C’est presque six mois après son lancement officiel à Essen que “Pony Express” arrive finalement dans les boutiques françaises, en français. Oui, ce jeu de Antoine Bauza et Bruno Faidutti n’était, jusque là, disponible qu’en version internationale, en anglais. Pas mal de joueurs piaffaient d’impatience parce qu’ils avaient pu essayer le jeu sur divers salons et qu’ils attendaient la VF.
“Pony Express” est un jeu de course basé sur les dés de poker, le péché mignon de Bruno Faidutti. A son tour, le joueur lance les cinq dés et il peut en relancer autant qu’il le souhaite tant qu’il a de l’or. La combinaison réalisée permettra d’avancer plus ou moins vite sur le plateau et il faudra parfois bluffer en mieux voire en moins bien pour atterrir sur une case aux effets pas trop néfastes. Certaines cases ont même des effets positifs comme les étapes aux relais du Pony Express qui permettent de s’équiper de divers objets destinés à embêter les adversaires. Les mines d’or permettent de trouver de l’or qui permettra de payer les girls du saloon de soudoyer le shérif mais les indiens peuvent faire reculer un cavalier trop téméraire.
En s’arrêtant là, le jeu est sympa mais il lui manque ce petit plus qui fait la différence. Ce plus, c’est qu’à chaque fois que deux personnages se retrouvent sur la même case, ils s’affrontent dans un duel qui fera briller l’œil des anciens fans de “Supergang”. Pendant qu’un troisième larron peut faire la musique de “Il était une fois dans l’Ouest”, chacun des deux protagonistes se place à un bout du plateau et ils vont alors utiliser les dés à la façon de billes pour tirer sur l’adversaire. Malheureusement pour elles, il peut arriver que “d’innocentes” victimes prennent des balles perdues au passage envoyant directement le tireur incompétent en prison. Lorsque ce sont au moins trois joueurs qui se retrouvent sur une case, le duel se transforme en bon vieux poker autour d’une table.
La fin de course donne lieu à deux fins possibles : Le “Last man standing” et le “Jackrabbit”. Dans le premier cas, si un joueur arrive avec peu d’avance sur les autres, il va devoir se préparer pour un duel final avec le deuxième. La deuxième fin se produit si le premier a suffisamment d’avance pour avoir ridiculisé tous ses adversaires. Il délivre alors tranquillement son courrier et remporte la partie.
“Pony Express” est d’abord et avant tout un jeu d’ambiance et celle-ci est rapidement survoltée. Preuve que le jeu est une réussite.
Ce jeu est vraiment sympa, je n'ai pas pas eu la patience d'attendre la VF et j'y joue depuis quelques temps déjà : on ne s'en lasse pas, ambiance garantie !
J'ai du mal à comprendre les similitudes avec DICE TOWN... Plagiat, espionnage ludique... Je ne crois pas que ce genre de pratique serve l'univers du jeu. Ouvrons le débat.**
Les jeux Pony Express et Dice Town n'ont absolument rien de commun.
Le matériel est très similaire parce que les éditeurs se connaissent. Donc, quand Philippe a décidé de publier Pony Express, il a passé un coup de fil à Hicham en lui demandant où il avait acheté les pépites, les dés, les gobelets… Ce n'est pas plus compliqué que cela!**
Il n'y a aucun débat à ouvrir, ce n'est pas parce que deux jeux ont le même thème et qu'une partie du matériel est similaire car adapté qu'il s'agit d'un plagiat, et ici Bruno a résumé la question, c'est moi même qui ait demandé à Hicham son fournisseur, adresse qu'il m'a fournit bien volontiers, adorable comme toujours, et chez qui nous avons récupéré des pièces standard du catalogue (et non spécifiques à Dice Town).
Se poser des questions est légitime, ne pas prendre la peine de se renseigner (ne serait-ce qu'en lisant les autres news au sujet de Pony Express ou le forum) et se fendre d'un commentaire à la limite de la diffamation sert encore moins l'univers du jeu.
En fait, il suffit de lire les règles des deux jeux qui sont disponibles sur leurs fiches respectives, pour se rendre compte que les jeux sont complètement différents. Mais c'est vrai il y a un effort à faire...
Sinon il me semble qu'il y a une erreur dans la brève: elle indique 2 à 5 joueurs alors qu'il me semble que c'est plutôt 3 à 5.
D'autant moins de débat à ouvrir que lorsque notre jeu a été terminé au stade du prototype, ludo et moi l'avons fait jouer à Bruno Faidutti (c'était lors d'un we ludique à Anse si ma mémoire est bonne), pour lui demander si la proximité du matériel (dés de poker) et de la thématique lui posait problème ou pas.
Après avoir joué, les deux mécaniques et feeling de jeu étant finalement assez éloignés malgré cette proximités thématique, il a été décidé que nous présenterions nos jeux en parrallèle...
Ce genre d'anecdote montre que les éditeurs et les auteurs dans notre microcosmes sont plus prompts à se donner des coups de main plutôt qu'à se tirer dans les pattes. Merci de nous avoir donné l'opportunité de pouvoir le montrer à tous ! ;-)