Play & Win prévoit 3 jeux avec Sans-détour

[Barbarossa][Praetor - Pour la gloire de Rome][Sentinels of the Multiverse]

Les frontières entre les différents types de jeux sont de plus en plus permissives. La preuve, un éditeur de jeux de société vient de se rapprocher d’un éditeur de jeu de rôle. Play & Win fait ami-ami avec Les Editions Sans-Détour. De cette association, de cette alliance, 3 projets sont nés.

Du communiqué de presse.

Je ne vais pas vous mentir, nous n’avons joué à aucun des ces projets, donc nous allons faire simple. Oui. Très simple. Nous allons copier coller ce que nous dit le communiqué de presse. Oui.

Preator, Pour le Gloire de Rome.

Praetor est un jeu de développement d’une cité romaine. En l’an 122, l’empereur romain Hadrien commande la construction d’un mur pour isoler les barbares du nord de la Bretagne. Pour réaliser ces travaux et développer la cité voisine, Rome envoie cinq ingénieurs. Leur but : assurer la prospérité de la ville et ériger le mur, afin d’accumuler des points Faveur. À la fin, un seul deviendra Praetor, pour la gloire de Rome !

Default

« Rome ne s’est pas faite en un jour »

Chaque tour, les joueurs placent des Ouvriers sur les Tuiles de la Cité, récoltent des ressources, améliorent le Moral de la ville, recrutent des Ouvriers novices ou gagnent des points de Faveur. Ils peuvent affecter des Ouvriers à la construction de nouvelles Tuiles de Cité ou dépenser des ressources pour édifier le Mur d’Hadrien. À la fin de chaque tour, il faut payer les ouvriers, sinon l’humeur des citoyens se détériore. Les Ouvriers gagnent de l’expérience et sont plus efficaces, mais ils partent en retraite et doivent être remplacés.

La partie s’arrête quand la ville a atteint sa taille maximale ou quand le Mur d’Hadrien est enfin achevé. Le joueur ayant le plus de points de Faveur est nommé Praetor et remporte la partie.

Ce qui est bien, c’est que la règle complète est en ligne, alors autant aller la lire. Le jeu va bientôt arriver en boutique et coutera 45€. L’éditeur fait un cadeau aux 100 premiers qui précommanderont « Preator ». Ils recevront 3 cartes tuiles promotionnelles exclusives.

► La règle officielle, cliquez ici !

Barbarossa

Barbarossa était le nom du plan d’invasion de la Russie par l’Allemagne. Rien n’a changé, sauf les uniformes… Barbaros sa est un jeu de cartes sorti chez Arc Light, un éditeur japonais. Mais pour éviter de montrer des vraies armes qui tuent des vrais gens ou d’utiliser des images d’époque, chaque carte est magnifiquement illustrée par un dessinateur de manga. Résultat : les joueurs se livrent à une guerre en dentelle, autour d’une mécanique de Deck Building. Le but du jeu est de conquérir Moscou et les points de victoire sont acquis en prenant des objectifs.

« Chef de char à chearleader »

Le jeu se compose de 305 cartes : Ressource, Unité, Stratégie, Etat-Major, Objectif et Événement. Chaque joueur commence avec quelques cartes ressources et infanterie légère. Un tour de jeu se déroule ainsi :

• La phase Initiale permet de réactiver les cartes épuisées au tour précédent.

• La phase Tactique permet la pose de cartes, en payant leur coût tactique.

• La phase de Combat permet d’utiliser les capacités des cartes pour atteindre une valeur en combat permettant de vaincre une cible, qui est prise si on égale ou dépasse sa valeur.

• La phase de Renfort permet d’acquérir de nouvelles unités en payant le coût de soutien.

• Les cartes utilisées ou nouvellement acquises sont défaussées. Le joueur conserve une carte non activée dans sa main et pioche quatre cartes de son deck.

• Prêt pour un nouvel assaut.

Au fil du jeu, on apprend à optimiser le potentiel de ses cartes et surtout à ne pas regarder les illustrations qui déconcentrent le chef d’état-major qui sommeille en nous.

Le jeu est prévu pour 2 à 5 joueurs et sera disponible bientôt. Au printemps en somme.

Sentinels of the Multiverse

Sentinels of the Multiverse est un jeu coopératif pour deux à cinq joueurs. Les joueurs forment une équipe de super héro affrontant un méchant surpuissant. On tire d’abord une carte du méchant et on résout ses effets. Puis c’est au tour des joueurs. Durant son tour, un joueur peut jouer une carte de sa main, utiliser l’un de ses pouvoirs et enfin piocher une carte. Enfin, on tire une carte Environnement que l’on résout – et c’est à nouveau au tour du Vilain. La mécanique est très simple, mais regorge de subtilités : les pouvoirs se complètent, les environnements avantagent ou pas le méchant, etc. Chaque carte est illustrée à la façon d’un Comics et possède un bulle de texte, permettant de faire dialoguer les personnages et de donner du relief à l’affrontement !

Voilà, vous savez tout ce que l’on sait. Bien sûr, nous reviendrons sur ces jeux le jour où nous aurons joué. Sans doute…


« Praetor - Pour la gloire de Rome »
Un jeu de Andrei Novac
Illustré par David Szilagyi
Publié par Editions Sans-Detour, NSKN Legendary Games, Play & Win
2 à 5 joueurs
A partir de 12 ans
Langue de la règle: France
Durée: 75 minutes
Prix: 40,00 €


« Barbarossa »
Un jeu de Atsuo Yoshizawa
Illustré par
Publié par Editions Sans-Detour, Play & Win
2 à 5 joueurs
A partir de 12 ans
Langue de la règle: France
Durée: 60 minutes
Prix: Non renseigné



« Sentinels of the Multiverse »
Un jeu de Christopher Badell, Paul Bender
Illustré par Adam Rebottaro
Publié par Greater Than Games
2 à 5 joueurs
A partir de 8 ans
Langue de la règle: Etats-Unis
Durée: 60 minutes
Prix: 30,00 €


3 « J'aime »

Enfin une VF pour Sentinels of the Multiverse !

J'espère que le succès commercial sera au rendez-vous car j'aimerais aussi avoir les extensions qui existent en VO !

Autant, au premier abord, Preator a l'air intéressant, autant Barbarossa... comment dire ?

Afficher ouvertement petites culottes et croix de guerre germaniques afin d' "éviter de montrer de vraies armes qui tuent de vrais gens", vous m'en voyez pantois. Je suis assez dubitatif sur le choix de certains éditeurs quand aux limites du bon goût (pour ne pas dire de la faux-culserie).

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C'est surtout que Barbarossa, lorsqu'on lit le résumé des règles on a l'impression de lire celui de Magic...

Barbarossa est plus un Dominion-like. Et n'oublions pas que le jeu est initialement édité par des japonais, particulièrement friands de petites culottes. Au delà de la bien-pensance franco-française de certains, moi je préfère souligner les éditeurs qui osent ce genre de pari. On aime ou on n'aime pas (question de goût encore heureux ^^), mais il a le mérite d'être original (car pour le coup, je préfère le parti pris graphique Barbarossa à celui de Dominion...)

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Cher Monsieur Gomelon,

C'est une question de culture, le japon n'a pas du tout la même approche et le même ressenti sur la seconde guerre que nous pouvons l'avoir ici...

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Praetor précommandé sur le site partenaire qui faire, comme d'habitude, une belle ristourne et un gros bonus de précommande par rapport à son prix, pourquoi? je ne sais pas, mais je prends :)

à Gomelon et Yomgi44

On est loin du Magic. Je connais El Alamein et je peux dire que ça dépote 10 fois plus qu'un Dominion et dans la réflexion et dans l'accroche du thème !!! Une première pour un DB en cartes !

Et pour les grenouilles de Bénitiers, il y a une version photo N&B à la place des petites culottes que l'on oublie très vite tellement on cogite : et ma femme (40ans) adore El Alamein et n'est point choquée car la mécanique et le thème "passe dessus" !

Petites culottes et croix de guerre germaniques ? Je prends de suite !!

C'est bien la première fois qu'on me colle l'étiquette de "bien pensant" et de "grenouille de bénitiers"... je pouffe !

Non, sans rire, loin de moi l'idée de vouloir critiquer la qualité ludique du jeu (que je ne connais pas), ni la culture japonaise dans sa globalité. Chaque culture a ses hauts et ses bas, nous, nous avons bien "produit" Lagaf, Cauet ou Candéloro.

C'est clairement l'approche de l'éditeur francophone qui m'a fait réagir. Déjà à la base, s'il édite le jeu tel quel (pour une fois qu'un graphisme japonais est conservé faut que ça tombe là-dessus, c'est vraiment pas de chance), il doit bien se douter qu'il joue avec les nerfs de certains. Mais j'ai surtout réagit au communiqué de presse qui est un modèle de mauvaise foi : la guerre et les armes qui tuent des gens c'est mal, alors nous remplaçons tout ça par des jeunes adolescentes en petite culotte, c'est plus fun. Mais bon, je ne voulais pas lancer un débat, c'était juste une petite note d'humeur personnelle.

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ça m'a l'air bien Praetor, le système de vieillissement des ouvriers est sympa, surtout qu'il faut finalement leur payer leur retraite après !!

sinon le reste semble très classique mais de bon gout !!

S'il est vrai que son allure politiquement incorrect mal assumée par Play&Win (qui en même temps essai de le vendre en Europe, chose peu évidente) peu choquer, Barbarossa est un petit miracle pour moi. En effet, c'est un jeu de l'excellent éditeur japonais Arc Light dont bon nombre de projets me font de l'oeil depuis bien des années, dont Barbarossa. Il faut savoir que ce jeu possède des critiques dithyrambiques sur l'excellent site BoardgameGeek, comme son petit frère El Alamein, encore plus acclamé. Si je lorgnais sur les américains pour espérer une traduction, en cours sur Kickstart en ce moment même (Japanime Games ayant traduit le très bon Tanto Cuore du même éditeur), je n'avais aucun espoir de le voir traduit un jour en français, cela va pourtant être chose faites, et je ne peux que souhaiter un très grand succès à ce jeu en rêvant de voir Play&Win continuer sur sa lancée des jeux Arc Light comme El Alamein, Kuni Tori, ou l'humoristique Dynamite Nurse Returns. (Pour la petite histoire, des esprits chagrins ont critiqué le fait de jouer des allemands, les wargamers ont dû bien rire...)

Pour Barbarossa, un goodie, "ilsa la louve du goulag" est il prévu ?

Ca a l'air d'arrÂcher du slYpe Barbarossa! :oD