The Phantom Society vient d’arriver sur les étals de nos boutiques. Mais de quoi donc s’agit-il donc se demandent les plus curieux.
Des auteurs, des illustrateurs et un éditeur.
“The Phantom Society” est signé, pour la mécanique, Hervé Marly et Frédéric Colombier. Mais la mécanique ce n’est plus suffisant pour faire un jeu, il faut aussi de bons illustrateurs, et là, ce ne sont pas moins que 2 pointures qui se sont collées aux pinceaux, Monsieur Naïade et Monsieur Vincent Dutrait. Et c’est FunForge qui a supervisé tout ça.
Déjà, là, il y a de quoi se dire que tout devrait bien se passer.
On en a déjà causé dans le poste.
Les plus attentifs ont déjà lu en février un petit texte, signé par le Docteur Mops, qui présentait le travail en cours sur le projet qui n’était pas encore tout à fait terminé parce que l’éditeur travaillait dessus (cliquez ici !). Les plus au fait auront pu essayer The Phantom Society lors du Festival des Jeux de Cannes du mois de mars. Ceux-là sont un peu au courant des tenants et des aboutissants. Mais les autres ! Les autres !? Ils se demandent bien de quoi il est question. Oui.
De quoi donc qu’il est question alors ?
The Phantom Society est un jeu qui peut se pratiquer de 2 à 4 joueurs. Certains vont jouer les fantômes et d’autres les chasseurs de fantômes. En fonction de votre objectif, vous n’aurez pas du tout la même chose à faire. Normal. On appelle cela un jeu asymétrique, ou un truc du genre.
Une nuit à l’hôtel.
Le plateau représente un hôtel de luxe, chaque tuile posée représente des pièces (chambres, bibliothèque, etc.), certaines richement meublées alors que d’autres moins, ce qui leur donne des valeurs. Dans cet hôtel, il y a 4 fantômes de 4 couleurs, et 4 zones de pièces de 4 couleurs aussi. En début de partie, les joueurs jouant les fantômes vont dissimuler secrètement les fantômes sur le plateau, 1 par zone. En gros, le fantôme bleu se cache dans la zone bleue, le rouge dans la zone rouge…
On va tout casser !
L’idée, c’est que les fantômes vont essayer de détruire les pièces les plus chères afin de marquer un maximum de point. Pendant ce temps, les chasseurs vont essayer de découvrir où ils se cachent.
Bhouuuuu !
À son tour, un joueur jouant les fantômes va pouvoir dévaster n’importe quelle pièce adjacente à la position cachée d’un des fantômes. Peu importe la couleur. Une pièce dévastée est retirée du plateau, ce qui laisse un vide. Ce vide est important, car lorsqu’un fantôme est en phase de destruction, on considère qu’une pièce lui est adjacente avec les espaces vides aussi ! Et c’est ultra important. Vous comprendrez en lisant le chapitre suivant, celui sur les actions des chasseurs…
Baouuuum !À son tour, un joueur jouant les chasseurs va retirer une pièce pour vérifier si un fantôme n’est pas dessous. C’est là qu’il va falloir user de déduction puisque vous avez pour indice les destructions des tours précédents. Si vous chopez un fantôme, il est retiré du jeu et ne pourra plus rien détruire. C’est bien. Mais vous laissez un trou, qui ne rapporte rien, certes, mais un trou quand même. Il vaut donc mieux réfléchir… |
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Si par contre il n’y a rien dans la pièce que vous visitez, c’est mal, parce que vous n’êtes pas très subtil et vous avez tout cassé, donc la tuile est rajoutée aux gains des fantômes… Il va donc aussi falloir réfléchir sur ce que vous cassez, d’autant que les fantômes auront eux réfléchis avant le début de la partie sur leurs placements hautement stratégiques…
Oui, mais comme je gagne ?
Pour les chasseurs, c’est simple, il faut qu’ils trouvent les 4 fantômes avant que ceux-ci n’aient cassé pour 45000$ de matériel (addition des valeurs des tuiles détruites). Pour les fantômes, c’est simple, il faut qu’ils aient fait au moins 45000$ de dégât avant de se faire attraper par les chasseurs.
Des variantes
La règle propose des variantes pour jouer à 2 ou à 3. Mais aussi un Master Game pour les super cerveaux de la destruction ou de la déduction.
Ce qui fait de “The Phantom Society” un jeu familial avec de la déduction dedans, un jeu tout gentil si on joue comme ça, à la va-vite sans se briser les neurones, mais aussi un jeu qui peut vous tordre les synapses parce qu’il y a de la vraie stratégie à base de déduction dedans. Rajoutez à cela un formidable travail d’édition grâce à des graphismes qui claquent et vous avez un jeu qui pourrait plaire à votre famille, vos amis si vous en avez… On n’est pas dans de la gestion de cubes en bois, ni dans du poussage de figurines, mais il en faut pour tous les goûts… |
“The Phantom Society” est donc arrivé en boutique là et il coute autour de 30€.
► La règle complète en français sur le site de l’éditeur, c’est par là !
“The Phantom Society”
Un jeu de Frederic Colombier & Hervé Marly
Illustré par Naïade & Vincent Dutrait
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 8 ans
Publié chez FunForge
Sortie là de tout de suite
Prix conseillé : autour de 30€