Quelques jours après les explications des règles de “Livingstone”, voici la partie qui s’est jouée dans la foulée avec ces messieurs de chez Schmidt. Une partie largement gagnée par les verts, des pions fourbes à poil long mais qui aura surtout dévoilé la fourberie de plusieurs joueurs à la table.
Tout cela pour se faire une idée encore plus précise de ce jeu assez léger qui demande tout de même réflexion et stratégie malgré l’usage important des dés. La vidéo est un chouille longue, presque 20 minutes, mais il suffit des six ou sept premières minutes pour se faire un bon jugement sur les mécanismes. Le reste c’est pour le plaisir. POur information, la partie réelle a duré moins de 45 minutes.
“Livingstone” est un jeu de Benjamin Liersch qui retrace la remontée du Zambeze par David Livingstone autour de 1849.
Pour ceux qui sont allés au moins jusqu’à la 14e minute du film et qui ont été outrés par ce qu’il y ont vu, ils peuvent exprimer leur soutien en rejoignant le groupe Facebook “Soutenons Julien contre l’infâmie ludique”.
Je trouve étrange de souligner que le jeu " tout de même réflexion et stratégie malgré l'usage important des dés". La part de hazard de la pioche des gemmes, des cartes á effets dont l'éboulement rajoutent beaucoup plus de chaos que les dés. Un groupe de dés reste encore un choix libre pour le joueur, réducteur surement, mais pas fataliste comme de piocher 6 gemmes noires ou une carte inutile...
Rien d'étrange, juste dans l'inconscient collectif, dé rime avec hasard forcément, mais là, il n'empèche pas la reflexion et ils sont le moteur du jeu. Il est donc important, il nous semble en tout cas, de signaler la chose, de dire que les dés n'empèche pas de réfléchir. Après, c'est sûr que piocher dans le sac ou subir les cartes, c'est du chaos et du hasard avec de la chance dedans, mais cela n'empêche pas la réflexion et la stratégie en amont, juste cela peu, aux yeux de certains (les miens par exemple), la rendre veine (la reflexion et la stratégie)...
Cette vidéo confirme ce que je pensais du jeu, c'est à dire très plaisant.
Pour ma part, comme j'ai de l'imagination, l'imprévu et donc le hasard ne me gêne pas dans un jeu d'aventures africaines. Au contraire ça participe même à l'ambiance de la partie.
Le thème d'un jeu, ça sert aussi à l'immersion. Livinstone n'avait pas un gramme d'éléctronique embarquée dans son bateau, alors tout contrôler et tout prévoir...