Memoarrr ! Memory te salutant

Pourtant j’ai le sens de l’orientation… C’est surement par ici…

Planquer ses trésors sur une île c’est bien mais il faut s’assurer de pouvoir les retrouver ensuite. Et visiblement sur cette île là, il est bien question de planques parce que des trésors il y en a. Un volcan aussi…

Je n’en reviens pas. Chaque fois que l’on me présente un memory, je lève les yeux au ciel tout en haussant les épaules en faisant pfff ! avec la bouche. Ce qui démontre à la fois d’une bonne coordination corporelle qui dévoile assez bien mes mauvaises dispositions mémorielles. Et pourtant, il est encore des memoryz qui arrivent à me surprendre. Et Memoarrr ! est de ceux là.

On retrouve la fameuse grille de cartes retournées. Côté écran de fumée. L’équivalent pour les mémoryz du brouillard de guerre pour les jeux de guerre. Nous avons donc 24 cartes lieux et au milieu une pile de cartes Trésor recouverte des cartes Volcan.

Tout volcan ma pauvre dame !

Chaque joueur commence par prendre secrètement connaissance des trois cartes qui se trouvent juste devant lui. Puis on les replace après les avoir mémorisées. C’est une petite aide de départ. Du moins pour ceusses capables de mémoriser 3 cartes.

Chaque joueur va ensuite tenter de retrouver son chemin vers le trésor. On retourne une première carte (pas une des trois qu’on a déjà vu car se serait trop facile). Dessus nous découvrons un animal dans un environnement. Le joueur suivant doit alors retourner une nouvelle carte et, pour progresser vers le trésor, il doit retourner une carte avec soit le même animal, soit le même environnement. Si ce n’est pas le cas alors il se prend un coup de Volcan en piochant la première carte Volcan. C’est fini pour lui pour cette manche. Forcément, à force de se tromper, il n’y aura plus de cartes Volcan. Le dernier joueur encore en vie gagne donc la première carte Trésor. Les morts reviennent à la vie, on repose les cartes Volcan au centre et c’est reparti pour un tour.

Au début c’est un peu la cata mais au fur et à mesure on connait les emplacements des cartes. Enfin les autres parce que moi, à ce stade, j’ai déjà oublié mes trois premières cartes…

Les cartes Trésor, on prend forcément ce qui vient. Et tous les trésors ne se valent pas. C’est le côté pochette surprise du jeu. Si vous avez été traumatisé dans votre enfance par une pochette surprise défectueuse, vous pouvez tout aussi bien classer les trésors par ordre croissant. Plus la partie avance plus les récompenses seront belles.

Un petit truc astucieux permet de déterminer le premier joueur de la manche suivante : sur les cartes volcans apparaissent des oiseaux. Le joueur qui s’est mangé le volcan avec le plus de volailles sera le premier joueur.

Trop fastoche pour vous ?

Alors passons au mode expert. On joue de la même manière que précédemment mais cette fois quand nous réussissons notre tour de jeu (même animal ou même lieu), l’animal qui apparait sur la dernière carte découverte vous offre son pouvoir spécial de la mort qui tue.

  • Le Pingouin permet d’aller voir en secret une carte non retournée.
  • Le Poulpe permet d’échanger sa carte avec une autre adjacente. Fouteur de m…
  • Le Morse nous permet d’interdire au joueur suivant de retourner une carte que l’on désigne. Quel sale flic ce Morse !
  • Le Crabe permet de rejouer tant qu’on trouve une liaison avec un autre Crabe.
  • La Tortue… ne fait rien. Elle s’en fout de nous la Tortue !

Si un petit mémory malin et particulièrement compétitif vous tente, en voici un très efficace avec des illustrations choupies.

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Personnellement j’adore, c’est mon jeu parfait de fin de soirée (ça ou Mission Pas Possible ou Fantasy Realms)

Certains pouvoirs me font penser à ‘La chasse aux Gigamons’.