquence macro économique à long terme. Le commerce equitable se fait quand même sur des produits très particuliés.
Mais de toute façon la question pertinente derrière tout ça, c'est celle de savoir ce qu'il y a d'équitable à acheter du café à un paysan d'amerique du sud alors qu'on peut en acheter à un paysan africain (n'aimant pas le café, je ne sais pas si ça se cultive en afrique, mais bon, on aura compris l'idée). Et puis il y a toujours le vieux problème du capitalisme et de la mondialisation : si telle culture equitable et florissante dans tel pays, les paysans vont probablement tous cultiver ça, d'ou les problèmes d'auto suffisance agricole d'un pays etc.

Khelz dit:En attendant c'est le système capitaliste à l'européenne (çàd doublé d'une sécurité sociale forte) qui crèe et continue de créer le plus grand nombre de richesses et de confort pour le plus grand nombre de personnes; c'est jusqu'à preuve du contraire le meilleur système politico-économique, et ce malgré tous ses défauts


En tous cas, voilà un monsieur qui ne passera pas pour un vilain Trotskyste, lui. :wink:

(juste en passant, il me semble que justement, un des fameux petits défauts du capitalisme pour continuer à "produire des richesses", c'est justement de les piquer aux plus pauvres, non?)

florica.fluture dit:il me semble que justement, un des fameux petits défauts du capitalisme pour continuer à "produire des richesses", c'est justement de les piquer aux plus pauvres, non?


C'est un défaut seulement si tu es pauvre ! :mrgreen:
Donc non, c'est au contraire une grande qualité pour tous ceux qui travaillent plus pour gagner plus (et donc qui ne sont pas pauvres !)
:pouicsilence:

kuentin dit: C'est un défaut seulement si tu es pauvre ! :mrgreen:
Donc non, c'est au contraire une grande qualité pour tous ceux qui travaillent plus pour gagner plus (et donc qui ne sont pas pauvres !)
:pouicsilence:


Ce topic devient de plus en plus politiquement déviant. Entre les manchots ventousés qui invoquent le Trotskysme et les bucherons canadiens qui évoquent ... les pauvres, on va être obligé de demander à Monsieur Phal de faire un peu d'épuration...

florica.fluture dit:Ce topic devient de plus en plus politiquement déviant. Entre les manchots ventousés qui invoquent le Trotskysme et les bucherons canadiens qui évoquent ... les pauvres, on va être obligé de demander à Monsieur Phal de faire un peu d'épuration...


Oooooops !

Le point Godwin est pas loin ....

florica.fluture dit:
tupak amaru dit: Je rejoints l'opinion de Mérome de TT, qui posait le jeu comme exception culturel, soulignant que là n'est pas l'urgence...

Je ne voudrais pas faire de mauvais esprout (pardon, esprit*), mais c'est exactement l'argument qu'utilisent les chauffeurs de 4X4 en parlant des jets privés, ou de ceux qui arrosent leurs pelouses vis à vis de ceux qui possèdent des piscines, non?
*Dédicace à Monsieur Meeeuuhhh qu'on n'entend plus guère par ici. Il a dû trouver de plus verts paturages...


non ce n'est pas du mauvais esprit c'est une opinion : je la respecte. Mais de là à devenir ascète et tout bannir du jour au lendemain en respectant scrupuleusement une orthodoxie écologiste, il y a un océan à franchir ce que je ne veux pas, et que très peu de personne sont prêtes à franchir aujourd'hui non? Franchement garder la production de jeu ou d'un 4*4, d'une piscine, de yaourts, d'importation de pommes chinoises, mon opinion est vite fait : c'est tout qu'il faut changer. Et comme je l'ai dit moi même on doit agir chacun selon sa conscience et ses possibilités sans juger les autres et sans se décourager au risque de passer pour un gentil hurluberlu, ce que j'applique à ma modeste famille.
LA tout de suite maintenant : l'intégration dans le prix du vrai cout (énergétique, social, et de pollution) serait la mesure la plus intelligente et la plus efficace. Bon cela n'est pas fait, mais cela change un peu pour certain bien : cf malus bonus voiture etc... donc je garde le jeu comme exception culturel : permet de tisser un lien social, réutilisable de nombreuse fois, peu de pollution engendrer pour sa production (à la louche je n'ai pas de chiffre mais cela semble plausible) etc... Alors qu'un 4*4 en france je ne vois pas l'utilité? A l'inverse de la Bolivie par exemple ou cela se justifie tous les jours :-)

spleen dit:
Pour le commerce équitable, c'est une question de concurence de micro économie à micro économie d'un pays à l'autre, avec un risque de conséquence macro économique à long terme. Le commerce equitable se fait quand même sur des produits très particuliés.
Mais de toute façon la question pertinente derrière tout ça, c'est celle de savoir ce qu'il y a d'équitable à acheter du café à un paysan d'amerique du sud alors qu'on peut en acheter à un paysan africain (n'aimant pas le café, je ne sais pas si ça se cultive en afrique, mais bon, on aura compris l'idée).

africain, ou bolivien, ou indonésien, peu importe c'est le principe acheter une matière première de qualité (en exigeant des standard de production sans pesticide par exemple) à un prix stable et garantie qui est important : ce qui existe, ce qui est possible.
Ce distinguo n'aurait pas lieu d'être si tout le commerce était équitable ce qu'il n'est pas... (en sortant les matières premières de la spéculation internationale par exemple?)

Et puis il y a toujours le vieux problème du capitalisme et de la mondialisation : si telle culture equitable et florissante dans tel pays, les paysans vont probablement tous cultiver ça, d'ou les problèmes d'auto suffisance agricole d'un pays etc.


Oui et non, la déviance du système est possible mais facilement corrigeable, d'ailleurs ce n'est pas systématique.
Exemple : les producteurs de cacao bolivien de El ceibo ne font pas que cela se sont de petits producteurs pas assez de surface, et c'est très bien car ils ont aussi une agriculture vivrière. Mais grâce à une part de revenu stable, ils peuvent joindre les deux bouts et ne pas immigrer en ville.


merci pour la réponse.

Oui et non, la déviance du système est possible mais facilement corrigeable, d'ailleurs ce n'est pas systématique.
Exemple : les producteurs de cacao bolivien de El ceibo ne font pas que cela se sont de petits producteurs pas assez de surface, et c'est très bien car ils ont aussi une agriculture vivrière. Mais grâce à une part de revenu stable, ils peuvent joindre les deux bouts et ne pas immigrer en ville.


Je ne denigre pas non plus en bloc le commerce équitable, c'est plus que je m'en mefie.

Je pense que c'est une notion tout aussi flexible que le bio, et que de là à se servir de cette etiquette pour faire gober tout et n'importe quoi... (ce qui est le cas du bio à mon avis).

tupak amaru dit: donc je garde le jeu comme exception culturel : permet de tisser un lien social, réutilisable de nombreuse fois, peu de pollution engendrer pour sa production (à la louche je n'ai pas de chiffre mais cela semble plausible) etc... Alors qu'un 4*4 en france je ne vois pas l'utilité? A l'inverse de la Bolivie par exemple ou cela se justifie tous les jours :-)


Ok, mais si on peut faire mieux, en évitant d'utiliser tel ou tel produit polluant ou en s'assurant que les personnes qui travaillent à la production de ce jeu font ça dans des conditions décentes, pourquoi s'en priver?

Je pense pas que l'ouvrière chinoise qui passe treize heures par jour dans un atelier à respirer des produits toxiques* pour fabriquer nos figurines en ai quelque chose à faire de savoir que le produit fini n'engendre que peu de pollution comparativement à d'autre et créera du lien social en France...

* Encore et toujours, ce cas est fictif.

Pour la question du recyclage, Spleen, je persiste à dire que les systèmes de récolte actuelle combinés au recyclage sont moins émissifs en gaz à effet de serre que de: ramasser le déchet+l'emmener à incinération+incinérer+traiter les résidus+extraire une quantité équivalente de pétrole (bois...)+le transporter+le modifier... J'en suis en tout cas sûr et certain pour le papier et le carton, mais tu m'as convaincu de l'intérêt d'aller fouiller de plus prêt pour le plastoc. Ca n'empêche qu'à long terme ce sera la seule solution valable (cf. épuisement des ressources) et qu'anticiper en créant dès maintenant les unités locales de traitement/recyclage est une nécessité.

spleen dit:
Oui et non, la déviance du système est possible mais facilement corrigeable, d'ailleurs ce n'est pas systématique.
Exemple : les producteurs de cacao bolivien de El ceibo ne font pas que cela se sont de petits producteurs pas assez de surface, et c'est très bien car ils ont aussi une agriculture vivrière. Mais grâce à une part de revenu stable, ils peuvent joindre les deux bouts et ne pas immigrer en ville.

Je ne denigre pas non plus en bloc le commerce équitable, c'est plus que je m'en mefie.
Je pense que c'est une notion tout aussi flexible que le bio, et que de là à se servir de cette etiquette pour faire gober tout et n'importe quoi... (ce qui est le cas du bio à mon avis).


C'est ce que je pensais avant de le voir de visu en Haïti et en Bolivie... Et de plus je fais maintenant vraiment la distinction entre le bio (notion très floue) et le commerce équitable.

à 6*M*A*S*H : J'ai pas le temps de developper plus, mais tu ne peux pas vraiment mettre en opposition incinération et recyclage en terme de bonne et mauvaise façon de traiter les déchets.

tupak amaru dit:
spleen dit:
Pour le commerce équitable, c'est une question de concurence de micro économie à micro économie d'un pays à l'autre, avec un risque de conséquence macro économique à long terme. Le commerce equitable se fait quand même sur des produits très particuliés.
Mais de toute façon la question pertinente derrière tout ça, c'est celle de savoir ce qu'il y a d'équitable à acheter du café à un paysan d'amerique du sud alors qu'on peut en acheter à un paysan africain (n'aimant pas le café, je ne sais pas si ça se cultive en afrique, mais bon, on aura compris l'idée).

africain, ou bolivien, ou indonésien, peu importe c'est le principe acheter une matière première de qualité (en exigeant des standard de production sans pesticide par exemple) à un prix stable et garantie qui est important : ce qui existe, ce qui est possible.
Ce distinguo n'aurait pas lieu d'être si tout le commerce était équitable ce qu'il n'est pas... (en sortant les matières premières de la spéculation internationale par exemple?)

Et puis il y a toujours le vieux problème du capitalisme et de la mondialisation : si telle culture equitable et florissante dans tel pays, les paysans vont probablement tous cultiver ça, d'ou les problèmes d'auto suffisance agricole d'un pays etc.

Oui et non, la déviance du système est possible mais facilement corrigeable, d'ailleurs ce n'est pas systématique.
Exemple : les producteurs de cacao bolivien de El ceibo ne font pas que cela se sont de petits producteurs pas assez de surface, et c'est très bien car ils ont aussi une agriculture vivrière. Mais grâce à une part de revenu stable, ils peuvent joindre les deux bouts et ne pas immigrer en ville.

merci pour la réponse.


Je crois que spleen à tendance à prendre le problème du commerce équitable un peu à l'envers. L'objectif n'est pas de favoriser l'achat à tel paysan de tel pays plutôt qu'à tel paysan de tel autre pays. C'est de rémunérer correctement le paysan à qui on achète le café de manière à ce qu'il puisse développer son exploitation.

Bon maintenant le but du sujet n'est pas de faire la critque de l'offre écologique d'autant que si on si penche un peu on se rend compte que c'est plus complexe que ce que l'on ne croit. L'objectif et de savoir s'il serait envisageable d'emprunter une voir écologique pour éditer des jeux.

6*M*A*S*H dit:
tupak amaru dit: donc je garde le jeu comme exception culturel : permet de tisser un lien social, réutilisable de nombreuse fois, peu de pollution engendrer pour sa production (à la louche je n'ai pas de chiffre mais cela semble plausible) etc... Alors qu'un 4*4 en france je ne vois pas l'utilité? A l'inverse de la Bolivie par exemple ou cela se justifie tous les jours :-)

Ok, mais si on peut faire mieux, en évitant d'utiliser tel ou tel produit polluant ou en s'assurant que les personnes qui travaillent à la production de ce jeu font ça dans des conditions décentes, pourquoi s'en priver?
Je pense pas que l'ouvrière chinoise qui passe treize heures par jour dans un atelier à respirer des produits toxiques* pour fabriquer nos figurines en ai quelque chose à faire de savoir que le produit fini n'engendre que peu de pollution comparativement à d'autre et créera du lien social en France...
* Encore et toujours, ce cas est fictif.

Oui tu n'as pas tord, si on peut faire mieux... Et cela je ne le sais pas. Mais je pense que j'ai beaucoup accumulé de jeux, car le cout était bas car volonté de tout avoir, "intoxication", que sais-je? Si le cout était plus élevé à cause d'un surcout écologique, j'achèterai beaucoup moins (c'est déjà le cas d'ailleurs :-)), mais je choisirai avec beaucoup plus de temps en pesant bien mon achat, et cela calmerait mes frénésies acheteuses : chose contre laquelle je lutte. Cela ne serait pas si mal au final!

Dommage que l'on n'ai pas le points de vue d'éditeurs qui auraient pu nous apporter quelques éclairages nottament d'ordre économique. Par contre il est vrai que l'abandon de la création de masse au profit d'une production de qualité serait idéale mais je ne pense pas qu'un éditeurs puisse tenir le choque s'il ne sort pas un minimum de jeux par an.

Nous réalisons de + en + nos jeux en éco-conception (3 pour le moment)et cela entraîne un surcoût d'environ 10 à 15 %... Cela devrait diminuer si cela se généralise dixit (c'est pas de la pub!) d'après nos fabricants. Comme nous distribuons nous-même (moindres charges) nous n'avons pas augmenter le prix.
Après il y a par exemple pour "Tous au dodo" que nous devons rééditer (presque rupture) un doublement du prix pour le sac du jeu si nous le passons en coton biologique...Pour le moment il est fabriqué à Limoges mais en coton classique.
Tous les jeux que nous distribuons sont fabriqués en majorité en France, sinon Italie, Allemagne ou Belgique car nous pensons qu'il est logique que les personnes soient normalement rémunérées et ne souhaitons pas profiter d'un système ou l'homme n'a que peu de droits et de plus pollue par un transport important. Le pétrole n'est pas assez cher!

erreur

yves renou dit:Nous réalisons de + en + nos jeux en éco-conception (3 pour le moment)et cela entraîne un surcoût d'environ 10 à 15 %...

Perso je suis prêt à mettre jusqu'à % de plus si je suis certain que le jeu est produit et distribué dans le respect de la nature et de l'être humain.
Cela devrait diminuer si cela se généralise dixit (c'est pas de la pub!) d'après nos fabricants.

Ce qui me semble logique. C'est pourquoi je me demande pourquoi les pouvoir public ne donne pas un coup d'accélérateur à cette généralisation. Pour cela il suffirait de pénaliser les entreprises qui ne sont pas responsables pour aider les entreprises responsables émergentes et favoriser la recerche et le développement de nouveaux procédés de production écologique.
Comme nous distribuons nous-même (moindres charges) nous n'avons pas augmenter le prix.

Cela signifie que vous rognez sur votre marge et que vous ne répercutez pas l'intégralité du surcoût sur le prix de vente de vos jeux?
Après il y a par exemple pour "Tous au dodo" que nous devons rééditer (presque rupture) un doublement du prix pour le sac du jeu si nous le passons en coton biologique...Pour le moment il est fabriqué à Limoges mais en coton classique.
Avezvous essayé d'autres matériaux tels que le Lin (j'y connais rien mais qui sait).
Tous les jeux que nous distribuons sont fabriqués en majorité en France, sinon Italie, Allemagne ou Belgique car nous pensons qu'il est logique que les personnes soient normalement rémunérées et ne souhaitons pas profiter d'un système ou l'homme n'a que peu de droits et de plus pollue par un transport important. Le pétrole n'est pas assez cher!

Puis outre l'aspect écologique, cela présente plusieurs avantage. La proximité permet une meilleure maitrise des délais de livraison et, par ailleur, il est plus aisé d'effectuer des contrôles qualité et de retourner les produits s'ils ne sont pas conforme. En plus cela permet de traiter directement sans passer par des intermédiaires comme ça se passe lorsqu'on travaille avec la chine.

Et bien pour les mauvais jeux il suffit de ne pas les faire éditer :)

Quant à payer un jeu plus cher, dans la mesure où je ne fais que l'utiliser et le garder le plus longtemps possible, je suis contre. L'effort doit se faire en amont et non pas au niveau de l'utilisateur.