Aides Assedics

En fait je sais plus... je suis dans une période de doute. Ça me tenterai bien de me lancer et de suivre des formations tout en étant aidé par l'état (beaucoup le font et pourquoi pas moi), mais pour ça faudrait donc que je soit licencié chose pas facile car la société dans laquelle je suis "pousse" à la démission ou à l'abandon de poste.
D'autre part se faire licencier, bah moi ça me fait flipper. Et c'est un travail, même payé au lance pierre, qui me botte car dans le jouet...
Je préfèrerai aller voir mon patron (chose que je vais faire) et lui poser le truc, plutôt que de me faire tirer dans le dos et d'avoir peur de la prochaine fois ou mes enfants ou moi seraient malade.
Si je dois partir, que ce soit en de bon termes, pas en déclarant la guerre avec le magasin, c'est pas mon but.
Je ne sais pas si je me suis bien expliqué. En tout cas j'arrete donc de m'étendre.
Encore merci à tous pour vos conseils et réactions.

Je travaille chez un concurrent, mais j'ai le même type de job que NikoII.

Jusqu'à peu, j'étais considéré comme le meilleur élément et je devais monter en grande (suite à une autre montée), mais une possibilité d'un job qui me plait plus m'a fait avertir que je risquais de quitter la société.

Je suis alors devenu le nul à abattre...

J'ai aussi demandé une rupture conventionnelle et on m'a proposé un licenciement à l'amiable pour faute grave (enfin, pour "absence injustifiée").

Cette pratique est déplorable et très courante.
N'y a t'il pas un quelconque moyen de partir par un licenciement pour faute "non grav" et ainsi toucher ce que de dû ?

A thöt : quels sont les autres motifs si faciles à trouver pour l'employeur ?

limp dit:N'y a t'il pas un quelconque moyen de partir par un licenciement pour faute "non grav" et ainsi toucher ce que de dû ?
A thöt : quels sont les autres motifs si faciles à trouver pour l'employeur ?


Le licenciement pour cause réelle et sérieuse habituel est le licenciement pour insuffisance professionnelle.

Le problème dans ce cas de figure est que l'employeur ne se risquera pas "pour faire plaisir au salarié" à ce type de licenciement qui, si l'employeur manque de preuve, peut être facilement contestable. Le manque de compétence est une notion assez flou alors que les fautes graves habituelles : absences injustifiées, insubordination, insultes envers un supérieur sont plus facilement démontrables.

Pour la deuxième question, il est très facile à un employeur de mener la vie dure à un salarié pour le conduire à commettre une faute notamment de discipline. Il est tout aussi facile de "tendre un piège" à son salarié pour qu'il commette une faute en apparence suffisamment grave pour justifier le licenciement.

Thot dit:
Le licenciement pour cause réelle et sérieuse habituel est le licenciement pour insuffisance professionnelle.
Le problème dans ce cas de figure est que l'employeur ne se risquera pas "pour faire plaisir au salarié" à ce type de licenciement qui, si l'employeur manque de preuve, peut être facilement contestable.


Je croyais qu'il existait des sortes de licenciement où les deux parties signaient un papier comme quoi aucun des deux chercherait des noises (prudhomme etc...) à l'autre. Ce n'est pas le cas ?

A quoi correspond le licenciement pour conflit d'intérêt ?

Sauf si ça a changé depuis 4 ans, on ne perd pas ses droits aux assedics en cas de licenciement pour faute grave.

Blue dit:Sauf si ça a changé depuis 4 ans, on ne perd pas ses droits aux assedics en cas de licenciement pour faute grave.


Non, ça n'a pas changé encore heureux! Ça reste le principal moyen de quitter son emploi et garder ses droits dans pas mal de secteurs d'activité. Sans compter les licenciements douteux justifiés de cette façon.

limp dit:
Thot dit:
Le licenciement pour cause réelle et sérieuse habituel est le licenciement pour insuffisance professionnelle.
Le problème dans ce cas de figure est que l'employeur ne se risquera pas "pour faire plaisir au salarié" à ce type de licenciement qui, si l'employeur manque de preuve, peut être facilement contestable.

Je croyais qu'il existait des sortes de licenciement où les deux parties signaient un papier comme quoi aucun des deux chercherait des noises (prudhomme etc...) à l'autre. Ce n'est pas le cas ?
A quoi correspond le licenciement pour conflit d'intérêt ?


Non, les licenciement dont tu parles sont ce qu'on appelle en pratique les licenciement négociés ou déguisés.

Dans ce type de rupture, c'est l'employeur qui veut mettre un terme au contrat de travail du salarié. Mais craignant que ce dernier ne se retourne ensuite contre lui pour l'attaquer devant les prud'hommes, il lui fait signer avant de le licencier une transaction pour lui proposer une somme d'argent en échange de sa renonciation à saisir le Conseil de Prud'hommes.

Cette pratique, très répandue en réalité (y compris chez les avocats), n'est pas vraiment légale car le salarié ne peut pas renoncer à exercer un droit futur (celui de contester son licenciement) alors même qu'il n'est pas encore licencié.

C'est malheureusement la seule pratique qui garantit les intérêts des deux parties.

C'est tout le paradoxe de la rupture conventionnelle qui a été mise en place pour éviter les licenciements déguisés et qui est totalement passée à côté de cet objectif suite à une élaboration du texte de loi totalement désastreuse.


Le licenciement pour conflit d'intérêt est ce que l'on appelle le licenciement pour incompatibilité d'humeur qui n'est pas en lui-même un motif réel et sérieux de licenciement, car subjectif.

A l'appui de son licenciement, il faut impérativement que l'employeur s'appuie sur des éléments concrets justifiant le licenciement du salarié pour incompatibilité.

En pratique, le terme n'est jamais utilisé dans la lettre de licenciement pour éviter toute ambiguïté.

Blue dit:Sauf si ça a changé depuis 4 ans, on ne perd pas ses droits aux assedics en cas de licenciement pour faute grave.


Cela n'a pas changé. Tout licenciement même pour faute lourde ouvre droit à l'assurance chômage.

Des petits malins au Pôle Emploi se sont amusés à plusieurs reprises par le passé à tenter de refuser des prises en charge de salariés licenciés pour faute grave pour abandon de poste au prétexte qu'il s'agirait en réalité de démission déguisée mais cette pratique (répandue) est totalement illégale.

Le Pôle Emploi (en dehors de la commission d'enquête spécifique) ne peut se faire juge de la prise en charge ou non d'une personne licenciée.

Thot dit:
C'est tout le paradoxe de la rupture conventionnelle qui a été mise en place pour éviter les licenciements déguisés et qui est totalement passée à côté de cet objectif suite à une élaboration du texte de loi totalement désastreuse.


Si à l'occasion tu peux développer ça, je serais très intéressé.

limp dit:Jusqu'à peu, j'étais considéré comme le meilleur élément et je devais monter en grande (suite à une autre montée), mais une possibilité d'un job qui me plait plus m'a fait avertir que je risquais de quitter la société.
Je suis alors devenu le nul à abattre...


Communiquer sur des souhaits de quitter sa boite n'est pas une bonne chose, ca ne peut que te causer des ennuis, notamment en créant un phénomène de meute à ton égard, poussant même tes anciens amis à t'ignorer de peur de la contagion.

Thot dit:les licenciements dont tu parles sont ce qu'on appelle en pratique les licenciement négociés ou déguisés.
Dans ce type de rupture, c'est l'employeur qui veut mettre un terme au contrat de travail du salarié. Mais craignant que ce dernier ne se retourne ensuite contre lui pour l'attaquer devant les prud'hommes, il lui fait signer avant de le licencier une transaction pour lui proposer une somme d'argent en échange de sa renonciation à saisir le Conseil de Prud'hommes.

ne peut on pas proposer celà à son employeur ?

Thot dit:
Le licenciement pour conflit d'intérêt est ce que l'on appelle le licenciement pour incompatibilité d'humeur qui n'est pas en lui-même un motif réel et sérieux de licenciement, car subjectif.
A l'appui de son licenciement, il faut impérativement que l'employeur s'appuie sur des éléments concrets justifiant le licenciement du salarié pour incompatibilité.
En pratique, le terme n'est jamais utilisé dans la lettre de licenciement pour éviter toute ambiguïté.

Ne peut on pas proposer ça à son employeur avec ce que dis plus haut (contrat empêchant par la suite d'aller aux prudhommes ?
Fabrice dit:
limp dit:Jusqu'à peu, j'étais considéré comme le meilleur élément et je devais monter en grande (suite à une autre montée), mais une possibilité d'un job qui me plait plus m'a fait avertir que je risquais de quitter la société.
Je suis alors devenu le nul à abattre...

Communiquer sur des souhaits de quitter sa boite n'est pas une bonne chose, ca ne peut que te causer des ennuis, notamment en créant un phénomène de meute à ton égard, poussant même tes anciens amis à t'ignorer de peur de la contagion.


Oui, mais là, si on sortait pas ensemble (on peut donc pas parler d'amitiés), nous nous entendions très très bien avec mes supérieurs.
Ils ont parlé d'abord de déception, puis mis un avertissement sur un "piège tendu" (je me suis emporté) et je ne pensais pas ça possible de leur part.
Mais ça me sert de leçon.
Je pense être trop sincère avec les employeurs, et ce n'est pas tjs une bonne idée...

dardar dit:
Thot dit:
C'est tout le paradoxe de la rupture conventionnelle qui a été mise en place pour éviter les licenciements déguisés et qui est totalement passée à côté de cet objectif suite à une élaboration du texte de loi totalement désastreuse.

Si à l'occasion tu peux développer ça, je serais très intéressé.


J'ai évoqué à plusieurs reprises cette difficulté dans les différents articles de mon blog sur la rupture conventionnelle.

Si tu n'as pas le courage de les lire, j'essaierai lorsque j'aurai un peu de temps de faire une synthèse de cet épineux sujet.

la sincérité n'est pas un mal, bien au contraire, mais tout depend du contenu et à qui tu le destines

c'est quoi un "piege tendu" ?

limp dit:
Thot dit:les licenciements dont tu parles sont ce qu'on appelle en pratique les licenciement négociés ou déguisés.
Dans ce type de rupture, c'est l'employeur qui veut mettre un terme au contrat de travail du salarié. Mais craignant que ce dernier ne se retourne ensuite contre lui pour l'attaquer devant les prud'hommes, il lui fait signer avant de le licencier une transaction pour lui proposer une somme d'argent en échange de sa renonciation à saisir le Conseil de Prud'hommes.

ne peut on pas proposer celà à son employeur ?

Thot dit:
Le licenciement pour conflit d'intérêt est ce que l'on appelle le licenciement pour incompatibilité d'humeur qui n'est pas en lui-même un motif réel et sérieux de licenciement, car subjectif.
A l'appui de son licenciement, il faut impérativement que l'employeur s'appuie sur des éléments concrets justifiant le licenciement du salarié pour incompatibilité.
En pratique, le terme n'est jamais utilisé dans la lettre de licenciement pour éviter toute ambiguïté.

Ne peut on pas proposer ça à son employeur avec ce que dis plus haut (contrat empêchant par la suite d'aller aux prudhommes ?
Fabrice dit:
limp dit:Jusqu'à peu, j'étais considéré comme le meilleur élément et je devais monter en grande (suite à une autre montée), mais une possibilité d'un job qui me plait plus m'a fait avertir que je risquais de quitter la société.
Je suis alors devenu le nul à abattre...

Communiquer sur des souhaits de quitter sa boite n'est pas une bonne chose, ca ne peut que te causer des ennuis, notamment en créant un phénomène de meute à ton égard, poussant même tes anciens amis à t'ignorer de peur de la contagion.

Oui, mais là, si on sortait pas ensemble (on peut donc pas parler d'amitiés), nous nous entendions très très bien avec mes supérieurs.
Ils ont parlé d'abord de déception, puis mis un avertissement sur un "piège tendu" (je me suis emporté) et je ne pensais pas ça possible de leur part.
Mais ça me sert de leçon.
Je pense être trop sincère avec les employeurs, et ce n'est pas tjs une bonne idée...


En règle générale (soit dans 99 % des cas), c'est l'employeur qui est à l'initiative du licenciement déguisé et le propose donc au salarié. Il souhaite "se débarrasser" de ce dernier soit pour motif économique (mais sans avoir à faire un licenciement éco, notamment plus compliqué au niveau de la procédure), soit parce que le salarié pourrait faire valoir un certain nombre de manquements de l'employeur.

L'employeur achète son silence par la transaction accompagnant le licenciement.

Un salarié qui se verrait refuser la rupture conventionnelle n'aurait aucune chance de voir un licenciement déguisé accepté. Dans cette hypothèse, l'employeur estime n'avoir rien à craindre et donc ne pas avoir à donner de l'argent au salarié. S'il ne veut pas verser l'indemnité de rupture dans le cadre d'une rupture conventionnelle, il ne versera en aucun cas une indemnité transactionnelle bien plus élevée dans le cadre d'un licenciement déguisé.

Il ne s'agit pas d'un problème de sincérité. C'est tout simplement que du fait du pouvoir hiérarchique, un supérieur ou l'employeur se permet des propos qui ne sont pas tolérés de son salarié.

Dans le monde du travail, le fait d'être trop "cash" dans sa façon d'aborder les choses se retourne souvent contre soi.

Fabrice dit:lC'est quoi un "piege tendu" ?


C'est un mot agressif laissé sur un cahier pas fait pour ça et un adjoint qui dit des mots durs. C'est aussi une gérante qui n'est pas sensé être présente et qui est là juste pour me voir m'emporter, appeler le DR et partir pour quelques jours après me filer un avertissement (sans que l'adjoint, agressif, n'ai rien, bien entendu...)

Thot dit:
dardar dit:
Thot dit:
C'est tout le paradoxe de la rupture conventionnelle qui a été mise en place pour éviter les licenciements déguisés et qui est totalement passée à côté de cet objectif suite à une élaboration du texte de loi totalement désastreuse.

Si à l'occasion tu peux développer ça, je serais très intéressé.

J'ai évoqué à plusieurs reprises cette difficulté dans les différents articles de mon blog sur la rupture conventionnelle.
Si tu n'as pas le courage de les lire, j'essaierai lorsque j'aurai un peu de temps de faire une synthèse de cet épineux sujet.


Merci, je vais lire ça sur ton blog.

Thot dit:
limp dit:
Thot dit:les licenciements dont tu parles sont ce qu'on appelle en pratique les licenciement négociés ou déguisés.
Dans ce type de rupture, c'est l'employeur qui veut mettre un terme au contrat de travail du salarié. Mais craignant que ce dernier ne se retourne ensuite contre lui pour l'attaquer devant les prud'hommes, il lui fait signer avant de le licencier une transaction pour lui proposer une somme d'argent en échange de sa renonciation à saisir le Conseil de Prud'hommes.

ne peut on pas proposer celà à son employeur ?

Thot dit:
Le licenciement pour conflit d'intérêt est ce que l'on appelle le licenciement pour incompatibilité d'humeur qui n'est pas en lui-même un motif réel et sérieux de licenciement, car subjectif.
A l'appui de son licenciement, il faut impérativement que l'employeur s'appuie sur des éléments concrets justifiant le licenciement du salarié pour incompatibilité.
En pratique, le terme n'est jamais utilisé dans la lettre de licenciement pour éviter toute ambiguïté.

Ne peut on pas proposer ça à son employeur avec ce que dis plus haut (contrat empêchant par la suite d'aller aux prudhommes ?
Fabrice dit:
limp dit:Jusqu'à peu, j'étais considéré comme le meilleur élément et je devais monter en grande (suite à une autre montée), mais une possibilité d'un job qui me plait plus m'a fait avertir que je risquais de quitter la société.
Je suis alors devenu le nul à abattre...

Communiquer sur des souhaits de quitter sa boite n'est pas une bonne chose, ca ne peut que te causer des ennuis, notamment en créant un phénomène de meute à ton égard, poussant même tes anciens amis à t'ignorer de peur de la contagion.

Oui, mais là, si on sortait pas ensemble (on peut donc pas parler d'amitiés), nous nous entendions très très bien avec mes supérieurs.
Ils ont parlé d'abord de déception, puis mis un avertissement sur un "piège tendu" (je me suis emporté) et je ne pensais pas ça possible de leur part.
Mais ça me sert de leçon.
Je pense être trop sincère avec les employeurs, et ce n'est pas tjs une bonne idée...

En règle générale (soit dans 99 % des cas), c'est l'employeur qui est à l'initiative du licenciement déguisé et le propose donc au salarié. Il souhaite "se débarrasser" de ce dernier soit pour motif économique (mais sans avoir à faire un licenciement éco, notamment plus compliqué au niveau de la procédure), soit parce que le salarié pourrait faire valoir un certain nombre de manquements de l'employeur.
L'employeur achète son silence par la transaction accompagnant le licenciement.
Un salarié qui se verrait refuser la rupture conventionnelle n'aurait aucune chance de voir un licenciement déguisé accepté. Dans cette hypothèse, l'employeur estime n'avoir rien à craindre et donc ne pas avoir à donner de l'argent au salarié. S'il ne veut pas verser l'indemnité de rupture dans le cadre d'une rupture conventionnelle, il ne versera en aucun cas une indemnité transactionnelle bien plus élevée dans le cadre d'un licenciement déguisé.
Il ne s'agit pas d'un problème de sincérité. C'est tout simplement que du fait du pouvoir hiérarchique, un supérieur ou l'employeur se permet des propos qui ne sont pas tolérés de son salarié.
Dans le monde du travail, le fait d'être trop "cash" dans sa façon d'aborder les choses se retourne souvent contre soi.


Et donc, ils gardent le salarié malgré le fait qu'il souhaite partir et qu'eux ne le veulent plus ?

Et tout celà viendrait il à être reconsidéré de leur part si on venait à être malade régulièrement, n'étant pas à un haut poste ou cela aurait il un impact négatif ?

En fait je demandais ça (cf post précédent) que, j'ai l'impression que si les patrons ne proposent qu'un seul type de licenciement à l'amiable (abandon de poste), quand les employés ne sont pas d'accord, ils font tous la mêem chose : arrêt maladie...

limp dit:quand les employés ne sont pas d'accord, ils font tous la mêem chose : arrêt maladie...

Et vous faites comment ? Vous rajoutez un zéro au chèque du médecin ??? :shock:

Les arrêts maladie de complaisance sont extrêmement fréquents.

J'ai un exemple dans l'un de mes dossiers où je suis pour l'employeur. La salariée à qui l'employeur a refusé un licenciement déguisé est en arrêt maladie depuis 18 mois.

Comme personne ne fait de contrôle dans son cas, elle perçoit ses indemnités journalières depuis son premier arrêt et il semble même en plus qu'elle travaille à côté pour un nouvel employeur.

Tant que certains médecins ne mettront pas des limites, cette pratique continuera et nuira surtout à tous les salariés qui sont réellement malades.