chicago express ca donne quoi?

[Chicago Express]

quelqu'un a deja jouer a ce jeu?ca donne quoi?

est il vraiment repetitif?avez vous deja enchainer beaucoup de parties?


merci d'avance

Un CR ici....

http://www.jedisjeux.net/chicago-expres ... ie_id=2057

:)

Je trouve que la grande force du jeu, c'est d'être jouable à 6 en à peine plus d'une heure sans être un party-game.
Par contre, si ce n'est pas l'usage que tu veux en faire, ne l'achète pas. Je le trouve assez limité dans les choix qu'il propose, ou plutôt "un type de choix représente 98% de l'impact sur le résultat de la partie, les deux autres remplissent les 2% à eux deux".

En clair : acheter des parts des compagnies, c'est le seul coup intéressant. Presque tout le reste est du pilotage automatique.

Si tu ne veux pas spécialement y jouer à 6 ou qu'une durée de 2 heures ne te fait pas peur, achète Railroad Tycoon (pour 6) ou Steam/Age of Steam (pour 3-5).

Comme c'est étrange, les défenseurs les plus ardents de ce jeux sur BGG sont les joueurs les plus cérébraux du forum comme JC Lawrence, l'auteur de la carte du Soleil pour Age of Steam. Pour eux, on ne peut pas jouer sérieusement à ce jeu à plus de 4 joueurs.

Il est vrai que le choix de l'action à acheter est de loin le plus important, mais je ne dirais pas que le reste se joue en pilotage automatique, en tout cas pas à 3 ou 4 joueurs.

Le jeu est en effet très cérébral. Je lui reprocherais seulement de ne pas offrir une situation de départ variable. Je n'aime pas trop les jeux dont la situation de départ est fixe, d'autant plus qu'il n'y a aucun hasard dans ce jeu.

Je n'y ai pas joué à plus de 4 joueurs, mais comme pyjam, on est quand même loin du pilotage à mon avis, même sur les autres actions. Le développement des compagnies est primordial et peut donner lieu à certains coups très bien sentis.
Un très bon jeu à mon avis, court, ultra tendu ou chaque décision est importante et où le bon montant des enchères pour l'achat des actions est primordial mais très difficile à déterminer (voire impossible), c'est ce qui donne son incertitude et son sel au jeu.
Je l'ai découvert récemment, mais c'est un très bon jeu à mon avis.
Je ne suis pas sûr du tout qu'il vaille le coup à 6.

Ah. Pour le coup, je n'y joué qu'à 6. Par contre, j'ai dû faire une demi-douzaine de parties.

Comme à 6 toutes les compagnies ont au moins deux actionnaires et qu'un des deux actionnaires a nécessairement des parts dans une autre compagnie, il est vital de ne faire que des coups optimums pour une compagnie donnée. Je m'explique :
J'ai un bout de Rouge avec un gars. Lui a aussi un bout de Vert.
- soit c'est ma seule entreprise et dans ce cas je suis obligé d'y jouer à fond.
- soit j'ai une autre entreprise, et cette entreprise je la partage avec quelqu'un. Donc je ne peux pas me permettre de faire un coup moyen sur Rouge sinon à chaque coup optimum sur Vert, je perd du terrain sur un joueur. Si je joue sur une entreprise, je joue le coup max.
Par ailleurs, à 6, il y a forcément une à deux personnes à la traîne sur les actions. Donc les recapitalisations ont lieu tout le temps. Donc les entreprises ne manquent jamais de fonds.

Du coup tout le monde joue le meilleur coup tout le temps donc on est toujours en pilote automatique.

Ca vous paraît clair ?

evitez de jouer a 5 ou 6, surtout avec des joueurs qui acceptent mal de se faire larguer!
En gros, 1 ou 2 joueurs sont lachés très vite dans le jeu.

a 4 joueurs, on a toutes se chances assez longtemps.

On l'a constaté sur 2-3 parties.

IBashar dit:Comme à 6 toutes les compagnies ont au moins deux actionnaires et qu'un des deux actionnaires a nécessairement des parts dans une autre compagnie, il est vital de ne faire que des coups optimums pour une compagnie donnée. Je m'explique :
J'ai un bout de Rouge avec un gars. Lui a aussi un bout de Vert.
- soit c'est ma seule entreprise et dans ce cas je suis obligé d'y jouer à fond.
- soit j'ai une autre entreprise, et cette entreprise je la partage avec quelqu'un. Donc je ne peux pas me permettre de faire un coup moyen sur Rouge sinon à chaque coup optimum sur Vert, je perd du terrain sur un joueur. Si je joue sur une entreprise, je joue le coup max.
Par ailleurs, à 6, il y a forcément une à deux personnes à la traîne sur les actions. Donc les recapitalisations ont lieu tout le temps. Donc les entreprises ne manquent jamais de fonds.
Du coup tout le monde joue le meilleur coup tout le temps donc on est toujours en pilote automatique.
Ça vous paraît clair ?

Dans les parties à 3 ou 4 joueurs, c'est la même chose. L'achat d'actions est l'action la plus convoitée, elle est toujours choisie avant la pose de rails. On essaye d'acheter des parts dans plusieurs compagnies pour profiter des coups des autres joueurs. On cherche évidemment aussi toujours à jouer le meilleur coup, qui consiste parfois, étant minoritaire dans une compagnie, à la dévier de sa route pour qu'elle n'atteigne pas Chicago. Tout cela est franchement loin d'être évident, du moins pour moi et mes amis.

Personnellement je trouve qu'il manque cruellement de rejouabilité.
Je le répète (encore une fois :wink: ) pour ceux-là qui causent l'anglais et qui sont intéressés par ce type de jeu il faut télécharger (gratos !) l'un des jeux 18AL ou 18GA, imprimer (voire plastifier) et découper et vous aurez un Chicago express+++ :pouicok:

Calculons un peu : tu as des parts dans une entreprise. Tu es minoritaire. En empêchant l'entreprise d'aller à Chicago, tu handicapes au mieux trois (et c'est improbable, puisqu'il faut au moins 5 parts émises pour cette entreprise) personnes (dont toi) donc tu en favorises trois. Dans l'hypothèse où tu veux en gêner une en particulier, autant investir dans l'entreprise dans laquelle il n'est pas impliqué (il y en a toujours au moins une).
Envoyer une entreprise dans le mur n'est jamais la bonne décision à 6. Le coup "évident", c'est celui qui est le meilleur pour l'entreprise pour laquelle tu joues. Il doit bien avoir des cas dans lesquels ça vaut le coup de défavoriser une entreprise, mais je ne l'ai jamais rencontré et je n'arrive pas à imaginer quel cas particulier pourrait bien amener à ça.

Quoi qu'il en soit, ce que je pensais être l'avantage du jeu par rapport à tous les autres n'en est finalement pas un. Donc jeu à découvrir à 3-4, et même sortable à 6 si besoin est !

Tu trouves la conclusion toi-même : mieux vaut éviter d'y jouer à 6.
Ce qui me paraît étrange à 5 ou 6, c'est qu'au premier tour, 1 ou 2 joueurs n'ont pas de compagnie. Ça ne pose pas un problème ?

pyjam dit:Tu trouves la conclusion toi-même : mieux vaut éviter d'y jouer à 6.
Ce qui me paraît étrange à 5 ou 6, c'est qu'au premier tour, 1 ou 2 joueurs n'ont pas de compagnie. Ça ne pose pas un problème ?


C'est ce que je pensais avant d'y jouer à 6...mais dans la partie que je donne en lien, il n'y a eu aucun problème. Faisant partie des deux joueurs sans compagnie, j'ai pu en acquérir une ensuite pour une somme modique.

pyjam dit:Tu trouves la conclusion toi-même : mieux vaut éviter d'y jouer à 6.
Ce qui me paraît étrange à 5 ou 6, c'est qu'au premier tour, 1 ou 2 joueurs n'ont pas de compagnie. Ça ne pose pas un problème ?


Euh, non, pas vraiment, puisque les parties commencent souvent par l'utilisation de trois actions « mise en vente »…

De mon côté, je n'ai que deux parties au compteur toutes les deux effectuées à trois joueurs.
C'est un jeu qui ne me convient pas du tout même si je comprends tout à fait que certains joueurs puissent l'apprécier. Les parties sont tendues et beaucoup trop courtes à mon gout, je préfère les jeux où on a temps de préparer une stratégie, là pour moi c'est trop court et calculatoire. Mais bon ce n'est qu'un avis...

C'est vrai que c'est hyper calculatoire comme tous les jeux sans hasard où l'on mise avec des points de victoire.

Un aspect extrêmement important du jeu consiste à se placer en position de contrôler la durée du jeu. En effet, après quelques tours, il est possible de calculer combien précisément rapportera une compagnie sur le reste de la partie, et donc de calculer le prix maximum d’achat d’une action, à condition bien sûr de savoir combien de tours il reste à jouer. Celui qui peut se mettre dans une position telle que soit il achète et la partie dure un tour de plus, soit il laisse un autre acheter et la partie s’arrête, s’assure un bénéfice quoiqu’il arrive. C’est particulièrement vrai avec la Wabash : le joueur qui mène la première compagnie à Chicago laisse souvent la possibilité au joueur qui joue ensuite d’acquérir cette compagnie.

Ben moi je suis moins enthousiaste... Du haut de mon unique partie (oui, c'est peu, je sais...), j'ai trouvé qu'il y avait vraiment un effet "winner wins" trop prononcé. Si t'es en retard, c'est quasi impossible de revenir...

A voir au bout de quelques autres parties, mais pour l'instant, je suis sceptique...

gloomy dit:Ben moi je suis moins enthousiaste... Du haut de mon unique partie (oui, c'est peu, je sais...), j'ai trouvé qu'il y avait vraiment un effet "winner wins" trop prononcé.

C'est pas vraiment un effet “winner wins” car il y a des moyens de lutter : acheter des actions pour diluer les rendements, envoyer les compagnies se s'étendre vers nulle part. Mais c'est vrai qu'il y a une lutte entre “je mène donc je tente d'abréger la partie” contre “je perds donc je tente de la faire durer”.
Les premiers tours sont tout de même essentiels, mais l'avantage de ce jeu, c'est que normalement les parties sont courtes : 3/4 d'heure, une heure à 3 ou 4.

pyjam dit:En effet, après quelques tours, il est possible de calculer combien précisément rapportera une compagnie sur le reste de la partie,


Tu fais comment ?
Déjà, savoir à la louche combien une compagnie va rapporter, je trouve ça hyper dur, mais alors précisément, c'est juste impossible : c'est conditionné aux actions des joueurs sur les compagnies, à la durée de la partie, à une éventuelle arrivée à Chicago, enfin bon, c'est juste impossible de prévoir précisément la valeur d'une compagnie. Même en fin de partie, je me suis déjà fait avoir sur le nombre de dividendes restants.

Plutôt que “après quelques tours”, j'aurais surement dû écrire “dans les derniers tours”, avant il y a en effet trop d'impondérables.