[Evolution] Stratégie

Question posée par ailleurs :

PMM dit :Est-ce que vous lancez beaucoup d’especes?
On est parfois prudent les premieres parties et on ne lance pas beaucoup d’especes. On recoit donc moins de cartes et le jeu est plus long.

Il est souvent délicat de lancer de nouvelles espèces non-protégées, car des carnivores rôdent ou vont éclore suite à ça si je ne suis pas dernier joueur. Donc fait un peu n’importe comment, ça risque d’être une carte perdue.
D’un autre côté, j’aime bien, quand je suis dernier en première manche, créer 3 nouvelles espèces pour piocher un maximum à la prochaine manche (si aucun autre joueur n’a l’air de pouvoir m’en pousser deux à l’extinction). Même si elles meurent après la première manche, elles se seront auto-remboursées. Bien sûr, il faut avoir injecté un max de nourriture dans le pool pour qu’elles survivent.

En général chez nous, ça tourne autour de 2-4 espèces par joueur. Plus on a d’espèces, plus c’est dur d’en faire des bêtes de course. Faire moins d’espèces permet de concentrer ses forces pour créer des espèces plus efficaces / plus grosses et plus nombreuses.

J’ai pas une tres grande experience du jeu, mais je pense que le nombre moyen d’especes par joueur est lie egalement au nombre de joueurs total.

A 2 joueurs, chaque joueur va creer et essayer de maintenir en vie plus d’especes.
Je pense que c’est du en particulier a la complexite de gerer toutes les especes sur la table.

Je joue le plus souvent a 2 et on monte assez vite a 4 especes.
Il y a un vrai risque c’est vrai a lancer des especes non protegees, mais, et c’est peut etre du a notre facon de jouer, le moteur des omnivores est plus efficace en debut de partie. On a tendance a fournir abondamment le watering hole pour lancer des especes et garnir notre main.

Je me demande vraiment si une strategie 1 ou 2 especes est viable a 2 joueurs. J’imagine que oui mais avec des aller-retours carnivore omnivore opportuns.

1 espèce, ça paraît chaud. 2 espèces oui.

Que le nombre d’espèces par joueur dépende du nombre de joueurs, je n’en suis pas convaincu. À suivre.

Alors je ne joue qu’à deux et je n’ai fait que 3 parties. 
Mais hier je n’ai joué qu’avec 2 espèces durant toute la partie (avec cependant ma petite variante pour raccourcir la partie: 4 cartes de chaque trait + 10 carnivores).
C’est très viable car cela permet d’optimiser à mort chaque espèce et de la faire évoluer selon les besoins de la partie ET c’est bien plus facile à défendre. J’avais par exemple la symbiose et un Omnivore énorme.
Mais mon symbiote est devenu carnivore sur la faim pour bouffer une petite espèce que j’avais créé (mais qui’ n’a donc même pas tenu un tour) et un omnivore de ma copine ! :slight_smile:

Mais je suis déjà monté à 5 espèces, c’était bien cool aussi !!

beri dit :
... plein de choses très bien ...

Et enfin l’équation magique :
Défense > Carnivore > Moteur > Défense

Bref, adaptez-vous !

Bonjour,
Est-ce qu'il y a un lien vers une analyse de cette "équation magique" quelque part ? Je n'ai pas encore trouvé le fil de discussion d'où cela sort.
 

Mmm qu’est-ce que tu veux dire par une “analyse” ?
C’est l’équation de Beri, quoi, juste un truc à avoir en tête quand on élabore sa tactique (quel trait donner à son espèce), pour savoir qui peut contrer quoi.

Globalement, une espèce avec beaucoup de traits défensifs est efficace contre les carnivores. Les carnivores ne peuvent pas l’attaquer et donc sont susceptibles de mourir de faim.
Un carnivore, c’est fort contre une espèce à moteur de bouffe (coopération, long coup etc.). Parce que ces espèces ont peu de défense. Le carnivore peut donc passer outre et se nourrir généreusement de ces espèces riches en population.
Le moteur de bouffe, c’est fort contre les espèces à nombreux traits défensifs. La tactique consiste alors à assécher le point d’eau au maximum pour s’assurer que les espèces à moteur mangeront tout avant les espèces obligées de se nourrir “traditionnellement”.

Défense > prédateur
Dans un monde peuplé de prédateurs, les défenses sont puissantes.

Prédateur > moteur
Un trait qui crée un moteur à bouffe ne défend pas l’espèce qui le possède. Donc cette dernière est vulnérable face aux prédateurs.

Moteur > défense
Une espèce bien défendue se nourrit peu efficacement. Donc dans les environnements où les défenses ne sont pas très utiles (peu ou pas de prédateurs), autant se créer un moteur pour prendre l’ascendant en termes de points de victoire.

Donc tout est une question de circonstances, de situation. Dans certains écosystèmes, les moteurs sont puissants, dans d’autres ils vont prendre cher. Idem pour les deux autres “catégories”.

Quant à l’origine de l’équation : je l’ai piquée sur BGG car je l’ai trouvée très concise et parlante.

Ok merci, je me demandais s’il ne s’agissait pas d’une préconisation sur une succession de spécialisations idéales. C’est vrai qu’on peut voir se dégager une sorte de pierre/papier/ciseau entre ces trois tendances, c’est bien vu.
J’espère que le jeu va marcher suffisamment pour que Fun Forge lance également les extensions !!!

Super ton guide stratégique.
On voit que t’as bien cogité sur le jeu.
Quelle richesse !

Oui bravo , lecture tres intéressante. Merci !

Je sais pas si je suis sur le bon post mais hier soir, j’ai pu mettre en place une combo qui me semble très intéressante pour l’auto prédation avec prédateur+ chasse en meute vs Fertile + Tissu graisseux. Ça m’a semblé très fort car tu peux augmenter la taille de ta victime, nourrissant massivement et vite ton prédateur sans trop d’impact sur la pop de la victime grace à Fertile.

palferso dit :Je sais pas si je suis sur le bon post mais hier soir, j'ai pu mettre en place une combo qui me semble très intéressante pour l'auto prédation avec prédateur+ chasse en meute vs Fertile + Tissu graisseux. Ça m'a semblé très fort car tu peux augmenter la taille de ta victime, nourrissant massivement et vite ton prédateur sans trop d'impact sur la pop de la victime grace à Fertile.

Fait que je essaie ça ! Merci :)

Fertile ou pas, ça reste une population perdue par manche. Mais oui, l’élevage peut s’avérer efficace.

J’avais tenté çà dans une partie où j’ai été forcé de le faire faute de proix accessible et çà m’a semblé être une idée à creuser.