[Antike] problème sur les combats

[Antique]

J’adore Antike, mais j’ai toujours un problème à jouer et à expliquer les combats… pourtant censés être très simples.

2 Cas qui se sont produits hier :

1.Une ville et une Flotte Jaune (VJ et FJ) ; le joueur noir (avec Wheel+ 2) pénètre avec une flotte noire (FN) dans la zone, dans le but secret de passer dans la case suivante appartenant aussi au joueur jaune, mais avec une ville seulement.

on est d’accord que a) FN ne peut pas conquérir la ville Jaune (il lui faudrait deux flottes) et b) qu’il pourrait juste tenter de détruire FJ.

Mais à quel moment Jaune doit il lui dire si il le laisse passer ? il entre dans la case, le jeune lui repond oui ou non, et ensuite on passe au deuxième mouvement ?

2.Même cas avec une Armée Noire (AN). Elle peut passer dans la VJ, car personne ne peut la combattre non ? Elle peut prendre la 2ème ville jaune ?

Tout dépend de l'état d'esprit des joueurs en présence et de leur tactique.
Je cite la règle :
"Une unité peut entrer ou sortir librement d'une province qui contient des unités d'autres nations".
Mais aussi, un peu plus loin :
"N'importe quel joueur ayant des unités dans une région peut combattre le joueur actif au moment où celui-ci pénètre dans cette région".
En d'autres termes, un joueur qui voit passer chez lui des troupes et qui en mesure de les combattre peut s'opposer à leur arrivée en réclamant un combat. Il le dit après que l'envahisseur (joueur actif) a fait son mouvement.
La résolution automatique des combats ( 1 pour 1) fait que des fois on attaque un joueur arrivant pour l'affaiblir, devinant qu'il a d'autres intentions ailleurs.
Dans nos parties, il était quand même rare qu'un joueur avec une forte armée traverse des territoires adverses sans combattre, juste pour aller viser province lointaine. Dans Antique, les conquètes se font surtout sur le principe de la tâche d'encre.

Dans ton exemple 1, le joueur jaune peut donc combattre avec sa galère celle du joueur noir (joueur actif) au moment où celui-ci pénètre dans la province ; chacun perd sa galère mais jaune garde sa ville.
Dans ton exemple 2, en effet le joueur jaune ne peut s'opposer, avec sa seule galère, au passage d'une armée, et le joueur noir peut aller dans la province adjacente, en rappelant ici qu'il faut pouvoir disposer encore d'une manoeuvre possible car on ne conquiert pas qu'en pénétrant.

merci chef. dans mon cas 1, il utilisait la ruse (certes classique) de "j'ai besoin de ta case pour mes 7 mers"

ca n'a pas marché... 8)

Autre question :

Si une galère jaune, seule, attaque une ville verte seule, elle la prend ? on remplace le disque vert par le disque jaune ?

Idem pour une armée ?

Et encore une :
dans le cas précèdent, ça marche si je suis déjà dans la case. Mais si je viens d’une case adjacente (sans un bonus), je dois attendre ma phase suivante de manœuvre pour attaquer ?

paul moud ubid dit:Autre question :
Si une galère jaune, seule, attaque une ville verte seule, elle la prend ? on remplace le disque vert par le disque jaune ?
Idem pour une armée ?


Oui, c'est du "un pour un", la conquète est valable, tu auras une province avec une ville seule (à renforcer dès que possible évidemment).

paul moud ubid dit:Et encore une :
dans le cas précèdent, ça marche si je suis déjà dans la case. Mais si je viens d’une case adjacente (sans un bonus), je dois attendre ma phase suivante de manœuvre pour attaquer ?


Je réponds là aussi par oui. Sauf si tu possèdes une amélioration de déplacement, la route.
Ta question est d'autant plus intéressante que, au début de la pratique du jeu, on a tendance à oublier ce paramètre. On pénètre dans une provinve ennemie en se frottant les mains et en se disant je vais la conquérir, mais on oublie qu'on ne dispose plus de manoeuvre possible.
Le défenseur a donc le temps de se renforcer en théorie, et comme dans ce jeu, tout est mathématique, puisqu'on ne tente pas de conquérir, on ne peut QUE conquérir ou pas du tout.

N.B. Ne pas confondre conquète et combat, qui lui peut se faire dès que des unités sont au contact, après un déplacement par exemple ou qui, déjà présentes sur une même provinve, cessent subitement leur non agression.