[Cat Tower][Châteaux de Cartes]
Autrefois la grosse Cathy passait son temps à se marrer mais depuis qu’elle a vu Shrek ne voilà t-il pas qu’elle se ballade en faisant les yeux de Bambi qui vient de perdre sa maman… Le grosse Cathy ? Non rien à voir avec ma vieille copine de primaire qui me harcelait à la récré. Cathy est une chatte.
Cat Tower est une de ces petites sucreries de là-bas que l’on vous présente de temps à autres et que les visiteurs du salon européen des jeux d’Essen ont pu ramener dans leur valise. Là-bas c’est Taiwan. Cette sombre histoire de regard félin correspond en fait à la réédition du jeu dont la première édition présentait le chat hilare, les yeux fermés et que celui-ci (ou plutôt celle-ci) a ouvert dans la deuxième édition de 2014.
Ne nous voilons pas la face de minou trop longtemps, le principal argument de vente de jeu est sa boîte à construire troooooop meugnone propre à faire craquer les amateurs de curiosités ludiques. J’en connais et des très célèbres dans l’hexagone que la décence m’évite de délatter ici.
Le truc au poil c’est qu’en suivant le mode d’emploi (en chinois mais avec des images) cette boîte parallélépipèdiquement touchante devient un cubicominou après quelques assemblages et pliages de base et ceci dans l’unique objectif d’être trop choupinou. Ça fonctionne.
Il y a quand même un jeu dedans.
Chaque joueur va se voir donner sept cartes assez épaisses avec deux plis pour faire un genre de pont représentant un félin domestique stylisé. Quant au but du jeu, il est simple puisqu’il faut être le premier à se débarrasser de ses sept cartes miaou en les empilant les unes sur les autres. Une sombre histoire d’escalade féline destinée à piquer les poissons séchés en haut de l’étagère dans laquelle il ne vaut mieux pas s’appesantir.
Mais attention ! Avant d’empiler du minet, il faut d’abord jeter le dé spécial qui va vous indiquer quoi comment.
Vous voyez :
Un chat ? Alors empilez une de vos cartes chats.
Deux chats ? Ouaaa ! La chance ! Empilez deux chats.
Une patte de chat ? Désignez quelqu’un d’autre qui va empiler un de vos chats
Un poisson séché ? Empilez un chat à l’envers. Je… non rien.
Une tête de chat dodu ? Cette fois empilez une carte simple (il y en a aussi) et posez un jeton dessus. Au dos de ce jeton sera indiqué une autre action qu’il faudra également effectuer.
Et maintenant mesdames messieurs ! Découvrons le dos des jetons !
Dans les aventures périlleuses que l’on découvrira au dos des jetons, nous pourrons inverser le sens de jeu, passer son tour, récupérez toutes les cartes et les redistribuer, désigner un autre joueur pour un tour supplémentaire, reposer une carte normale avec un jeton (et donc refaire l’action de ce nouveau jeton), empiler à l’envers.
Et quand le chat tombe ? C’est toujours sur ses pattes ?
Quand un maladroit fait tomber une carte chat, il doit piocher un chat supplémentaire. Si en un jeton tombe c’est encore une carte en plus.
Version prototype du jeu
Dès qu’un joueur a réussi à empiler ses 7 chats, il remporte la partie. Tous les autres marquent une pénalité de 1 points par chat qu’ils n’ont pas placé.
Vous aurez compris que le jeu s’adresse essentiellement aux enfants et celui-ci est indiqué dès 4 ans. Pour les plus grands c’est un peu… pas assez… trop… Enfin c’est pour la jeunesse. Encore qu’une jeunesse de parents un peu pointus si vous n’habitez pas à Taiwan parce qu’il sera dur de trouver ce jeu à look si sympathique à l’épicerie du coin.
Notez qu’il n’est pas sans rapport avec plusieurs autres jeux d’empilages. Souvenez-vous de Châteaux de Cartes de chez Ravensburger publié en 1989. Vous ne vous souvenez pas ? Bon en fait ce n’est pas vraiment grave. On peut l’oublier celui là …
Enfin, si vous aimez foutre la pâtée à vos enfants…
Une vidéo de présentation de là-bas :
Cat Tower
Un jeu de Aza Chen
Illustré par Aza Chen
auto édition
3 à 4 joueurs
A partir de 4 ans
Langue de la règle: Chinoise
Durée: 15 minutes
Prix: Non renseigné