L’histoire des jeux de cartes au Japon 1/4 : les origines

L’histoire des jeux de cartes au Japon 1/4 : les origines

À cause de sa longueur, l’article sera découpé en plusieurs parties. Sur la dernière partie, vous pourrez retrouver un petit lexique ainsi que la liste de mes différentes sources. Bien entendu si des erreurs se sont glissées n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires. Après cette petite précision, je vous souhaite une bonne lecture.

Difficile de trouver un titre juste tant le sujet peut sembler vaste, pourtant celui-ci n’est pas dénué d’intérêt et semble bien différent de notre vision des choses. Contrairement aux idées reçues, les Japonais ne jouent pas qu’au Mahjong, au Pachinko, et à l’éternel Go. L’histoire des jeux de cartes à voguer au fil des siècles, s’abreuvant dans des origines européennes, traversant les époques sous le poids écrasant des interdits, reclus sur elle-même avant de s’ouvrir au monde, et de sortir de son cocon tel une chenille se transformant en papillon.

Vous l’aurez compris les jeux de cartes japonais ont subi de nombreuses contraintes et modifications, se forgeant au fil des siècles, et c’est cette histoire que je m’en vais vous conter.

L’arrivée des cartes au Japon

À la fin de l’ère Muromachi (1336-1573), les commerçants portugais, excellents navigateurs, apportèrent avec eux de nombreux jeux de cartes dans leurs cales. Parmi les marins se trouve le jésuite Saint François-Xavier, évangélisateur de l’archipel, et qui serait arrivé au Japon le 15 août 1549 par le port de Kagoshima au sud. Selon les historiens il aurait introduit au Japon les jeux de cartes en apportant avec lui un « jeu de l’hombre » comportant 48 cartes. Ces jeux de cartes étaient bien entendu occidentaux, ils faisaient fureur dans toute l’Europe avec leurs figurines, leurs chiffres et leurs couleurs. Énormément joué par les marins pour passer le temps lors des longues traversées. Ces jeux nommés Carta, en portugais, furent rebaptisés en Japonais Karuta.

Avant cette introduction européenne, les japonais jouaient avec des coquillages peints aux jeux de l’Uta-Awase et au Kai Ôi, deux ancêtres de l’Uta karuta et l’Iroha karuta. Le principe était déjà de réaliser des paires. Il influencera d’autres jeux par la suite, fusionnant avec le jeu de cartes pour ouvrir de nouvelles voies ludiques. Bien entendu ce loisir était surtout réservé aux nobles.

Les premières cartes furent produites en 1575, au nord de Kyushu, durant l’ère Tensho, ce qui donnera aux cartes le nom de « Tenshô karuta ». Les jeux plurent beaucoup aux Japonais, et il ne fut pas étonnant de voir prospérer ces jeux au cours du XVI siècle, notamment chez les aristocrates. Un peu comme en France où les jeux de cartes seront adoptés très rapidement par les nobles et la cour avant d’être montrés du doigt par l’église. C’est également à cette époque que l’on vit apparaitre deux variantes nippones : Tenshô Karuta (que l’on a évoqué juste au dessus) et l’Unsun Karuta. Plus tard apparaitront d’autres variantes comme l’Uta garuka, qui fait référence aux jeux d’autrefois réalisés sur des coquillages peints et se pare d’un thème plus lyrique, tandis que l’Hyakunin Isshu lui préfère les poésies, sans oublier les Iroha Karuta pour les enfants (et leurs dictons moralisateurs, un peu comme en France avec les gravures et autres ouvrages pour enfants parus aux XIX et XX siècles).

La taille des cartes utilisées par les marins était moindre par rapport aux cartes portugaises initiales, ils sembleraient que ces premières aient été découpées, car certaines figurines n’étaient pas plus petites, mais possédaient des têtes tronquées. Surement à cause de leur usure et de l’impossibilité de trouver de nouveaux jeux dans ce pays. Ce qui influencera les Japonais lors de la création des premières cartes qui sont bien moins grandes que les cartes européennes.

Le seul vestige ludique qu’il reste de cette époque est une carte, un roi d’Oru, conservé au musée Miike dans la province d’Omuta au sud du Japon, non loin de Kogoshima, lieu où les premiers navires portugais ont accosté.

Un jeu d’Unsun Karuta

Une interdiction source de créations

Mais en 1633, le shogun (équivalent du gouverneur chez nous), Léyasu Tokugawa, décide de fermer les frontières de son pays, seules la Hollande, la Corée et la Chine seront autorisées à commercer avec le Japon, cette réclusion durera jusqu’en 1868 . Les loisirs occidentaux sont montrés du doigt et bien entendu les jeux de cartes ne sont pas épargnés. Le fait qu’il s’agisse très souvent de jeux d’argent n’aide pas à leur forger une bonne réputation.

Les joueurs ne l’entendent bien sûr pas de la même oreille, et les premières Hanafuda ne tardent pas à apparaitre sur le sol japonais, avec leurs règles et illustrations différentes des jeux occidentaux. Transformant les jeux de cartes occidentaux en produit purement localisé aux couleurs et aux symboles du pays du soleil levant.

Mais avant cela c’est l’émergence d’un nouveau jeu de karuta, l’Unsun karuta. Fortement inspiré par les cartes portugaises, ces cartes possédant des illustrations plus localisées et japonisantes, pour brosser le poil de l’état dans le bon sens, et ainsi réduire l’influence européenne du jeu. Sur les 5 figures présentes sur ces cartes, seul une n’est pas reprise des jeux portugais (même si la présence autorisée des Hollandais à pu être une autre source d’inspiration), le Guru « autour de », qui représente une sorte de tourbillon.

Bien entendu le gouvernement a vent de ces jeux « adaptés », et les feront interdirent expressément. Mais il en faut bien plus pour faire disparaitre le plaisir du peuple. Et pendant plusieurs siècles l’Hanafuda continuera d’exister dans quelques salles secrètes.

Pourtant vers le milieu de l’ère d’Edo, qui s’étend 1765 à 1788, un jeu, le Mekuri Karuta, apparait sur le sol nippon. Il se composait alors de 48 cartes (comme le jeu occidental importé au XVI siècle), découpées en douze séries de quatre cartes chacune. Le principe est de retourner les bonnes cartes, il était courant de retrouver des jeux aux règles similaires, mais au design différent selon les régions. Un jeu nommé Kabu (ou Oicho-kabu) a alors pris sa place, basé sur le Mekuri. Mais celui-ci fut très vite jugé illégal comme son ainé. Bien entendu cette interdiction n’a pas empêché les joueurs de créer de nouveaux jeux, en prenant garde de contourner la loi, en s’appuyant par exemple sur les jeux pour enfants. C’est ainsi que sont nés le Dosai Karuta et le Mubeyama Karuta. L’origine exacte de l’Hanafuda proviendrait certainement de ces jeux, même si ce premier essai s’appelait alors à l’époque Hanakaruta, qui se transformera plus tard en Hanafuda, lors de sa réapparition après son bannissement en 1791.

Un autre jeu fait son apparition à la fin du XVIII siècle, c’est le Tehonbiki. Ce jeu reste un jeu moins connu que les autres, et les informations à son propos sont moins nombreuses. Ici deux jeux de cartes différents sont utilisés : le Harifuda et le Mamefuda. Le Mamefuda se compose de 8 séries de cartes numérotées de 1 à 6 (soit 48 cartes). Quant à l’Harifuda, celui-ci se compose également de 8 séries de 6 cartes, mais cette fois-ci ce sont des nombres chinois qui sont utilisés, toujours de 1 à 6. D’autres pièces tirées du Memoku sont utilisées dans le jeu, il s’agit de bloc de bois sur lesquels les chiffres de l’Harifuda sont inscrits, cette pièce est utilisée par le banquier. Après il existe de nombreuses autres caractéristiques différentes des autres jeux, notamment un placement des cartes assez complexe. Mais toutes les évoquer me demanderait énormément de place et surtout d’entrer dans les détails plus que je ne souhaite le faire ici.

En 1885 l’ouverture des frontières rendra ces jeux enfin légaux, et l’on ne tardera pas à voir apparaitre à Osaka et Tokyo des fabricants ayant pignon sur rue, et de nombreuses salles de jeu. Les cartes occidentales (qui ont bien changé entre temps, et qui sont importées de France) arrivent en masse au Japon, et font découvrir aux habitants de nouveaux jeux et donc une nouvelle voie ludiques. Petite parenthèse historico-artistique, c’est avec l’ouverture des frontières japonaises que l’Europe se prendra d’affection pour ce pays resté longtemps secret, au point qu’il deviendra très à la mode chez nous, devenant une source d’inspiration (avec notamment les estampes) auprès de nos artistes, Van Gogh par exemple s’inspirera des motifs asiatiques et notamment d’Hiroshige. Ce mouvement aura même pour nom, assez logique et terriblement peu original, de Japonisme.

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Un jeu de Tensho Karuta

Rokumeikan

Je fais un petit aparté sur le bâtiment Rokumeikan (pavillon du cri du cerf), car celui-ci a eu une forte influence dans les échanges entre le Japon et les pays occidentaux. À cause de la fermeture de leurs frontières pendant quasiment 3 siècles, le Japon avait accumulé un certain retard, retard qu’ils désiraient ardemment comblé lorsque ce reclus fut terminé. Le Rokumeikan était situé à Tokyo, il fut érigé en 1883 sur commande du ministre des Affaires étrangères Inoue Kaoru et dessiné par le britannique Josiah Conder, symbole de cette alliance intercontinentale. Il servait à héberger les représentants étrangers, où de nombreux bals étaient organisés où les coutumes étrangères ainsi que leurs produits et cultures étaient présentés aux Japonais. Bien entendu les loisirs n’étaient pas en reste, et le bâtiment Rokumeian à fortement contribué à l’essor des cartes à jouer occidentales dans le pays, notamment dans la salle dédiée aux jeux où les occidentaux pouvaient s’adonner aux Go, Shôgi et Mah-Jong, tandis que les Japonais découvraient le cricket ou le billard (et les cartes bien entendu). Bien que les ressortissants utilisent le terme de Playing Cards, les Japonais ‘arrivent qu’à retenir le mot Trump, et c’est ainsi que les cartes occidentales furent appelées Trump sur le sol nippon. On verra apparaitre officiel ce terme en 1890 dans l’ouvrage « Traité d’utilisation des cartes à jouer occidentales ». Voici pour mon aparté.

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Le bâtiment Rokumeikan

Hanafuda

Voyons maintenant plus avant ce qui différencie les cartes d’Hanafuda et nos jeux occidentaux. J’ai choisi de parler de l’Hanafuda, car c’est un jeu assez répandu, aux règles simples et accessibles aux Occidentaux, et cela, malgré ces nombreuses variantes. Les numéros se transforment ici en mois de l’année, et les quatre couleurs (cœur, pique, carreau et trèfle) sont remplacés par les saisons. Pour un total de 48 cartes au lieu de 54 chez nous. Quant aux termes Hanafuda, il se traduit littéralement par « cartes de fleurs ». De plus, les cartes sont plus épaisses et ne sont donc pas battues, mais mise à plat pour être mélangés à la manière des dominos.

On dit également que le Hanafuda, qui prendrait racine dans le Mekuri Karuta, fut transformé par le gouvernement afin de mettre en place un jeu, s’inspirant du mah-jong, et destiné à la population. Cette création accompagna l’assouplissement des règles concernant les jeux d’argent. D’autres sources indiquent qu’il existe un chainon manquant entre l’Hanafuda et l’Hanakaruta : le Kintoki. Les cartes comportaient alors des chiffres selon le mois, qui disparaitront de l’Hanafuda.

Voici les cartes que l’on retrouve dans un Hanafuda :

Les Kasu : ce sont les cartes ayant le moins de valeur, elles ne rapportent qu’un point. Elles sont illustrées d’une plante ou fleur.
Les Tan ou Tanzaku : ce sont les cartes rubans, où est écrit un poème ou non. Il y a 3 rubans rouges et 3 violets dans le jeu. Elles valent 5 points.
Les Tane : la traduction serait « espèce ou genre », ce qui expliquerait qu’elles soient illustrées d’un animal ou d’un élément (oiseau, sanglier, cerf, nuages, tasse de saké, etc). Elles valent 10 points chacune.

Les Hikari : traductible en « carte de lumière ». Il s’agit des cartes les plus importantes du jeu, on y retrouve les grands symboles Japonais, le pin « Tsuru », le cerisier « Sakura », la lune « Tsuki » ou « Bozu », l’oiseau ou phénix « Hoo », et la pluie « Ame », où un homme accompagné d’une grenouille est dessiné sur la carte, cette illustration fait référence au calligraphe Ono-no Toufuu, qui est considéré comme le fondateur de la calligraphie japonaise au cours de la période Heian (794-1185). D’autres références existent à travers ce jeu.

Un jeu contient donc : 5 Hikari, 10 tane, 10 tan et 23 kasu.

La règle la plus répandue, pour deux joueurs, est le Koï Koï. S’il y a plus de joueurs, on pratique plutôt les règles du Hana Awasé. Tandis que dans diverses régions se développent des versions plus locales nommées généralement Chihô Fuda ; à Tokyo, par exemple on pratique le Kabufuda. Pour résumé il est possible de jouer à plusieurs jeux (ou variantes) avec un jeu d’Hanafuda, les voici :

Hachi, jeu de combinaison avec une seule main
Hachi-Hachi, jeu de hasard très populaire
Hana-awase, variante de l’Hiyoko mais en plus complexe au niveau des combinaisons
Hiyoko, variante du Poka avec un autre ordre et des jokers.
Isuri, variante de l’Hiyoko
Koi-Koi, jeu pour deux joueurs, aux combinaisons simples, jeu parmi les plus connus
Mushi, jeu populaire dans le Kansai, assez proche du Hachi-Hachi
Poka, jeu pour 2 joueurs dans lequel le but est d’éliminer sa main le plus rapidement possible, dans un ordre défini. Ce jeu serait un descendant d’un jeu du XV siècle le Poch.
Sudaoshi, variante du Hachi-Hachi avec des combinaisons et points différents
ou encore le Tensho, jeu original avec des combinaisons complexes et beaucoup de tours de jeu.
Mushifuda : littéralement jeu des insectes, celui-ci se joue avec 40 cartes. Très populaire dans la région du Kansai. Il est parfois appelé Osaka-mushi.

De nos jours la célèbre firme Nintendo (surtout connue pour ses jeux vidéo) reste l’unique fabricante des Kabufuda (et non Hanafuda). Ils proposent trois modèles de jeux correspondants à prix croissants. Les jeux ont gardé leurs looks traditionnels, mais sont aujourd’hui en plastique et non en papier comme autrefois.

Il faut savoir qu’en Corée L’Hanafuda se nomme Hwata (je l’ai aussi vu sous le nom d’Hwatu), le jeu a été importé par les Japonais lors de l’invasion de la Corée à la fin du XVIII siècle. A Hawaï on le trouve sous le sobriquet de Sakura ou Higobana.

Il existe plusieurs sortes ou collection d’Hanafuda, ce qui les différencie ce sont souvent la qualité de l’impression et du coup leurs prix.

Daitôryô : il s’agit de la fameuse série avec napoléon dessus, c’est la collection la plus connue de chez Nintendo.
Tengu : il s’agit de la seconde collection proposé par Nintendo, arborant un vieil homme au long nez rouge (qui possède une forte signification auprès des joueurs). Cette collection est moins onéreuse car les cartes sont de moins bonnes qualité.
Miyako no Hana : « fleurs de la capitale »il s’agit de la dernière collection de cartes Hanafuda proposé par Nintendo et aussi la moins chère.

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Un jeu d’Hanafuda

Plusieurs noms pour un même jeu

Comme nous avons pu le voir juste avant, il existe de nombreuses variantes. Et histoire d’embrouiller encore plus les cartes, les japonais n’ont pas été avares en version localisée de l’Hanafuda, qui sont aujourd’hui disparues. Certains jeux portaient le nom de villes comme le Yamagatabana. La taille, plus petite des cartes, influencera également les noms donnés aux jeux, les versions plus petites étaient appelées Kobana (petites cartes à fleurs), ce qui donnera par exemple l’Echigokobana, jeu de plus petite taille dérivé de l’Echigobana. Bien entendu cette réduction avait une incidence sur les illustrations.

On trouvait également d’autres variances sur la taille, les cartes étaient moins épaisses et étaient souvent utilisées par les femmes, elles portaient le nom d’Usukuchibana. Quant aux versions de poche, ont les appelaient Kaichuubana « cartes à fleurs de poche ». Le suffixe bana suffit à dire que ces jeux appartiennent à la famille de l’Hanafuda. Il existe de nombreuses versions, que je ne listerais pas ici, pourtant deux d’entre eux possèdent des distinctions intéressantes : le Mushibana, où la pivoine et le buisson ont été retirés, utilisant du coup que 40 cartes, le préfixe Mushi voulant dire insecte. Le second c’est le Ryuukobana, Ryu voulant dire dragon. Ce qui est intéressant dans ce jeu, c’est qu’il propose de ne plus jouer à 2 joueurs, mais à 4, en ajoutant deux figures supplémentaires (le dragon et le tigre).

Malgré tout, un voile de mystère continue d’envelopper cette partie de l’histoire ludique du Japonais, car les informations concernant ces cartes n’ont été découvertes que durant l’ère Meijin (1868-1912).

Il existe de très nombreuses autres versions de l’Hanafuda, qu’elles soient localisées, modifiées selon les lois, ou encore arrangées de façon plus fantaisiste, ou tout simplement illustrées par des personnages de manga ou de légendes. Il existe encore de nos jours des versions aux couleurs des animes (dessin animé japonais) qui font fureur au Japon, et dans le reste du monde, je pense notamment à One Piece.

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Un jeu de Mayako no Hana moderne

Le Majan

Voici le nom japonais du Mah-Jong, jeu tout aussi très célèbre dans l’archipel que les autres jeux. Si j’ai décidé d’en parler ici c’est par ce qu’il existe une version assez étrange, sous forme de cartes, qui diffère de la version classique avec les tuiles épaisses. Les règles sont très similaires à la version chinoise, cependant les saisons ou fleurs ne sont pas toujours utilisées, elles sont alors remplacées par d’autres figures. Pour un total de 144 cartes ou tuiles.

Un jeu étrange, vous disais-je, existe, il s’agit d’une version où les tuiles de Mah-Jong ont été couplées aux cartes traditionnelles françaises. On trouve donc nos 54 cartes (au lieu des 144), sur lesquelles sont estampillés de nombreux symboles tirés du Mah-Jong, faisant de ce jeu un croisement improbable aux règles bien entendu modifiées.

Ce même genre de fusion a été réalisé entre le jeu français et des cartes d’Hanafuda. Ici les éléments tirés du jeu français sont relégués dans les quatre coins. Une petite étrangeté amusante aux pays des cartes à jouer.

Un petit schéma pour mieux se retrouver dans tous ces jeux.

Voici la fin de cette première partie, je vous donne rendez-vous très bientôt pour l’histoire des cartes à jouer au Japon : Le clan Nintendo, ou bien sur le blog Les 1D Ludiques pour découvrir la suite dès maintenant.

3 « J'aime »

Il y aurait peut-être de quoi écrire un bouquin complet.

A quand un article sur l'origine de nos cartes occidentales ?

Il est vrai que le Musée de la Carte à jouer (à Issy-les-Moulineaux) a déjà fait là-dessus une bonne partie du boulot.

Oui le sujet est très vaste, c'est pour cela qu'il m'a fallu 4 articles séparés.

C'est prévu pour les cartes occidentales, mais le sujet est encore plus vaste, et pour être tout à fait honnête je n'ai pas encore eu l'occasion de me rendre au musée d'Issy.

Bravo pour cet article extrêmement fourni et instructif. Vite, la suite !

Passionnant, merci!

Hi hi,en tant que fan de Nintendo,je savais que l'entreprise créait des jeux de cartes au début de l'entreprise mais j'ignorais que c'était encore le cas.

@ darkgregius : Tu devrais être content avec la suite qui ne parle que de Nintendo : http://www.trictrac.net/actus/l-histoire-des-jeux-de-cartes-au-japon-2-4-le-clan-yamauchi-et-nintendo

:)

Je découvre cet article seulement maintenant, merci de l’avoir signalé !