Lapinesco dit:Et pour Dncan, les couv des bouquins que tu donnes, les 3 premières, font flipper
Ah bon ?
:P
Blood (sang) est le terme qui désigne les êtres doués de pouvoir (qu'on appelle
craft et non pas
magic). A l'opposé les humains sans pouvoir sont les
landen.
La force du pouvoir de quelqu'un se mesure à la couleur des joyaux qu'il possède, du plus faible/clair (blanc) au plus puissant/foncé (noir). Cette force se révèle dès la naissance, et lors du passage à la puberté, chaque personne accomplit une cérémonie : "
offering to the darkness" où il va atteindre sa pleine capacité, qui peut être jusqu'à 3 niveaux au-dessus de sa puissance de naissance. Ces joyaux non seulement permettent d'annoncer la force de quelqu'un, mais ils servent aussi de réservoir de puissance.
Les ténèbres en question (
darkness) sont la source de cette puissance, mais elles ne sont pas maléfiques pour autant. En effet il existe un code d'honneur très strict qui régit les droits et devoirs de ces personnes, au travers de protocoles précis. Ils sont à la fois les dirigeants et les protecteurs. Certaines femmes parmi eux seront des
Queens, qui ont un lien particulier avec la terre. Elles dirigent des provinces ou des territoires, équilibrent les forces de la terre qui permettront les récoltes, et gèrent les populations de leurs villages. Parmi les hommes, certains seront des
Warlords, et une partie même des "
Warlord Princes", des personnages redoutables dont le rôle premier est de servir et de protéger les
Queens.
L'univers où tout ceci se déroule est composé grosso-modo de trois "dimensions" communicantes, chacune avec sa propre géographie. Deux d'entre elles sont habitées par les vivants, la troisième, le "
Shadow realm" est le domaine des
demon dead. Des êtres décédés qui n'ont pas encore terminé ce qu'ils avaient à faire et restent en "vie", jusqu'à ce que leur énergie disparaisse et qu'ils ne soient plus qu'un "
whisper in the darkness" (un murmure dans les ténèbres). Ils font penser aux vampires bien que ce terme n'apparaisse jamais, car ils ont besoin de sang pour se maintenir en vie, et la lumière du soleil les fatigue particulièrement, cependant ils forment une réelle communauté et ne sont pas (tous) des prédateurs. Leur dirigeant est un
Guardian, le
High Lord of Hell : Saetan SaDiablo (un des deux seuls hommes dans l'histoire de ce monde à porter des joyaux noirs, l'autre étant... son fils Daemon SaDiablo).
Quand l'histoire commence, deux
Queens ont cherché à utiliser leur puissance afin d'augmenter leur pouvoir personnel, au détriment des peuples qu'elles ont asservi depuis plusieurs siècles. En face d'elles, les garants de ce code d'honneur qu'elles ont bafoué sont justement Saetan et... Jaenelle. Une petite fille de 7 ans (au début) qui est l'incarnation physique du rêve de liberté de tous les êtres pensants croyant encore à l'honneur. Un être d'une puissance infinie, mais également d'une extrême fragilité...
Malgré quelques passages très violents, voire gores, l'humour omniprésent et le charisme des personnages fait que le ton de ces histoires est plus léger que le sérieux des titres pourrait laisser penser. C'est de la
dark fantasy en cela que la magie y est plus discrète dans ses manifestations pourtant omniprésentes et qu'on y traite de personnages plus ou moins torturés (dans tous les sens du terme) que d'épopées héroïques (et pourtant...), mais ce n'est pas non plus de l'horreur.
J'ai pour le moment réussi à le faire lire à 5 personnes, toutes ont accroché dès les premières pages. En fait c'est simple : si vous connaissez David Eddings et appréciez les relations entre ses personnages dans la Belgariade, vous ne pourrez pas ne pas vous attacher à ceux d'Anne Bishop.