Zoch nous fait encore le coup du petit jeu sympa qui va bien à l’apéro. Après les sushis, voici le tour des lapins. Mais toujours avec un jeu mâtiné de “stop ou encore”.
Cette fois, l’objectif est de rassembler plus de 333 lapins à l’aide de sept dés. Disons le tout de suite, à la lecture des règles, “Hoppladi Hopplada” n’apparaît pas comme le jeu de dés le plus simple qui soit.
A chaque lancer de dé, il faut obtenir des lapins. Un lapin vaut un point, deux lapins dans le même jet de dés, 10. Il faut aussi des clapiers qui permettent de multiplier le total de lapins. Un clapier x2 puis un x3, etc. Les carottes, quant à elles, ne rapportent rien.
Pour relancer, il faut obtenir au moins un lapin à son jet de dés. Une fois tous les dés lancés, il est encore possible de relancer ses lapins précédemment obtenus. Tout cela nécessite une bonne lecture pour être bien intégré et risque de prendre plus de cinq minutes à expliquer.
Un truc sympa qui change un peu, c’est que si le joueur qui vous précédait à décidé de prendre ses points alors qu’il pouvait encore relancer les dés, il est tout à fait possible de tenter d’améliorer son résultat et de marquer d’autant plus de points !
“Hoppladi Hopplada” se joue de deux à sept joueurs mais comme souvent, plus on est, plus on attend son tour. A préférer jusqu’à quatre ou cinq maximum.
Pour lire la règle en français chez Zoch : cliquez ici.
Ouaip, c'est sur que ça ressemble un peu au Cul de chouette. Du coup j'ai une question: est-il possible de gagner un clapier en cas de sirotage sur un lapin de 6?
Bon après tout on s'en fout, se qui compte, c'est les valeurs.
Formidable cette nouvelle adaptation du 10000, ou plutôt dérivation (au même titre que Pickomino du reste), peut-être la meilleure que je connaisse.
Primo, les jeux de dés sont très rarement multiplicatifs (au bar, on reste plutôt dans l'addition).
Secundo, le thème (les lapins), pour une fois, s'accorde parfaitement à la mécanique du jeu (la multiplication).
Tertio, le jeu tourne à merveille (je viens d'essayer) et se présente comme un moyen épatant de réviser (sinon d'apprendre) ses tables .
Enfin, ce que je reproche d'ordinaire aux jeux de dés utilisant des dés spéciaux, c'est justement les dés spéciaux. Or là, le jeu est si intelligemment conçu, que les dés peuvent aussi bien servir à jouer au 421 ou au 10000 (puisqu'on en parlait). Il suffit de convenir que la carotte vaut 6.
Remarque accessoire : on relève que Allemands semblent confondre les lièvres (Hase) avec les lapins (Kaninchen). Or il est absolument impossible d'élever des lièvres en clapiers. Les lièvres sont des bêtes sauvages, des vraies. Il s'agit donc bel et bien de lapins, le traducteur ne s'y est pas trompé. En revanche la fin de la règle (au chapire des carottes) est un peu cafouilleuse. Il semble que la version allemande dise simplement qu'après un lancer de carottes, si l'on amène uniquemen des clapiers et pas de lapins, on marque tout de même ses points déjà accumulés et on termine son tour (c'est du reste ce qui est indiqué dans la colonne "résumé".
Mais que se passe passe-t-il si, après un lancer de carottes, on n'amène que des clapiers ET des carottes ? Perd-on cette fois-ci ses points ?
