[Ciné] Du direct-to-video et de la perle rare...

Southland Tales

- OVNI cinématographique (OFNI même) total
- Des séquences musicales démentes
- La nécessité de voir le film plusieurs fois pour saisir toute sa teneur
- Le thème récurrent de la fin du monde chez Richard Kelly
- Cette fausse impression de gloubliboulga sans queue ni tête alors que le film est magistralement maîtrisé de bout en bout
- Le jeu de The Rock faussement mauvais. Alors qu'il joue à merveille ce simple d'esprit et son tic discret et délicieux qui le rend un peu autiste
- La bizarrerie lynchienne de certains personnages
- Ce rassemblement de crétins finis perdus dans un monde en voie de disparition qui les dépasse
- La noirceur des personnages (ils ont tous des blessures intérieures) sous une apparence glam' et une photographie colorée


Le film ne s'apprécie pas dès la première vision, il laisse perplexe... Mais il nécessite d'être revu pour qu'il prenne plus de sens, qu'il se dévoile au fur et à mesure.
Sous ses airs de film sympa avec un casting bis, le métrage est extrêmement dense et complexe. Kelly multiplie les niveaux de lecture en digne héritier de Lynch version pop-culture.

Merci de ta réponse.
Les miennes en couleur directement.
Je précise que le ton n'est pas condescendant, pas non plus volontairement agressif, et que je ne fais pas exprès de me complaire dans un avis totalement opposé.
(Ca, c'est pour ceux qui voient toujours le mal partout et qui, en règle générale, finissent par faire un vieux post HS juste pour dire un truc du genre "Haaan, s'pas bien m'voyez !")

Mirmo dit:Southland Tales
- OVNI cinématographique (OFNI même) total
Marrant, j'ai lu ça sur plusieurs des avis que j'ai trouvé ça et là... et j'ai chaque fois trouvé que ça faisait carrément secto-geek pour le coup.
- Des séquences musicales démentes
Depuis quand un film disposant d'une BO ultra-branchouille est un bon film ? Comme dit précédemment, les séquences musicales dans ST n'apportent rien du tout, si ce n'est encore plus de longueur et encore moins de rythme. Et franchement, diffuser de l'ultra-connu c'est donné à n'importe qui : The Killers, Moby, Muse... J'aime bien, voire j'adore... mais là, ça m'a agressé les oreilles parce que j'ai pas trouvé ça plus à sa place que dans une intro d'un épisode des Experts Miami ou de Charmed :?
- La nécessité de voir le film plusieurs fois pour saisir toute sa teneur
Ben justement, c'est quoi "toute sa teneur" ? C'est ça que j'attends de savoir, moi. Parce que là, une fois 2h24 ça m'a déjà coûté en santé mentale, alors une ou plusieurs autre fois pour me rendre compte que c'est toujours aussi creux/plan-plan/culcul/sans intérêt... sans moi.
- Le thème récurrent de la fin du monde chez Richard Kelly
Waaaahouuu... tu parles d'une marque de fabrique :?
En plus de ne pas être original, il n'y a aucun traitement de ce sujet dans ST. Tout au plus est il déposé au milieu du scénar' comme mon boucher déposerai à l'arrache un bon steack sur de papier alimentaire...
En gros, je résume pour essayer de comprendre :
- Attentat terroriste sur les USA,
- WWIII contre le Moyen-Orient,
- C'est la galère en Pétrole,
- On invente une machine qui utilise le mouvement perpétuel des Océan comme source d'énergie,
- Cette machine influe malheureusement sur la rotation de la Terre,
- Ceci créé une déchirure spatio-temporelle pile-poil à pétaouchnok,
- On charge un type (Roland/Ronald ... AhAhAh le jeu des prénoms... -____- ...) d'en envoyer un autre (Boxer Santaros) à l'intérieur,
- S'en suit une vieille histoire de complot toute pourrie sous couvert d'élections présidentielles par la biais d'USIdent qui bute Santaros #1 mais on sait pas pourquoi et surtout on en a un peu rien à foutre de toute façon...
- Et puis LA grande question existentielle à 2 francs 6 sous qui revient à chaque fois qu'on traite du sujet : Qu'arrivera t-il si on met en relation les 2 "doubles" ?
- Et boumbadaboum, sujet "Fin du monde / Apocalypse"
- Générique de fin...
AAAAAAAH !! Au secours !!
Non, sans déconner, comment on peut trouver ça bon ?? :(
Et pourtant je suis loin d'être une lumière au niveau référence du genre...

- Cette fausse impression de gloubliboulga sans queue ni tête alors que le film est magistralement maîtrisé de bout en bout
Comme dit plus haut, j'attends donc qu'on me dise c'est quoi "toute sa teneur" ?
- Le jeu de The Rock faussement mauvais. Alors qu'il joue à merveille ce simple d'esprit et son tic discret et délicieux qui le rend un peu autiste
C'est effectivement souvent reproché, mais ça ne m'a pas choqué et ce n'est pas ce que je reproche au film en fait. Je sais ce dont The Rock est capable, je ne m'attendais pas à un jeu d'acteur renversant et en fait globalement je m'en fous un peu. En revanche c'est tout le reste que j'ai trouvé pourri :?
- La bizarrerie lynchienne de certains personnages
Pfff... là tu parles sans doute de la troupe de scientifiques sorties d'une caravane de l'étrange ?... Nooon... pas toi...
Quant à tout la brochette des Néo-Marxiste qui parviennent à faire pire niveau second degré et répliques débiles qu'un excellent New York 1997/Los Angeles 2013... franchement faut le faire... Et c'est là que je me dis que ST n'invente rien, et ne s'approprie rien non plus.
- Ce rassemblement de crétins finis perdus dans un monde en voie de disparition qui les dépasse
Là, j'ai l'impression que tu grattes pour trouver quelque chose :? (... cf. juste après)
- La noirceur des personnages (ils ont tous des blessures intérieures) sous une apparence glam' et une photographie colorée
Ah nan, pas ça, pitié...
Venant de toi qui a (un peu) les mêmes goûts et références que moi (me semble t-il) je peux pas accepter ça. Des personnages noirs et torturés dans ST ? Sans déconner ?
Je suis un FAN absolu des films/personnages noirs/trash/torturés/complexes, et là y'a rien de tout ça. On est à des années lumières d'un Memento, The Jacket, The Machinist, Requiem for a Dream, Sin City pour ne cité que cette poignée du genre. Même Donnie Darko est une réussite à ce niveau. Mais ST vraiment pas.

Le film ne s'apprécie pas dès la première vision, il laisse perplexe... Mais il nécessite d'être revu pour qu'il prenne plus de sens, qu'il se dévoile au fur et à mesure.
Sous ses airs de film sympa avec un casting bis, le métrage est extrêmement dense et complexe. Kelly multiplie les niveaux de lecture en digne héritier de Lynch version pop-culture.
Très franchement je pense qu'on y voit ce qu'on veut bien y voir. Et comme dit dardar, il n'y a que les plus "Geeks" qui pourront avec un peu d'imagination complaisante essayer de transformer une oeuvre larvaire en un superbe papillon multicolore...

Putain merde le post de piesstou me donne plus envie de le voir que celui de Mirmo!

Je dois vraiment être un putain de geek ( copyright dardar)

Bah moi aussi en fait. Je précise que "geek" sur mon clavier n'a rien d'insultant, on l'est tous un peu. :wink:

:mrgreen: J'en attendais pas moins de toi ^^

En fait je pense que tu as vraiment trop cherché à regarder du côté du scénario (comme tu l'as fait pour Donnie Darko aussi apparemment). Tu t'es trop attaché au contexte plus qu'aux personnages.

Mais dans Southland Tales ou Donnie Darko (ou dans The Box d'ailleurs), les personnages représentent tous des blessures de l'Amérique et je pense (et ce n'est que ma vision de la chose) que Richard Kelly utilise toujours la fin du monde pour montrer qu'il veut faire un reset de tout ça.

Tous ses personnages sont paumés, si tu prends la peine de revoir le film avec un autre oeil, tu verras qu'il y a un vernis à gratter pour chacun d'entre eux, qu'ils ont une réelle consistance. Le personnage de SMG est peut-être le plus intéressant, cette sorte de Britney Spears un peu cruche qui voudrait juste être aimée simplement pour elle-même mais qui ne sait se faire aimer qu'en chantant des paroles stupides et vulgaires. Compte tous les regards qu'elle fait et qui transpirent la tristesse. Je trouve son personnage vraiment émouvant.
Ce n'est pas un hasard non plus si le personnage de Timberlake chante cette chanson des Killers, les paroles ont ici tout leur sens, son personnage cherche la reconnaissance de son pays.
Roland/Ronald à la fin traduisent complètement les retrouvailles de qui on est vraiment et de qui on souhaiterait être aux yeux de la société. C'est le personnage qui arrive à se retrouver, à s'accepter tel qu'il est, de même que Donnie Darko acceptait le fait qu'il n'aurait pas du naître, qu'il n'était pas fait pour vivre.
D'ailleurs tu parles de L'Effet Papillon, mais as-tu vu le Director's cut ? parce que la vraie fin est très pessimiste et identique à celle de Donnie Darko. Mais je trouve Donnie Darko bien plus posé et acerbe, moins facile car plus humain, au plus près des personnages, là où L'Effet Papillon s'attachait plus à son histoire.

Il faut vraiment voir Southland Tales comme un film chorale donc pour ses personnages avant toute chose. Le reste relève de la trame de fond. Et la séquence musicale du tango correspond précisément à la séquence où tous les personnages sont rassemblés (plan séquence) pour lancer la dernière partie du film. C'est une séquence classique dans un film chorale et elle est à rapprocher de la scène de danse sur Notorious dans Donnie Darko d'ailleurs où Kelly y rassemblait l'ensemble des protagonistes.

Défendre Southland Tales, Mirmo, voilà un sacré challenge ! :mrgreen:

ST est un film que je serai heureux de découvrir quand je trouverai le DVD... à 2 €. :mrgreen:

Rody dit:ST est un film que je serai de découvrir quand je trouverai le DVD... à 2 €. :mrgreen:


Je pense que tu devrais détester :)

J'en suis convaincu (principalement à cause de la référence à Lynch), mais pour 2 €, ça ne me dérangerait pas de le découvrir.

Mirmo dit:Je pense que tu devrais détester :)


Ça ne fait pas l'ombre d'un doute. :wink:

MOz dit:
Mirmo dit:Je pense que tu devrais détester :)

Ça ne fait pas l'ombre d'un doute. :wink:


Tu as du remarquer que j'aime défendre l'indéfendable :pouicintello:

Mirmo dit:Tu as du remarquer que j'aime défendre l'indéfendable :pouicintello:


Ouais. :mrgreen:

Southland Tales, ça peut se défendre, mais il faut être motivé. Le film revendique moins son statut de "grande oeuvre d'art" que des films comme Enter the Void ou Antichrist. Le spectateur est donc moins compréhensif et pardonne moins les excentricités et les écarts par rapport à la norme cinématographique.

Je ne sais pas quoi en penser, comme du cinéma de Richard Kelly en général. Je l'ai vu il n'y a pas longtemps, après avoir vu Donnie Darko et The Box. Je n'avais jusqu'alors jamais compris pourquoi on rapprochait Kelly de Lynch. Je ne trouve pas que la référence soit très explicite dans les deux autres. Mais là, ça saute aux yeux. Il a clairement voulu faire son Mulholland Drive. Même goût pour le grotesque, pour le baroque, narration foisonnante, mise en boucle de l'imaginaire... Rien que pour ça Southland Tales m'intéresse. Maintenant, est-ce que cela en fait un grand film ? Je n'en sais rien. Il faudrait que je le revois. Je rejoins totalement Mirmo pour dire que le film ne peut pas s'apprécier après une vision. C'est Woody Allen qui disait qu'il y a des films à voir et des films à revoir. Il racontait qu'en 1968 il n'avait pas du tout aimé 2001, l'Odyssée de l'espace à sa sortie en salle. Il l'a revu dix après et a complètement changé d'opinion. Je ne dis pas que tout le monde trouvera Southland Tales génial après l'avoir revu. Mais à mon avis, on ne peut pas faire l'économie de le revoir pour le juger sérieusement.

J'aime beaucoup la définition de Kelly par Mirmo "le Lynch de la pop culture". Il y'a un peu de ça. Je dois reconnaître que le cinéma de Lynch, personnelement, me "parle" plus. Mais c'est aussi une question d'interpretation, leurs films nécessitant souvent plusieurs visions pour être vraiment appréciés, ce qui est un réel effort de cinéphile*.On est loin du plaisir immédiat (et legitime) recherché par la plupart des spectateurs...

Tou ça pour dire: Rody, je pense que tu vas détester. :)




* (vous remarquerez que j'ai ici remplacé "geek" par "cinephile" :mrgreen: ).

MOz dit:
Mirmo dit:Tu as du remarquer que j'aime défendre l'indéfendable :pouicintello:

Ouais. :mrgreen:
Southland Tales, ça peut se défendre, mais il faut être motivé. Le film revendique moins son statut de "grande oeuvre d'art" que des films comme Enter the Void ou Antichrist. Le spectateur est donc moins compréhensif et pardonne moins les excentricités et les écarts par rapport à la norme cinématographique.


C'est un peu le problème avec Southland Tales je pense car il est complètement déroutant par rapport à ce qu'on pourrait en attendre. Le film n'a pas été assez présenté comme un "film pour un certain public". Je cherche pas à être élitiste en disant ça mais Southland Tales n'est pas un film pour le grand public malgré un casting qui pourrait laisser penser le contraire.

dardar dit:ce qui est un réel effort de cinéphile*.


C'est pas un effort, c'est un devoir :mrgreen:

Mirmo dit:
C'est un peu le problème avec Southland Tales je pense car il est complètement déroutant par rapport à ce qu'on pourrait en attendre. Le film n'a pas été assez présenté comme un "film pour un certain public". Je cherche pas à être élitiste en disant ça mais Southland Tales n'est pas un film pour le grand public malgré un casting qui pourrait laisser penser le contraire.

Pas d'accord du tout avec toi là (encore ^^)
Au contraire je trouve que quand on voit le casting, le thème, le nom du réalisateur et tout le tintouin, on est quand même à des années lumières de se dire qu'on regarde un film pour le grand public à la sauce Iron Man, et que ça sent à plein nez le 2nd degré, le film esbroufe, le message caché, etc...
J'ai justement regardé ce film en "m'attendant" à ne pas trouver un film simple, ni un film forcément abordable dès le premier visionnage.
Seulement, s'il s'agit d'un traitement centré uniquement sur les personnages comme tu sembles le dire, je trouve que le film est d'autant plus un échec (pour moi)
Franchement, la pauvre pomme star du X qui essaye de trouver de la considération et de la reconnaissance... bah non, j'ai pas accroché, et ce bien que le choix de SMG m'ait fait marrer (dans le bon sens du terme)
Idem, Boxer Santaros en type amnésique paumé, stressé, relativement fragile alors que c'est une montagne de muscle qui court après son film salvateur qui le mènera tout droit à la chute du monde.... euuh... mouai mais non...
Quant à Justin en narrateur vétéran d'Irak qui passe ses journées à se faire à la fois l'œil de LA (depuis son fusil de sniper) et sa conscience (par le biais d'une voix off relativement lucide sur les évènements en cours)... mouai ben non.... non plus... je suis resté de glace, quoi...
En fait, ce film me rappelle finalement ces nombreux cours de français au collègue/lycée où un prof essayait de nous décortiquer ligne par ligne, mot par mot, syllabe par syllabe, presque lettre par lettre un poème, un texte, un extrait.... pour en tirer une explication issue de son seul et unique ressenti ou de celui de quelques autres penseurs, pris pour exemple et érigé au rang de vérité absolue car gravé à l'encre dans les bouquins de classe... comme si c'était immuable... comme s'il y avait forcément toujours une explication précise, calculée, voulue... unique.
Et ben non, ce n'est pas tout le temps le cas. Et pour ST j'ai exactement le même ressenti. j'ai l'impression qu'il n'y a finalement pas grand chose à y voir ou à y comprendre, et que c'est un peu à chacun d'y trouver ses réponses et ses axes de réflexion dans la jungle armé d'une serpette.
Il y a bien eu une tentative de dénoncer quelques choses : les médias, la guerre, le tout répressif, les dérives environnementales, la superficialité même peut-être.... il y a bien eu un essai de thème principal tournant autour de la fin du monde, de l'apocalypse, d'un hypothétique "erase and rewind" de toute cette société pourrie jusqu'à la moelle, le tout saupoudré d'un tantinet de bon sentiments et de grandes valeurs telles que l'amitié, le sacrifice, le courage... mais au final, à trop avoir voulu en faire, le film n'est jamais retombé sur ses pattes. Et après 30min, je m'en doutais déjà... j'ai persévéré en espérant être bluffé par un twist de génie.. en vain..
Rody t'as raison passe ton chemin, et même pour 2€.
Le même film en 1h34, j'aurais dit, "dommage", là en 2h24 j'appelle à l'aide...

Mirmo dit:
dardar dit:ce qui est un réel effort de cinéphile*.

C'est pas un effort, c'est un devoir :mrgreen:


C'est l'ENFER du devoir, ouais.

Déterrage pour dire que j'ai vu Southland Tales, ce petit dialogue entre Mirmo et Piesstou m'ayant bien fait marrer...

Et bon il se trouve que c'est un film très(trop?) ambitieux et que j'adore ça, déjà.
Ce qu'a très bien réussi Richard Kelly à travers ce scenario SF boursouflé, c'est décrire les Etats-Unis des années 2000.

Le film commence par une attaque sur le sol américain (11 septembre), s'en suivent des réformes sécuritaires (patriot act), l'envoi de soldats : le parallèle au niveau du scénario est classique, mais ce qu'arrive à faire Kelly, c'est donner à son film une ambiance très particulière qui ne disparaît à aucun moment du film (déjà, ça, c'est un tour de force) et qui est sa vision des années 2000.
Cette ambiance, c'est un mélange de pessimisme, de mélancolie, et de "fête" glamour décadante. "Enjoy your apocalypse!" dit le mec du Zeppelin, c'est une phrase qui résume bien le film, et qui résume bien ce que veut retranscrire Kelly de notre époque.
En gros, la planète et l'être humain approchent de leur fin, et le divertissement et la superficialité règnent en maître. Kelly met en images ce paradoxe tout au long du film (Timberlake, t-shirt ensanglanté, toxicomane, avec sa bière et les pinups autour qui remuent)
Le Casting évidemment renforce cette ambiance.

Personnellement, je trouve que quand le réalisateur réussit à me plonger dans une ambiance, il a déjà réussi en grande partie son film.
Reste que le scénario est très embrouillé, volontairement, parce que Kelly souhaite que l'ambiance et les personnages soient plus importants...
On ne sait pas trop ce qui se passe, mais on se demande ce qui va leur arriver à ces gens, qui malgré tout sont des vrais gens, on oublie vite "Timberlake" ou "Buffy". Mais visuellement leur impact "pop" est là. Bon je suis pas du tout clair, mais enfin...

Bon je parle trop. Au rang des reproches, il y a, en effet quelques longueurs, mais bravo à Kelly d'avoir osé ce film très ambitieux!!!

Call of Cthulhu
La seule adaptation correcte de Lovecraft.

greuh