Lorsque l’on parle de Reiner Knizia, sans doute à cause de l’allure austère de celui qu’on surnomme Her Professor, on pense tout de suite à ses jeux sévères parfois à la limite de l’abstrait et aux mécanismes de décompte des points à l’épreuve des prédictions.
Mais c’est oublier un peu vite son côté pince sans rire et un certain goût pour les jeux fun ou destinés à un public plus jeune. 1, 2, 3, Nimaux est un de ces jeux. Le Professor l’a voulu simple, sans fioriture, et pour toute la famille.
Au centre de la table une mare, autour douze figurines d’animaux, sous la mare des cartes.
Les cartes comportent d’un côté des animaux et de l’autre plus d’animaux. Un animal de plus, ou de moins, selon le sens de la carte. Petite astuce qui permet de mélanger les cartes sans se prendre la tête.
On prend la première carte en dessous de la mare, on la regarde quelques secondes pour la mémoriser puis le joueur qui l’a révélée la retourne rapidement en disant (ou criant) : 1, 2, 3, Nimaux !
Dès qu’un joueur pense avoir identifié l’animal nouveau ou celui qui manque, il doit se saisir de la figurine correspondante. Chaque joueur n’a le droit d’attraper qu’un seul animal.
Lorsque le vent retombe sur la savane et que plus personne ne bouge, on la retourne à nouveau et celui qui a saisi le bon animal prend la carte. Il faut remporter cinq cartes pour gagner la partie, ou plus si affinités.
Les champions pourront ajouter une dizaine de cartes à bord rouge qui corseront la partie.
Un jeu pour petits et grands qui permettra à la prochaine génération de dire « Moi j’ai joué à un Knizia quand j’avais 4 ans ! ».
Vous le trouverez dans votre point d’eau préféré dès la semaine prochaine.