Il fallait que cela arrive. Plato a pris un coup de vieux dans la tronche. Douze ans (oct.2005-oct.2017). D’un coup. PAF! Et par-dessus le marché, cet anniversaire correspond au numéro 100. Les chiffres sont magiques. Alors voilà, toute l’équipe est très fière de vous dévoiler Plato 100 (et de vous offrir pas moins de 3 goodies en même temps). Tout un symbole à une époque où l’on parle tant de la mort à petit feu de la presse papier. Si l’envie vous vient de nous souhaiter un happy birthday, glissez-nous ici un petit mot, un petit like et/ou un petit partage; ça fait toujours plaisir. Et merci d’avoir été là tout ce temps (ou un peu moins, selon les cas). Allez, on attaque la suite, vers le 200 et au-delà…
En cadeau: de nouvelles cartes pour Mot pour mot (Le Scorpion Masqué), la carte Ingrédient Citrouille d'Halloween pour Blackwood (Runes Éditions), la carte Lapoléon pour Bunny kingdom (Iello).
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Andor: nouveaux héros
Les principes de jeu un peu raides, comme l’univers convenu, n’altèrent en rien le caractère attachant d’Andor, ce qui amène les fans à rechercher régulièrement d’autres possibilités, et l’éditeur à en fournir.
Jeux de rôles de l’été indien
L’été n’est plus qu’une carte postale posée avec un magnet sur le frigo ? Un vague souvenir de la mer ? Malgré le réchauffement climatique, la chaleur vous manque ? Qu’à cela ne tienne, quand le temps fait grise mine dehors, rien de tel que de s’asseoir autour d’une table et de voyager pour raviver les bons souvenirs. Randonnées champêtres, chaussettes en sandalettes et révisions scolaires sont au rendez-vous avec ces trois ouvrages.
Dead panic & Munchkin panic
L’original Castle panic est l’un des premiers jeux qui a adapté le principe de tower defense venu du jeu vidéo. Ce type de mécanique consiste à défendre son château de hordes d’envahisseurs à l’aide de tours ou autres moyens envoyant divers projectiles.
Terra mystica : feu & glace
Les peuples de Terra mystica se croyaient tranquilles, occupés à leur train-train de colonisation. Mais voici que l’hiver arrive, que des volcans se réveillent et que des créatures étranges émergent et viennent réclamer leur lopin de terre mystique.
Simurgh: call of the dragonlord
Une carte détaillant l’emplacement de la Métropole perdue et, avec elle, la tombe de Muratan, le maître des dragons, vient d’être découverte. Il est temps de reprendre du service et de vous lancer dans cette quête. Votre clan n’attend que vous !
Germania magna: borders in flame vol. 1
La rubrique Jeux de cartes évolutifs nous entretient chaque mois de l’explosion (Horreur à Arkham), de la renaissance (Netrunner), de la dilution ou de la disparition (Warhammer) des licences. Signe d’un secteur particulièrement concurrentiel, dans lequel il faut une certaine dose de courage ou d’inconscience aux nouveaux venus pour se lancer dans la mêlée.
Niña & Pinta
Ragnar Brothers est un éditeur à part dans le paysage ludique. Il l’est d’abord par son ancienneté, puisque présent depuis trente ans. Il l’est aussi par sa production atypique, à la touche humoristique plus ou moins présente du drôle de trio à la barre de cette maison d’édition. Il l’est, enfin, par la diversité des genres qu’ils abordent. Ainsi, si ces dernières années ils avaient proposé quelques jeux très légers comme Steam donkey, ils reviennent à une production de jeux plus denses.
Lumière sur la pépinière
Hjalmar Hach est germano-Italien, il travaille chez l’éditeur Horrible Games, et Photosynthesis est son premier jeu publié. Pour Simon Le Minor aussi, c’est une première, en tant que chef de projet chez Blue Orange. Tous deux évoquent le développement du jeu, de la première pousse à la vente des boîtes sur les étals des primeurs ludiques. Entretien croisé, à l’orée du bois.
Le label ÉducaFLIP
Le FLIP est un festival bien installé. Depuis plusieurs décennies, il reçoit chaque été pendant deux semaines plus de 165 000 visiteurs. Le chiffre de 300 000 est même avancé pour l’édition 2017. Depuis 2015 et la trentième édition, le trophée ÉducaFLIP est décerné à trois jeux présentant un fort potentiel pédagogique, au cours d’une journée sur le thème « jeu et apprentissage ». C’est un jury constitué de six enseignants et blogueurs qui établit son palmarès parmi les postulants.
Championnat du monde 2017 de Krosmaster arena
Este, nord de l’Italie, dans une ambiance torride, le silence n’est troublé que par le ronronnement régulier des ventilateurs. Deux adversaires se font face. Devant eux, un plateau rempli de figurines. C’est le match final du Championnat du monde de Krosmaster et la tension est à son comble. L’un d’eux lance ses dés dans la tour à dés… ils roulent… s’arrêtent… et la foule exulte et se rue pour féliciter le nouveau champion. Krosmaster arena, ce jeu proche des échecs, a trouvé son nouveau maître, jusqu’à l’année prochaine. Mais comment devient-on champion du monde ? Plato a suivi l’équipe belge jusqu’en Italie pour vivre son parcours comme si vous y étiez.
Pierre-Henri Dupont, krosmorganisateur
Pierre-Henri Dupont s’occupe de la branche d’Ankama chargée de l’édition de jeux de plateau. Outre son travail de chef de produit, il est également responsable de donner vie au jeu organisé (JO) de Krosmaster. Très accessible et ouvert à la discussion avec la communauté, il a accepté de nous livrer quelques éclaircissements quant à l’organisation du Championnat du monde de Krosmaster.
Henri Kermarrec, pour la Société des Auteurs de Jeux
Lors des derniers festivals ludiques (Cannes, Paris) a pris forme un mouvement qui tend à structurer, celui d’un regroupement d’auteurs de jeu français. Une assemblée générale, une newsletter, des échanges sont venus concrétiser la volonté de faire vivre le mouvement. L’aventure qu’on peut retrouver sur les réseaux sociaux (Facebook) prenait là une dimension plus concrète, plus formelle, plus incarnée, plus solide. Henri Kermarrec est auteur de jeu, avec de nombreux titres publiés (Freak shop, Ekö, Sushi dice, Siggil) est l’un des membres du conseil d’administration, nous en dit un peu plus.
Senlud 2017
Lieusaint, Seine-et-Marne, dimanche 2 juillet 2017, Paris est ludique J + 6. Jean-Pierre, Nicolas B. et Nicolas L. nous font le plaisir de nous recevoir pour présenter leur festival : Senlud.
Bienvenue à Kandorya, épisode 2
Vel’Céris se concentre, tend ses bras vers l’avant, puis expulse violemment l’énergie accumulée vers l’extérieur du cercle de ritualistes, réunis pour l’occasion autour d’un étrange personnage pétrifié en plein milieu du champ. Lentement, à son tour, chaque membre de l’assemblée recommence inlassablement ses gestes de manière à contrôler l’afflux inhabituel d’énergie et créer une brèche pour accéder à l’être mystérieux. « J’investis quinze points de bassin magique dans mon arme », proclame le maître ritualiste qui mène la cérémonie. Tout autour, le poing levé pour signaler que son personnage est hors-jeu, un organisateur chemine et murmure à chaque participant les conséquences de l’action collective.
Bastien Santucci, photographe de GN
Si un jeu se prête à la photographie, c’est bien le GN. Les protagonistes prennent volontiers la pose, ravis de voir immortalisés les costumes et les décors qu’ils ont assemblés avec passion. Joueur et photographe, Bastien Santucci a l’habitude d’arpenter la foire de Kandorya.
Manuel Bedouet, JDR de caractère
Il est l’une des étoiles montantes du milieu du jeu de rôles, et sa notoriété prend modestement ses aises sur un tapis d’herbe fraîche. Il est à l’écoute de tout ce qui peut faire vibrer l’imaginaire et curieux de voir combien de temps il peut tenir dans une bouteille. Après quelques collaborations (Studio Gobz’ink avec certains membres de John Doe, Oltréé !), il privilégie aujourd’hui l’autoédition. Rencontre avec un homme féru d’exercices de style.
Le jeu de rôles sans MJ
Pour ceux qui ont passé de longues nuits à échafauder des plans pour déjouer le scénario d’un maître du jeu (MJ) sadique, mais amical, la notion de jeu de rôles sans celui-ci peut surprendre. Comment l’histoire pourrait-elle avancer sans le vénéré conteur ? Qui se charge de mettre en mouvement l’univers, les ennemis ? Qui tend les pièges dans lesquels on risque de tomber ? Qui décrète quels secrets cachent les salles du donjon ou le bureau du détective ?
Parlons « couv’ »
Nous n’avons pas souvent l’occasion de regarder en arrière, c’est un fait. Le rythme mensuel pousse à anticiper, prévoir, organiser, d’autant plus que l’équipe Plato opère dans un secteur en pleine croissance et en perpétuel mouvement. L’occasion était belle, avec ce numéro particulier, de se pencher sur le passé, ce qui amène tout naturellement à considérer cet élément important du magazine qu’est la « une » – nous disons « couv’ ». Qu’elles soient plaisantes, agaçantes, surprenantes, elles saisissent quelque chose d’une époque, d’une tendance, et ce, à l’intérieur comme à l’extérieur du magazine.
Rétrospective : Plato, un magazine qui évolue et s’adapte
Plato, c’est une aventure qui a commencé en octobre 2005, en pleine période d’effervescence dans le monde du jeu de société. En effet, cette année-là, Ystari présentait Caylus, Repos Prod sortait son deuxième jeu, Ca$h’n’gun$, pendant que Days of Wonder proposait Les chevaliers de la Table ronde, un an seulement après Les aventuriers du rail. Une époque où beaucoup restait à faire, où des genres n’avaient pas encore émergé, où des désormais classiques n’existaient pas encore. Rétrospective.
Plato 100, 100 pages: Cahier spécial
Nous avons tenu à faire de ce n° 100 un Plato qui sort de l’ordinaire. Nous voulions qu’il reste représentatif de ce que nous faisons habituellement tout en proposant quelque chose en plus. Nous avons donc invité nos abonnés les plus fidèles à mettre la main à la page. Plusieurs étaient partants et se sont prêtés au jeu. Certains ont profité de cette tribune libre pour publier un écrit produit par ailleurs, d’autres ont rédigé quelque chose spécifiquement pour l’occasion. Certains se sont lancés dans des créations littéraires, d’autres dans des réflexions autour de thèmes ludiques ou dans des rétrospectives. Les uns sont partis d’expériences personnelles, d’autres ont préféré se montrer objectifs et informatifs. - Les mains dans le moteur : la disparition, par Bruno Cathala - Représentation des genres dans le jeu de société, par Robin Houpier - Les six commandements de l’âge d’or du jeu de société, par Ren & SwatSh - Apprendre par le jeu sans s’en rendre compte, par Christophe Boelinger - Un tour du monde en jeux, par Coraline Bousseau - Régis Bonnessée revient sur de vieux propos - Les origines du jeu coopératif, par Chloé Di Cintio - Témoignage d’un habitué des tournois de jeux de société, par Thierry Jolit - Interview d’Aza Chen, par Juliette Schreiner - Shopping déco, par Yves & Fabien
Liste des jeux chroniqués
- Anachrony (Pixie Games)
- Antarctica (Argentum Verlag)
- Baf ! (Gigamic)
- Baseball highlights 2045 (Eagle-Gryphon Games)
- Blackwood (Runes Éditions)
- Chimère (Game Flow)
- Décrocher la lune (Bombyx)
- Détanque (EIRL Détanque)
- Dragons (GDM Games)
- Kunayala (Djeco)
- La chevauchée des grenouilles (Matagot)
- L’arbre (Asyncron)
- Le manoir infernal (Blue Orange)
- Panthalos (Irongames)
- Photosynthesis (Blue Orange)
- Profiler (Cocktail Games)
- Roborama (Play This One)
- Santorini (Roxley Games Laboratory)
- Shinobi just (Japon Brand)
- Tictac cats (Djeco)
- Treasure lair (AEG)
- Ulm (Huch! & Friends)
- Warbit, Dicejar vs Psycholon (Route 11)
- Zoop (Games4gamers)
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