Découverte ludique : Zombie Tsunami

Je ne suis pas forcément dans les temps pour écrire cet article, il faut dire que si j’avais voulu vous présenter le jeu avant qu’il soit financé sur Kickstarter j’aurais du le faire dans les 4 premières heures de sa sortie, pas le temps de trainer. Mais qu’importe, car cela ne va pas m’empêcher de vous le présenter dans cette découverte ludique.

Après Sharknado, voici un tsunami de zombies

Avant d’être un jeu de plateau Zombie Tsunami est avant tout un jeu sur tablette et smartphone, comme l’étais déjà Vikings Gone Wild, premier jeu adapté avec succès par Lucky Duck Games, qui n’est le développeur du jeu vidéo, mais seulement de la version plateau, un petit point à préciser. Autant vous dire d’emblée devant quel type de jeu nous nous trouvons. Il s’agit donc d’un party game pour 3 à 6 joueurs, où vous jouerez le rôle des zombies, qui devront bien entendu tout dévorer et détruire sur leur passage. Votre but sera alors de posséder la plus grande horde à la fin des 3 tours de jeu. C’est avant tout un jeu de bluff et de négociation, car vous devrez vous épauler pour passer certains obstacles.

Vous devrez gérer au mieux votre deck que vous pourrez améliorer au fur et à mesure de la partie. Votre horde grossira à chaque tour, tandis que vous recevrez également une carte Bonus Secret qui pourra vous rapporter d’autres zombis ou bien des civils en cas de réussite. Ces civils se transformeront à leur tour en zombie à la fin de chaque round. Durant la partie vous allez devoir avancer sur la route, en résolvant à chaque fois la carte qui vous fait face pour pouvoir continuer à avancer. Fort heureusement en cours de partie, vous pourrez acheter de nouveaux zombis pour remplacer ceux tombés au combat, ou bien acquérir certains avantages.

Le violet une couleur peu usitée

Parlons à présent du matériel. Même si je n’ai pas joué avec la version finale du jeu, j’ai pu m’y adonner avec une version proto très aboutie, assez pour vous donner mon avis sur cette version déjà très prometteuse. Les zombies sont représentés par des cubes verts qui collent parfaitement au jeu, le tout est d’ailleurs très coloré et cela va très bien avec le style du jeu. Le mélange de vert et de violet vont très bien ensemble et forme un ensemble cohérent et joli. Les cartes sont lisibles et illustrées de manière assez classique pour ce type de jeu, mais cela fonctionne très bien. Il y a pas mal de matériel dans la boite, et celui-ci est d’or et déjà de qualité, il n’y a donc pas de grands doutes à avoir sur la version finale.

Zombie attaque !

Les règles restent assez simples et accessibles à partir de 10 ans selon la boite ce qui me semble assez juste. Pour la durée d’une partie comptez 30 minutes, ce qui s’avère vrai également. En ce qui concerne la durée de vie, les parties risquent d’avoir du mal à se renouveler, car il devient assez aisé de savoir après quelques parties, quelles cartes sortiront. Ce qui retirera forcément un peu de surprises. Cependant, nous sommes devant un party game, du coup c’est typiquement un jeu que l’on sort entre amis pour s’amuser à l’apéro. Et souvent dans ce cas on n’enchainera pas les parties, du coup ça passe sans grand souci. Surtout que l’extension prévue dans le Kickstarter résout ce menu souci.

L’aspect bluff du jeu promet d’ailleurs de jolies fourberies entre joueurs, ce qui appuie encore plus le fait d’y jouer entre amis ou en famille avec des gens pas trop susceptibles. D'ailleurs, je ne saurais que trop vous conseiller d’y jouer à plus de 3 joueurs, afin de profiter au maximum du jeu.

Bon appétit !

Si vous aviez aimé Vikings Gone Wild, sachez que Zombie Tsunami est un jeu bien plus léger, normal me direz-vous étant donné le style du jeu, un party game mâtiné de bluff. Cependant, cela n’en fait pas un mauvais jeu, loin de là, c’est simple, rigolo et bien réalisé. Du coup si vous aimez les zombis et les jeux d’ambiance, où se sont les interactions entre les joueurs qui priment, n’hésitez pas à aller jeter un œil à la page Kickstarter du projet, car il ne vous reste plus que quelques jours pour craquer.

Mine !