Grumly dit:Oui je suis d'accord, c'est juste que sur CE CAS particulier, les joueurs ont fais appel à eux ET à la DGCRF dans le même temps et que du coup les voir dire "Attention Blizzard on va appeler la DGCRF" ça me fais doucement rigoler.
En fait l'action de Que Choisir a toujours plus de poids que celle de n'importe quel consommateur et l’association peut aller plus facilement devant les tribunaux (elle en a les moyens). Sur le cas discuté, elle vise un dédommagement (donc c'est une bataille à mener) et se veut plus globale (contre les pratiques des éditeurs) d'après le lien que tu as donné :
De plus, elle demande que ses clients ayant subi un préjudice soient dédommagés. [...]
Afin d’accentuer la pression sur Blizzard, l’UFC a annoncé qu’elle allait intervenir « auprès de la DGCCRF [ndlr : la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes] pour qu’elle se saisisse de ce dossier particulier et, plus largement, engage un travail sur la politique commerciale des éditeurs ».
L’association regrette effectivement que « la situation de Diablo 3 [ne soit] pas un cas isolé ». Pour l’UFC, les DRM, ces « dispositifs anti-copies » installés sur des jeux comme Diablo 3, « altèrent très significativement les usages, puisque le consommateur ne peut jouir de ce jeu comme bon lui semble (par exemple chez un ami, dans un lieu public, etc.), tout en étant soumis à des dysfonctionnements très gênants (une coupure de réseau qui fait perdre le bénéfice de la partie) et cela sans aucune contrepartie tarifaire (les prix ne baissent pas) ».
L'UFC s'est par exemple attaqué aux banques (presque toutes), aux opérateurs mobiles (tous)... etc avec des actions en justice massives.