[Appaloosa]
Bon je viens de voir Appaloosa western de son état et dernier film de et avec Ed Harris. Si le film était pourri j'aurais pas ouvert de sujet evidemment. Donc le film est bon, très bon même (tout comme 3:10 pour Yuma remake recemment sorti avec C.Bale et R.Crowe).
L'histoire est simple: deux mercenaires sont embauchés pour faire respecter la loi dans une ville paumée de l'Ouest sous la coupe d'un "bad guy".
Le "bad guy" (Jeremy Irons) est très bien croqué: méchant quand il faut, vicelard et charmeurs à d'autres moments et jouant du flingue sans complexe.....
Les deux héros, Ed Harris (Virgil Cole) et son Vigo Mortensen (son adjoint) envoyés faire respecter l'ordre sortent des clichés habituels. Peu de mots entre eux, relation pudique, efficace, carrée.
Ce qui diffère (enfin UN des trucs qui diffère) des westerns traditionnels c'est la nana jouée par Renée Zelwegger qui s'attache à Virgil mais qui lorsqu'il n'est pas là va volontier voir ailleurs et quand les sentiments s'immiscent dans une organisation bien rodée (nos deux zigs), ça coince, au moins un peu.
Et ça donne quoi? Une pseudo romance sous le soleil du Texas? non pas du tout, cet ecueil est évité, un film de duels au colt? Non pas seulement.
Une histoire de "mecs"? En partie seulement.
Le film est de surcroit très drôle (les amateurs d'humour pince sans rire apprécieront) tout en restant assez serieux (on tire et on tue mais entre gentlemen), bref allez le voir!
Seul ombre au tableau, je me réveille tard et le film sorti depuis quelques semaines n'est plus visible que dans quelques salles....
Dommage.....
Rody, sors de ce corps !
J'ai trouvé que c'était un retour aux western à l'ancienne, avant Sergio Leone, avec des durs, des vrais, un environnement minimaliste, des dialogues au compte-goutte, un rendu de couleur , je sais comment dire ça qui fait vieux jaune fripé, comme si on lisait un vieux bouquin...
Ca sort de l'ordinaire, donc ça se laisse agréablement regarder, d'autant plus qu'effectivement, les acteurs sont bons, mais ce n'est pas non plus la panacée