...

Monsieur Phal dit :Cher Monsieur Alfa,
 
Alfa dit :Encore une fois, qu’est-ce qui empêche une boutique de pledger 2-3 boites de claustrophobia et de revendre après en local ?

Je dirais que la possibilité de ne pas vendre les boites ainsi acquise, de ne pas trouver acheteur, est le premier frein. Les boutiques, et les joueurs potentiels acheteurs, se plaignent lorsqu'un jeu a du succès. :o) Si un jeu n'a pas de succès, personne ne se plaint... Si Claustrophobia est un four, tout le monde s'en foutra du jeu, et personne n'aura "pitié" des gens qui ont bossé sur le projet et perdu de l'argent...

Bien à vous

Monsieur Phal

Tout est dit.

Du coup on a fait le tour non ?
Quand une sortie boutique est possible, les éditeurs ne se privent pas.
Quand ce n’est pas possible au regard du jeu édité, ils ne le font pas.
Comme un jeu plus édité, un jeu KS exclu se retrouvera sur le marché de l’occasion.
Si le jeu est bon et recherché, à un prix égal ou supérieur au prix d’achat.
Si le jeu est naze et que personne n’en veut ou presque, à prix inférieur ou égal au prix d’achat.

Abbadon dit :Bon je reprends le topic un peu tardivement et du coup je vais répondre un peu en vrac. 

Tout d'abord, je ne comprends pas que nous parlions de caprices de joueurs, et même de caprices d'éditeurs, les termes sont un peu forts non ? 

Je voyais le tout plutôt comme une réflexion (bon ok un coup de gueule aussi) sur un nouveau mode d'achat de nos jeux qui, à mon sens, écarte une bonne partie des consommateurs de jeux que nous sommes
et risque de se retrouver centré sur lui même, quand bien même les campagnes kickstarter fleurissent à tour de bras et marchent généralement pas trop mal.

Je ne dénigre pas ceux qui achètent énormément (ou peu) du KS sans passer par les boutiques. 
Mais la campagne de Claustrophobia m'a fait réagir quand j'ai lu qu'ils souhaitaient se débarrasser des intermédiaires pour vendre au prix juste une boîte. 
L'argument comme quoi les SG dans d'autres campagnes étaient de l'illusion présentée comme des cadeaux étaient lui parfaitement entendable (je ne suis d'ailleurs pas du tout attiré par les SG) et c'est tout à leur honneur d'ailleurs de le souligner (et un bon coup de comm aussi^^) 

Mais pourquoi se débarrasser des intermédiaires à tout prix ? 
Vous vous rappellez Megaupload qui souhaitait réduire à zéro ces derniers et soit-disant permettre une meilleure rétribution des artistes ? Bon ben on connaît tous le résultat^^

Par contre amener à une réflexion sur comment faire avec tout le monde, tous les acteurs du milieu pour que chacun puisse retrouver une place et une certaine cohérence de dynamisme...c'est sûrement utopique mais pas si bête que cela. 

Un partenariat en effet pourrait être une piste, comme une boutique point relais en acceptant de payer un supplément en allant chercher son pledge là-bas. 

Certaines le font, mais comme dit plus haut, ces boutiques ont souvent la contrainte de devoir commander telles quantités pour le faire, au risque que cela leur reste sur les bras. 

Ne peut-on pas raisonnablement baisser cette contrainte ? (C'est une vraie question hein, pas du cynisme ou autre ) 

Ou peut-être que les boutiques peuvent accepter de pledger tant de boîtes si les acheteurs payent avant, mais cela intègre de nombreux paramètres risqués et une gestion comptable plus qu'hasardeuse...

De ce que j'en sais, les boutiques ne sont pas contre KS mais plutôt dans le non choix mis en avant. 

Effectivement, on se remettra tous d'avoir loupé tel ou tel jeu sur KS...il y a largement pire dans la vie. 
Mais l'argument comme 3000 autres jeux sortent par an alors pourquoi faire un foin pour un seul, je ne le comprends pas non plus (d'autant plud que je reprécise que j'ai cité The 7C pour l'exemple...exemple à priori foireux  visiblement 😆)

KS est un "nouveau" mode économique, n'est-il pas possible d'en créer un autre où quasi tout le monde y trouve son compte ? 

Oui je suis prêt à débourser un peu plus, parce que je n'achète déjà pas beaucoup de jeux à la base, étant comme monsieur tout le monde, la plupart du temps dans le rouge bancaire...
J'achète moins...mais le lien entre boutique et consommateur me semble important, pour moi, sans jugement aucun.
Si mon achat parmis des centaines d'autres peut, à son petit niveau, permettre de contribuer à faire tourner une boutique, un créateur, un éditeur, un transporteur etc...alors ça me convient, tout le monde il est content. 

C'est ma modeste contribution diras-t-on et je me demandais comment chaque acteur du milieu pouvait contribuer à cela sans que chacun regarde son propre nombril. 
Normal qu'une boutique veuille vendre sans stock dormant coûtant (et encore plus normal qu'elle ne veuille pas pledger un jeu et avancer de la trésorerie un an à l'avance) 

Normal qu'un éditeur et un distributeur veuillent le plus de lisibilité possible etc à moindre frais 

Etc etc...

Mais cette normalité ne peut-elle pas avancer et que chacun nous trouvions de nouveaux modèles économiques à notre milieu ? 

Grande utopie...je sais.

Oui le jeu de société est un luxe, nous pouvons nous en passer amplement. 
Ce qui est réellement frustrant, ce n'est pas de ne pas avoir eu un jeu pour soi quasi introuvable ou d'avoir raté un jeu qui déchire du slip à sa grand-mère...
Ce qui est réellement frustrant c'est de ne pas pouvoir partager facilement des jeux à plus de 100 euros avec d'autres (cercle familial ou professionnel) car ils sont devenus difficiles d'accès. 

Perso mon boulot m'accorde tous les 3 mois une enveloppe de 50 euros pour acheter des jeux et les faire découvrir à des jeunes ados, c'est une chance inespérée. 
Je peux très bien les mettre de côté et acheter ensuite un gros jeu pour le faire découvrir...mais certainement pas en passant par KS, là c'est juste impossible. Je pourrais me procurer le jeu en boutique, ce serait autre chose.

Oui, il y a des acheteurs prêt à payer un supplément pour passer par les boutiques plutôt qu'uniquement par KS, au même titre que beaucoup d'entres nous achètent en supermarché les produits qui rétribuent mieux l'agriculteur sans zapper les fournisseurs/distributeurs/intermédiaires etc...

Ça ne veut pas dire que nous avons plus de moyen, nous achetons peut-être même un peu moins, mais nous le faison différemment, bien que ce ne soit pas parfait non plus.
Un tel système ne peut-il pas exister dans le milieu ludiste ? 
Là aussi c'est une vraie question, avec là aussi de nombreux paramètres qui m'échappent mais justement je cherchais à comprendre .🙄

Voili voilou

Bon jeu à tous en tout cas, je file...j'ai le fiston qui m'attend pour du Lords of Hellas.  :)



 

Si le modèle économique ne te plait pas, il faut faire la révolution ! 
plus sérieusement, les modèles économiques, ils sont proposés par les entrepreneurs et acceptés ou rejetés par leur clients.
pas de chance pour toi, le triple modèle e-commerce, boutique, proposant les mêmes produits et KS qui en propose d'autres, est pour l'instant accepté par les clients. Ils achetent. 

Ce n'est pas au systeme de s'adapter, c'est à toi de t'adapter (ou à faire la révolution). 
C'est la vie.

Abbadon dit :
Acathla dit : .....
Quelqu'un arrive et dit c'est dommage de ne pas trouver 7th continent en boutique. (Dommage ne veut pas dire qu'il ne comprend pas les raisons...) et là la réponse c'est "tu fais un caprice..."

c'est limite quand même

apres tu as le droit de ne pas être d'accord 

Amen...je n'aurais pas pu répondre mieux. ☺
Sans parler du fait d'être traité d'idiot alors que j'ai bien explicité en effet plusieurs fois que je ne cherchais pas comme un débile en boutique un jeu ks only...mais qu'il était effectivement dommage de ne pas avoir le choix et demandait comment il serait possible d'éviter ce genre d'écueil à l'avenir et que tout le monde y trouve son compte...

Le mot idiotie ne t'était pas destiné. Pour répondre à ta question, les éditeurs KS vendront en boutique quand ce sera rentable pour eux de le faire. Actuellement, et pour certains jeux, ce n'est pas le cas. Et donc, pour ces jeux concernés, il n'y a pas d'autres choix que de passer par KS pour les obtenir.

Acathla est effectivement ouvert à la discussion et de ton avis. Les autres sont également ouverts à la discussion mais d'un avis différent.

"Imaginer un type qui va s’incruster entre le gars qui veut poser son cul et celui qui sait fabriquer une chaise. Le type du milieu, lui, il sait rien foutre de ses dix doigts et il a besoin de rien. Qu’est-ce qu’il vient glander ici ? En quoi il arrange les deux mecs ? En rien, en que dalle. Il est juste là pour se rincer les couilles, pour faire de la thune. Vas-y, mets-le là, et regarde. Par ce que au bout d’un moment, le bonhomme qui veut poser son cul, il aura oublié comment aller chez le mec qui vend sa chaise. Il aura oublié son nom et sa gueule. "

Par contre cela est tellement caricaturale que cela me donne mal au ventre. Il faut avoir conscience que ce n’est pas parceque l’on sait construire une chaise que l’on a l’empathie suffisante pour ecouter un client, comprendre ses besoins, le conseiller et assurer la relation apres vente.

Cher Monsieur (ou Chère Madame),
 

Tintaglia dit :"Imaginer un type qui va s’incruster entre le gars qui veut poser son cul et celui qui sait fabriquer une chaise. Le type du milieu, lui, il sait rien foutre de ses dix doigts et il a besoin de rien. Qu’est-ce qu’il vient glander ici ? En quoi il arrange les deux mecs ? En rien, en que dalle. Il est juste là pour se rincer les couilles, pour faire de la thune. Vas-y, mets-le là, et regarde. Par ce que au bout d’un moment, le bonhomme qui veut poser son cul, il aura oublié comment aller chez le mec qui vend sa chaise. Il aura oublié son nom et sa gueule. "

Par contre cela est tellement caricaturale que cela me donne mal au ventre. Il faut avoir conscience que ce n’est pas parceque l’on sait construire une chaise que l’on a l’empathie suffisante pour ecouter un client, comprendre ses besoins, le conseiller et assurer la relation apres vente.
 

C’est de la littérature, un roman, avec tout ce que cela comporte. C’est un extrait. Coupé du contexte. :o)

Mais votre remarque est intéressante. Si quelqu’un a l’empathie pour écouter un client et comprendre ses besoins, on n’a pas à l’accuser de vouloir tuer l’intermédiaire. Donc. Je crois que le fond est là. Non ? Que chacun fasse ce qu’il a à faire, ce qu’il peut faire, et qu’il foute la paix aux autres. Je crois…

Bien à vous

Monsieur Phal

Tintaglia dit :"Imaginer un type qui va s'incruster entre le gars qui veut poser son cul et celui qui sait fabriquer une chaise. Le type du milieu, lui, il sait rien foutre de ses dix doigts et il a besoin de rien. Qu'est-ce qu'il vient glander ici ? En quoi il arrange les deux mecs ? En rien, en que dalle. Il est juste là pour se rincer les couilles, pour faire de la thune. Vas-y, mets-le là, et regarde. Par ce que au bout d'un moment, le bonhomme qui veut poser son cul, il aura oublié comment aller chez le mec qui vend sa chaise. Il aura oublié son nom et sa gueule. "

Par contre cela est tellement caricaturale que cela me donne mal au ventre. Il faut avoir conscience que ce n'est pas parceque l'on sait construire une chaise que l'on a l'empathie suffisante pour ecouter un client, comprendre ses besoins, le conseiller et assurer la relation apres vente.
 

L’intermediaire joue de moins en moins son rôle de sav et te renvoie de plus en plus vers le producteur. Cela est vrai dans le monde du jeu, mais aussi dans beaucoup d’autres.

 

Durtal dit :

Tout une époque... avec bien des stéréotypes dont celui du type un poil heuuu. Métèque de l'intermédiaire.
Y'a pas que Tintin au Congo...
En même temps, auguste fabre, c'est le début du christianisme sociale. C'est pas pour tout le monde apparemment !

jmguiche dit : 
 Tout une époque... avec bien des stéréotypes dont celui du type un poil heuuu.  Métèque de l'intermédiaire.  
Y'a pas que Tintin au Congo...
En même temps, auguste fabre, c'est le début du christianisme sociale. C'est pas pour tout le monde apparemment !

Ta thèse sur l'évolution des échanges commerciaux dans le monde rural à la fin du 19ème et son empreinte sur le changement de la lutte des classes a été validé par Wikipédia? 

jmguiche dit :
Alfa dit :
jmguiche dit :
Alfa dit :Encore une fois, qu’est-ce qui empêche une boutique de pledger 2-3 boites de claustrophobia et de revendre après en local ?

Ben moi si j’etais Boutique, à moins d’avoir des conditions particulières, j’eviterai.

Si j’achete Au même prix que tout le monde, je vais devoir faire un markup de l’ordre de 60% entre le prix du pledge et mon prix de vente et je vais me faire assassiner sur les réseaux sociaux à coup de « salop (sic) de spéculateur » et je vais me faire une mauvaise réputation, voire des avis négatifs de la part de gens qui ne sont même pas mes clients, pour gagner une centaine d’euros (deux trois boîtes). C’est ridicule commercialement. 
Autre possibilité, vendre sans marge... Mais comment je gagne ma vie ? Pourquoi je ferais ça ? C’est de la mauvaise gestion ! 


Et franchement... si une boutique avait deux ou trois boîtes, ces boîtes ne résoudraient pas le problème de pénurie pour les amateurs.

en plus ce sont des boîtes chères qui peuvent me rester sur les bras.

Autre possibilité : vendre avec une marge plus faible, calculée non pas en % mais en euros (forfait boutique) 
Plusieurs d’entre nous seraient prêts à payer 10€ ou 20€ de plus que le prix initial pour un jeu qui n’est plus dispo ( campagne terminée , jeu non réédité)
J’ai le sentiment que le pb vient plutot du risque car ces jeux sont chers , et pas du mode de distribution choisi par les éditeurs. 

Mais pourquoi je ferais cela si j’etais Une boutique ? Le boulot d’une boutique c’est la rentabilité du stock. Il faut que l’immobilisation que représente le stock tourne le plus vite possible.
Là, il va falloir que j’achete Un an à l’avance, que j’immobilise de l’argent, donc du stock, pendant un an.

Alors que mon métier, c’est d’avoir un stock qui tourne le plus vite possible, je vais engager pendant un an. Mais en un an, les montants investis dans mons stock, pour que je vive en tant que boutique, il faut que cela tourne plusieurs fois.

Et en plus, sur ce montant immobilisé un an au moins, qui devrait tourner plusieurs fois, je dois baisser ma marge ! Et pas qu’un peu avec ce que tu proposes. Une boutique qui ferait un markup de 10 ou 20 euros sur un jeu à 100 euros avec 100 euros immobilisés pendant un an ne serait pas viable.


Pour être plus clair, supposons que j’ai un stock de cent (valeur achat). A chaque fois que je vend, je fait 100 de marge brute. Je vend 200. C’est très simplifié mais c’est la mécanique.

si ce stock, en un an, tourne 3 fois, je fais 300 de marge brute par an. En passant par KS, j’imobilise mes 100, pendant au moins un an, et je vais faire 100 de marge brute. 
Mais en plus je dois baisser ma marge ?
mes capacité de financement de stock (100 euro), qui doivent pour que ma boutique soit rentable générer de l’ordre de 300 euros de marge brute tu me propose de faire l’aumone de 10, 20 ou 30 euros ?
merci bien...
Le taux de rotation du stock que j’avance est fantaisiste, mais le principe est bien celui là. Les ratio normaux de rotation de stock c’est plutôt entre 7 et 9 dans le commerce de détail je pense. 


 

Merci c’était bien le sens de ma conclusion : les boutiques ne veulent pas / peuvent pas vendre de jeux trop chers 
elles ont tout intérêt à se concentrer sur des jeux de moins de 40€ , qui se vendent facilement / rapidement sans immobiliser du stock et de la trésorerie trop longtemps 
Les 2 modes de distribution (KS et boutiques) peuvent coexister car il s’agit en fait de 2 segments de marché distincts (jeux >50€ et jeux < 40€)
 

Alfa dit :
jmguiche dit :
Alfa dit :
jmguiche dit :
Alfa dit :Encore une fois, qu’est-ce qui empêche une boutique de pledger 2-3 boites de claustrophobia et de revendre après en local ?

Ben moi si j’etais Boutique, à moins d’avoir des conditions particulières, j’eviterai.

Si j’achete Au même prix que tout le monde, je vais devoir faire un markup de l’ordre de 60% entre le prix du pledge et mon prix de vente et je vais me faire assassiner sur les réseaux sociaux à coup de « salop (sic) de spéculateur » et je vais me faire une mauvaise réputation, voire des avis négatifs de la part de gens qui ne sont même pas mes clients, pour gagner une centaine d’euros (deux trois boîtes). C’est ridicule commercialement. 
Autre possibilité, vendre sans marge... Mais comment je gagne ma vie ? Pourquoi je ferais ça ? C’est de la mauvaise gestion ! 


Et franchement... si une boutique avait deux ou trois boîtes, ces boîtes ne résoudraient pas le problème de pénurie pour les amateurs.

en plus ce sont des boîtes chères qui peuvent me rester sur les bras.

Autre possibilité : vendre avec une marge plus faible, calculée non pas en % mais en euros (forfait boutique) 
Plusieurs d’entre nous seraient prêts à payer 10€ ou 20€ de plus que le prix initial pour un jeu qui n’est plus dispo ( campagne terminée , jeu non réédité)
J’ai le sentiment que le pb vient plutot du risque car ces jeux sont chers , et pas du mode de distribution choisi par les éditeurs. 

Mais pourquoi je ferais cela si j’etais Une boutique ? Le boulot d’une boutique c’est la rentabilité du stock. Il faut que l’immobilisation que représente le stock tourne le plus vite possible.
Là, il va falloir que j’achete Un an à l’avance, que j’immobilise de l’argent, donc du stock, pendant un an.

Alors que mon métier, c’est d’avoir un stock qui tourne le plus vite possible, je vais engager pendant un an. Mais en un an, les montants investis dans mons stock, pour que je vive en tant que boutique, il faut que cela tourne plusieurs fois.

Et en plus, sur ce montant immobilisé un an au moins, qui devrait tourner plusieurs fois, je dois baisser ma marge ! Et pas qu’un peu avec ce que tu proposes. Une boutique qui ferait un markup de 10 ou 20 euros sur un jeu à 100 euros avec 100 euros immobilisés pendant un an ne serait pas viable.


Pour être plus clair, supposons que j’ai un stock de cent (valeur achat). A chaque fois que je vend, je fait 100 de marge brute. Je vend 200. C’est très simplifié mais c’est la mécanique.

si ce stock, en un an, tourne 3 fois, je fais 300 de marge brute par an. En passant par KS, j’imobilise mes 100, pendant au moins un an, et je vais faire 100 de marge brute. 
Mais en plus je dois baisser ma marge ?
mes capacité de financement de stock (100 euro), qui doivent pour que ma boutique soit rentable générer de l’ordre de 300 euros de marge brute tu me propose de faire l’aumone de 10, 20 ou 30 euros ?
merci bien...
Le taux de rotation du stock que j’avance est fantaisiste, mais le principe est bien celui là. Les ratio normaux de rotation de stock c’est plutôt entre 7 et 9 dans le commerce de détail je pense. 


 

Merci c’était bien le sens de ma conclusion : les boutiques ne veulent pas / peuvent pas vendre de jeux trop chers 

Bien sûr que si, à condition qu'ils se vendent vite !
certaine d'entre elles vendent des wargames à des prix hallucinant.
a mon humble avis, c'est surtout le décalage entre la mise de fond et la vente qui pose problème. Sans compter le coût d'ajout d'une référence... 
avec bien entendu le modèle même de KS pour qui le prix public n'inclue pas la marge d'une boutique. 

il faudrait quand même l'avis d'un gestionnaire de boutique, ce que je ne suis pas. Juste des restes de formation en gestion dans le cadre d'étude d'ingé, légère donc, et qui date,  de chef d'entreprise et de  responsable de nombreux projets informatiques traitant, parfois, de ces sujets.

Durtal dit :
jmguiche dit : 
 Tout une époque... avec bien des stéréotypes dont celui du type un poil heuuu.  Métèque de l'intermédiaire.  
Y'a pas que Tintin au Congo...
En même temps, auguste fabre, c'est le début du christianisme sociale. C'est pas pour tout le monde apparemment !

Ta thèse sur l'évolution des échanges commerciaux dans le monde rural à la fin du 19ème et son empreinte sur le changement de la lutte des classes a été validé par Wikipédia? 

Auguste Fabre, ça me disait quelque chose. Je reconnais être allé vérifier. Mais tu avouera que la tête de l'intermédiaire, c'est pas neutre et bien daté. Il n'y a plus que Charlie Hebdo qui peut faire un truc pareil, mais au second degré. 

Zemeckis dit :Donc le joueur connaitrait l'existence du jeu mais pas sa plateforme de distribution, qui pourtant est exclusive.
Bon, admettons.
Et en 1 an à chercher dans des boutiques, aucun vendeur n'a pu le renseigner ?
Admettons. Jusque là, j'ai pas de bol, car manifestement, c'est moi qu'elle veut mordre !
 
Acathla dit : .....
Quelqu'un arrive et dit c'est dommage de ne pas trouver 7th continent en boutique. (Dommage ne veut pas dire qu'il ne comprend pas les raisons...) et là la réponse c'est "tu fais un caprice..."

c'est limite quand même

apres tu as le droit de ne pas être d'accord 

Tu déformes un peu mes propos, je suis même d'accord avec toi sur ce coup. Trouver dommage de ne pas trouver un jeu en boutique n'est pas un caprice, à la rigueur un peu de frustration. Insister pour demander à l'éditeur de changer sa ligne éditoriale, d'éditer des jeux "viables" en boutique, en revanche...

Désolé j'aurais du séparé mes deux paragraphes de maniere plus marquée

je ne cherche pas a convaincre que c'est la faute de l'éditeur (2eme paragraphe en réponse a un de tes messages)

Le 1er paragraphe rappelait juste la situation qui m'´a amené a faire "l'avocat du diable" (expression , personne n'est le diable)

cordialement


 

jmguiche dit :
Durtal dit :
jmguiche dit : 
 Tout une époque... avec bien des stéréotypes dont celui du type un poil heuuu.  Métèque de l'intermédiaire.  
Y'a pas que Tintin au Congo...
En même temps, auguste fabre, c'est le début du christianisme sociale. C'est pas pour tout le monde apparemment !

Ta thèse sur l'évolution des échanges commerciaux dans le monde rural à la fin du 19ème et son empreinte sur le changement de la lutte des classes a été validé par Wikipédia? 

Auguste Fabre, ça me disait quelque chose. Je reconnais être allé vérifier. Mais tu avouera que la tête de l'intermédiaire, c'est pas neutre et bien daté. Il n'y a plus que Charlie Hebdo qui peut faire un truc pareil, mais au second degré. 

Je trouve justement que le débat est encore d'actualité.
A l'heure où les producteurs sont étouffés par les gros industriels qui ne font qu'augmenter leurs marges, que ce soit dans l'agroalimentaire ou dans un autre domaine de production, je pense que les luttes sont restées les mêmes malheureusement.
Après, les industriels comme Fabre ou Charles Fourier ont proposé des modèles d'habitas/entreprises qui ont parfois des aspects  de camps de concentrations et qui peuvent faire rire aujourd'hui avec le recul mais ils avaient le mérite de donner corps à une réflexion dont les questions sont complètement écartées du discours politique et industriels actuels. 

Bref, ça part en semi-HS, mais c'est quand même intéressant.

Durtal dit :
jmguiche dit :
Durtal dit :
jmguiche dit : 
 Tout une époque... avec bien des stéréotypes dont celui du type un poil heuuu.  Métèque de l'intermédiaire.  
Y'a pas que Tintin au Congo...
En même temps, auguste fabre, c'est le début du christianisme sociale. C'est pas pour tout le monde apparemment !

Ta thèse sur l'évolution des échanges commerciaux dans le monde rural à la fin du 19ème et son empreinte sur le changement de la lutte des classes a été validé par Wikipédia? 

Auguste Fabre, ça me disait quelque chose. Je reconnais être allé vérifier. Mais tu avouera que la tête de l'intermédiaire, c'est pas neutre et bien daté. Il n'y a plus que Charlie Hebdo qui peut faire un truc pareil, mais au second degré. 

Je trouve justement que le débat est encore d'actualité.
A l'heure où les producteurs sont étouffés par les gros industriels qui ne font qu'augmenter leurs marges, que ce soit dans l'agroalimentaire ou dans un autre domaine de production, je pense que les luttes sont restées les mêmes malheureusement.
Après, les industriels comme Fabre ou Charles Fourier ont proposé des modèles d'habitas/entreprises qui ont parfois des aspects  de camps de concentrations et qui peuvent faire rire aujourd'hui avec le recul mais ils avaient le mérite de donner corps à une réflexion dont les questions sont complètement écartées du discours politique et industriels actuels. 

Bref, ça part en semi-HS, mais c'est quand même intéressant.t

Oui et cela me semble de plus en plus insoluble. Il faudrait peut être  une régulation sur le % de profit maximal que peut faire une entreprise, mais cela n'en prend pas le chemin. Ce ne sont plus les pouvoirs politiques qui décide des regles du commerce.
on est en total hs.

En fait pour le contact boutique en dur, effectivement, tu peux avoir une relation purement de clientèle de base, bonjour au revoir, ou sinon participer à la communauté instaurée par la boutique avec des événements ponctuels et récurrents et là c’est vraiment cool, et c’est pour cette raison que je n’achète plus désormais qu’en boutique…

jmguiche dit :
Zemeckis dit :
Abbadon dit :Quand je vois que les personnes peuvent pledger des jeux à plus de 100 euros sur KS, ne peuvent-ils réellement pas "allonger" un peu plus et acheter soit en boutique réelle ou sur site ? 
Je te suggère une chose :
plutot que de pledger toi même un jeu sur KS, tu demandes à ta boutique de le faire à ta place et tu "allonges" un peu plus.

Non, soit sympa, tu pledges, puis tu va les voir en leur faisant un chèque correspondant à 60 % tu pledge que tu as fais.

Ah ouais ! Faut que tout le monde fasse ça et je n'ai plus qu'à ouvrir une boutique et attendre les pledgeurs pleins de remords ! ^^

Et je monterai un petit confessionnal à l’intérieur pour les recevoir: “mon père, je suis désolé, j’ai pledgé…”
“Tu as pledgé pour 100€ ? Alors, ça fera 60€ ! Amen et à la semaine prochaine !”
Ça virerait en secte en peu de temps !

Edit: doublon.