Les invocateurs de tous les peuples vont se battre pour Itharia. Dans Summoner Wars, vous allez incarner un invocateur qui va faire déferler ses armées pour détruire l’invocateur adverse. C’est un jeu de cartes 2 joueurs. Le master Set comprend 6 peuples (decks de cartes), un plateau cartonné, des dés et des pions (vie et soutien), le starter Set est un démarrage plus modeste avec 2 peuples, un plateau en papier glacé, des dés et des pions. À noter que les peuples proposés sont différents entre les deux starters. D’autres peuples vont venir enrichir le jeu au fil des mois (les lance ciels sont déjà sortis à l’heure où j’écris ces lignes). À noter que c’est la seconde édition du jeu, qui comporte quelques améliorations et une refonte totale de la charte graphique (que personnellement j’adore, les cartes sont splendides).
Ce qui frappe dès la première partie dans Summoner Wars est la fluidité des règles. En effet, le déroulement d’un tour est décrit sur le plateau et il suffit de le suivre, en gros presque pas la peine de lire les règles… Le but du jeu est tout simplement d’éliminer l’invocateur adverse. Les joueurs ont une main de cinq cartes et vont placer avant de commencer leur partie, leur invocateur, deux troupes et un portail (les portails servent à faire apparaître les troupes.) Les cartes sont de trois types : troupes, événement, portail. En début de tour, en dépensant votre mana, vous pouvez invoquer des troupes orthogonalement aux cartes portail en jeu. Puis vous déplacez au max 3 unités sur le plateau. Après les déplacements vient la possibilité de poser une carte portail si vous en avez une en main, vous pouvez combattre avec 3 unités à grands coups de dés. Pour finir, vous pouvez défausser des cartes en main pour gagner du mana et vous refaites votre main à 5 cartes.
Pour la plupart, les peuples du jeu répondent aux standards des univers médiévaux-fantastiques que nous connaissons, mais avec des variations intéressantes. Le gameplay de chaque peuple est vraiment très typé et renforce tant l’immersion que les tactiques. Les nains ont des colosses de glace qui vont être des portails mobiles permettant d’appeler des unités en profondeur, les humains sont des tanks, bardés de points de vie et de soigneurs, les squelettes vont faire réapparaître les morts et prendre vos âmes, les gobelins faibles, coûtent peu cher et ont de sérieux colosses pour les appuyer, les elfes maléfiques sont fort à distance et plein de vices, le peuple de la nature va renforcer ses troupes au fil de la partie etc... Chaque peuple a vraiment une identité forte, en plus, chacun a des unités spécifiques, des héros et de grosses créatures. Une véritable petite armée bien racée et pleine de particularités dans un petit deck.
Alors mon avis…Je n’ai pas joué à la V1, le graphisme de celle-ci ne m’attirait guère. Là, je trouve le jeu tout bonnement magnifique. Au-delà de l’aspect visuel, même si je me suis trahi avec le titre de l’article, je le redis, Summoners War Seconde édition est un énorme coup de cœur. Les parties ne sont pas trop longues, les parties sont passionnantes, les stratégies possibles sont innombrables, la rejouabilité est folle. Les divers peuples ont été creusés et offrent une myriade de possibilités, le gameplay sur le plateau offre des possibilités tactiques nombreuses elles aussi. Les dés apportent peu de hasard, car les ratios de réussite sont élevés, ils apportent juste ce qu’il faut pour amener un peu d’aléas agréable sans pour autant briser les stratégies les mieux huilées. Pour faire simple, en un mot comme cent, Summoners Wars est à ce jour clairement dans mon TOP 3 des meilleurs jeux de 2022 à ce jour.
). Mais je pense craquer un jour quand même 
