Pyramidion : Quand le BTP va

[Pyramidion]

One wonder

Pyramidion : Quand le BTP va

Esclaves, du haut de ces fondations de pyramides, deux semaines vous contemplent !

Forcément dit comme ça, cela a tout de suite moins de panache. En même temps mon gars, on n’est pas là pour palabrer alors tu te remets à bosser fissa sinon tu tâtes de mon fouet !

C’est vrai que le BTP est prospère sous le règne de Khoufou dit Khéops. On appelle ça l’époque Khoufou. Ce n’est pas le genre à pinailler longtemps pour ériger une petite tombe pour sa famille.
Vous et vos collègues contremaîtres êtes chargés de pourvoir au ravitaillement du matos.

Je te donnerais tous les bateaux…

Tous les bateaux du pays font routes vers Gizeh chargés à ras bord. À vous de faire en sorte qu’il y ait un bon équilibre entre les différentes denrées. Hey ! Boatoleth ! C’est pour toi les 250 chameaux ? Et la famille ça va ?

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Bienvenue dans “Pyramidion” ! Un jeu plein de ressources, de lieux et de personnages. Amateurs de gestion vous allez être servi par contre une petite mise en garde s’impose avant d’ouvrir la boîte… Ici les kubenbois sont des tuiles. Oui mais plein. Je sais. Psychologiquement c’est dur. Avec un peu de volonté, on s’y fait.

Après une petite installation de mise, vous allez donc effectuer très logiquement une série de manches divisée elles-mêmes en phases.

On commence par remplir les ports de bateaux.
Il y en a toujours 5 à chaque phase. On complète éventuellement les cartes déjà présentes. Sur celles-ci, sont indiquées les commandes requises.

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Louxor j’adooooore !

On remplit ensuite les différentes tuiles de sites. On suit la répartition indiquée sur a carte qui va bien. Les ressources non utilisées du tour précédent restent en place.

On se compte

Chacun récupère les 5 cartes de son personnage et 4 de plus tirées au hasard.

Au boulot !

Dans l’ordre du jeu, on choisit un site pour l’exploiter complètement.


Les joueurs peuvent prendre une ressource sur les sites pour chaque négociateur qui s’y trouve. C’est au choix si choix il y a.
Tous les joueurs qui le désirent vont ensuite pouvoir jouer une ou plusieurs cartes persos. Chaque perso possède son propre pouvoir.
Les cartes de bases que chacun possède, permettent de copier une autre carte posée (y compris celle d’un adversaire).
Parmi les pouvoirs spéciaux possibles, on trouve : Virer une carte adverse, mettre des malus aux concurrents, ajouter une ressource, etc. Une belle foire d’empoigne en quelque sorte.

Une fois les cartes posées, on les résout. Les cartes non spéciales se résolvent toujours dans le même sens.

On commence par les Révoltes (Pas content ! pas content !) en ajoutant autant de pions révoltes que le montant des cartes.
En cas de révolte, il faudra avoir assez d’influence avec vos personnages sous peine qu’ils rentrent tous à la maison bredouilles sous des jets de pierre et les dattes trop mures.

Viens ensuite les Tortionnaires. Le joueur qui a le plus d’influence ajoute un de ses Tortionnaires sur le site. Quand vous possédez un Tortionnaire sur un site vous pouvez allez chercher une ressource dans la réserve. Ils bossent mieux quand on les fouette…

Dans la parade suivent ensuite les Négociateurs. Celui encore présent qui possède le plus d’influence en négo placera un de ses pions sur le site.

Viennent enfin les Marchands, un peu en retard mais efficaces. Le joueur qui a le plus d’influence en marchandage remporte toutes les tuiles. Enfin celles qui restent. Fallait pas se lever si tard.

Ensuite on passe au site suivant. Et au suivant. Etc.


Qui joue en premier ?

Comme les persos, chaque site possède son petit pouvoir à lui. C’est à Gizeh qu’on peut récupérer les jetons de l’ordre du tour. Celui qui a pris le 1, par exemple, commence. À Alexandrie où tout commence et tout finit, J’ai plus d’appétit, Qu’un Barracuda, Je te mangerai crue si tu n’me retiens pas. Enfin je crois. Pas sûr. Mieux vaut regarder dans les règles.

On charge !

C’est enfin le moment de remplir les bateaux. Cela se fait aussi dans l’ordre du tour. Le joueur choisit la carte bateau qui l’intéresse et montre qu’il possède bien les denrées demandées (Chameau, Bois, Nourriture, Pierre, Ouvrier, Statue). Hop! Il prend la carte et la planque devant lui face cachée.

Mais comment on gagne ?

Sur les cartes bateaux, en fonction de la complexité du chargement, vous avez des points de victoire indiqués. Dès que vous en avez 10 ou plus, la partie s’arrête et vous avez gagné.

Vous avez gagné quoi ? Le droit de poser la dernière pierre de la pyramide nommée Pyramidion ! Il est cool le pharaon. Il savait que cela vous ferais plaisir. Bon ok, faut grimper là-haut avec ce machin qui pèse des tonnes sous un soleil de plomb mais avouez que c’est autrement plus classe que de se vautrer parmi des esclaves nubiennes avec de l’or plein vos coffres !


Yannick Gervais, l’auteur du jeu fait donc sa première apparition sur la base de données de Tric Trac. Pour la peine, il aura le droit de grimper sur le toit ! À noter que l’auteur est passé par la machine à incubation de ForgeNext avant édition. Un jour nous vous expliqueront exactement ce que font ces gars là dans l’ombre. Brrrrr !

Une fois de plus, vous savez tout ou presque.

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“Pyramidion”

Un jeu de Yannick Gervais
Illustré par Oliver Schlemmer
Publié chez White Goblin Games
Pour 2 à 4 contremaîtres d’au moins 10 ans
Public Connaisseur
Durée estimée de partie : 60 min
Disponible depuis peu dans les 40€

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Ma bonne surprise d'Essen. Un beau jeu profond avec une énorme intéraction.

Je le conseille vivement.