La Société des Auteurs de Jeux a publié, il y a peu, sa newsletter #8 dont la teneur était particulière. Ils pointent dans celle-ci ce qu’ils dénomment comme un vol de prototype. Une chose que beaucoup de jeunes auteurs craignent et dont la seule parade possible est celle d’une cohésion de la communauté ludique pour s’opposer à ce genre de pratique.
D’après la SAJ, François Bachelard a présenté à Wonderdice un prototype de jeu de société dans l’univers d’Alien qui se nommait Nostromo. Le prototype a d’ailleurs déjà tourné sur plusieurs salons et a été proposé également à l’éditeur Edge qui a confirmé l’information.
De plus les règles des deux jeux mises en ligne permettent, selon Bruno Faidutti de vérifier le rapprochement évident entre le Nostromo de François Bachelard et celui proposé par l’éditeur Wonderdice.
L’éditeur concerné affirme pour sa part que le jeu est une création réalisée en interne et aucun nom d’auteur n’apparait dans le projet.
Si M. François Bachelard a présenté son prototype à Wonderdice, ce doit être facile à prouver non ? Un éditeur ne peut pas lancer un jeu qui porte les même règles, le même nom qu’un prototype qu’il a reçu et dire en toute mauvaise foi “c’est une création interne”.
Il me manque des infos dans cette histoire, mais si ce vol de jeu est avéré, je m’abstiendrai de commander chez cet éditeur (qui fait parfois des campagnes KS) et soutiendrai l’auteur.
J’ai du mal à comprendre, l’approche commerciale… Et ils pensent que ça va mettre le jeu dans une bonne disposition pour des ventes réussit ça ? Bah dis-donc y en a qui doute vraiment de rien.
Ce sera bientôt un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire. La campagne est indigente, l’édition douteuse, la confiance erratique, la communication minimaliste,
Le cas c’était déjà présenté avec Play Me, un jeu déjà copié sur un proto qu’ils avaient eu en main.
Bonne nouvelle, le monde du jeu réagit et prouve que la morale prévaut, au moins dans cet exemple là).
Merci Docteur Mops, Mr Phal et Mr Cathala avait prévenu, lors d’interviews, que pour l’instant ce n’était pas encore arrivé, il semble que c’est chose faite… A savoir si Mr Bachelard intentera une action en justice ? Y aura t’il jurisprudence ? Il serait temps que les auteurs aient un vrai statut…
Affaire à suivre de près !
Nous ne savons rien d’une action en justice. Cela reste difficile et couteux. Nous en savons quelque chose. Laissons le bénéfice du doute et à chacun, une fois informé, d’agir en son âme et conscience.
Attention ! Les auteurs de jeux ont un VRAI statut : écrivain, mais cela n’a rien à voir avec la protection des œuvres qui est toujours très compliquée, quelque soit le type d’œuvres.
Je n’ai rien à ajouter. Ce commentaire vise juste (en plus du like) à rendre cette news plus visible sur TT. Car c’est bien la meilleure chose à faire : dénoncer publiquement ce genre de pratique (sous réserve d’avoir des recoupements d’infos qui rendre la conclusion de plagiat indiscutable, ce qui est le cas ici).
la réponse va être au mieux qu’ils se sont inspirés du proto, il faudra trancher le “c’est la même chose mais c’est différent”… comme souvent dans les affaires de “plagiat”
Pour info et contrairement à ce que j’ai pu lire ailleurs, le boycott n’est pas illégal en France à moins que celui-ci n’implique une notion de discrimination ethnique ou autre.
Pour info et contrairement à ce que j’ai pu lire ailleurs, le boycott n’est pas illégal en France à moins que celui-ci n’implique une notion de discrimination ethnique ou autre.
inqualifiable mais ça va être interessant à suivre car ça fera peut être jurisprudence.
le marché evolue, il enfle, des regles devront être ecrites un jour …
Triste de nouvelle si c’est avéré… Mais comme on peut le lire dans beaucoup de commentaires, le secteur du jeu se développe, les intérêts gonflent et les travers de ceux qui ne cherchent que le profit facile font surface, c’est le prix à payer mais il faudrait effectivement être solidaire des victimes de ce “possible” plagiat et je suis d’accord avec Yahndrev
Il y a déjà eu jurisprudence en matière juridique et un certain nombre de cas de plagiats mais il est vrai que l’on tâtonne encore.
Quoi qu’il arrive, une action en justice n’est pas la panacée mais le recours ultime, après avoir épuisé toutes les autres options.
