L'Interview de L'orange Bleue : Captive de Makaka

L'Interview de L'orange Bleue : Captive de Makaka

Pour cette seconde interview de l’Orange Bleue, Nous profitons de la sortie prochaine de la nouvelle BD dont vous êtes le héros : Captive, pour interroger les différents acteurs du projet de la société Makaka.

A Savoir :

Shuky est le gérant de Makaka édition et le scénariste de plusieurs des BDs dont vous êtes le héros déjà parues,

MC est le dessinateur de Captive,

Manuro est le scénariste de Captive.

Captive, sortie prévue pour le 20 novembre 2014

A vous de jouer :

quelles questions souhaitez-vous poser à nos trois invités ?

“Vous qui venez du monde de la BD, comment percevez-vous le monde du jeu de société ?”

Allez en 1

“Vous êtes finalement une des seules sociétés présentes dans ces deux univers… Quels sont selon vous les points communs et les différences entre ces deux univers ?”

Allez en 2

“Comment se passent les relations entre éditeurs, auteurs et illustrateurs pour la création d’une BD dont vous êtes le héros ?”

Allez en 3

“Votre nouvelle BD dont vous êtes le héros “Captive” risque de beaucoup plaire aux joueurs que nous sommes, en aviez-vous conscience lorsque vous avez travaillé sur ce projet ?”

Allez en 4

“Combien de tomes sont prévus pour chaque série ?

Allez en 5

Shuky, pouvez-vous nous présenter en quelques mots chacune des séries et le public visé ?

Allez en 6

[1] Vous qui venez du monde de la BD, comment percevez-vous le monde du jeu de société ?

Shuky : “C’est un monde riche, avec beaucoup de diversité, de jeux différents, d’univers différents. En ce qui me concerne, c’est toujours un plaisir de visiter une boutique de jeux et de découvrir tout ce qui se fait.”

MC : “Je ne suis moi-même pas très versé dans le jeu de société (on peut aussi traduire par « quasiment inculte dans ce domaine »), mais je perçois que ce monde est vaste, très varié, prolifique et porté par une grande communauté de passionnés…

A côté de ça, je suis tout de même assez sensible à la dimension ludique… Notamment à travers les jeux vidéos dont j’abuse copieusement. Étant dessinateur, peut être que j’ai besoin de quelque chose de fondamentalement visuel à quoi me raccrocher pour jouer. J’ai tendance à rechigner lorsqu’il faut lire des règles !”

Manuro : “De mon côté, je viens plutôt du monde du jeu et découvre l’intérieur de l’univers BD.

Les jeux de société, c’est l’une de mes deux grandes passions avec les bouquins. A 8 ans j’avais mon Risk, à 11 ans ma boîte de Donjons et Dragons, à 14 ans mon Zargos, etc…

Donc j’ai pu le voir évoluer car je pratique toujours les jeux de plateau.

Quand j’étais ado à la fin des années 80, les jeux de société se résumaient à ce qu’on trouvait dans les supermarchés, avec les grands classiques et les adaptations de jeux télévisés. Les jeux de plateau n’étaient qu’une rareté pratiquée par les geeks de l’époque, avec seulement une dizaine de boîtes différentes vendues en magasins spécialisés où les jeux de rôle étaient plus répandus. Maintenant, l’offre est incroyable, on est vraiment dans l’âge d’or du jeu de plateau. Ce n’est pas devenu un loisir grand public mais ça s’en approche tout de même. Difficile de trouver des gens qui n’ont jamais touché à un Time’s up, un Dixit, ou à un Loups-garous…

Depuis le nombre d’années que ce phénomène perdure et s’accroit, je pense (et j’espère) que les jeux de société sont encore promis à un bel avenir.”

[2] Vous êtes finalement une des seules sociétés présentes dans ces deux univers… Quels sont selon vous les points communs et les différences entre ces deux univers ?

Shuky : “Le point commun principal, c’est la passion. On sent que dans les deux mondes, il y a un nombre incroyables de passionnés, de gens qui suivent assidument les sorties, qui se renseignent, échangent sur les forums etc… Les auteurs, eux, travaillent sur leur projet comme si il s’agissait d’un bébé. On sent que dans le monde de la BD ou du jeu, les auteurs sont très fiers de leur créations.

Ensuite, comme pour le cinéma, il y a l’aspect visuel et scénaristique qui sont en commun. Il y a d’ailleurs quelques auteurs de BD qui illustrent pour les jeux, et inversement. L’image, le visuel, sont très importants dans les deux univers. A l’identique, le scénario est primordial.

La différence frappante, en tout les cas de ce que j’ai vu en allant au festival de Cannes, c’est la bonne ambiance et la bonne entente entre tous les acteurs du monde du jeu. J’ai été surpris de voir les éditeurs être très proche, s’échanger leur nouveauté, conseiller tel ou tel auteur. Dans le monde de la BD, ce n’est pas du tout comme ça. J’ai l’impression qu’on se prend, à tort, beaucoup plus au sérieux. Chacun dans son coin…Alors bien sur, on échange avec un ou deux éditeurs, mais généralement, ça ne va pas plus loin.

Autre grosse différence, toujours en me basant sur mon expérience à Cannes. En comparaison avec un festival BD comme celui d’Angouleme, le rapport avec le public est très différents. A Cannes, je sentais que les gens voulaient vraiment découvrir. Ils prennent le temps de s’arrêter, de tester les jeux, de parler avec les éditeurs ou les auteurs. Il y a un réel échange. A Angouleme (qui je pense, est comparable à Cannes) c’est beaucoup plus “froid”. Les gens passent, s’arrêtent (pas toujours), tournent deux ou trois pages, et s’en vont. Bien sur, je fais un raccourcis, heureusement, tous ne sont pas comme ça, mais c’est en tout les cas plus généralement ainsi que ça se passe.”

Manuro : “Les BD et les jeux étaient autrefois deux loisirs surtout pratiqués par les jeunes, des activités plutôt considérées comme immatures à quelques exceptions près. Maintenant, elles sont appréciées par presque toutes les catégories d’âge.

L’offre s’est d’ailleurs adaptée, élargie et diversifiée en conséquence. S’il y a toujours les albums franco-belges et jeunesse, le monde français de la BD s’est enrichi des mangas et des comics, désormais bien plus répandus. De la même façon, les jeux de plateau proposent maintenant pour tous les goûts et tous les âges : pseudo-éducatifs, améritrash, eurogames, jeux d’ambiance… Avant, si on ne connaissait pas les endroits très spécialisés, on prenait surtout ce qu’il y avait!

Par contre le monde du 9ème art est bien plus âgé. Les BD ont évolué sur une période plus longue que les jeux de plateau, certaines sont chargées d’histoire. Quand on pense à l’ancienneté des Pieds Nickelés ou de Popeye, à l’influence qu’a eu Tintin ou Astérix sur des générations de lecteurs dans tous les pays, c’est vertigineux. On pourrait évidemment parler de dinosaures ludiques comme Diplomacy ou le Monopoly mais à mon sens ce n’est pas comparable.

L’ampleur n’est pas la même mais justement, dans notre société de loisirs, le monde du jeu a peut-être la possibilité de s’épanouir de la même façon à travers le temps.”

[3] Comment se passent les relations entre éditeurs, auteurs et illustrateurs pour la création d’une BD dont vous êtes le héros ?

MC : “En l’occurrence, je préfère « dessinateur » à « illustrateur »… L’illustration, c’est quelque chose de très spécifique et la BD en est une autre… Au moins, « dessinateur », c’est suffisamment vague pour englober les deux.

La BD dont vous êtes le héros, c’est un espèce d’ODNI (Objet Dessiné Non Identifié) : les éditions Makaka se sont lancés dans une aventure très particulière avec ce concept, mais pour des auteurs c’est assez grisant parce qu’on peut expérimenter beaucoup de choses… Pour ma part, je ne peux que les soutenir totalement pour ce projet que je trouve à la fois ambitieux et généreux.

Alors c’est un travail d’équipe avant tout… Beaucoup de concertations sur à peu près tous les points… De la mise en scène aux dialogues en passant par l’équilibrage du gameplay.

Pour moi, la BD dont vous êtes le héros, c’est un genre tout à fait à part. C’est de la BD, mais c’est aussi un jeu… Du coup tout reste encore à inventer. On ne peut pas encore connaître ce qu’est la forme classique de ce type de BD, c’est à nous de la forger et c’est très stimulant. Mais ça implique aussi beaucoup de réflexion sur la forme pour que les deux composantes (BD et Jeu) soient complètement présentes et s’imbriquent parfaitement et de manière cohérente. Alors quand on s’attaque à un challenge pareil, tout le monde donne le maximum.”

Manuro : "Dire qu’il s’agit d’un travail d’équipe n’est dans ce cas pas qu’une formule toute faite.

Avec une BD dont Vous êtes le Héros, les aspects graphiques, scénaristiques et ludiques sont incroyablement liés. Pour que le résultat soit un minimum satisfaisant, il faut une alchimie idéale entre tous ces facteurs, un équilibre qui ne peut être trouvé que par beaucoup de dialogue entre tous les acteurs autour de l’album.

Ainsi, sur la période ayant précédé la finalisation de Captive (18 mois environ), je ne compterai pas tous les mails échangés avec MC et les éditeurs de Makaka. Ni non plus les conversations sur Skype.

Les tâches de chacun n’étaient pas cloisonnées : pour un scénariste, c’est un réel plaisir que d’étudier de près chaque case dessinée et d’apporter son point de vue sur l’aspect esthétique. Quant à MC, loin de se cantonner au rôle d’illustrateur, il a voulu s’impliquer dans la mise en scène, les textes, les dialogues et me faire profiter de sa passion et de son expérience dans le domaine de la BD. Cette façon de travailler un peu “main dans la main” était particulièrement motivante et, je l’espère, très profitable à la qualité de l’album.

Le dialogue était de même constant et fréquent avec les éditeurs au cours de cette longue période. S’agissant pour ma part de ma première expérience en tant que scénariste de BD (j’ai écrit plusieurs Livres dont Vous êtes le Héros mais jamais jusque alors de BDVELH), Shuky m’a donné de bons conseils et a suivi de près la conception de l’album. Un éditeur qui lui-même est auteur de BDVELH, c’est forcément un atout pour le scénariste et le dessinateur.

Bien sûr, il y a eu des moments de flottement, de doute, quelques remises en cause. Tout n’a pas été rose ni parfait de bout en bout! Mais c’était vraiment très agréable de travailler sur Captive, avec des relations à la fois professionnelles et détendues entre chacun. "

Shuky :Tout dépend de la façon dont le projet démarre. Pour Captive, nous avons tout d’abord découvert Manuro sur le site “litteraction.fr”, via le forum Tric Trac. Il nous à parlé de son travail, et nous avons lu les récits qu’il avait écrit et qui lui ont permis de décrocher plusieurs médailles au concours Yaztromo.

Nous avons échangé avec lui, et il s’est avéré que ce qu’il avait en tête pouvait parfaitement coller avec le style graphique d’un dessinateur avec lequel nous collaborions sur une autre BDDVELH (qui au final, à été décalée), à savoir MC. Nous avons mis les deux auteurs en contact, et l’aventure à débuté.

En ce qui nous concerne, notre role d’éditeur ne s’arrête pas à financer l’album bien entendu. Nous suivons l’album de A à Z. Nous validons chaque étape du scénario et demandons d’apporter quelques modifications si nous le jugeons nécessaire. Par exemple, nous avons demandé à Manuro de modifier la dernière partie de l’album, qui partait trop dans le fantastique par rapport au début du récit. Ca aurait pu perdre le lecteur. Nous avons demandé aussi quelques modifications d’accès dans l’aventure, qui nous semblait “trop simple”, ou qui aurait pu permettre à certains lecteurs de prendre un chemin beaucoup trop rapidement et donc de finir l’aventure en quelques pages… Bref, nous devons suivre de prés la confection du livre, afin d’éviter toute erreurs, et ce, jusqu’au bouclage. Que se soit des modifications de textes, afin de rendre plus fluide certains dialogues, ou encore des petites modifications graphiques, comme des éléments à ajouter, à retirer etc…

Dans tous les cas, il y a un échange permanent autours de la confection de l’album (avec certaine période plus dense que d’autre évidemment) et il s’agit d’un vrai travail d’équipe.”

[4] Votre nouvelle BD dont vous êtes le héros “Captive” risque de beaucoup plaire aux joueurs que nous sommes, en aviez-vous conscience lorsque vous avez travaillé sur ce projet ?

MC : Étant moi même joueur, quand je réalisais les cases et mises en scène visuelles de Captive, je pensais autant en terme de jeu que de BD. Planquer des choses dans des cases, ça a un côté ludique et c’est tout aussi ludique de fouiller un dessin à la recherche d’indices ou de petits détails plus ou moins visibles.

J’imaginais souvent le joueur quand je dessinais, en essayant de prévoir ses réactions. Par exemple, je me suis beaucoup amusé à surcharger une case de détails sachant qu’il n’y aurait, pour le jeu, rien à y trouver. Si le joueur prend une pleine minute pour fouiller tout à fond et finit par lâcher l’affaire avec malgré tout un doute persistant… Je serai content. C’est pas du sadisme, mais il faut du challenge. Si c’est trop facile, c’est pas marrant, non ?

Au delà de ça, je pense que l’expérience de Manuro concernant la mécanique des LVDELH apporte au jeu une structure à la fois solide et riche dès le départ.

Et en plus de cette dimension purement ludique, il nous a paru très important que Captive soit aussi poussé en terme de narration.

Pour favoriser l’immersion par exemple, c’était paradoxalement plus intéressant de voir le héros à la troisième personne que de choisir une vue subjective. Les expressions de visage sont très importantes pour communiquer des sentiments et donc pour donner une densité dramatique au récit… C’est souvent plus flippant, à l’image, de voir un personnage en proie à la terreur que de voir un monstre hideux…

Ensuite, pour que le mélange BD / Jeu se fasse, de mon point de vue, il fallait intégrer des éléments du plaisir de lire une BD en y intégrant des éléments propres au jeu. Certains renvois sont des cases uniques qu’il faudra vraiment fouiller, mais d’autres sont des groupements de cases, voire des pages entières, plus propices à faire émerger une temporalité et donc de l’action ou du suspens…

Ce que nous espérons, c’est que ce dispositif permette au lecteur/joueur de ne jamais s’ennuyer ou de tomber dans une mécanique trop répétitive… Des scènes plus mouvementées vont rythmer le récit, on alterne sans cesse entre des phases différentes en terme de lecture ou de jeu…

On espère vraiment être parvenu à quelque chose avec ce système… En tout cas, on a vraiment cherché à ce que le lecteur autant que le joueur se sente embarqué dans l’aventure.

Manuro : Oui c’est un aspect qui a été souligné en amont. Par l’éditeur bien sûr mais aussi parce que je fréquente quotidiennement le forum de Tric-Trac. Les précédentes BDVELH de Makaka y ont trouvé un écho très positif parce que l’aspect ludique y est plaisant et bien mis en avant. Je crois aussi que beaucoup de membres de la communauté ont connu et apprécié les Livres dont Vous êtes le Héros, où le côté jeu est tout de même primordial. Il était donc essentiel que les plus “joueurs” aient du grain à moudre dans Captive.


Ceci dit, l’objectif était en même temps de proposer une BDVELH à l’ambiance très sombre. Pour espérer induire chez le lecteur/joueur un peu de stress et de tension, il fallait ajouter une notion de réalisme non compatible avec l’excès d’éléments ludiques traditionnels tels que des potions de vie à chaque tournant, une foultitude d’objets à récupérer ou des adversaires à massacrer en pagaille. Mais étant moi-même un joueur invétéré dans l’âme, détestant par exemple les quelques LDVELH qui ne sont que des romans déguisés, j’ai attaché beaucoup d’importance à tenter de concilier tout ça, à essayer de proposer un challenge intéressant qui ne nuise pas à l’immersion dans l’histoire.

Donc dans Captive le lecteur/joueur a une bonne liberté de mouvement, doit surveiller son état de santé, son équipement, être en permanence attentif… et devrait être très content de lui s’il réussit à terminer victorieusement du premier coup l’aventure ! (sans tricher ^^)

Shuky : Au moment de lancer le projet, seul “Chevaliers” et “Pirates” étaient sortis. Se sont des livres tout public, qui s’adressent aux jeunes lecteurs, comme au moins jeunes. De fait, le style graphique, la narration et l’histoire, se doivent d’être accessible à tous, ce qui peut donc frustrer certains lecteurs adultes, qui recherchaient quelques choses de plus “sérieux”.

Nous savions qu’un livre à l’univers plus sombre, avec un trait plus dur et plus réaliste, devrait faire des heureux. D’ailleurs, si ça peut les rassurer, plusieurs livres plus orientés “ado/adulte” verront le jour en 2015.

[5]Combien de tomes sont prévus pour chaque série ?

MC : Pour Captive, c’est une aventure en un seul tome. Une suite ne serait pas très justifiée. En revanche, on peut très bien imaginer une histoire différente, sans lien avec Captive, mais dans le même esprit et réalisé de la même manière.

Un peu comme la série des « Défis fantastiques » des vieux livres dont vous êtes le héros (je fais partie de ceux qui sont passés par la case LDVELH dans leur jeunesse) : un esprit similaire, mais à chaque fois une histoire différente.

Manuro : Le scénario, flirtant avec ceux des films ou romans d’épouvante en one-shot, ne se prête pas à une suite directe. Mais une nouvelle collaboration pour une autre BDVELH dans la même veine, la même ambiance, n’est pas à exclure dans un avenir proche.

Shuky : Ce n’est pas déterminé à l’avance. Tout dépend du succès de l’œuvre et de l’envie des lecteurs, mais surtout de l’inspiration et de l’envie des auteurs.
Nous n’allons pas faire 75 tomes de Pirates uniquement parce que ça se vend… Si les auteurs n’ont plus l’inspiration, cela se ressentira automatiquement sur la qualité.

Cela peut paraitre surprenant et à des kilomètres de l’image que l’on peut avoir d’un éditeur, mais nous ne produisons pas nos albums pour l’argent. Bien entendu, il s’agit d’une entreprise, de notre métier, et nous devons donc en vivre, mais c’est avant tout la passion qui nous motive et nous donne le plaisir d’avancer au quotidien.

Après, certains titres, comme “Captive”, ne donne pas vraiment lieu à une suite. Cela ne veut pas dire pour autant que les deux auteurs ne travaillerons plus ensemble. D’ailleurs, un nouveau projet, cette fois-ci de BD classique, est entrain de se dessiner.

[6] Shuky, pouvez-vous nous présenter en quelques mots chacune des séries et le public visé ?

Shuky :

Chevaliers: Tous public, a partir de 7 ans. Illustré par Waltch - Colorisé par Novy - Scénarisé par Shuky. Il y a à ce jour 4 tomes. Un 5eme devrait voir le jour en 2015. Il s’agit d’une aventure légère et amusante, avec un peu d’humour, ou le lecteur à le choix entre 4 personnages. Chacun ayant ses propres caractéristiques (agilité, force, intelligence). Chaque tome représente une quête. Dans le livre 1, vous devez devenir chevalier, et trouver des bracelets de bravoure cachaient dans le royaume. Dans le tome 2, vous devez apporter un message au village voisin. Dans le tome 3, vous devez trouver et rapporter un maximum de trésors à un marchand qui vient de vous engager. Et dans le tome 4, qui sortira en novembre, vous devez sauver la princesse orc des terribles vikings.

Pirates: Tous public, a partir de 7 ans. Illustré et colorisé par Gorobei - Scénarisé par Shuky. Il y a à ce jour 2 tomes, et le tome 3 sort fin octobre. Le tome 1 et 2 se suivent, à la différence des autres ouvrages. Dans ces deux tomes, vous êtes un pirate, et devez retrouver votre prisonnier, qui s’est échappé de votre bateau. Après avoir fouillé l’ile sur laquelle il se cachait, vous découvrez enfin sa planque…à vous de la fouiller de fond en comble et de récolter les indices auprès des habitants afin de débusquer votre prisonnier.

Quant au tome 3, une malédiction s’est abattu sur une ile. Les habitants ont tous été transformés en créature animalière. Ils vous demandent de les aider à briser la malédiction. Pour cela, vous allez devoir enquêter auprès des habitants en les interrogeant, afin de connaitre l’origine de ce mal.

Sherlock Holmes: Tous public. A partir de 10 ans. Illustré/scénarisé par Ced. 1 tome à ce jour. Le suivant sort en décembre et sera totalement indépendant de l’autre, donc peut être lu en premier.

Dans le livre 1, le romancier Ames Douglas à été empoisonné… A vous de tirer l’affaire au clair en incarnant le personnage de Watson.
Dans le livre 2, vous aurez la possibilité de jouer Sherlock Holmes ou Watson et devrez résoudre 4 enquêtes !

Les Magiciens du fer: Tous public. A partir de 10 ans. Illustré et colorisé par Yuio. Scénarisé par Cetrix. Dans un Paris imaginaire, à l’ambiance Steampunk, vous êtes chargé par Gustave Eiffel de retrouver des charges de mana, qui permettent d’alimenter la Tour Eiffel, qui sert de de parasortilege.

Plusieurs autres livres sont en cours de préparation: “Loup Garou” (ambiance épouvante/fantastique), “Your Town” (ambiance western/stratégie), “Les Larmes de Nüwa” (ambiance médiéval asiatique), et “Zombies” (ambiance…zombies, bien joué !).

Bonjour,
Des nouvelles concernant la sortie et le gameplay de Your town.