[CR] Nightfighter Ace: Air Defense Over Germany, 1943-44

Un compte rendu d’une partie de ce jeu en solitaire qu’est: Nightfighter Ace: Air Defense Over Germany, 1943-44.

On y assume le rôle d’un pilote de la Chasse de Nuit allemande, on commence en Août 1943 pour fini en juillet 1944.

Je commence avec mon pilote Franz Bauer Unteroffizier (sous-officier pilote), il est accompagné d’un radio Peter Koffmann, et le mitrailleur Karl Werner.
L’avion qui nous est attribué est un Bf 110 F-4, cette version est lourdement armée équipée de mitrailleuses, de canons de 20mm ainsi que deux canons de 30mm en gondole (sous le ventre). Tout cela au détriment d’un radar.


Je suis affecté au III/NJG4 (Nachtjäger) à la zone France, plus particulièrement à l’aérodrome de Florennes.

En tant que sous-officier je connais quelques astuces pour passer en priorité chez les mécanos ( compétence “scrounging”) dans le cas où mon appareil est endommagé, enfin quand ces derniers ne sont pas mal lunés. Sinon en tant que sous-officier on ne bénéficie pas du même prestige que les pilotes hauts gradés (plus difficile d’accéder aux bons appareils). Mais comme nous avons une formation plus technique, on peut commencer avec quelques compétences (ce qui ne sera pas le cas de suite).

Les missions sont découpées en sorties, une par semaine soit huit par mois, nous commençons en ce beau mois d’Août 1943.

- Semaines 1 & 2:
Première sortie au dessus de Nuremberg (zone de défense aérienne de Frankfurt) par beau temps, aucune lune, une période parfaite pour le bomber command britannique, moins pour moi, aucun avion repéré. On reprend les même la seconde semaine, par mauvais temps, dommage la luminosité aurait été un peu meilleur, rien vu.

- Semaine 3:
Une sortie sur Manheim (zone de défense aérienne de Munich), une jolie demi-lune éclaire le ciel malgré le mauvais temps. Nous tombons par le plus grand des hasards sur un bombardier Halifax, sûrement un traînard. J’approche sans me faire repérer, je tire une rafale courte sans aucune réaction du mitrailleur de queue, je sectionne l’aile, il part en vrille. Ma première victoire. Un peu trop content de moi, je loupe mon atterrissage… avion détruit, mon radio et moi même sommes blessés, mais le mitrailleur écope d’un bras cassé (3 mois d’immobilistaion-24 sorties). Le commandant hésite entre me féliciter, et me botter les fesses. Cela n’aidera pas pour le tableau d’avancement.



Nous passons la semaine suivante à l’hôpital…

- Semaine 5: Temps pourrit sur Hamburg (zone de défense de Bremen), on ne voit rien. Je rentre bredouille. J’ai cru entendre une remarque sur le fait que cette fois malgré le mauvais temps mon atterrissage avait été acceptable. A force de voler le métier rentre (1 point de compétence supplémentaire pour le pilote, j’en suis à 3 et 1 pour le radio/opérateur radar). Au fait nous avons un nouveau mitrailleur, un type vraiment jeune, à croire qu’ils les prennent au berceau, Hans Kruger (pour ce dernier on recommence à zéro la prise de points de compétences, 1 après 4 sorties).

- Semaine 6: Une nuit parfaite pour la chasse, avec un temps sans nuage. La mission se déroule au-dessus de Berlin, je tourne sans succès puis je tombe sur un Stirling. Une fois de plus je bénéficie de la surprise, je lâche une courte rafale et à mon grand étonnement l’avion explose en une gigantesque boule de feu (résultat DE, avion détruit). On s’éclipse au plus vite.

0912ab87ad04150baf2e6fc7a3736161a5e5.png

Quelques minutes plus tard j’intercepte un Wellington cette fois, malgré l’explosion j’arrive à le surprendre, mais ma vision de nuit à du en prendre un coup, je lui abîme deux moteurs ainsi qu’une aile et sûrement ses dérives car il a du mal à tenir sa trajectoire. Mais le mitrailleur nous a bien vu, pang pang, il endommage une aile et bousille les 20mm. Je décide de poursuivre ma passe de tir je me rapproche. Cette fois le pilote entame une manoeuvre en tire bouchon (il zigzague en glissant sur l’aile et en perdant brutalement de l’altitude). On ne plaisante plus. Je tire en même temps que son mitrailleur m’arrose, une fois de plus mes canons trouvent le défaut de la cuirasse, l’appareil se désagrège littéralement sous mes yeux (résultat DE, avion détruit). Mais on encaisse aussi, un moteur fume, en plus nous avons failli perdre notre nouveau mitrailleur, heureusement c’est son arme qui a tout encaissée.

0912ab87ad04150baf2e6fc7a3736161a5e5.png

Après ces deux victoires je suis nerveux, je n’ai qu’une seule pensée, ne pas rater mon approche puis ce fichu atterrissage. Ouf tout se passe bien.

J’ai gagné la croix de fer de seconde classe lors de ma première victoire, puis la croix de fer de première classe pour ma seconde (soit 2 points de prestige). J’en profite pour demander au commandant de la base si je ne pourrais pas voler sur un Ju88 C6-B car ces derniers possèdent un radar Lichtenstein C-1 qui permettra à mon opérateur de faire autre chose que de se morfondre devant sa radio tout en nous permettant de repérer un peu mieux les appareils ennemis (sans radar on a un malus de -1 au repérage, avec le Lichtenstein on a une bonus de +1, or on repère soit sur un 10 pure sur un D10, soit sur 9 ou 10, les conditions de lune apportent des pénalités ou des bonus). J’obtiens la permission de mon supérieur (je dépense mes 2 points de prestige, je garde un niveau de 2, mais il me faudra regagner du prestige pour passer à d’autres appareils ou bases). Je commence à mieux comprendre les formations de bombardier, je suis certain que je pourrais me déplacer parmi eux (compétence Bomber Stream, je dépense mes trois points de compétence).

0912ab87ad04150baf2e6fc7a3736161a5e5.png
La semaine se passe à attendre de recevoir mon nouvel appareil, puis de me familiariser sur ce dernier, ainsi que mon équipage. On y gagne en détection mais on y perd en puissance de feu (18 pour le Bf 110 F-4, 12 pour ce Ju88 C6-B avec moins de munitions). L’avion est plus lent. Oui la radar est lourd.

- Semaine 8: On décolle par temps claire mais une nuit noire, les chances de repérer des appareils vont être lamentables. En plus c’est un vol au-dessus de Nuremberg, cela ne me rappel pas de bons souvenirs. Mais j’avais oublié le radar et mon opérateur, il indique un écho, nous nous dirigeons droit dessus (10 sur le dé, -2 pour la nuit noire, +1 pour le radar, merci à lui). On surprend un Halifax H2S, mais on va encaisser méchamment, je l’abats en lui détruisant une aile, lui endommage ses moteurs ainsi que ses gouvernes. Mais en retour il perfore mes deux ailes, endommage mon moteur droit et aère un peu le fuselage. On peut dire que le Ju88 est baptisé, maintenant il va falloir poser tout cela sans casser du bois.



Une fois de retour à la base j’arrive à négocier avec le chef mécano pour que mon appareil soit réparé en priorité, avec une bouteille de schnaps (capacité “scrouging” des sous-officiers, si l’appareil à maximum 5 dommages, possibilité de réparer immédiatement sur 4-6 avec 1d6). Je ne perdrai donc pas de sortie à attendre les réparations de mon appareil.

Excellent compte-rendu !

Anduril dit :Excellent compte-rendu !

Merci bien.

wolfy dit :
une par semaine soit huit par mois, nous commençons en ce beau mois d'Août 1943.
- Semaines 1 & 2:
Première sortie au dessus de Nuremberg (zone de défense aérienne de Frankfurt) par beau temps, aucune lune, une période parfaite pour le bomber command britannique, moins pour moi, aucun avion repéré. On reprend les même la seconde semaine, par mauvais temps, dommage la luminosité aurait été un peu meilleur, rien vu.

 

Ca fait des sacrés longs mois de 8 semaines ;-))

Combien de temps réel prend une mission où il ne se passe rien, vs une mission avec de l'action?
Et quand il ne se passe rien, c'est frustrant et t'as envie de tout ranger ou bien c'est juste un peu de temps perdu et tu compenses avec de l'entre mission, s'il y a des choses à faire entre les missions?
 

Merci pour ce CR très intéressant. Je l’ai lu également sur Strategikon. Moi qui aime l’aviation et la WWII, je pourrai me laisser tenter.