ISTANBUL - C'est BYZANCE

ISTANBUL - C'est BYZANCE

Istanbul, C’est le bazar, mais on aime !

TURQUIE - ISTANBUL …


Mise en place pour 4 joueurs


Les marchands étaient réunis autour de la fontaine principale de la ville… Ils étaient tous là avec leurs assistants et leur charrette pour transporter les marchandises. Oui, ils étaient tous là pour devenir le marchand le plus riche.

Oh non, à ISTANBUL, la plus grande convoitise n’est pas l’argent mais ce sont les pierres précieuses ! Les rubis !

Pour remporter la partie, il faut accumuler 5 rubis (6 à deux joueurs)


Au souk, les rues étroites sont fort encombrées… Difficile de se déplacer vite, on n’avancera que d’un ou deux quartiers maximum. Les marchands étaient déjà partis, emmenant leurs assistants avec eux pour leur donner des instructions.

Arrivé ici, le marchand Jaune laissa son assistant remplir complètement la charrette de fruits.On pouvait aussi acheter des épices ou du tissus de la même façon…

On dépose un assistant dans un lieu pour en effectuer l’action. Ici on fait le plein de fruits dans sa charrette (le plateau individuel).

Le marchand Vert fait ici le plein de tissus.


Le marchand Rouge trouvait sa charrette trop petite ! il décida immédiatement d’envoyer un de ses assistants chez le fabricant pour l’agrandir. C’était très cher : 7 Livres. Heureusement, il avait un peu d’argent d’avance sur lui…

Pour agrandir la capacité de sa charrette, il faut faire l’action chez le fabricant et y dépenser 7 livres

Rouge a utilisé une carte bonus que l’on a en début de jeu pour pouvoir payer le fabricant. il existe plusieurs types de bonus, celui-ci lui donne 5 livres.

Les cartes bonus sont défaussées chez le caravansérail, et la charrette est ainsi agrandie.

Désormais, on pourra y stocker plus de marchandises !


Le marchand bleu profita de cela pour se rendre au caravansérail pour y faire quelques affaire avec le contrebandier. Moyennant quelques pièces, il pouvait lui acheter un peu de bijoux (Marchandises bleues), une denrée rare à ISTANBUL. En même temps, il aurait pu obtenir quelques avantages, mais il repris l’argent que le marchand Rouge avait laissé là …

Lorsqu’on rencontre le contrebandier, on peut lui acheter une marchandises ou l’échanger contre une autre. On lance ensuite les dés pour l’envoyer sur un autre quartier.


De plus, chez le caravansérail, on peut prendre une carte bonus de la pioche (parmi deux) ou de la défausse (également parmi deux)


Le marchand Jaune se rendit au marché noir : Un bon endroit pour essayer de négocier des marchandises à bas prix. Il y trouva un peu d’épices et tenta de marchander des bijoux.


Le marchand qui envoie un assistant au marché noir, gagne une marchandise et jette deux dés pour y gagner des marchandises bleues (bijoux)


Pendant ce temps le marchand Rouge qui avait un peu de temps devant lui, se rendit au salon de thé. C’est un lieu convivial pour y fumer un peu et se détendre. Mais c’est aussi une bonne occasion de lancer quelques paris afin de renflouer ses poches… Il avait réussi à y prendre quand même 8 livres, ce qui était une belle petite somme bien rondelette et surtout idéale pour ses affaires !


Au salon de thé, un joueur peut parier pour gagner de l’argent. il annonce une somme. Si les dés sont en dessous, il gagne que deux livres, sinon il gagne la somme annoncée.


Du coup, il est reparti, au tour suivant, de nouveau chez le fabricant de charrette, pour l’améliorer une seconde fois. Il en profita pour y récupérer son assistant !


Lorsqu’on retourne sur un lieu où se trouve l’un de ses assistants, on peut le récupérer et y faire l’action. c’est dans ce principe que se trouve la stratégie d’ISTANBUL


Pendant ce temps, le marchand Bleu avait fait son petit bonhomme de chemin. Il avait réussi à accumuler quelques marchandises. Du coup, il est allé directement au petit marché pour les revendre : 1 fruit, 2 épices, 1 tissu et 1 bijou, il avait tout ce qu’il faut … De quoi bien remplir ses poches : 20 Livres !!!


On revend des marchandises au petit marché ou au grand marché. On peut en vendre 1 à 5 marchandises, si on les possède, un bon moyen de gagner de l’argent.


Le grand marché exige plus de marchandises bleues qui sont plus rares, mais la vente y est plus rentable.


Le marchand vert est parti prier dans la petite mosquée, comme il avait suffisamment de marchandises, il fît une offrande… Dieu le remercia amplement !


Lorsqu’on va à la mosquée, si on a assez de la marchandise demandée , on peut y prendre une tuile qui apportera un bonus puissant et permanent.

La tuile mosquée rouge permet de changer un résultat en 4 ou de relancer les dés

La tuile mosquée jaune permet de récupérer un assistant sans être obliger de le rechercher. Cela coûte deux livres mais c’est très très puissant, alors tant qu’on est riche…

La tuile mosquée verte permet d’acheter plus de marchandises.

La tuile mosquée bleue nous donne un cinquième assistant pour le reste de la partie !

Mais attention, les tuiles seront de plus en plus difficiles à obtenir !


Le marchand Jaune n’avait plus d’assistant pour l’aider. Il ne lui restait plus qu’à les retrouver au point de rendez-vous : La fontaine d’ISTANBUL


Si on se rend à la fontaine, on y récupère tous ses assistants.


Rouge se rendit aussi à la mosquée où était le marchand vert… Il lui donna deux livres, Mais ce n’était pas tout, il fallait posséder plus de marchandises pour satisfaire Dieu.


Lorsqu’on se rend sur un lieu où se trouve d’autres marchands, il faut leur donner deux livres chacun. De plus, comme on l’a vu, le prix des tuiles “mosquées” augmentent si les premières ont été prises.


Le marchand Bleu devenu riche se précipita chez le marchand de gemmes pour lui acheter un rubis ! Son premier… C’est maintenant que la course démarrait ! Il était temps pour les autres marchands de s’en inquiéter… Heureusement, Bleu avait déposé son dernier assistant. Maintenant, soit il devait retourner sur ces pas pour les reprendre un par un, soit il devait se rendre à la fontaine pour les récupérer tous.


Le marchand de gemmes permet d’acheter directement un rubis, mais attention les prix vont aussi monter ! Pour l’instant c’est 12 livres…

Mais le prochain rubis sera à 13 livres !

Voilà, le joueur Rouge a son premier rubis… Plus que 4 ! … enfin… Encore 4

Le marchand Vert avait peu de choses en sa possession. Il se rendit aussitôt au bureau de poste, un bon moyen pour avoir facilement quelques marchandises et un peu d’argent… Et comme il connaissait bien les personnes qui travaillaient là bas, il a pu en profiter une seconde fois. Un bon coup pour lui !

Au bureau de poste, on prend les éléments visibles (ici à gauche, une marchandise verte et jaune et deux livres), puis on bouge le cube à gauche pour faire varier

Cette carte bonus permet de faire deux fois l’action de la poste.


Jaune rendit visite à son cousin au poste de police… Qu’avait il encore fait celui là ? Après quelques discussions, il finit par le faire libérer. Le cousin était un malin, il pouvait se rendre n’importe où en un éclair. Celui-ci, pour remercier le marchand Jaune, se rendit directement au palais du Sultan pour y revendre quelques marchandises et prendre aussitôt un rubis ! il était temps car, plus on attends, plus le Sultan sera exigeant.

Se rendre au poste de police, permet de “libérer” le membre de sa famille qui peut alors se rendre n’importe où pour y réaliser une action.

Pour gagner un rubis, il faut fournir les marchandises demandées (ici, une de chaque).

Mais à chaque fois qu’un rubis est pris, ce sera une marchandise de plus à fournir…


On le savait tous, le cousin de Jaune allait rester là, et finirait par refaire des bêtises. Dès qu’on le croisera, il y a de fortes chances pour qu’il retourne en prison et qu’on touche une petite récompense.

Lorsqu’on croise un membre de la famille d’une autre couleur (membre libéré de la prison), on le replace au poste de police et on gagne 3 livres ou une carte bonus. On ne peut pas renvoyer sa propre couleur.


A force d’envoyer les assistants à plusieurs endroits, les marchands ont dû finalement les récupérer presque tous en même temps à la fontaine. Heureusement, ce lieu est fait pour tout le monde. Pas question de payer un tribu aux autres marchands ici ! En attendant, nous en avons profiter pour boire un peu d’eau fraîche, pour se reposer et rassembler nos assistants.


La fontaine n’oblige pas à verser 2 livres aux autres marchands déjà présents. Mais permet toujours de faire revenir ses assistants.


Et c’était reparti ! Il ne fallait pas oublier de réunir nos cinq rubis avant les autres, bon sang !

Le marchand Jaune s’est rendu au marché aux fruits pour y faire le plein. Et ce veinard y a croisé le gouverneur. Ce sacré gouverneur n’en perdait pas une. Moyennant quelques pièces, il nous filait, à chaque fois, un petit coup de pouce… Finalement, c’est lui qui aurait dû être prison au lieu de nos cousins !


Le gouverneur donne une carte bonus contre deux livres ou en échange d’une autre carte.


Plus tard …

Quelques temps plus tard, le marchand Jaune avait réussi, le bougre ! Il possédait ses cinq rubis ! On finit tous le tour…

Certains avaient réussi à prendre un rubis en terminant leur charrette…

D’autres avaient pourtant donner de nombreuses marchandises au Sultan contre des rubis, ou en avaient acheté au marchand de gemmes…

Mais Le marchand jaune avait non seulement acheter des rubis aussi, mais il a combiné ses tuiles mosquées pour obtenir d’autres rubis… Il était trop tard pour les autres. Le marchand Jaune était le plus riche !

Fin de la partie


Mon avis sur ISTANBUL


Il est arrivé, comme ça, tout discret dans les rayons des boutiques… oui il est bien arrivé… ou je devrais dire plutôt qu’il est bien parti ! En effet, ISTANBUL plait et réalise un bon démarrage chez les joueurs…

On pourrait croire qu’il n’innove pas beaucoup. Pourtant, son principe de dépose et reprise d’assistants, offre un système de jeu intéressant et original. Au fil des parties, on va rapidement comprendre que cette mécanique est l’essence même d’ISTANBUL et qu’il faudra bien préparer son petit circuit dans les différents lieux, en tenant compte des cartes bonus que l’on a en main, de l’argent dont on dispose et des bonus apportés par les tuiles achetées dans les mosquées. Tout cela pour optimiser et rentabiliser au mieux ses déplacements.

Quelques exemples de cartes bonus : Une pour se déplacer plus vite, une pour rester sur place, une autre pour avoir une marchandise, ou encore réaliser plusieurs fois une action… il en existe plein


Ainsi, dans ce jeu qui parait “familial” au premier abord, la stratégie y trouvera une bonne place, tout en gardant juste ce qu’il faut de hasard, avec, par exemple, les paris au salon de thé et la présence des autres marchands qui viendront perturber légèrement vos plans. Ce hasard restera quand même maîtrisable grâce à quelques astuces comme la tuile mosquée qui permet de relancer les dés ou de transformer un résultat en “4”.

ISTANBUL, c’est aussi un plateau modulaire qui permet de faire varier les parties en trois modes : Un mode “court”, un “long” et un mode plus stratégique. Bien entendu, vous pouvez même mixer tout ça comme vous le souhaitez pour créer vos propres modes de jeux, voir même en retirer…

Le matériel, quant à lui, est plutôt bien fourni, classique mais de bonne qualité. Les pions sont en bois, les rubis ressemblent à des rubis … bref, rien à y redire. Les règles sont digestes et tiennent en 4 pages seulement (ouf). Les illustrations sont bien dans le thème et enfin les différentes tuiles donnent bien l’impression de se promener dans le souk d’ISTANBUL…

Vraiment, c’est un très bon jeu pour les joueurs occasionnels pour passer un bon moment et les joueurs experts s’y retrouveront aussi en cherchant à optimiser leurs actions.

C’est simple, depuis que je l’ai, tous les joueurs qui l’ont testé avec moi ont approuvé ISTANBUL …

Enfin pour conclure, il se joue très bien à deux joueurs (avec 3 marchands qui viendront vous prendre quelques pièces en se mettant sur votre chemin)

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