Les Carnets du Pousse-Pixels : Double Rumble, Stage 3...

[Double Rumble]

“It’s too bad you’re not double-jointed. Because if you were, you’d be able to bend over and kiss your a… goodbye!”

Comme je le disais dans l'épisode précédent, dans Double Rumble, vous (et votre éventuel/le coéquipier/ière) affrontez des vagues d'Ennemis de plus en plus coriaces au fur et mesure de votre progression dans le jeu

Il existe 76 Ennemis, ou cartes Ennemis, dans le jeu, donc potentiellement 76 Ennemis différents qu'il vous faudra vaincre...

Du coup, première contrainte : il fallait trouver un système de création d'Ennemis qui permette une assez grande diversité, sans pour autant faire 76 Ennemis uniques, 76 illustrations différentes, ce qui aurait fait exploser le budget :)

Pour faire rapide, il a donc été convenu de dresser 6 silhouettes différentes d'Ennemis, d'après les grands archétypes que l'on peut voir dans ce genre de jeu : un mec lambda, une fille lambda, un type balèze, un type très costaud et un peu "large", un type tout maigre et agile, un chien.

Présentés ici en croquis, dans leur plus simple appareil...(sauf pour le type tout maigre ; il me semble avoir zappé cette étape pour celui-là...)...

...et puis une version avec vêtements :

Un p'tit "work in progress"...

Et enfin, voici le résultat final de chacun d'entre eux :

Puis, ces 6 archétypes/silhouettes/modèles de base ont été déclinés en 1 à plusieurs variantes, en jouant sur les accessoires, les coloris, etc...mais en partant de la même pose. En plus de limiter les coûts de production, on respectait par cette "astuce" le même type de procédé utilisé dans les jeux vidéos de cette époque pour produire des vagues d'ennemis "différents". (Procédé renforcé par le fait que chaque ennemi portait, parfois, à côté de leur barre de vie, un petit nom bien à eux ; chose que nous n'avons pas pu faire, malheureusement, toujours faute de place.)

ça m'a donc permis de "retomber en enfance", en jouant à "Dessinons la mode"...(J'ai pris un certain plaisir à dresser ces panoplies, et j’eus pu en dessiner maintes et maintes autres si d'aventure le budget et le temps l'eussent autorisé...)

Chaque élément ( cheveux, accessoires, différents modèles de bras, etc...) était dessiné sur un "calque" différent, ce qui permettait ensuite au graphiste de composer son propre personnage, en cochant et/ou cachant les éléments qu'il souhaitait voir ou ne pas voir.

(Pour la démonstration, les éléments sont présentés ici en mode "éclaté". On peut voir par exemple ici que je n'ai pas traité les parties du corps qui étaient cachés sur chaque modèle par le blouson.)

Pour la deuxième contrainte de production de ces 76 Ennemis, là, tout était de ma faute... Mais...il va falloir patienter jusqu'au prochain article ! :)

Merci d'être passé par ici et à bientôt !

(En bonus musical, je vous conseille cette fois-ci le morceau Savage Streets, de l'album Terror 404, de Perturbator. Un petit bijou de Synthwave, qui fait donc pas mal référence au film Savage Streets (Danny Steinmann-1984), avec, comme actrice principale, Linda Blair ( la fille possédée de l'Exorciste), en "vigilante" implacable. )

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