Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un jeu, mais deux que je vous propose de découvrir dans cette critique, et pour cause, ils font partie de la même gamme, celle des mini, qui reprend des jeux sortis dans un autre format plus grand auparavant. Une bonne occasion de voir ce dont il retourne et qu’offre cette gamme.
Quantik
Chaque joueur prend un jeu de pièces de la même couleur, À son tour il doit placer une de ses pièces sur un emplacement vide. Cependant, il est interdit de poser une forme dans une ligne, colonne ou région où une pièce adverse avec la même forme se trouve. Cette règle ne s’applique pas s’il s’agit de l’une de vos pièces. Sauf si la situation vous permet ce coup en même temps qu’il l’interdit à cause des pièces adverses, dans ce cas vous ne pourrez pas poser. La partie prend fin lorsqu’un joueur pose sa quatrième pièce de forme différente dans une ligne, colonne ou région, peu importe à qui appartient ces pièces, désignant alors un vainqueur. De même, si un joueur ne peut poser aucune pièce, son adversaire remporte alors la victoire.
Le matériel en bois fait toujours son effet, la sobriété se mariant à merveille avec ce style de jeu. La boite plutôt petite pourra être transportée sans mal. Une jolie édition
On est clairement devant un jeu de réflexion et de guessing, dans lequel il faudra piéger son adversaire. Si au début, on a le choix de ses pièces, très vite le jeu devient plus complexe et chaque coup compte. Les parties sont assez rapides, il ne sera donc pas rare de les enchaîner. Et avec ses règles vraiment simples, Quantik pourra être proposé à un très large public sans souci. Si vpus êtes déjà un adepte de cette gamme, Quantik devrait beaucoup vous plaire. Un très bon jeu à tester et à acquérir sans hésiter si vous êtes amateur de jeux abstraits surtout qu’ils se font de plus en plus rares, donc il serait dommage de rater une telle sortie.
Squadro
Sur le plateau, on met les 10 pions derrière la ligne. À votre tour, vous devrez avancer en ligne droite l’un de vos pions d’autant de creux qu’il y a de points dessinés à côté de son emplacement de départ. Si celui-ci s’arrête sur la case d’un pion adverse, il saute par-dessus et le renvoie au début de sa ligne. Une fois qu’un pion arrive au bout de la ligne, il est retourné et avancera alors du nombre de points dessiné sur sa nouvelle zone de départ. Qui deviendra alors sa case retour si un autre pion passe par-dessus. Dès qu’un pion a fait son retour, il est retiré du jeu. Le but étant de faire faire un aller-retour à 4 de nos 5 pions pour remporter la partie.
Au niveau du matériel, on retrouve les mêmes pièces que sur son grand frère, mais en version miniature. Une bonne édition qui prend moins de place, mais c’est le principe de cette gamme, donc c’est parfaitement logique.
À l’époque je n’avais pas été un grand fan de la grande version, ce qui fait de Squadro le maillon faille de cette gamme à mes yeux, même si la mécanique est originale et bien pensé. C’est un vrai ressenti personnel, plus qu’un défaut du jeu en lui-même. Car oui, il possède de nombreux atouts. S’il semble un peu mécanique au départ, on comprend vite la finesse qu’il cache avec ses déplacements limités qui vont du coup empêcher l’adversaire de faire ce qu’il souhaite, il y a de la tactique, mais aussi du guessing et des combos, bref c’est fin et malin. Un jeu qui aura en plus une bonne durée de vie si vous savez l’apprécier à sa juste valeur et que vous accrochez.
Squadro est un jeu tactique et fin qui mérite largement que l’on s’attarde sur son cas. Il s’inscrit dans la lignée des autres jeux de cette gamme, même si dans notre cas de figure, je lui préfère Quantik.