...

Il y a bien des jeux qui étaient en boutique et qui ne le sont plus. Introuvables désormais.
J’aurais aimé en ajouter certains à ma collection.
 
C’est ainsi. J’ai largement de quoi jouer néanmoins et y prendre du plaisir avec mes proches. 

Tout comme je sais que je ne jouerai jamais à tous les jeux vidéo que j’aimerais tester, faute de temps.

Je ne pourrai pas jouer à tout comme je le souhaite. Mais ça va, je le vis bien!

…En vrac 

@ znokiss

“fioritures sur KS” ok. Mais si le jeu n’en a pas besoin, en retirant ces fioritures, le prix diminue et peut (peut-être) atteindre un prix "boutique " ?

@ Zemeckis 
il y a une difference entre savoir que 7th continent existe et savoir ou / quand/comment se le procurer.

on y est

alors la caricature des boutiques …
plein (30% ? Peut-être plus) de boutiques, sont remplies de figurines bloodbowl, de peintures, de x-wing /armada, jeux de rôle…
vous pensez vraiment que le public est “familiale/boites a moins de 30€” dans ces boutiques ?

le caprice du client…
est il différent du caprice de l’éditeur a ne pas vouloir reduire ces marges (ou le matériel…ou editer un autre jeu) ou le client ks a ne pas vouloir acheter un jeu sans SG (apres tout il y a 1000 sorties par an) ? Pourquoi d’un côté c’est un caprice et de l’autre c’est normal ?

cordialement

​​​​​​​



Par ailleurs cette gueulante n'est justifiée que par la frustration d'être passé a coté d'un bon jeu.


 

Absolument  pas, désolé si le propos a été compris comme cela. 

Je me suis servi de cet exemple pour être plus précis, mais cela concerne un penchant de consommation qui me semble "dangereux" pour le milieu si nous ne nous auto-régulons pas. 

Je suis désolé de ne pouvoir répondre plus amplement à tout le monde, d"autant plus que les points de vue lus sont interessants, mais je pars au boulot. 

Je craignais que tout le monde s'écharpe mais non, et ça c'est plutôt rassurant.
Je reprends le fil ce soir à mon retour, je souhaite répondre à quelques interventions. 

Merci de vos points de vue en tout cas :)

je ne crois pas qu’on puisse parler de caprice de l’éditeur, je doute qu’un éditeur ait envie de se dire “tiens je pourrais gagner de l’argent par ce circuit mais je n’ai pas envie”. Non, pour moi, c’est une réalité économique.

Pour le reste (caprice du joueur), je suis d’accord avec toi : le joueur d’aujourd’hui veut un jeu “complet” avec SG, goodies, add-ons, etc…

Désolé d’entrer sans frapper et sans mes titres de séjour (je ne suis pas client de KS) mais je voulais juste rebondir sur deux commentaires qui ont été faits plus haut.

Je fais partie (mais je ne suis pas le seul…) des acheteurs réguliers et pas toujours très rationnel. Il m’est souvent (trop souvent) arrivé d’ajouter un jeu, ou une extension, à une commande uniquement pour passer un seuil (les frais de port… mais pas toujours), donc le côté économique de la chose est assez discutable. À force de réaliser ce comportement, j’ai décidé d’aller plus souvent chez mon crémier, pour pas mal de raisons de fond mais l’une d’elles est de soutenir du commerce local.
Non, je n’ai pas particulièrement besoin de son conseil (encore que, mais passons), mais d’autres oui et ce n’est pas en faisant mon geek en ligne ou dans mon salon que je vais populariser le jeu de société. Mon crémier, lui, c’est son job. Et il le fait plutôt bien je crois.
Les 2-3€ qu’il prend sur un jeu ? Eh bien OK. Ça le vaut bien. Finalement j’ai déjà économisé les frais de port.

Quant au contact humain, je crois qu’on devrait tous y être davantage attentif et tâcher d’y apporter toute sa part. À certains moments de sa vie on peut trouver ces choses un peu désuètes mais, croyez-moi, le vent tourne. Et si vous ne le faites pas pour vous, faites le avec l’espoir que cela apporte à d’autres.


Pour ce qui est du ratio prix-contenu, je fais partie de ceux qui ont été surpris et épaté par le génial Leaving Earth. Un prix assez élevé pour une boîte à chaussures pour enfants, qu’il faut quasi abîmer pour l’ouvrir. La boîte est pleine à craquer de matériel, un matériel un peu cheap mais qui a son charme… Et puis surtout la boîte ne prend pas de place ! Mince, j’ai en ai 500 à la maison, et ça me dirait bien que tout cela soit plus compact. Splendor dans une 5x12 je signe tout de suite. Tiny Epic Galaxies c’est cool. Chronicles of Frost, c’est cool. Les Sierra Madre c’est cool. Il me semble quand même que les mentalités évoluent. Je serais assez prêt à acheter mes jeux en sachet et prendre, même chère, la boîte juste adaptée à ce que je mets dedans. D’ailleurs j’ai acheté un magnifique coffret bois pour y mettre la totale de Dominion…

Pour le côté spéculation des vendeurs, il faut bien reconnaître que le problème est partout. La fameuse loi de l’offre et de la demande…

Pour les concerts/compétitions sportives, certaines personnes achetent des dizaines (voir plus…) de places en attendant le sold-out pour les revendre 2x, 3x la valeur faciale. Et il y a des acheteurs !

Pour les jeux-vidéos, même chose: Lors des soldes, combien de fois voit-on des adultes prendre un jeu en 10/15/20 exemplaires pour les revendre sur le bon coin et ne rien laisser pour l’enfant derrière eux avec son petit billet dans la main.

Alors les jeux Kickstarter hors boutique sont des cibles de choix vue la clientèle qui est parfois prête à payer très cher pour avoir la hype du moment.

Pour le 7th Continent ça va être comique vu que la prochaine vague apportera son lot de cartes réimprimées. On va voir plein d’annonces pour des jeux “Sans boîtes” vendu le prix du jeu complet. Et je suis sûr qu’il y aura des acheteurs !

un problème insoluble tant que les acheteurs donneront raison aux vendeurs…

Guiz dit :
Tintaglia dit :Non ce n'est pas du tout plus sympa car on disant cela tu hierarchises ces métiers.
Et d'ailleurs c'est connu les routiers sont sympas :)
C'est simplement une question de priorité et un choix de projet.
Si on arrive à shunter à maillon de la chaîne sans que cela ne se répercute sur le produit final, ce maillon était-il bien utile au regard de ce produit spécifique ?
Un jeu sans distributeur, sans vendeur boutique, c'est possible (avec certaines contraintes que l'on constate).
Un jeu sans auteur... c'est déjà plus compliqué.

Oui j'avais bien compris le sens du propos que je comprends aisément.
Mais le stockage y en a toujours et du transport aussi meme en KS. Maintenant je ne peux pas dire si il y en a moins ou plus.

Par ailleurs je peux retourner l'argument : "Sans vendeur on ne connaitrait ni le jeu ni l'auteur". D'ailleurs le KS atteint ses limites il devient impossible de bien connaitre trous les projets et donc le "vendeur" va de nouveau avoir son role a jouer. Comment je ne sais pas ? Le vendeur n'en deplaise a certains a une vraie plus value de conseil et il peut faire essayer. Sur KS c'est la loi de la jungle et le paradis de l'achat compulsif et de l'automonbourrage.
Je suis content avec mes 14 boites de Deep Madness, Mythic Battles et autre projet kilo plastique. Combien suis je pret encore a en stocker chez moi ?

Et KS n'est pas dangereux pour les boutiques car il n'y a que les furieux qui sont prets a pledger a tout va, le grand public n'a pas le temps de se renseigner et d'acheter sur un coup de tete ou de faire du print n play sur des drafts de regles en anglais et ira toujours en boutique.
La plus part des bons jeux KS "raisonnables" seront commercialisés si le marché est la si ils veulent sortir du cercle des initiés.

Je suis persuade que les 2 systemes sont complementaire et qu'avec le temps vont s'auto nourrir.
et effectivement le danger pour les boutiques c plus la gde distribution qui peut faire la meme chose qu'eux avec plus de moyen et a un prix s'approchant de la VPC. 

 

Zemeckis dit :je ne crois pas qu'on puisse parler de caprice de l'éditeur, je doute qu'un éditeur ait envie de se dire "tiens je pourrais gagner de l'argent par ce circuit mais je n'ai pas envie". Non, pour moi, c'est une réalité économique.

Pour le reste (caprice du joueur), je suis d'accord avec toi : le joueur d'aujourd'hui veut un jeu "complet" avec SG, goodies, add-ons, etc...

Certes mais si on dit a un joueur ("capricieux") tu n'as qu'a jouer a autre chose (il y a 1000 sorties par an), pourquoi ne pas dire a un editeur disant ne pouvoir pour ce jeu que passer par KS, d'editer un autre jeu plus "viable" vu la quantité de proto (1000 certainement atteint par an (inserer source)) qui passe entre leur main

le mot caprice etant employé pour le joueur je l'ai gardé pour l'édition.

cirdec0774 dit :Pour le 7th Continent ça va être comique vu que la prochaine vague apportera son lot de cartes réimprimées. On va voir plein d'annonces pour des jeux "Sans boîtes" vendu le prix du jeu complet. Et je suis sûr qu'il y aura des acheteurs !

un problème insoluble tant que les acheteurs donneront raison aux vendeurs...

Pas certain.
J'ose espérer qu'on verra à côté des déçus qui vendront leur jeu complet.
Et que certains autres vendront le jeu "sans boite" à un prix "raisonnable", qui devrait tirer tout ça vers le bas d'un point de vue finances.
Enfin, je rêve un peu, mais on verra bien.

Acathla dit :
le caprice du client...
est il différent du caprice de l'éditeur a ne pas vouloir reduire ces marges (ou le matériel..ou editer un autre jeu) ou le client ks a ne pas vouloir acheter un jeu sans SG (apres tout il y a 1000 sorties par an) ? Pourquoi d'un côté c'est un caprice et de l'autre c'est normal ?
 

C'est très simple :
Les jeux à plus de 100€ se vendent mal en boutique, car les joueurs capables de claquer autant d'argent dans un seul jeu n'est pas le coeur de la clientèle (je ne dis pas qu'il n'y en a pas, mais c'est infime par rapport à la clientèle de base, cf l'interview de Fred Henry où ça parle des meilleures ventes boutiques de chaque mois : que des jeux à - de 30€).

Donc, l'éditeur a le choix :
   A - soit vendre son jeu 100 € uniquement sur KS et faire un max de ventes avec une bonne marge 
  B - soit vendre son jeu 150 € en boutique, toucher moins de gens, et faire moins de marge, voir perdre de l'argent (cf Conan) et nuire à son image si les jeux ne se vendent pas car trop chers pour le client lambda.

Comment peut-on lui en vouloir de choisir le A.
Si économiquement le projet n'est pas viable dans le circuit boutique, pourquoi lui demander d'y aller ? Pire, comme tu le dis, pourquoi lui demander d'éditer un autre jeu ? Pourquoi un éditeur ne devrait concevoir des jeux UNIQUEMENT s'ils sont viables économiquement parlant dans le circuit boutique ? Pourquoi lui imposer cette limite ? Ca reviendrai à dire que se sont les boutiques qui décident quel jeu est éditable ou pas. Là, ça serait la catastrophe, et je pense que j'irai cramer quelques boutiques à temps perdu.


Bref, je comprends la frustration d'être passé à côté d'un jeu, mais on ne peut pas reprocher à un éditeur de minimiser les risques financiers, et décider de réattribuer sa marge aux créateurs du jeu plutôt que sur des intermédiaires qui n'ont aucun lien avec le jeu et son développement.

Et je ne pense pas que le joueur voulant acheter le 7ème Continent à 100 ou 150 euros, pour des parties de 12 à 20h ait besoin de l'avis ou le conseil d'un vendeur de boutique. S'il ne connait pas ce jeu, personne ne le lui vendra 150 €.

 

Pit0780 dit :
Acathla dit :
le caprice du client...
est il différent du caprice de l'éditeur a ne pas vouloir reduire ces marges (ou le matériel..ou editer un autre jeu) ou le client ks a ne pas vouloir acheter un jeu sans SG (apres tout il y a 1000 sorties par an) ? Pourquoi d'un côté c'est un caprice et de l'autre c'est normal ?
 

C'est très simple :
Les jeux à plus de 100€ se vendent mal en boutique, car les joueurs capables de claquer autant d'argent dans un seul jeu n'est pas le coeur de la clientèle (je ne dis pas qu'il n'y en a pas, mais c'est infime par rapport à la clientèle de base, cf l'interview de Fred Henry où ça parle des meilleures ventes boutiques de chaque mois : que des jeux à - de 30€).

Donc, l'éditeur a le choix :
   A - soit vendre son jeu 100 € uniquement sur KS et faire un max de ventes avec une bonne marge 
  B - soit vendre son jeu 150 € en boutique, toucher moins de gens, et faire moins de marge, voir perdre de l'argent (cf Conan) et nuire à son image si les jeux ne se vendent pas car trop chers pour le client lambda.

Comment peut-on lui en vouloir de choisir le A.
Si économiquement le projet n'est pas viable dans le circuit boutique, pourquoi lui demander d'y aller ? Pire, comme tu le dis, pourquoi lui demander d'éditer un autre jeu ? Pourquoi un éditeur ne devrait concevoir des jeux UNIQUEMENT s'ils sont viables économiquement parlant dans le circuit boutique ? Pourquoi lui imposer cette limite ? Ca reviendrai à dire que se sont les boutiques qui décident quel jeu est éditable ou pas. Là, ça serait la catastrophe, et je pense que j'irai cramer quelques boutiques à temps perdu.


Bref, je comprends la frustration d'être passé à côté d'un jeu, mais on ne peut pas reprocher à un éditeur de minimiser les risques financiers, et décider de réattribuer sa marge aux créateurs du jeu plutôt que sur des intermédiaires qui n'ont aucun lien avec le jeu et son développement.

Et je ne pense pas que le joueur voulant acheter le 7ème Continent à 100 ou 150 euros, pour des parties de 12 à 20h ait besoin de l'avis ou le conseil d'un vendeur de boutique. S'il ne connait pas ce jeu, personne ne le lui vendra 150 €.

 

J'entends bien mais pourquoi dire c'est la faute du joueur capricieux ?
pourquoi etre choquer de vouloir imposer a l'éditeur et que ce non choix soit normal pour le joueur (pres a payer s'il le faut, il ne s'agit pas de se plaindre parce que je n'ai pas ma ferrari...)

Penser que le ks exclusif pourrait se généraliser impliquant la mort des boutiques c’est oublier une chose. Faire un kickstarter demande énormément d’investissement, bien plus que dans le circuit normal. De plus ça devrait rester marginal pour la simple et bonne raison que la plupart des joueurs préfèreront bien souvent acheter un jeu et l’avoir de suite plutôt qu’attendre un an. 
Sans oublier la barrière de la langue. Ça implique aussi d’avoir le budget au bon moment.
De très gros freins en ce qui me concerne, j’ai d’ailleurs participé uniquement au 7th continent.


Ks, boutiques physiques, boutiques en ligne, occaz, ils sont tous complémentaires. 
la plus grosse menace des boutiques physiques c’est surement l’occaz et les boutiques en ligne certainement pas les kickstarters. Boutiques en ligne qui ont souvent des prix plus attractifs avec peu voir pas de frais de ports. Sans parler des sytèmes de fidélité que peu de boutiques physiques ont à ma connaissance. Pour ma part je ne fais aucun jaloux. :slightly_smiling_face:
Même si j’ai une préférence pour les boutiques en ligne ou l’occaz. Mais j’aime ça aussi entrer dans une boutique physique :star_struck:
Et tout le monde n’a pas la chance d’avoir une boutqiue près de chez lui.

Ensuite il y a tellement de jeux que j’en chierais pas une pendule si je peux pas avoir tel ou tel jeu parcequ’il est uniquement sur ks et que je n’ai pas le budget à ce moment là. Certe c’est dommage et ça m’ennuit un peu mais je prendrais un autre jeu ou j’attendrais qu’il soit d’occaz.
Exemple récent avec Monumental. Si on parle du 7th continent ou de Conan pourquoi ne pas parler de la version basique de monumental qui au vu de son contenu sans figurine avait à priori sa place en boutique. C’est un ks exclusif, est ce si grave ? 
Les boutiques ont et auront bien d’autres jeux à vendre.

Et je vois pas en fait en quoi on a notre mot à dire sur le choix des auteurs/editeurs pour vendre leur jeu. Si ils ne vendent pas en boutique c’est qu’ils n’ont surement pas le choix, sinon pourquoi se priver d’une visibilité et de la possibilité de vendre leur jeu toute l’année voir pendant plusieurs années. Il me semble que Fred Henry et les Serious Poulp avaient été très clairs et transparents la dessus.
Qui on est pour savoir si vendre en boutique était viable pour eux ou non ? Ils sont les mieux placés pour ça.

j’ai l’impression d’avoir lu ce type de discussion et coups de gueules à plusieurs reprises.

 🙂

Saxgard dit :
j'ai l'impression d'avoir lu ce type de discussion et coups de gueules à plusieurs reprises.
 🙂

Oui c'est une discussion qui revient régulièrement mais c'est normal ce sont les problématiques actuelles de notre loisir, en tout cas celles qui touchent directement le consommateur.
Et sinon, tout pareil que toi. :)

Acathla dit :
Pit0780 dit :
Acathla dit :
le caprice du client...
est il différent du caprice de l'éditeur a ne pas vouloir reduire ces marges (ou le matériel..ou editer un autre jeu) ou le client ks a ne pas vouloir acheter un jeu sans SG (apres tout il y a 1000 sorties par an) ? Pourquoi d'un côté c'est un caprice et de l'autre c'est normal ?
 

C'est très simple :
Les jeux à plus de 100€ se vendent mal en boutique, car les joueurs capables de claquer autant d'argent dans un seul jeu n'est pas le coeur de la clientèle (je ne dis pas qu'il n'y en a pas, mais c'est infime par rapport à la clientèle de base, cf l'interview de Fred Henry où ça parle des meilleures ventes boutiques de chaque mois : que des jeux à - de 30€).

Donc, l'éditeur a le choix :
   A - soit vendre son jeu 100 € uniquement sur KS et faire un max de ventes avec une bonne marge 
  B - soit vendre son jeu 150 € en boutique, toucher moins de gens, et faire moins de marge, voir perdre de l'argent (cf Conan) et nuire à son image si les jeux ne se vendent pas car trop chers pour le client lambda.

Comment peut-on lui en vouloir de choisir le A.
Si économiquement le projet n'est pas viable dans le circuit boutique, pourquoi lui demander d'y aller ? Pire, comme tu le dis, pourquoi lui demander d'éditer un autre jeu ? Pourquoi un éditeur ne devrait concevoir des jeux UNIQUEMENT s'ils sont viables économiquement parlant dans le circuit boutique ? Pourquoi lui imposer cette limite ? Ca reviendrai à dire que se sont les boutiques qui décident quel jeu est éditable ou pas. Là, ça serait la catastrophe, et je pense que j'irai cramer quelques boutiques à temps perdu.


Bref, je comprends la frustration d'être passé à côté d'un jeu, mais on ne peut pas reprocher à un éditeur de minimiser les risques financiers, et décider de réattribuer sa marge aux créateurs du jeu plutôt que sur des intermédiaires qui n'ont aucun lien avec le jeu et son développement.

Et je ne pense pas que le joueur voulant acheter le 7ème Continent à 100 ou 150 euros, pour des parties de 12 à 20h ait besoin de l'avis ou le conseil d'un vendeur de boutique. S'il ne connait pas ce jeu, personne ne le lui vendra 150 €.

 

J'entends bien mais pourquoi dire c'est la faute du joueur capricieux ?
pourquoi etre choquer de vouloir imposer a l'éditeur et que ce non choix soit normal pour le joueur (pres a payer s'il le faut, il ne s'agit pas de se plaindre parce que je n'ai pas ma ferrari...)

Mais ce n'est pas la faute du joueur, tout simplement parce qu'il n'y a aucune faute, que ça soit du côté joueur, du côté éditeur, et du côté boutique.

L'éditeur fait le jeu qu'il lui plait, qu'il veut. C'est un processus de création, et mettre des limites à ça, ça serait vraiment triste et contre productif.

Il faut s'adapter aux changements, faire des choix.
Encore une fois, les jeux KS qui ne sortent pas en boutique sont quand même des jeux assez velus.
Donc ceux intéressés sont généralement sur les forums de jeux de société.
Donc impossible de louper une campagne KS !

Bref, l'éditeur a choisi de ne pas perdre d'argent sur son jeu, c'est tout à son honneur, à nous de le suivre ou pas.

Acathla dit :
Zemeckis dit :je ne crois pas qu'on puisse parler de caprice de l'éditeur, je doute qu'un éditeur ait envie de se dire "tiens je pourrais gagner de l'argent par ce circuit mais je n'ai pas envie". Non, pour moi, c'est une réalité économique.

Pour le reste (caprice du joueur), je suis d'accord avec toi : le joueur d'aujourd'hui veut un jeu "complet" avec SG, goodies, add-ons, etc...

Certes mais si on dit a un joueur ("capricieux") tu n'as qu'a jouer a autre chose (il y a 1000 sorties par an), pourquoi ne pas dire a un editeur disant ne pouvoir pour ce jeu que passer par KS, d'editer un autre jeu plus "viable" vu la quantité de proto (1000 certainement atteint par an (inserer source)) qui passe entre leur main

le mot caprice etant employé pour le joueur je l'ai gardé pour l'édition.

C'est très différent : le joueur fait un caprice parcequ'il a un problème qu'il n'arrive pas à résoudre (il n'arrive pas à trouver son jeu, a raté la campagne KS, n'a pas son jeu complet avec SG, etc...).

L'éditeur lui, n'a aucun problème : il vend sur KS, fait sa marge, fédère une communauté, et s'en sort financièrement. Il n'a aucune raison de changer tant que ça marche.

Pas tout à fait dans le sujet initial, mais je pense que il est possible que les KS aient passé un cap, et qu’ils rentrent dans une phase de déclin, en tout cas pour le public européen, et concernant les KS américains.

En effet j’ai participé aux KS de 7C, Gloomhaven, Lisboa et BIOS Genesis/Megafauna, mais depuis 6 mois je ne participe plus aux nouvelles campagnes, car les coûts des produits augmentent, sans compter les frais de port. Pour Spirit Island c’est particulièrement notable. J’ai aussi abandonné l’idée de participer au KS de BIOS Origins en raison des frais importants.

Donc retour à la case boutique (en ligne ou pas), du moins le temps de voir cette phase de guerre commerciale se calmer.

Je suis d’accord, la demande a un peu changé sur KS ces derniers temps. Mais l’offre s’adaptera à n’en pas douter. Déclin, je ne pense pas, il n’y a qu’à voir le chiffres d’affaires de KS de la rubrique jeux de société pour constater que c’est même plutot (encore) en croissance.

Acathla dit :
Pit0780 dit :
Acathla dit :
le caprice du client...
est il différent du caprice de l'éditeur a ne pas vouloir reduire ces marges (ou le matériel..ou editer un autre jeu) ou le client ks a ne pas vouloir acheter un jeu sans SG (apres tout il y a 1000 sorties par an) ? Pourquoi d'un côté c'est un caprice et de l'autre c'est normal ?
 

C'est très simple :
Les jeux à plus de 100€ se vendent mal en boutique, car les joueurs capables de claquer autant d'argent dans un seul jeu n'est pas le coeur de la clientèle (je ne dis pas qu'il n'y en a pas, mais c'est infime par rapport à la clientèle de base, cf l'interview de Fred Henry où ça parle des meilleures ventes boutiques de chaque mois : que des jeux à - de 30€).

Donc, l'éditeur a le choix :
   A - soit vendre son jeu 100 € uniquement sur KS et faire un max de ventes avec une bonne marge 
  B - soit vendre son jeu 150 € en boutique, toucher moins de gens, et faire moins de marge, voir perdre de l'argent (cf Conan) et nuire à son image si les jeux ne se vendent pas car trop chers pour le client lambda.

Comment peut-on lui en vouloir de choisir le A.
Si économiquement le projet n'est pas viable dans le circuit boutique, pourquoi lui demander d'y aller ? Pire, comme tu le dis, pourquoi lui demander d'éditer un autre jeu ? Pourquoi un éditeur ne devrait concevoir des jeux UNIQUEMENT s'ils sont viables économiquement parlant dans le circuit boutique ? Pourquoi lui imposer cette limite ? Ca reviendrai à dire que se sont les boutiques qui décident quel jeu est éditable ou pas. Là, ça serait la catastrophe, et je pense que j'irai cramer quelques boutiques à temps perdu.


Bref, je comprends la frustration d'être passé à côté d'un jeu, mais on ne peut pas reprocher à un éditeur de minimiser les risques financiers, et décider de réattribuer sa marge aux créateurs du jeu plutôt que sur des intermédiaires qui n'ont aucun lien avec le jeu et son développement.

Et je ne pense pas que le joueur voulant acheter le 7ème Continent à 100 ou 150 euros, pour des parties de 12 à 20h ait besoin de l'avis ou le conseil d'un vendeur de boutique. S'il ne connait pas ce jeu, personne ne le lui vendra 150 €.

 

J'entends bien mais pourquoi dire c'est la faute du joueur capricieux ?
pourquoi etre choquer de vouloir imposer a l'éditeur et que ce non choix soit normal pour le joueur (pres a payer s'il le faut, il ne s'agit pas de se plaindre parce que je n'ai pas ma ferrari...)

L'éditeur, dans les cas qui nous intéressent (Serious Poulp et Monolith), s'est créé pour faire exister son jeu. Ce sont des auteurs qui sont devenus éditeurs, le cas de Monolith est un peu particulier puisque Bombyx a des parts dedans. Il ne s'agit pas d'un éditeur qui a déjà lancé des jeux et qui a des protos sur le bureau pour choisir les suivants. 
Ici, ce sont des auteurs qui ont monté leur structure pour faire exister leur projet et sont passé par KS pour réussir à financer leur projet tel qu'ils l'ont imaginé. Ce sont des passionés et les réalités financières leur sont tombé dessus: gestion...Etc. 7th continent n'a jamais vu l'intérieur d'une boutique, mais peut-on reproché à FH d'avoir fait les choix qu'il a fait de ne plus passé par le circuit boutique après les pertes financières qu'il a du essuyer avec la distribution de Conan en boutique ? Il a beau être passioné, il n'en est pas moins un chef d'entreprise avec des factures et payes à assurer et perdre de l'argent pour permettre à des joueurs d'avoir son jeu n'est pas dans ses plans j'imagine (et je le comprend). 

Autres points : les joueurs de wargame (Warhammer, Warhammer 40K...etc) et de jeux de rôle sont loin d'être tous des joueurs de jdS et mis à part Zombicide qui a réussi à bien se vendre dans ses premières éditions/extensions, les joueurs de JdS qui cherchaient du jeu avec plein de fig en France commencent à avoir les placards pleins et nos chère compagnes/épouses ont du mal à accepter l'argument du manque de place pour stocker les JdS pour acheter une nouvelle maison/appartement. Le marché des jeux de ce genre (kilo-fig) commence à perdre de la vitesse et va s'essoufler de plus en plus pour se diriger vers des jeux avec 1 seule boite qui contient quelques figs mais avec un matos de bonne qualité et des règles innovantes. Ce genre de choix va certainement mener vers des boîtes moins chères mais, si il fallait les vendre en boutique avec la même marge distributeur, on arriverait à du +50% minimum et des jeux à 150 euros environ, ça se vend moins que des jeux à une vingtaine d'euros, et le but de l'éditeur est certainement de vendre un maximum pour gagner assez afin de continuer à faire vivre sa société et investir pour de futurs sorties.

Chuis pas sûr que la comparaison avec Discover soit appropriée parce que vu son prix, je pense qu’il va légèrement se planter à cause de ça.
On est quand même quasiment à 60€, y a certes un peu de matos mais bon.

Je confirmerai ça quand j’aurai pu faire les 5 scénars :o

Zemeckis dit :
Acathla dit :
Zemeckis dit :je ne crois pas qu'on puisse parler de caprice de l'éditeur, je doute qu'un éditeur ait envie de se dire "tiens je pourrais gagner de l'argent par ce circuit mais je n'ai pas envie". Non, pour moi, c'est une réalité économique.

Pour le reste (caprice du joueur), je suis d'accord avec toi : le joueur d'aujourd'hui veut un jeu "complet" avec SG, goodies, add-ons, etc...

Certes mais si on dit a un joueur ("capricieux") tu n'as qu'a jouer a autre chose (il y a 1000 sorties par an), pourquoi ne pas dire a un editeur disant ne pouvoir pour ce jeu que passer par KS, d'editer un autre jeu plus "viable" vu la quantité de proto (1000 certainement atteint par an (inserer source)) qui passe entre leur main

le mot caprice etant employé pour le joueur je l'ai gardé pour l'édition.

C'est très différent : le joueur fait un caprice parcequ'il a un problème qu'il n'arrive pas à résoudre (il n'arrive pas à trouver son jeu, a raté la campagne KS, n'a pas son jeu complet avec SG, etc...).

L'éditeur lui, n'a aucun problème : il vend sur KS, fait sa marge, fédère une communauté, et s'en sort financièrement. Il n'a aucune raison de changer tant que ça marche.

L'éditeur fait un caprice en disant "je ne peux pas faire autrement que passer par KS..." Question de point de vue...

ce qui me gêne ce n'est pas le choix de l'éditeur (vivre manger etc) c'est qu'on dise le joueur fait un caprice ! Ce qui ne laisse aucune suite/debat/voie/possibilté...