Découvrez les coulisses de Dixit 4 Origins avec Clément Lefèvre

[Dixit : Origin]

899b4319077ce44d62a78a1f05ae97baa38f.jpeChaque mois, Libellud vous propose de partir à la découverte des dessous de la création d’une extension de Dixit en compagnie de son illustrateur. En novembre, Franck Dion revenait sur son expérience pour Dixit 5 Daydreams (c’est à lire par ici !). Ce mois-ci, c’est Clément Lefèvre qui raconte son travail sur Dixit 4 Origins.

Libellud : Connaissais-tu le jeu Dixit lorsque Libellud t'a proposé d'illustrer ce nouvel opus ? Pourquoi avoir accepté cette proposition ?

Clément Lefèvre : Oui je connaissais le jeu mais seulement de nom et par les images de Xavier Collette qui avait illustré l’opus précédent. Je n’y avais jamais joué par contre. C’est marrant parce que j’ai fait ma première partie par hasard chez un ami alors que Régis Bonnessée (le gérant de Libellud) venait de me proposer de participer à l’aventure Dixit et que je faisait des essais pour le première images.

Libellud : T'es-tu inspiré de tes précédents travaux pour réaliser ces illustrations ?

Clément Lefèvre : Oui, pas mal même, il y a d’ailleurs quelques images avec des clins d’œil direct à des personnages de mes livres.

Libellud : Illustrer 84 cartes n'est ce pas un défi parfois difficile à réaliser ? Comment as-tu aborder ce travail et quelles difficultés as-tu rencontrées ?

Clément Lefèvre : C’est pas évident, non, mais Dixit permet de se laisser divaguer. C’est un exercice que j’aime bien, dans la mesure où je peux faire de l’écriture automatique. C’est à dire que je laisse le crayon glisser sur le papier au hasard et que parfois il m’ouvre la porte d’une idée que je peux ensuite développer. J’ai travaillé comme ça pour la plus part des cartes. Jean-Louis Roubira (l'auteur de Dixit) qui faisait ensuite le tri dans ces « pérégrinations » et en parlant ça nous a parfois amené sur d’autres chemin. Parfois, ce sont des idées Jean-Louis que j’ai amené ailleurs. On a eu beaucoup d’échanges, mais la vraie difficulté, c’est d’arriver à des idées suffisamment ouvertes, pour que le jeu soit réellement amusant.

Libellud : T'es-tu fixé des limites ou au contraire t'es-tu laissé carte blanche pour réaliser ces illustrations ?

Clément Lefèvre : Mes limites sont souvent celle du temps. Je fais souvent pas mal de chose à la fois, et lorsque j’ai illustré Dixit, je travaillais sur deux albums à côté. J’ai pris Dixit comme une sorte de « récréation » où je pouvais un peu me laisser aller, là où illustrer un livre me « contraint » à rester dans un style au service d’une seul histoire. Chaque carte de Dixit est une histoire, je trouve ça vivifiant en fait !

Libellud : Quelle est ta carte préférée et pourquoi ?

Clément Lefèvre : C’est pas facile comme question, je dirai que c’est la carte avec le petit garçon qui dort dans un lit flottant en pleine mer. Elle raconte un peu de Pinocchio, avec la baleine qu’on aperçoit dans le fond, mais elle fait surtout référence un Little Nemo, qui est une bande dessinée très ancienne de Winsor McCay que j’adore.

Libellud : Si tu étais l' une de tes cartes Dixit, laquelle serais-tu et pourquoi ?

Clément Lefèvre : La même, parce que cette carte me ressemble, je passerai bien mes journées au lit à faire tout sorte de rêves et à vire tout sorte d’aventures.

Le mois prochain, vous découvrirez Xavier Collette qui racontera son expérience sur Dixit 3 Journey.

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