Elections 2007 : La droite, carnet de campagne

Désolé de mettre mon message avec "la droite", mais bon...

Le FN n'a qu'un seul candidat au second tour des législatives, c'est Marine Le Pen.
Il faudrait, je pense, qu'elle soit élue.

Ainsi, nous verrions ce qu'elle peut faire à l'assemblée, ses capacités de révolte et de productivité. Je pense que la preuve par le contre-exemple serait enfin faîte, plongeant définitivement le FN aux oubliettes... Pour quelques années.

xavo dit:
Par contre, j'aimerai beaucoup qu'on aille au delà d'une Europe économique et que celle-ci porte d'avantage de valeur. Plus l'élargissement sera important, plus ces valeurs communes seront difficiles à préciser. Il existe déjà pas mal de textes mais ce serait bien d'aller plus loin encore. Du coup, élargir maintenant à un pays culturellement aussi différent, cela me semble risqué pour construire autre chose qu'une Europe économique. C'est quelques impressions comme ça, je ne connais pas bien la Turquie et pas trop la question de son adhésion.

Je suis de cet avis et d'accord avec el Commandante.
L'élargissement est piège US pour diluer l'Europe et l'empêcher de se construire politiquement. C'est diviser pour mieux régner, il n'y a qu'à voir l'atlantisme des pays de l'Est nouvellement entrés. Cette position arrange bien les anglais qui ne voient dans l'Europe qu'un marché.
de plus laisser rentrer dans l'UE un pays en conflit latent avec ses voisins (Grèce, kurdes irakiens), ce n'est pas ce que j'appellerai un gage de paix.
Au risque d'être désagrèable, nous n'avons toutefois que peu de poids dans la décision d'intégration de la Turquie en tant que citoyen, ce qui ne serait pas le cas si nous avions adopter la constitution européenne. (comme le suggérait bayrou). En effet un article prévoyait la consultation de chacun sur l'intégration de nouveaux membres...

La TVA Sociale : ce qu'ils proposent
Probable hausse de 3-5 points de la TVA pour 2009, a priori pas sur la plus haute (19,6%), en évitant que cela augmente les prix des produtis français et en faisant en sorte que cette hausse soit répartie.

----- Avantages -----
Pas d'augmentation pour 2007 ni 2008
Les cotisations sociales pour la sécurité sociale ne sont plus portées uniquement par les entreprises qui voient ainsi leur coût du travail baisser en France et qui peuvent donc en profiter pour mieux rémunérer leurs employés et/ou rendre leurs prix plus compétitifs.
On diversifie le financement de la sécurité sociale.
La sécurité sociale sera en partie financée en augmentant le prix des produits importés ce qui rendra ces produits moins compétitifs que ceux faits sur le sol français.

exemple deux produits actuels équivalents France : 70E Chine : 50E avec TVA à 15%
HT : 60,87E(F) 43,48E(C)
On baisse les cotisations sociales en France, le prix hors taxe descend un peu : 60E (F) -1%
Passage de la TVA à 20%, les produits valent alors 72E (F) et 52,18E (C), soit une augmentation plus faible pour le produit français pourtant plus cher que le produit asiatique.

exemple deux produits actuels de même prix à 50E
HT : 43,48E
On baisse les cotisations sociales en France, le prix hors taxe descend un peu : 43E (F) -1%
Passage de la TVA à 20%, les produits valent alors 51,6E (F) et 52,18E (C)


-----Inconvénients -----
- A priori, la TVA s'applique sur un type de produit, qu'il soit de France, d'Europe ou d'ailleurs.
- Les produits ne sont pas moins chers, ce sont les produits bons marché qui deviennent plus chers et rendent ainsi les produits français compétitifs.
- Augmenter la TVA a pour effet d'augmenter les prix et donc de favoriser l'inflation (mais tout sera fait pour limiter cette augmentation qui nuirait au projet).
- La sécurité sociale sera payée par les consommateurs et plus en pourcentage de leur revenus, le contribuable, actif ou inactif, participe à la solidarité nationale liée à la sécurité sociale en fonction de sa consommation pas de ses capacités financières.

Sur l'exemple précédent, pour que le produit français soit revendu au même prix qu'avant malgré la hausse de la TVA, il faut que son coût HT chute à 58,33E ou 41,67E ce qui correspond à une baisse de 4,2% qui ne pourra pas être simplement dûe à la baisse des cotisations sociales de l'entreprise. L'entreprise a d'autres dépenses qui contribuent au prix de ses propduits, il n'y a pas que les cotisations sociales qui doivent être assez marginales au vu des frais de structures et de matière première.

Tva sociale : oh, le bel oxymore !



François Fillon a chargé le Ministre du Travail, Jean-Louis Borloo, de lancer une réflexion sur une « TVA Sociale ». La TVA, créée en France en 1954, est l’impôt indirect le plus rémunérateur pour l’état. Elle s’applique sur le prix de vente de tous les biens et services, et est donc payée par le consommateur final.

François Fillon engage donc une « réflexion » qui a fait son chemin chez certains de nos voisins européens, puisque des pays comme l’Allemagne ont déjà mise en œuvre cette mesure, non sans un certain succès. L’objectif de cette mesure, qui consisterait à une augmentation « jusqu’à cinq points » (pour certains) de la TVA (qui passerait dans ce cas de 19,6% à 24,6% si l'augmentation était effectuée sur la tranche la plus haute), serait de permettre le financement de la sécurité Sociale, mais surtout pas de boucler le budget de l’Etat, a assuré le Premier Ministre. Cette augmentation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée serait compensée par une baisse des charges patronales.

Mais l’augmentation de la TVA, sous prétexte de « protéger la protection sociale », est un pur paradoxe. Cet impôt indirect est le plus inégal, car il est payé par tous, sans distinction de revenus. Une baguette de pain n’a en effet pas le même prix selon que l’on gagne le SMIC ou 3 000 euros net par mois. Or, une augmentation de la TVA entraînerait par définition une augmentation des prix. Un bien à 35 euros net avec une TVA à 19,6% reviendrait en effet à un prix de vente de 36,50 euros avec une TVA à 24,6%. Si une augmentation d’un euro parait peu pour certains, elle est énorme pour la majorité. En appliquant cette augmentation à un caddie plein, la différence est notable, puisque l’on passe de 75 euros net à 78,14 euros. En Allemagne, la mesure est passée sans trop de casses, même si les allemands n’ont pas apprécié l’ugmentation. Mais il faut savoir qu’en Allemagne, la TVA était de 16% seulement et est passée à 19%, tandis que la France, avec un taux de 19,6%, est d’ores déjà le pays le plus taxé d’Europe en matière d’impôts indirects et de TVA. L’augmentation de cet impôt renforcerait donc les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres.

Jean Arthuis, ex-ministre UDF de l’Economie, et partisan français de cette mesure, affirme que les prix des produits français n’augmenteraient pas, mais qu’en plus cette mesure s’accompagnerait d’une hausse des salaires, résorbant une augmentation éventuelle des prix. Cependant, cette « annulation des forces » est théorique, et il est évident que certaines entreprises maintiendraient leur prix, et n’augmenteraient pas les salaires, profitant de cette aubaine pour ainsi réaliser une marge plus importante.

Sauver notre système de protection sociale solidaire, permettant à tous l’accès aux soins, passerait donc, si cette « réflexion » était adoptée, par une augmentation de l’inégalité. Voila le principal paradoxe de cette mesure. Bien sûr, tout le monde a accès au soin et profite, à juste titre, de la Sécurité Sociale. Mais le fait de la financer par une TVA inégale représente la mort de notre système solidaire. Ici, il n’y aurait alors plus de solidarité, puisque tous, riches comme pauvres, cotiseraient au même titre, à une partie du financement de la Sécurité Sociale. De la même manière, les personnes âgées, qui ne payaient pas de cotisations, participeraient également au financement. La mesure est d’ailleurs dénoncée en bloc par l’opposition, y compris par François Bayrou.

Pourquoi d’un côté réduire le bouclier fiscal de l’Impôt sur les Grandes Fortunes, et de l’autre songer à la mise en place d’une TVA sociale ? Les engrenages d’une politique fiscale de droite sont déjà en marche, et le gouvernement Fillon place depuis la victoire de Nicolas Sarkozy (voire même avant) ses pièces avec tactique et talent. Car à qui va finalement profiter la baisse des charges patronales ? Aux entreprises, qui vont, nous l’avons vu, connaître une plus grande flexibilité dans la gestion de leurs prix de ventes et de la rémunération de leurs salariés.
L’arbre du social cacherait alors la forêt libérale, et, sous couvert de dispositifs nécessaires de réduction du « trou de la Sécu », bien compris et acceptés par l’électorat français, qui est prêt à faire des sacrifices pour que la France aille mieux, apparaîtraient alors des changements profonds du système français. Sans remords, le premier ministre profiterait du social pour faire du libéral. Cependant, Florence Parisot, la présidente du Medef, s’est montrée très prudente, et a déclaré que la mesure devait être étudiée de manière approfondie. La répercussion sur les prix de ventes inquiéterait-elle le Medef même ? Dans ce cas, nous n’aurons pas à nous en faire, la mesure sera écartée sans hésitations.

Pourquoi, enfin, cette mesure apparaît maintenant, entre les deux tours des législatives ? La réponse parait évidente. Le gouvernement est aujourd’hui assuré d’avoir une majorité écrasante à l’assemblée nationale. En présentant dès maintenant une « réflexion » sur une éventuelle TVA sociale, la mesure ne pourra que moins être contestée, les français ayant voté en masse pour que les changements soient initiés. Le gouvernement gagne donc ainsi en légitimité et en crédit pour mettre en place une mesure qui, gageons-le, serait plutôt mal accueillie par la population. François Fillon annonce ainsi la couleur, entourant sa pilule d’un enrobage vanillé de social permettant une meilleure digestion.

D’autres pistes existent cependant. En effet, il est clair qu’il faut prendre des mesures pour notre système de santé, sans pour autant l’annihiler. Une mesure peut être d’instaurer une cotisation patronale sur les salaires bruts versés ainsi que sur d’autres compléments de rémunérations (comme les tickets restaurants, les primes d’intéressement…). Une seconde mesure serait de moduler les cotisations sociales payées par les employeurs en fonction de la masse salariale et de la valeur ajoutée crée par les entreprises. Une autre mesure serait de prélever une cotisation sur le chiffre d’affaires net de la masse salariale de l’entreprise. Cependant, aucune de ces mesures n’apparaît vraiment comme libérale, et il est intéressant de voir si elles seraient réellement justes. Toutefois, ce constat renforce l’idée que les français ont, volontairement ou non, donné un chèque en blanc à un gouvernement libéral, qui a annoncé une politique qui sera effectivement mise en œuvre. L’habilité politique de ces hommes et femmes devrait être copiée par leurs adversaires, tant ils sont capable d’étouffer dans l’œuf les plaintes, les grognements, les crises sociales par le choix de vocabulaire « Réflexion » au lieu de « Préparation de texte de loi » ou d’actions spécifiques, comme la concertation avec l’ensemble des partenaires sociaux. La stratégie est habile, et consiste à gagner en légitimité et en crédit dès qu’il est possible de le faire, afin de faire passer des mesures difficiles. S’avèrera-t-elle payante ? Nous le saurons d’ici à quelques mois, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, et d’embûches à éviter pour le nouveau gouvernement.

Est-ce ta main qui a écrit tout cela ? Joliement analysé !

Pour ma part, étant plutôt contre ce foutu gouvernement et cette future assemblée bleu, je ne suis pas contre cette TVA... Après le mot sociale est un bien grand mot !

Le principe est aussi de faire augmenter les prix des produits fabriqué à l'extérieur (de la zone euro) comme ceux de la chine !

Si et je dis bien "SI" les entreprises jouent le jeu, l'impact sur le prix des produits manufacturés en France ne doit pas augmenté. Mais est-ce que la culture française et la culture allemande est la même ? Je ne pense pas ! (cf le cas de l'Euro).

Les effets pervers :
1. Les gens ayant des revenus faibles ont tendance à se procurer des produits peu chère et donc manufacturer à l'étranger ! Pour cette catégorie de personne, le prix sera à la hausse, à n'en pas douter ! Et une difficulté en plus pour ces personnes.
2. Quid des petites structures (genres les agriculteurs "familiaux" ; les petites producteurs) : Ils vont impacter la hausse de la tva sur leur produit directement puisqu'ils n'auront pas la contre-partie des charges patronnales !---- > hausse des produits alimentaires


Maintenant, ce que j'en pense, tout le monde s'en fou, et surtout notre futre assemblée toute bleu !!!

:lol:

Phil Goude dit:
2. Quid des petites structures (genres les agriculteurs "familiaux" ; les petites producteurs) : Ils vont impacter la hausse de la tva sur leur produit directement puisqu'ils n'auront pas la contre-partie des charges patronnales !---- > hausse des produits alimentaires


autant pour moi ! les produits alimentaires sont à 5,5... et ne devrait pas être impactés par la tva "sociale".... finalement.... je suis pour voir ce que cela donne, même si je fais partie des bas salaires (enfin juste moyen)

On ne sait pas encore sur quel taux s'appliquera la hausse, surement ici ou là selon Devedjan, au cas par cas, et il a dit et répété que le taux le plus haut (a priori 19,6) ne devrait pas augmenter, en débat avec Hollande hier ou avant-hier...

Mais je dois dire que pendant ce débat, on ne comprenait rien à ce que disait (avec assurance) Devedjan :?

Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, a affirmé mardi que l'instauration éventuelle d'une "TVA sociale" n'aboutirait pas à une augmentation du "taux maximum de la TVA".
"Il n'est pas question d'augmenter le taux de la TVA. Nous réfléchissons à réorganiser les taux de TVA, (...) à une autre modulation des taux de TVA sans augmenter la TVA maximum", actuellement de 19,6%, a-t-il expliqué sur Europe 1.
M. Devedjian a encore évoqué, sans plus de détails, la possibilité de "taux différenciés".

MrGirafe dit:
Mais je dois dire que pendant ce débat, on ne comprenait rien à ce que disait (avec assurance) Devedjan :?
Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, a affirmé mardi que l'instauration éventuelle d'une "TVA sociale" n'aboutirait pas à une augmentation du "taux maximum de la TVA".


Ca s'appelle la rupture.... :lol:

la rupture tranquille

PG

Autant j'approuve les premières décisions mises en place au niveau de la justice, les peines plancher, la possibiliter de juger des mineurs multirécidivistes par un tribunal pour mineur mais avec des peines plus importantes, autant je suis épaté qu'autant de français arrivent réellement à croire que les entreprises embaucheront plus ou délocaliseront moins parcequ'on baisse leur charge.

A la base, les coups de mains aux entreprises, j'étais pour, mais quand je vois qu'au final les grandes entreprises et leurs conseils d'actionnaires ne jouent pas le jeu, je ne vois pas de raison de continuer dans cette voie.

Je ne suis pas certain que la TVA soit un impôt si injuste que le prétendent certains, par contre se servir de cette augmentation pour soit disant aider des entreprises... j'espère qu'ils auront la sagesse de rectifier le tir, dans le cas contraire, on est bon pour banquer un peu plus... pour des prunes.

Maldo

Maldoror dit:Je ne suis pas certain que la TVA soit un impôt si injuste que le prétendent certains

Disons qu'il y a des dépenses vitales que tout à chacun doit faire. Considérons que ces dépenses se chiffrent à 200 Euros mensuels.
Cela veut dire que chacun, quel que soit sa consommation, simplement pour vivre, paie 10,43 euros de TVA à 5,5%

Pour un salaire mensuel à 1000 euros nets, cela fait un taux d'imposition à 1%, pour un salaire mensuel de 5 000 euros nets cela fait un taux d'imposition à 0,21%
Et il ne s'agit là que des dépenses vitales ET au taux de 5,5%. En quelque sorte, plus on gagne d'argent et moins on est imposé sur la consommation vitale.

Je rappelle qu'on ne paie pas de TVA sur la plupart des placements financiers, en commençant par le livret.

certes
mais plus tu consommes, plus tu paies. La TVA sur une BMW ...

MrGirafe dit:
Maldoror dit:Je ne suis pas certain que la TVA soit un impôt si injuste que le prétendent certains

Disons qu'il y a des dépenses vitales que tout à chacun doit faire. Considérons que ces dépenses se chiffrent à 200 Euros mensuels.
Cela veut dire que chacun, quel que soit sa consommation, simplement pour vivre, paie 10,43 euros de TVA à 5,5%
Pour un salaire mensuel à 1000 euros nets, cela fait un taux d'imposition à 1%, pour un salaire mensuel de 5 000 euros nets cela fait un taux d'imposition à 0,21%
Et il ne s'agit là que des dépenses vitales ET au taux de 5,5%. En quelque sorte, plus on gagne d'argent et moins on est imposé sur la consommation vitale.
Je rappelle qu'on ne paie pas de TVA sur la plupart des placements financiers, en commençant par le livret.


Bein c'est normal, l'argent va à l'argent ! Ne détruisons pas un adage vieux comme mes robes ! :lol:

Leonidas300 dit:certes
mais plus tu consommes, plus tu paies. La TVA sur une BMW ...


Certes, Mais le Mr au long coup parle des charges incompréssibles ! Celles que tu ne peux éviter ! En supposant qu'un cadre mange exactement la même chose qu'un smicard !!!!

Et puis t'es pas obliger d'acheter un BM, si t'es malin, et veut de faire de l'argent, t'achète un bonne voiture des pays asiatiques et tu place le reste en PEA, tu y gagnera certainement plus !!!!

Leonidas300 dit:certes
mais plus tu consommes, plus tu paies. La TVA sur une BMW ...


Ah oui, c'est un impôt égalitaire tu dirais ?

Phil Goude dit:
Leonidas300 dit:certes
mais plus tu consommes, plus tu paies. La TVA sur une BMW ...

Ah oui, c'est un impôt égalitaire tu dirais ?


Plus tu as de revenus, plus tu consommes donc plus tu paies ...

Leonidas300 dit:certes
mais plus tu consommes, plus tu paies. La TVA sur une BMW ...

Certes, mais ta bmw, tu peux ne pas l'acheter et alors ne pas payer l'impôt dessus, tu peux faire ce choix, en revanche, les produits de première nécessité, tu les paies quoiqu'il arrive.

Tu peux également placer ton argent plutôt que de l'injecter dans l'économie ou dans la consomation, ce qui baisse de facto ton taux d'imposition alors que les pauvres eux, les cons, dépensent tout !

Tu peux placer ton argent en France ou à l'étranger, puis tu peux le dépenser aussi à l'étranger ou la TVA est moins élevée, même en duty free dans les aéroports... Mais le pauvre, lui, il ne voyage pas, alors il claque toute sa thune en France, le con !

La TVA a pour avantage d'être simple à collecter et de respecter l'adage "tu paies l'impôt selon ce que tu consommes". Il n'est pas complètement injuste, sinon il n'existerait pas, mais il a certaines faiblesses.

Leonidas300 dit:Plus tu as de revenus, plus tu consommes donc plus tu paies ...

Sauf si tu gardes ton argent ou si tu le dépenses à l'étranger, en vacances par exemple.

Par ailleurs, l'important ce n'est pas le volume d'impôt payé, heureusement qu'il est proportionnel au revenu, l'important c'est le taux d'imposition. Et avec la TVA, moins tu gagnes d'argent, plus ton taux d'imposition est élevé. (Ma démonstration était pourtant accessible...)

MrGirafe dit:La TVA a pour avantage d'être simple à collecter et de respecter l'adage "tu paies l'impôt selon ce que tu consommes". Il n'est pas complètement injuste, sinon il n'existerait pas, mais il a certaines faiblesses.


Je ne dis pas l'inverse. L'impot parfait qui ne taxe que les vilains pas beaux, ça n'existe pas. C'est un impot en effet très facile à récolter, qui est proportionnel à la consommation, donc au revenus (et malheureusement pour lui, oui, le pauvre consomme :roll: )

MrGirafe dit:
Leonidas300 dit:Plus tu as de revenus, plus tu consommes donc plus tu paies ...

Sauf si tu gardes ton argent ou si tu le dépenses à l'étranger, en vacances par exemple.
Par ailleurs, l'important ce n'est pas le volume d'impôt payé, heureusement qu'il est proportionnel au revenu, l'important c'est le taux d'imposition. Et avec la TVA, moins tu gagnes d'argent, plus ton taux d'imposition est élevé. (Ma démonstration était pourtant accessible...)


De toute façon, si tu prends uniquement la tva en compte !
Le taux d'imposition d'un pauvre et d'un plus riche est sensiblement le même. Même si le riche consomme beaucoup, son taux ne dépassera pas les 19,6 !
Par contre le riche à la possibilité de ne pas dépenser son argent et peut réduire son taux d'imposition en dessous de celui du pauvre.

C'est une mode actuel de vouloir dire dans ce cas de figure que la tva est un impot égalitaire ! De toute façon, il y a 7 millions de pauvres en France (10 %), et c'est pas eux qui manifestent dans la rue... donc tout va pour le mieux !

Leonidas300 dit:
MrGirafe dit:La TVA a pour avantage d'être simple à collecter et de respecter l'adage "tu paies l'impôt selon ce que tu consommes". Il n'est pas complètement injuste, sinon il n'existerait pas, mais il a certaines faiblesses.

Je ne dis pas l'inverse. L'impot parfait qui ne taxe que les vilains pas beaux, ça n'existe pas. C'est un impot en effet très facile à récolter, qui est proportionnel à la consommation, donc au revenus (et malheureusement pour lui, oui, le pauvre consomme :roll: )


:evil: eux tu travailles pas toi ? C'est interdit d'aller sur internet au boulot! même si on est le patron :lol: